Fiction: Beceause Of You

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Ses yeux émeraude étaient plongés dans ses pupilles rouge sang.
Cette manière si intense de la regarder était perturbante mais aussi fascinante au point que la kunoichi ne parvenait à détourner son regard.
Elle le détailla de la tête aux pieds, comme à chaque fois qu'ils se rencontraient.
Ses cheveux noirs luisants, sa peau pâle, ses traits fins ; la perfection physique incarnée.

Tout le monde affirmait que Sasuke était la réplique parfaite de son frère. Certes, ils se ressemblaient beaucoup mais lui était différent, unique. L’homme intouchable … Il dégageait une telle froideur, une telle insensibilité et une telle cruauté qu'elle se demandait bien s'il pouvait avoir des sentiments.
Mais comment pourrait-il vivre sans la moindre affection, sans ami proche, sans famille, sans quelqu’un à chérir … Toutes les rumeurs qui circulaient sur cet homme lui revint en mémoire.

D’après ses anciens professeurs, il était un génie depuis son enfance et très proche de son petit frère. Cela signifiait bien qu’il avait eu des sentiments. En avait-il toujours ? Comment avait-il pu faire souffrir une des personnes qu’il aimait tant en tuant toute sa famille en l’espace d’une seule nuit ? Ce n’était absolument pas logique, pas humain… Avait-il des sentiments ou pas ? S'il en avait, il les cachait bien, vraiment bien.

Sans aucune délicatesse, il la libéra de ses chaînes et la souleva en la tenant fermement par le bras. Elle ne se débattit pas, ses membres étaient trop engourdis pour cela mais elle sursauta au contact de sa main. Elle était chaude … Il la fit sortir de la cellule et s'engagea dans un couloir parmi les dizaines qui s'ouvraient devant eux.
Ces galeries lui rappelaient ceux de Konoha où elle était restée pendant plusieurs semaines. Aussi nombreux, aussi sombres… A se demander comment Itachi faisait pour ne pas s'y perdre.

Pendant toute la durée du trajet, il ne lui avait pas adressé un seul regard ni une seule parole. Leur seul contact ? Sa poigne qui enserrait son bras…

Il ouvrit une porte qui grinça en tournant sur ses gonds et entra. Elle porta son attention sur cette nouvelle pièce qui dégageait une forte odeur de sang, comme si plusieurs personnes y avaient été massacrées… une salle d’exécution…
Elle sentit son cœur battre fort dans sa poitrine. Il allait la tuer ? Non, elle n’avait encore rien avoué et Sayaka, bien qu'elle n'avait sûrement pas résisté, n'avait rien pu leur révéler : elle ne savait pas grand chose à part le sujet Sasuke.

Une salle de torture... voilà qui était plus logique dans sa situation. Elle inspira profondément quand elle vit divers objets de toute sorte sur une table. Elle avait parfaitement deviné...

Sa respiration tremblait. L’Uchiwa la fixait, elle était concentrée sur les « outils » exposés. Elle avait peur, très peur, il le lisait dans ses yeux. Elle ne se contrôlait plus et maintenant son corps tout entier tremblait lui aussi. Soit elle était peureuse, ce qui lui paraissait ne pas être le cas, soit c’était la première fois qu’elle allait être torturée…

Il la fit asseoir sur une chaise et l’enchaîna. Bizarrement, elle ne s’était pas débattue, sûrement trop choquée en sachant ce qu’il allait lui faire subir …

Couverte de blessures, les vêtements déchirés, du sang répandu sur certaines parties du corps et les joues humidifiées par les larmes, Sakura était encore consciente mais plus pour très longtemps… Elle avait hurlé, beaucoup, et aussi supplié mais pas une seule fois elle n'avait répondu à ses questions.

Lui n’avait aucun regret en la regardant, mais, oui, il y avait un mais. Il l'avait fait souffrir pendant des heures sans aucun remord, mais il n’était pas indifférent.

Si c’était une autre personne dans cet état, il l’aurait abandonnée ici, dans le noir, sans eau, sans nourriture, sans rien … Mais, elle, il ne savait pas pourquoi, il sentait le besoin de la remettre dans sa cellule.
Il enleva les chaînes qui l’emprisonnaient. Elle avait tellement forcé pour essayer de briser ses entraves qu’elle portait maintenant d’énormes marques rouges sur ses poignées. Il attrapa son bras et la souleva de la même manière qu’il l’avait amenée jusqu'ici. Mais elle s'effondra sur le sol. Il s’arrêta et la regarda de haut. Elle avait la tête baissée.

- Je … je n’arrive … pas à marcher, dit-elle d’une petite voix.

Il ne voulait pas la forcer à marcher. Pourquoi ? Il ne le savait pas lui-même, juste qu’il ne devait pas. Il eut une once d'hésitation avant de passer un bras derrière son dos et l’autre sous ses genoux pour la porter.
La peur de tomber poussa la jeune fille à enrouler ses bras autour du cou de son tortionnaire. Si c’avait été quelqu’un d’autre, il n’aurait jamais permis ça. Pourquoi ? Toujours cette question mais pour le moment, il devait la laisser de côté.

Elle avait été surprise, très surprise même, par ce geste inattendu et incompréhensible au vu de la situation. Elle sentit le rouge lui monter aux joues et, pour lui cacher, elle avait posé sa tête sur son épaule, au plus près de son cou afin de se trouver hors de son champ de vision.
Son cœur battait si vite, si fort. Elle ferma les yeux et essaya de ne pas se torturer l’esprit inutilement, la douleur physique lui suffisait amplement …

Le chemin jusqu'aux cachots lui parut interminable. Il sentait le souffle de la kunoichi lui caresser le creux du cou, ce qui lui provoqua un frisson dans tout le corps. A en juger par la régularité de sa respiration, elle s’était endormie. Arrivés dans sa cellule, il la déposa sur le lit miteux et sûrement inconfortable sans la réveiller.
Il la regarda quelques instants avant de reprendre ses esprits et de disparaître dans l’obscurité la plus totale …

Des bruits. Un bruit à répétions. Des gouttes d’eau qui percutaient le sol à une cadence régulière. C’était agaçant et l’avait tiré de son sommeil. Elle cligna des yeux et se redressa doucement.
Quelques douleurs la rappelèrent à l’ordre. Elle grimaça et examina alors son corps : elle était couverte de coupures et d'hématomes. Elle fronça les sourcils. Elle était pourtant sûre d’avoir beaucoup plus de blessures que ce qu’elle avait maintenant. Elle jugea qu’elle avait juste surévalué la gravité de son état et se prendre la tête maintenant sur ce détail n'était pas vraiment la priorité du moment. La rose parcourut alors la pièce du regard, et à sa plus grande déception, Sayaka semblait ne pas être là.

D'un coup, elle se raidit et balaya une nouvelle fois la chambre du regard. Rien. Etonnant. Il lui avait pourtant semblé que...

- Sayaka ? Tu es là ? Tenta-t-elle.

Le silence fut sa seule réponse … Etait-elle en train de se faire torturer par « lui » ? Non, elle avait dû avouer tout ce qu’elle savait. Peut-être ne la croyait-il pas ? Les souvenirs de ce qui s’était passé dans la salle de torture lui revinrent en mémoire.

D’abord la chaleur de sa main, ensuite ses heures épouvantables de souffrances insupportables, puis, ce moment-là, cette sensation de bien-être quand il l'avait prise dans ses bras.
Elle s’y était sentie si bien, elle s'était sentie protégée, comme si dans ses bras, rien ne pouvait lui arriver … une sensation tellement agréable … ressentir ça … ça ne lui était jamais arrivé, même pas dans les bras de son meilleur ami, ce jeune homme qu’elle considérait comme un frère …
Si seulement elle pouvait y retourner dans ses bras … Elle écarquilla les yeux. Que venait-elle de penser !? Retourner dans ses bras ? Non, elle ne pouvait pas, c’était inconcevable ! C’était un ennemi. Un ennemi dangereux qu’elle devait avant tout tuer. Elle ne pouvait pas se permettre d’avoir des sentiments pour lui. Des sentiments ? Avoir des sentiments pour lui ? Elle secoua la tête rapidement et se donna des petites claques.

- Je dois penser à autre chose !

Elle examina attentivement ses blessures. Avec le chakra qui lui restait, elle se concentra et appliqua un jutsu médical sur diverses plaies. A ce moment-là, des images lui vinrent de nouveau en tête. Elle augmenta alors la dose de chakra.

Une fois les soins terminés, elle s’écroula sur le semblant de lit et fixa le plafond de pierre. Elle ne sentit pas la présence qui s’approchait d’elle et qui, à présent, l’observait …

- Sentiments … ? … Non, je ne dois pas ! Cria-t-elle en détournant la tête.

Elle sursauta en apercevant une ombre dans la cellule et se redressa rapidement. Elle ne s'était pas trompée : une autre personne était présente dans cette cellule.

- Sayaka ?

Aucune réponse ne lui parvint mais l'ombre s’approcha, le visage dissimulé par l’obscurité. Sakura, toujours assise sur son lit, conserva au mieux son air serein. La silhouette s’arrêta en face d’elle et deux pupilles rougeâtres apparurent.
Sakura reconnut de suite son « compagnon de cellule ». Il était là, en train de la fixer, encore une fois. Son regard la dérangeait, surtout avec ces images qui s'imposaient dans son esprit. Elle se sentit rougir et baissa la tête pour dissimuler sa gêne. Que faisait-il ici ? Elle ne s’y attendait pas.

Une légère pression sous le menton lui releva le visage pour la forcer à le regarder dans les yeux. Encore cette main chaude… son cœur s’emballa à ce nouveau contact ce qui accentua ses rougeurs.

Ces détails, bien-sûr, n’avaient pas échappé à l’œil de l’Uchiwa… Elle semblait…différente. Son attitude changeait peu à peu. Que lui arrivait-elle ? Ca, il pouvait le découvrir grâce à ses Sharigans, en lisant dans ses pensées.

Ce qu'il fit de suite. Quelques minutes après, il la plongea dans un sommeil forcé à l'aide de ses pupilles. Alors c’était ça ? Il la regarda.

Elle était attirée par lui. Cette nouvelle le déstabilisa légèrement. Rien de plus normal après tout. Ce n’est pas tous les jours qu’une femme, ennemie en plus, éprouve de tels sentiments à son égard. Il ne put s’empêcher de l’examiner davantage… Elle était mignonne, il devait bien l’avouer.
Un visage fin, de magnifiques yeux, une peau lisse, une poitrine généreuse, des hanches bien dessinées …. Une chaleur se répandit au niveau de son bas ventre.

Il y avait longtemps qu’il n’avait pas assouvi ce genre de besoin. Son côté homme le poussait à la toucher. Il lui caressa doucement la joue, elle était douce, ce qui intensifia son désir masculin. Il retira sa main et disparut dans la pénombre avant de ne plus être en mesure de contrôler ses pulsions…


Courir, courir, courir, et encore courir. Ne penser à rien, rien d’autre qu'à courir. Ne pas se déconcentrer, ce n’était vraiment pas le moment. La situation était grave. Penser ? Non, courir. Juste ça. Courir avec l’espoir, l’espoir de trouver un village allié où se cacher et être en sécurité. Penser ? Non ! Courir ! Encore et encore…et cela tant qu'il lui resterait une goutte de chakra. Depuis combien de temps courait-elle ? Elle n’en savait absolument rien. Mais assez longtemps pour commencer à ressentir des douleurs musculaires malgré les entrainements acharnés qu’elle avait subis.

La peur, le stress et le doute étaient présents aussi. Cette sensation, elle était horrible. Ce sentiment d’être un petit animal qui tente désespérément d’échapper à un prédateur bien plus puissant et imposant que lui… Une proie. Voilà ce qu’elle avait l’impression d’être. Elle était désorientée, suivant n’importe quelle direction en priant pour que ce chemin leur porte chance.
Les courbatures dans ses jambes s’intensifièrent au fils des kilomètres parcourus… En plus de ça, la nuit était déjà bien avancée. La lune était pleine ce soir et contrastait fortement sur le ciel noir. Combien de temps ne l’avait-elle pas vue ? Deux semaines ? Plus sûrement … Depuis sa séquestration au repaire de l’Akatsuki, repaire duquel elle avait enfin réussi à s’échapper avec Sayaka. Comment ? Très simple.
La rose avait concentrée une certaine quantité de chakra sur le sol en dessous de son lit et l’avait scellée, un peu comme le principe du jutsu anti-vieillesse de Tsunade. Sauf que là, le chakra brûlait les minéraux contenus dans le sol et détruisait ainsi la roche petit à petit jusqu'à ce qu'un trou se forme. Elle avait fait en sorte que celui-ci se fasse très doucement pour que personne ne s’aperçoive de rien. Et cela avait marché d’ailleurs… Qui eut cru que voir un jour Ino utiliser cette technique dans son jardin alors que des nids de fourmis envahissaient ses terres l’aiderait ? Bien-sûr, la jeune fille blonde avait fait en sorte que son chakra détruise juste ces insectes indésirables et leurs habitats, pas le sol entier comme Sakura l’avait fait.

Elle tourna légèrement la tête pour regarder Sayaka du coin de l’œil. Cette dernière était fatiguée, quasiment au bord de l’épuisement. La rose se concentra pour essayer de sentir une présence susceptible de les poursuivre, mais rien, elle ne sentait absolument rien. Devait-elle s’en inquiéter ou s’en réjouir ? Son esprit s’embrouillait de plus en plus. Que faire ? Sayaka n’en pouvait plus. Se reposer ? Cette nécessité s'imposa à elle mais il faudrait alors trouver un endroit qui pourrait les cacher le temps qu’elles reprennent des forces.

- Sayaka ! On va chercher un endroit assez sûr pour se reposer, dit-elle en brisant le silence qui pesait.

Sayaka avait sursauté quand elle avait entendu son nom puis avait acquiescé. Sakura ne comptait pas sur elle pour l’aider. Sa jeune élève n’en avait pas la force. Elle allait devoir se débrouiller seule.

Après avoir fouillé les environs, elles s’arrêtèrent près d’une rivière et se dépêchèrent de boire un peu d’eau.
Celle-ci était fraiche et leur fit beaucoup de bien. Après avoir rincé son visage couvert de sueur, Sakura se releva dans l'intention de reprendre la route mais Sayaka bascula en avant et tomba dans l’eau. Sakura fut surprise mais plongea immédiatement pour la ramener près du bord. Elle la sortit de l’eau et l’allongea dans l’herbe. Sans plus attendre, elle prit le pouls de son élève. Sa tension était un peu basse mais rien d'alarmant. La jeune médecin posa sa main sur le front de la fille aux cheveux pourpres et laissa jaillir un peu de chakra vert. Elle retira sa main après avoir compris qu’elle s’était évanouie de fatigue. C’était prévisible en même temps. L’endroit n’était pas très bien choisi pour céder à l'épuisement mais elle allait devoir faire avec.

Au loin, en amont de la rivière, elle aperçut une falaise avec une énorme cascade. Peut être y trouverait-elle une grotte où se cacher quelques heures. L’idée lui semblait bonne. Elle prit alors Sayaka sur son dos et se dirigea vers cette nouvelle destination. La distance ne fut pas très longue à couvrir et, arrivée près des rochers, Sakura adossa en premier lieu son élève contre le versant de cette impressionnante barrière. Son regard fut capté par la chute d’eau. Elle était magnifique et l’eau semblait être à une bonne température pour se baigner, lui donnant envie de s'y glisser mais … mais quelque chose, au niveau de la cascade, retint son attention. Ou plutôt derrière le rideau d'eau mais elle n'était pas sûre. Elle décida donc d'escalader la paroi rocheuse et de passer derrière la cascade. Une crevasse légèrement en hauteur se dressait devant elle. Voilà, c’était exactement ce qu’elle cherchait.

L’endroit était assez éloigné de l’eau pour ne pas être mouillées, mais pas trop profond pour recevoir un peu de lumière. C’est le sourire aux lèvres qu’elle descendit rejoindre Sayaka là où elle l’avait laissée. L'état de sa jeune élève n’avait pas changé, toujours profondément endormie, les bruits sourds de la cascade frappant le lac ne parvenant pas à la réveiller. Elle la prit de nouveau avec délicatesse sur son dos pour la monter jusqu'à sa cachette. La rose l'allongea au fond de la cavité rocheuse pour être sûre qu’elle ne soit pas mouillée et qu’elle n’attrape pas froid. La fatigue commençait à l’emporter sur elle aussi.
Elle devait rester éveillée pour monter la garde mais, doucement, elle se laissa aller dans les bras de Morphée….


Dormir sur un sol dur et humide était difficile et surtout inconfortable mais, maintenant, elle en avait l’habitude. La première chose qu’elle vit en s'éveillant était cette cascade, enfin, un morceau. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour chasser les dernières traces de sommeil.
Doucement, elle se redressa et regarda Sayaka étendue juste à côté d’elle. Elle dormait encore. Sakura sourit : si jeune mais si fragile, un vrai sucre. Dire qu’avant elle lui ressemblait.
Sur cette pensée, elle se rapprocha du bord de la falaise. Elle leva les yeux vers le ciel, ciel encore bien sombre. La nuit dominait toujours mais le soleil allait bientôt se montrer. Elle n’avait pas beaucoup dormi mais assez pour reprendre des forces et par conséquent la route. Elle se retourna vers Sayaka pour la contempler, elle dormait si profondément.
La réveiller maintenant n'était pas une bonne idée, elle préféra donc la laisser se reposer encore un peu avant de devoir courir toute une journée entière. La rose descendit donc de sa cachette. Arrivée sur la rive, elle se déshabilla et posa ses vêtements sur l’herbe. Elle s’approcha de la chute d’eau et commença à laver son corps puis ses cheveux, comme si elle accomplissait un rituel. Elle se perdit peu à peu dans ses pensées.
L'idée de ramener des fruits pour sa jeune élève à son réveil lui traversa l'esprit. Oui, cela devrait lui faire plaisir. Elle s'en chargerait après son bain.

Perdue dans ses réflexions, elle ne perçut pas la présence qui s’approchait. Il était là, au bord de l’eau, à l’endroit même où étaient ses vêtements. Elle était dos à lui et ne l’avait toujours pas senti…
Tant mieux pour lui d’ailleurs, il pouvait ainsi admirer sa jolie chute de reins, ses formes parfaites. Seulement il n’était pas là pour la mater comme un vieux pervers mais pour la rattraper et la ramener au repaire, repaire d'où elle avait osé s’échapper.

Il activa son sharingan et lança plusieurs shurikens dans sa direction. Mais, malgré son erreur de débutante, Sakura n’était pas si naïve que ça. Elle avait entendu le bruit des étoiles tranchantes déchirant l'air et les évita de justesse en sautant en hauteur.
Elle retomba sur l’eau sans s’enfoncer grâce à son chakra. Mentalement, elle paniquait. Il l’avait retrouvée et elle ne s’en était même pas rendue compte, quelle erreur stupide !
Soudain, elle se rappela qu’elle était encore nue. Elle cacha aussitôt sa poitrine avec ses bras et resserra les jambes pour essayer de dissimuler son intimité. Elle était très gênée et avait baissé la tête en rougissant. Sa situation était forte embarrassante et surtout périlleuse...




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