Fiction: Une autre vie

Naruto se retrouve brusquement balancé dans une autre dimension qui lui joue des tours. réussira-t-il à retourner à Konoha? Alors Naruto dans tout ses états...C'est pas toujours beau à voir. ceci est ma première fanfiction et j'espère que vous apprécierez.
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tsukimi-ita (Féminin), le 01/08/2010




Chapitre 2: David



Une magnifique automobile rutilante l'attendait dans le garage sur-dimensionné. Elle était d'un rouge tape-à-l'œil et brillait comme un sou neuf. Elle était coupée sport et semblait être décapotable. Deux lignes rouge et noire la parcouraient de l'avant à l'arrière et de magnifiques stickers aux formes tribales ornaient l'aile.
Il prit quelques minutes à essayer d'ouvrir la porte de garage et finit par le faire manuellement, au prix d'efforts monumentaux. Le jardinier qui se tenait à quelques pas de la porte le scruta d'un air effaré, étonné qu'un être humain puisse soulever une porte aussi lourde.

Il avait les ongles noircis par la terre et un regard un peu perdu. Sa peau avait une teinte différente de chaque côté de son visage - sûrement un tatouage - et ses cheveux étaient d'un vert pomme éclatant. Ses yeux brillaient d'un étrange éclat verdâtre. Il crut reconnaître quelqu'un mais se ravisa. Non, Zetsu ne pouvait pas travailler pour lui.

- Je fais mes cascades tout seul, bredouilla Naruto en guise d'excuse.

Le jardinier haussa les épaules et retourna chouchouter un plan d'aloès. L'Uzumaki fronça les sourcils devant le traitement de roi qu'il offrait aux plantes. Après une bonne minute d'observation, il se retourna, dérangé par le regard noir que le jardinier lui avait lancé.

Puis le blond réintégra le garage d'un pas contrôlé. Il passa ses doigts sur la carrosserie parfaitement lisse, puis il entra dans la voiture aux bancs de cuir noir luxueux. Il passa quelques temps à écouter la radio et à observer le tableau de bord complexe.

- Bordel… Je suis vachement riche, souffla-t-il avant de passer deux minutes à chercher comment démarrer le moteur.

Quand il le démarra, le bruit le fit sursauter… C’était si fort.

"Tout pour empirer mon mal de tête !" Pensa le blond.

- Bon, maintenant, comment on avance ?

Il essaya tous les boutons et soudain, à bout de nerfs, il frappa violemment le sol avec son pied et il se heurta à la pédale. La voiture se mit à avancer à toute vitesse.

- YOUHOU ! Cria-t-il pendant que le toit entrait dans la valise. Ce monde n’est pas si mal finalement…

C’était l’été. Les filles se promenaient avec seulement des petites tuniques légères et en minijupes. L'une d'entre elles lui fit un signe de la main avec un sourire aguicheur. Naruto lécha ses lèvres de désir.

"Ce monde n’est pas "pas si mal", il est PARFAIT !"

Une jeune fille le héla depuis le trottoir, puis s’écria :
- C’EST NARUTO UZUMAKI ! OUI ! C’EST LUI !

La jeune fille en entraîna d'autres qui se mirent elles aussi à scander son nom comme la nouvelle chanson à la mode. Naruto tenta de se cacher sous le volant, mais voyant que sa voiture tanguait il crut que ce n’était pas une bonne idée. Mais en se relevant, il vit une paire de lunettes de soleil sur le banc passager.

- C’est vraiment fantastique ! Un monde de filles féminines, non pas des filles violentes qui s'habillent comme des mecs, et qui, en plus, tripent toutes sur moi… Je rêve !

Il prit le petit papier qu’Hinata lui avait laissé. Il avait beau le savoir, il ne se résignait pas à l’appeler Taylor. Un nom dénué de sens, un nom vide qui n’était même pas suivi d’Hyuga.
L’écriture cursive de sa bienaimée disait :
2234 Broadway

Demande David Lewis ou Emma Pink

Bonne journée mon amour


Il pencha la tête en se demandant où était donc cette adresse. Puis il s'interrogea sur son histoire en ce monde. Peut-être que son père était encore vivant ici ? Qui sait ? Et peut-être connaîtrait-il enfin sa mère ?

Cette alternative le combla d'espoir ! Pourrait-il un jour retrouver son père et lui dire à quel point ce dernier lui avait manqué ? Lui faire savoir qu'il avait vécu un calvaire sans lui, que sa vie s'était résumée à une moquerie continue, qu'il avait dû se battre pour avoir une place, aussi petite soit-elle, dans la communauté Ninja. Qu'il avait eu toutes les misères du monde à passer ses examens et qu'il était devenu quand même un combattant digne de son père.

Sûrement que non. Il ne reverrait certainement jamais celui qui avait bêtement gaspillé sa vie pour lui.

Il releva la tête et vit passer l’adresse à sa droite, à une vitesse phénoménale.

- Merde, ragea-t-il entre ses dents.

Puis, il tourna le volant, faisant arrêter la circulation et se gara dans l’entrée de la demeure si luxueuse qu’elle en semblait vulgaire. Elle était entièrement recouverte de verre miroitant et ressemblait à un cube. Si grande qu’elle semblait rivaliser avec les buildings de la grande rue. Aucun arbre ne décorait le terrain réduit au maximum et tout semblait mort et bétonné. De la musique se faisait entendre depuis l'extérieur. Il effectua son triple salto arrière connu de tous (à Konoha, pas à New-York) pour s'extraire de la voiture sans toit.

- WOW ! Tu dois faire beaucoup de muscu' pour arriver à faire ça, souffla une jeune diva aux cheveux roses.

Elle portait une magnifique robe magenta formée d’une brassière et d’une jupe mi-longue reliée par seulement une mince bande de tissu qui parcourait la surface de son ventre ferme. Ses cheveux étaient parcourus de diamants comme ses ongles. Son regard vert émeraude était envoûtant. Elle portait tellement de quincaillerie aux doigts que si on tenait un aimant à quelques pas d'elle, ses mains se décrocheraient pour venir s'y coller. Sa peau d'un blanc d'ivoire éclatait sous les rayons plombant du soleil de juin. Ses traits fins étaient accentués par des touches de maquillage savamment posées.

- Sakura-chan ?
- NON ! Pas Sakura, Emma Pink… Allez, viens, si tu ne te grouilles pas, David va encore piquer une crise !
- Je viens, je viens…

Elle le tira par la main et, juste avant d’entrer, elle posa un baiser passionné sur ses lèvres.

- Ça reste entre nous ? Demanda-t-elle sur un ton rieur, puis elle entra, Naruto sur ses talons.

Elle le balança dans une pièce sombre embuée de fumée. De longs canapés noirs se disputaient une place dans la pièce et d’épais rideaux ne laissaient passer aucun pan de lumière. De longues colonnes de fumée grise s’étendaient à partir du cigare que la seule silhouette présente dans la pièce tenait.

- Tu as été long Naruto…

Il souffla la fumée de devant son visage et Naruto aperçut le visage de son compagnon de toujours, Sasuke.

- Je voulais t’annoncer une fabuleuse nouvelle ! Je vais me marier avec Emma ! N’est-ce pas fantastique !

Naruto regarda la jeune femme qui l’avait embrassé tout à l’heure. Elle avait un regard triste mais quand même heureux… Elle était derrière Sasuke et écrivait quelque chose sur un tableau.

"Je perds un amant… Je gagne un mari, tel est le coût de la célébrité… Nous ne pourrons plus nous fréquenter, c’est fini, Naruto… Je t’ai aimé et je t’aime toujours mais… David a été plus vite que toi sur la gâchette comme on dit. Bonne chance dans ta vie future.
Sakura-chan
Alias Emma Pink
Éternellement amoureuse de toi."

Puis elle effaça nerveusement les écritures, de peur que son futur époux ne les voie.
- C’est… fantastique, comme tu dis mon vieux… Dit-il, un peu ébranlé par les écrits d’’Emma.
- Merci… Taylor m’a dit que tu n’allais pas super bien, va au centre-ville, tes idées devraient redevenir claires.
- D’accord, David.
- Je vais te reconduire, dit Emma, souriante.

Avant de le laisser partir, elle posa un baiser amoureux sur ses lèvres.

- C’est peut-être le dernier que je peux te donner, souffla-t-elle avant de fermer la porte, l’enfermant dehors.
- Ouf… J’ai hâte de retrouver Konoha…

Naruto reprit place dans la luxueuse voiture et démarra en trombe vers le centre-ville. Plusieurs jeunes filles en chaleur se mirent à crier quand elles virent passer la luxueuse embarcation… Ainsi que son luxueux conducteur…

- Elles doivent s'être pris une insolation, grogna Naruto.

Il freina brusquement quand il aperçut un autre visage qu’il connaissait bien.

- Ino ? Souffla-t-il, dubitatif.



Comm'z!



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