Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: C't'un nouveau départ

Quand on se perd en forêt, on s'attend à rencontrer au moins un raton laveur...pas les personnages d'une bande dessinée japonaise. Surtout que ça n'a pas l'air d'être le bon moment pour une petite excursion. Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?
Classé: -12D | Spoil | Général / Cross-Over | Mots: 4373 | Comments: 10 | Favs: 6
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Mineko (Féminin), le 26/08/2010
Moi: Que dire, au sujet de ce deuxième chapitre?
Naruto: Qu'il est en retard, comme Kakashi-sensei!
Moi: Qu'est-ce que tu fait là encore? Je croyais qu'après que tu m'as couté un bras en ramen, tu me laisserais tranquille.
Naruto: Penses-y même pas.
Moi: C'est bon, on va faire avec...
Les deux: Enjoy!




Chapitre 2: Notre point de départ



Finalement, je n'ai pas dormi à cause de Valérie qui ronflait. On aurait dit un petit cochon, et même du toit je l'entends encore ! Ça ne m'a pas empêchée de réfléchir cependant, en prenant un bain de lune. Aujourd'hui, ce jour si spécial dont on nous a parlé. C’est les funérailles du 3e Hokage, j'en suis sûre.

-Comment on a fait pour remonter aussi loin, dis-je aux nuages. Moi pas comprendre !
-Galère ! Pourquoi est-ce que les filles doivent toujours paniquer ?

Je manque de tomber du toit en entendant cette voix et Shikamaru apparaît, la tête passée par la fenêtre de ce qui doit être sa chambre. Il n'a pas l'air très éveillé, comme d'habitude quoi, mais ça ne l'empêche pas de grimper après la gouttière pour me rejoindre. Il me fixe avec un drôle d'air, je dois pas avoir fière allure, du genre épouvantail poisseux ! Une chance que ce soit juste un gamin, parce que s'il était de mon âge j'aurais eu la honte de ma vie de me présenter comme ça !

-Bon, pour commencer...
-Je suis méga-super-extra horrible, je sais alors abrège !
-Il y a peu de temps, le village a été attaqué par les ninjas de Suna et d'Oto..., commença Shikamaru.
-Déja vuuu ! Je sais aussi que le 3e Hokage a perdu la vie au combat, contre Orochimaru. Que le village a presque été rasé et qu'Orochimaru a perdu ses bras face au 3e et à son Enma. Il a alors ordonné le retrait des troupes et la bataille s'est terminée. Maintenant, dis-moi autre chose que je sais pas.
-Le démon du sable...
-Je sais, passe.
-Y'a plus rien à dire là.
-Quoi ?!? C'est tout !
-Qu'est-ce qui se passe là-haut ? Demande quelqu'un.
-Rien Papa, je parlais juste avec la fille là...euh...
-Mylène.
-Descendez tout de suite de là ou on va être en retard ! Lança Shikaku, suivi d'un claquement de porte.

Sympathique le Papa Nara ! Un peu plus et on sautait tous de joie ! Mais bon, il a raison, je dois quand même prendre une douche et enlever ces maudits verres de contact qui me brûlent les yeux ! J'ai pas mes lunettes mais tant pis. Shikamaru m'ignore comme un pro, des années de pratique derrière lui.

-Hmm, c'est quoi ces trucs ?
-On s'en fout. Aïe, ça brûle ! Bon, eh bien, aurais-tu l'obligeance de m'indiquer l'entrée ?

Shikamaru me prend le poignet entre deux doigts, à croire que je suis malade-contagieuse et me tire vers un grand carré noir, une fenêtre ouverte. Il y entre d'un bond souple tandis que moi je me prends le cadre en plein front.

-Une chance que t'as le front large, murmure Shikamaru.
-Quoi ?!
-Mais je rigole ! Allez la petite, je te ramène à ta chambre.
-Je veux pas aller à ma chambre, je veux la salle de bain !
-C'est vrai que tu sens comme un porc...
-Ta gueule !

Je lui cogne l'épaule gauche, un coup assez précis pour ma vue de taupe. Et alors ? Il le mérite, on ne dit pas à une femme qu'elle a l'odeur d'un porc peu importe si c'est vrai ! Maintenant, c'est moi qui le traine. Lui, il se plaint pour son épaule en miette. Pff, petite nature. Après quelques pas, j'arrive près d'une porte ouverte qui sent la lavande, je décide que c'est la salle de bain. Je lâche Shikamaru, l'envoie promener et j'entre dans la salle de bain qui est au moins deux fois plus grande que ma chambre !

-C'est bon, Shika, on va se débrouiller, dit Joanie. Sérieux, il avait l'air cool dans le manga mais là... Myly, je t'ai mis une serviette sur le comptoir. Dépêche-toi, on part dans une heure gros max !

Elle me fait faire un quart de tour et une petite tape dans le dos m'envoie dans une grande pièce blanche. Oh enfin ! La salle de bain ! Je saute vite sous l'eau chaude et renifle le parfum du shampooing : melon d'eau. Je frissonne en entrant sous l'eau chaude, malgré que le jet d'eau est presque bouillant. Je me délecte de cette sensation de feu liquide qui coule sur ma peau, mais en sortant, une vague de froid me gèle le corps. Ma première alliée, la serviette, abandonne l'affaire, plus aucune chaleur dans ses fibres, alors qu'il ne me reste qu'une solution : le séchoir à cheveux. Une seconde vague glacée me fige un peu plus.

-Jeune fille, vous mettrez ceci avant de sortir, me dit Yoshino de la porte entrouverte. Vous avez froid ?
-Non non, mes dents dansent la claquette comme ça, juste pour le fun, dis-je en souriant.

Elle sourit à ma blague et me laisse me changer. Je ne vois pas ce qu'elle m'a apporté, mais c'est noir. Il y a une jupe (mon pire cauchemar), un chandail à manches longues, et de petites ballerines. Rien n'est à ma taille bien-sûr, mais à vue d'œil tout semble correct. Joanie vient me chercher, un très petit sourire aux lèvres, parce qu'apparemment ''je'' les mets en retard.

-Mylène, attention aux marches !

Trop tard, je dévale les marches quatre à quatre et m'écrase lamentablement devant la porte. Jolie cascade, mais je vais sûrement avoir quelques bleus. Voilà que je suis à quatre pattes, les cheveux humides qui gonflent avec tout un public intrigué. Une seule réplique, minable je dois l'avouer, me vient à l’esprit :

-Euh... wouf wouf ?

Jeff adopte une tête de découragement total, vient me relever et me traîne sans ménagement hors de la maison. Il n'a jamais été très délicat avec moi, me prenant pour une vraie imbécile parfois, alors aucune raison pour qu'il se prive de quelques rudesses à mon égard.

-Franchement, tu fais honte, me dit-il.
-Pff, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?

Il ne répond pas, malgré que je lui aie presque craché au visage, habitué à mes simili-révolte. Je m'arrache à sa poigne, c'est plutôt lui qui me lâche, et ralentit un peu le pas. J'le fais rire, ça m'enrage un peu plus. Après de longues minutes de marche, cinq en tout, nous arrivons sur le toit de l'édifice de l'Hokage. Une belle table blanche est installée, avec des rectangles foncés dessus, sais pas c'est quoi.

-Enfin, vous voilà, lance une vieille voix.
-C'est ça, la diversion de l’ennemi ? Ils ont l'air à peine plus agressif que des chatons ! Dit une autre vieille voix.
-Hey oh ! On vous entend, genre ! Dit Audrée, vexée.
-Excusez-moi, c'est que nous attendions des visiteurs un peu plus... mais enfin, je me présente, Homura Mitokado. Et voici Koharu Utatane.
-Salut, grommelons-nous.
-Nous voulions vous souhaiter bienvenue, bien que cela nous semble étrange, dans votre nouvelle vie.
-Attendez un peu, relève Joanie. On pourra pas retourner chez nous ?
-Je crains que...

La mâchoire me tombe à terre et il s'arrête automatiquement. Une musique de salon funéraire résonne entre mes oreilles. Un silence de salle de retenue flotte quelques instant, le temps que mon esprit divague vers des scénarios horrifiants pour nous cinq. Ibiki va peut-être nous torturer, avec les siamois et les autres de leur section d’interrogatoire ? Ou ils vont nous jeter dans la prison de haute sécurité avec Mizuki (j'l'ai pas oublié celui-là) et les deux frères Fuujin et Raijin? Ou, ou ils vont tout simplement nous tuer, nous jeter dans une fosse commune et hop, aux oubliettes les incrustes ! Il me semblait aussi que les deux vieux avaient un sourire bien sadique collé au visage. Koharu, la veille dame, s'avance vers nous avec, à la main, des bouts de papier blancs inoffensifs. Sadique, je vous le dis !

-Prenez un morceau de papier, s'il-vous-plaît, dit-elle.
-D'accord... oh trop cool, dis-je.

Une petite spirale bleue scintillante parcourt la feuille, sur la droite. Elle est fine et foncée, pas comme JF qui est à côté de moi. La sienne est plus large et plus claire, mais elle brille autant. Dans ce monde, ce papier doit servir à voir comment est notre chakra ; précis, flou, souple, concentré, etc. Mon idée de vieux sadiques plane toujours dans un coin de ma tête, mais la spirale est si jolie !

-Très bien, ce sera suffisant. Voyons ce que nous pouvons faire avec vous, dit Homura, le vieil homme, en nous reprenant les belles spirales.
-De... hein ? Fait Audrée, comme sous hypnose.
-Audrée, la fermeuh ! Dis-je à voix basse.
-Qu'est-ce que t'as à imiter une vache toi ?
-Elle a dit la ferme, répète Jeff.
-J't'ai rien demandé toi !

Ça n'a rien de drôle et pourtant, nous trouvons le moyen d'éclater de rire comme des malades mentaux. Et ça continue comme ça encore et encore ! Des gens commencent à arriver et nous regardent bizarrement, on repart à rire en frappant le sol. J'allais rendre mon dernier souffle lorsqu'une bibitte me pique le popotin. Je pousse un cri très aigu, à un tel point qu’Akamaru doit être le seul à m'entendre. Je n'ai plus du tout envie de rire, pas plus que les autres. Eux aussi ont une sorte aiguille plantée dans leur peau, mais je suis la seule qui va avoir du mal à s'asseoir dans les prochaines heures.

-Désolé, je visais plus haut, murmure une voix derrière moi.
-Elle est quand même plantée dans ma fesse gauche ! Je croyais que vous saviez viser !
-Je sais, répondit simplement Genma en retirant l'aiguille plantée dans ma fesse gauche.

Pour rendre la situation un peu plus absurde, il me tape dans le dos vers une place libre dans les rangs. L'assemblée est parcourue d'un frisson lorsque tout le monde est en place et silencieux... ça va commencer.

-Nous allons débuter le service funéraire en l'honneur du 3e Hokage qui a perdu la vie au combat, tout comme les autres victimes de ce conflit, débute Homura Mitokado en avant.

Un à un, nous passons déposer une fleur blanche sur la table basse. Il pleut, pas beaucoup, mais assez pour que Audrée ressemble à un caniche et moi à un épouvantail. Le temps passe, long longtemps, avant que les deux anciens s'avancent pour retenir tout le monde qui s’empressait de quitter la place.

-Nous avons quelques menus détails à vous transmettre.
-Est-ce en rapport avec ces étrangers ? Demanda Hiashi Hyûga.
-Oui, c'est bien cela. C'est étrangers, cependant, ne sont pas des ennemis et nous pouvons même exploiter leurs capacités à des fins militaires pour notre profit, dit Koharu.
-Whô ! On est vos esclaves maintenant ? Gémit Jeff.
-Non, ce que je propose c'est que vous deveniez des membres à part entière de nos forces d'attaque.

Plusieurs grognements se font entendre, suivis par plusieurs commentaires plus ou moins censurés :

-Qui va les entraîner ?
-Ces crétins ne seront que des poids inutiles !
-On ne veut pas d'eux ici !
-SILENCE !

Homura les fixe d'un air orageux et ils baissent les yeux de culpabilité. La plupart le savent, c'est ce que le Hokage avait demandé.

-Chacun d'entre eux aura un tuteur qui se chargera de les guider, en quelque sorte. Personne n'est obligé, mais souvenez-vous que nous avons perdu beaucoup de ninjas et que nous nous priverions d'une grande aide en les rejetant.
-Ils ont des noms au moins ? Demande un grand gars à la coupe au bol.
-Si si ! S'exclame Joanie. Moi c'est Sukiyumi...
-Moi, on s'en fout, marmonne Jeff.
-Lui c'est... Kuro, tiens. Moi, c'est Mineko, dis-je. Et elle, c'est Ume.
-Moi c'est Shizuka, finit Valérie.
-Bon, maintenant que les présentations sont faites, agissez comme il se doit. Est-ce bien clair ? Demande Koharu d'un air menaçant.

Les ninjas approuvent vivement de la tête jusqu'à ce que les deux anciens quittent la place. Plusieurs se massent le cou par après, un peu mécontents. Je pourrais bien jouer à la médiatrice, mais j'ai la flemme aujourd'hui. Qu'ils se débrouillent seuls, je ne m'en mêle pas ! La moitié des gens s'en va, l'autre reste là à nous fixer avec des yeux de merlans frits. Finalement, seules les quatre équipes de genins sont restées.

-Alors euh... chacun s'en prend un ? Dit Asuma.
-Y'en a un de trop, l'un deux va devoir... commence Kurenai.
-Alors c'est moi, marmonne comme toujours Jeff.

Il tourne les talons vers l'escalier et disparait comme un fantôme. Les quatre jounins nous regardaient l'air intrigués, mais je leur fais signe que c'est tout à fait normal. Il a toujours été comme ça.

-Alors, vous n'avez qu'à choisir, dit Kurenai, avec un sourire franc.

Shizuka (Valérie) va avec Asuma, Joanie (Sukiyumi) avec Kurenai... et il restait moi (Mineko) et Ume (Audrée) pour Kakashi et Gaï. Lequel mes chers lecteurs m'auraient conseillé ? Duh, Kakashi ! Aucune personne saine d'esprit et le peu flemmarde qui soit ne voudrait jamais s'entrainer avec Gaï, n'est-ce pas ? Pauvre Ume, je me sens légèrement coupable de faire ça mais au pire, je serais là pour l'appuyer. C'est à ça que ça sert une meilleure amie. Mais bon, vingt minutes plus tard, il ne semble pas y avoir de problèmes. Sous un plein soleil, on quitte chacun de son côté. De toute façon, on se revoit demain à l'Académie. D'après ce que j'ai compris, on va tout nous expliquer là-bas. On va seulement faire tâche parmi les p'tits jeunes.

-Euh, pour savoir... je dors où moi ? Demande-je à Kakashi.
-Pour l'instant, dans mon salon.
-Vous n'avez pas de salon, grogne-je.
-Comment vous le savez ?
-Un coup de chance, c'est tout. Maintenant, une vraie réponse, s'il-te-plait !
-Il y a une chambre d'ami chez moi, dit Sakura. Je pourrais demander à mes parents ?

Même si ça ne me dis pas plus que ça d'aller chez Chewing-gum, je ne refuse pas l'invitation. Après tout, elle n'est peut-être pas aussi gourde que je l'estime... peut-être ? Les trois hommes nous laissent sur le pallier, pas plus pressé que ça de me connaitre. Lorsqu'ils me tournent le dos, je pense franchement que, par ici, la galanterie se perd. La maman de Sakura est très gentille et j'ai pas vu son père mais, de toute façon, moins j'en sais mieux c'est. Ma chambre temporaire est toute petite, je n'en fait pas de cas parce que dès que je pose la tête sur l'oreiller mes yeux se ferment. Demain est un autre jour...




Oui, oui je sais... je suis très en retard! C'est ça le lycée, plein de projet et pas assez de temps pour mes lecteurs.
Gomen nasai!
J'espère que vous avez aimé le chapitre et j'attends vos commentaires pour commencer le troisième. Si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenue!
Enjoy!




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