Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 06/07/2010
Bonjour, alors voilà le chapitre qui est, selon très important pour la suite. A vous de voir pourquoi. Bonne lecture et bon visionnage dans la tête. ^^

Au fait, à un moment, je fais référence à une musique; je vous conseille de lire la fin avec cette musique.




Chapitre 7: Hoshi no chikara (Le pouvoir de l'étoile)



Elle m'amène d'abord aux sources chaudes. Je vais dans une salle pour me mettre dans une serviette blanche. Je l'entoure autour de mes hanches et je détache mes cheveux. Puis, je rentre dans la salle de source d'eau chaude. Il y a Tsunade, Anko, et Kurenai. Elles ont l'air de bien s'amuser. La sanin me fait signe de venir et me présente Anko. Les trois femmes ont une poitrine vraiment abondante. C'est la seule chose que je vois vu qu'elles sont dans l'eau. Moi, j'ai l'air ridicule, ainsi gêné avec « rien » comme poitrine avec mon 85 centimètres. Anko parle la première. Elle est belle et elle a les yeux brillant de curiosité. Ces cheveux brillent de tous leur éclats. C'est joli à voir.

- Dis-moi, ça fait comment de vivre entouré d'humains?
- Euh... on m'a déjà posée la question. Et j'ai dit que c'était très choquant.
- À ce point?
- Eh bien, vos coutumes et votre mode de vie sont très différents de ce dont je me souviens.
- Ah oui, tu n'as pas tous tes souvenirs.
- Non, mais j'en ai quand même beaucoup.

Je souris, ce qui fait plaisir à Anko puisque qu'elle me prend la main et m'attire vers elle. Mais, quelque chose bloque mon pied et je tombe la tête contre sa poitrine. Je me mets à rougir comme une écrevisse et je repousse Anko avec une force que je ne me connais pas. Je penche la tête en avant.

- Je suis désolée, j'ai trébuché.
- Du calme, j'ai bien vu. Tu n'as pas à t'excuser.
- Merci.
- Bien, détends-toi.
- Qu'est-ce que vous faîtes !

Elle est en train d'enlever ma serviette qui cache mes seins et mes hanches. Non mais c'est quoi ce délire. Tsunade m'attrape le bras droit et Kurenai l'autre. Anko m'enlève alors la serviette d'un seul geste. Je me retrouve nue. Je ferme les yeux. Les femmes qui m'entourent sont nues elles aussi. Elles rigolent. Moi je trouve ce spectacle à pleurer. Anko me fait alors avancer sur le bord du bassin et me masse le dos. J'ai toujours les yeux fermés mais je me fis à mes autres sens. L'odeur de savon s'étend dans la salle. J'ouvre les yeux. Je tombe nez à nez devant Tsunade et sa large poitrine. Ce qui me fait monter le feu aux joues. Elle parle alors doucement.

- Tu n'as pas à être gênée. Tu n'as pas l'habitude de voir des personnes nues ?
- Pas du tout.

C'est vrai, je n'ai pas l'habitude de voir les gens à poils comme ça. Même à la plage, quand les dames enlèvent leurs maillots pour bronzer leur poitrine, je détourne les yeux. Alors ce n’est pas étonnant que je sois gênée. Anko met alors sa poitrine sur mon dos afin de m'habituer à ça. C'est très bizarre comme sensation. Mais je ne pars pas car les deux autres femmes me tiennent encore les bras. Petit à petit, je commence à ressentir le massage d'Anko dans mon corps. Ça me détend. Les femmes s'en rendent sans doute compte car elles me lâchent les bras. Anko détache mon chignon que j'avais fait avant d'entrer dans la salle. Une cascade de cheveux orange flamboyant tombe alors. Kurenai me demande alors si je ne pourrais pas les raccourcir un peu.

- Bien sûr que si Kurenai-senseï.
- Je peux?
- Eh bien, vous pouvez mais je souhaiterais que mes cheveux m'arrivent jusqu'au niveau des épaules voir un peu plus.
- Ça marche.

Kurenaï sort de la salle et va sans doute chercher un ciseau ou un truc du genre. Pendant ce temps, Anko me lave les cheveux tout en les massant. J'ai une envie de dormir irrésistible. Tsunade s'en aperçoit sans doute car elle pose son bras au niveau de mon dos.

- Merci maître.
- Tu as bien le droit de te détendre aussi.

Je ferme les yeux. Après quelques minutes où je crois avoir dormi, je sens quelque chose me couper les cheveux. C'est le maître de l'équipe d'Hinata.

- Je tire trop les cheveux ?
- Non. J'ai juste senti votre kunaï. Mais je ne crains pas qu'en on me tire sur les cheveux pour les coiffer.
- Très bien. Dis-moi, que sais-tu d'ici?
- Pas grand chose.

Je préfère me taire en réalité.

- Pourtant, Tsunade-sama nous a dit que tu connais le Byakugan.

C'est donc ça. Elle a voulu m'amener me détendre afin que je parle. Mais je suis bien trop fière pour me laisser prendre. Autant jouer le jeu.

- Il y a des choses que je connais forcément, et d'autres qui me sont inconnus. J'ai un siècle derrière moi. Et en tant qu'elfe des étoiles, je peux voir des choses.
- Elfe des étoiles ?

C'est vrai, ce terme est sorti de ma bouche tout seul. Si je me laisse guider, arriverai-je à savoir ? Autant essayer.

- Une elfe des étoiles est une espèce elfique en tant que tel.
- Une espèce ?
- Il a existé de nombreuses races parmi mon peuple. Ceux des étoiles sont les elfes qui naissent avec le pouvoir de la nature.
- Mais les elfes ne sont-ils pas des êtres de nature ?
- Pour les humains oui. Mais pour nous il s'agit d'un lien particulier.
- Quel type de lien ?
- Un elfe des étoiles possède des ailes qui permettent de voyager dans le temps. Je peux donc voir des scènes et revivre le passé.
- Et bien, cela te permet donc d'avoir accès à des moments très importants du passé.
- En effet. Mais il y a un revers.
- De quel genre ?
- Je dois recouvrir mes forces après avoir voyagé.
- Un délai donc.
- Oui, je dois dormir au moins une demi-journée.

Les femmes me regardent et réfléchissent à ce que je viens de dire. Moi aussi. Alors comme ça je peux vraiment voyager dans le passé. C'est une chance pour ma position actuelle. Je peux sans doute avoir accès à des périodes où ce corps a dû remonter. Tsunade me fait sortir de ma torpeur.

- Bien, dans ce cas, ça explique pourquoi tu connais le Byakugan.
- Oui.
- Et les autres types, les connais-tu?
- Si vous parlez du sharingan et du rinnegan, oui je les connais.
- Et bien, cela est vraiment impressionnant. Tu saurais remonter le temps, là, toute de suite?
- Franchement je n'en ai pas la moindre idée.
- Dommage. Mais bon. Allez, je crois que Kurenai a terminé.
- En effet, mais avant je vais te les attacher. Sortons et allons nous changer.

J'acquiesce de la tête. Nous nous changeons chacune dans une salle individuelle. Tant mieux, les voir ainsi nue ne me met pas à l'aise. Puis, j'entre dans la salle commune et je m'assois devant une petite table. Kurenai s'y tient devant avec un peigne à la main. Pendant qu'elle me coiffe, personne ne parle. La brune aux cheveux longs m'attache les cheveux en une queue de cheval qui descend au niveau du bas de mon cou. J'aime bien cette longueur. Comme ça je peux m'attacher les cheveux et c'est joli à voir à cette longueur. Une fois terminée, la dame s'éloigne et me demande de me mettre debout. Je dis oui, et elle me regarde de haut en bas. Je porte un short blanc avec des bords ressemblant à des pétales. Sur ma jambe gauche se trouve un ruban rouge avec des bords en bretelles blanches. Au niveau de la ceinture marron qui est fermée avec une aile blanche, mon short est vert clair sur le haut. Puis, un chemisier vers sur le haut et blanc sur le bas comme mon short, descend au niveau de mes cuisses. Le débardeur est ouvert et un fil entre ma poitrine maintient mes seins cachés. Au cou j'ai mon ruban marron avec dentelle blanche qui est accroché à une plume. Puis un gilet vert protège mes bras. Anko s'exclame alors.

- Tu es vraiment belle. La petite Sakura a demandé au village de ne pas te dire cela puisqu'à force ça deviendrait très dur à supporter.
- Elle a bien raison.
- Je comprends, mais tu es vraiment magnifique. Surtout maintenant que tu as les cheveux moins longs.
- Merci Anko senseï.

Notre groupe s'éloigne alors des sources d'eau chaude afin d'aller manger. Il est très tard, alors je mange vite et je rentre seule chez moi après avoir dit au revoir aux dames. Étrangement, je me sens plus calme. Moins angoissée. Peut-être que le fait de maîtriser enfin mon pouvoir me calme. Puis, sans savoir pourquoi, je sens une présence, une peur m'envahit. C'est étouffant. Je cours alors dans le village puis je rentre dans une forêt. Quelque instant plus tard, des ninjas masqués me bloquent le passage. Parmi eux Danzou. Mon cœur s'affole. Le vieil homme me tend la main mais je la repousse.

- Allons elfe, tu ne vas pas me refuser pas vrai.
- Vous quoi !
- J'ai besoin de rajeunir. Pas devenir immortel comme Mizuki mais juste rajeunir.
- C'est vous qui ?
- Oui c'est moi. Mizuki est un idiot, alors je l'ai relâché afin qu'il te traque. Je voulais qu'il te capture pour moi mais sa soif de pouvoir l'a emportée. Moi en revanche je veux juste plus de vie.
- Et comment je fais ça moi ?
- Tu l’ignores !
- Oui.
- Dans ce cas tu vas venir avec moi.
- PAS QUESTION !

L'adrénaline et le chakra en moi sont trop forts, alors je crée des boules bleues avec l'aide de la rivière près de moi. Les ninjas se prennent cette énergie ou du moins deux. Un passage ! Je m'y faufile pendant que la brume est là. Je cours encore et encore. Les ninjas sont derrière moi, j'entends Danzou.


- Tu n'iras nul part, il n'y a que les ruines des Uchiwa là-bas.

Qu'importe, je dois trouver un moyen de me cacher. Mais où ! J'arrive alors dans les ruines du clan. Je m'y repère vite et je trouve la maison d'enfance de Sasuke. Je me cache alors dedans. Une odeur de moisie y règne. Les ninjas me trouvent vite. Ils ne sont pas loin de moi. Je sors alors par derrière et je tombe nez à nez devant un grand type. J'ai peur, que dois-je faire. Fuir, vite concentre toi. Une autre boule d'énergie mais provenant des arbres frappe le ninjas qui tombe à l'inverse. J'en profite et je cours vers un bois. Il y a des cibles, c'est là que s'entraînaient Itachi et Sasuke. Trop tard. Je n'aurai pas dû m'arrêter. Je suis encerclé. Danzou s'avance dangereusement. Il sait que je ne peux rien faire. Rien faire à part ça. Mais comment je dois m'y prendre. Tout à coup, avant qu'il ne me prenne le bras, une énergie me brûle. Une douleur au niveau du cœur et des poignets me fait crier. J'ai mal. Alors, à ce moment là, une immense chaleur sort de mon dos, elle m'envahit, me brûle et me prend. Le seul mot que j'entends d'un des ninjas c'est.

- Des ailes !


Je reprends conscience. Mais je suis si fatiguée. Je veux dormir. Qu'importe les tortures de la part de Danzou. Une chose humide me caresse le visage. C'est rafraîchissant. Il fait quoi là, il me soigne pour mieux me faire souffrir ! Puis une main chaude me prend le visage. C'est agréable. Ce n'est pas Danzou, ce ne serait pas si doux. Une voix féminine s'élève. Je crois que je connais cette voix. Elle appartient à un personnage du manga mais lequel ? Je commence par réfléchir. Je me suis évanouie près du domaine des Uchiwa, et cette voix me rappelle...Mikoto Uchiwa ? Pas possible. Non, à moins que cette sensation avant de m'évanouir ne soit due qu'à mon passage dans le passé. Mais qui m'a trouvée alors ? J'ouvre les yeux. Je suis dans la même pièce où je me suis cachée de Danzou. Dans la salle à manger de la famille à Sasuke. Mais la différence, c'est que la pièce est propre, les murs ne sont pas brisés. Mikoto m'appelle. Je la regarde. Elle est avec Fugaku. Le mari me parle alors avec une voix très calme mais pleine de surprise.

- Bienvenue dans ma demeure elfe. Mais je préfèrerai vous appeler par votre nom.
- Je suis Robÿn.
- Votre voix est magnifique.

Je regarde Mikoto qui m'a parlée. Comme elle est belle. À quel moment suis-je tombée ? L'homme me dit alors.

- Mes deux fils vous ont trouvée dans les bois de notre demeure évanouie. Vous avez de la chance. Si c'était quelqu'un d'autre de notre clan vous auriez été amené directement devant les services spéciaux.

Je frissonne à ce mot. Pour moi cela fait référence à Danzou. Fugaku me voit trembler.

- Allons, à présent tout va bien.
- Merci.

Quelqu'un ouvre la porte. C'est Sasuke. Il est mignon ! Il doit avoir l'âge où son frère a déserté le village. Enfin, voilà je préfère ne pas évoquer le massacre. Il me saute dans les bras et je lui caresse les cheveux. Est-ce le choc qui me fait faire ce geste ? Je regarde Mikoto qui me dévisage. Je rougis.

- Vous semblez pas très à l’aise je me trompe ?
- Pas vraiment. Les contacts physiques me dérangent. En revanche, les contacts avec les bébé ou les petits enfants comme votre adorable fils ne me gênent pas.
- Cela se voit.

Je souris avec elle. Elle est vraiment douce. J'adore cette femme, elle est si sereine. Puis, la porte s'ouvre. Mon cœur s'arrête de battre. J'ai le souffle coupé. Itachi vient de rentrer. Il sourit. Ce n'est pas le fait de ce qu'il fera plus tard qui me fait cet effet, d'ailleurs je connais bien la vraie raison de son geste. Non, c'est surtout les sentiments que je ressens pour lui. Et surtout ici. Il est si beau, ses yeux sont si noirs et ses cheveux sont si magnifiques. Mon cœur se met alors à battre nerveusement. Je sens le feu à mes joues. Je baisse la tête et je regarde Sasuke histoire de cacher le fait que je suis rouge. Le petit s'en va avec alors ses parents.

- Nous vous laissons. C'est Itachi qui t'a trouvée et c'est donc à lui que tu dois parler.

Il y a de la glace dans la voix de Fugaku. Je crois que j'arrive après la dispute entre Itachi et Fugaku. Mais bon, ce n’est pas le plus important. Je suis seule avec Itachi. Je n'ose pas le regarder tant la timidité me bloque. Un bruit me fait signaler sa présence. Je sens son odeur, il est près de moi. Il se met à parler. Sa voix, elle me fait fondre, comme dans l'animé c'est la même.

- Je vois que tu t'es vite remise.

Je ne parle pas. Je ne peux pas. La main d'Itachi se glisse sous mon menton et m'oblige à le regarder dans les yeux. Pas besoin de son sharingan. Ses seuls yeux m'empêchent de refuser ce contact, de bouger le petit doigt. Là où se trouve sa main, je sens comme un feu sur mon corps. Et ses yeux, je ne peux pas y résister. Puis, mes yeux descendent sur ses lèvres. Mais c'est quoi cette envie si forte. Je les veux sur les miennes. Maintenant.

- Que vous arrive-t-il ?
- Je...merci.
- De quoi ?

Sa main s'enlève. Non, j'aurais préféré qu'elle y reste. Mais je réponds quand même.

- Votre père m'a expliqué que si vous m'aviez trouvé si vite, c'était une chance car j'aurais eu des ennuis avec les services spéciaux.
- Je ne dirais pas des ennuis mais plus tôt une discussion.
- Pour moi c'est la même chose.
- Pourquoi ?
- J'aurais dû revoir Danzou.

Il se met à rire. Il est beau quand il rit. Puis il reparle avec une certaine fascination dans la voix. Je rougis légèrement en pensant que c'est moi sa fascination.

- Vous avez raison, Danzou est quelqu'un de très bizarre. Moi-même je ne l’apprécie pas vraiment. Bien, je pense que vous allez mieux. Venez ma famille et moi allons manger. Je suppose que vous avez faim.

De toi, il n'y a aucun doute là-dessus.

- Oui.

Il me tend la main et je la prends sans hésiter. Puis il m'amène dans la cuisine. Ça sent drôlement bon. Sasuke nous voit entrer et il sourit de bonheur. Chose étrange car il doit être inquiet normalement.

- Heureusement que Miya n'est pas là, sinon elle nous ferait une crise.
- Sasuke allons!
- Miya?

Tout le monde me regarde. Mais c'est Itachi qui parle avec une voix indifférente.

- C'est ma fiancée.
- Votre...

Un pieu dans le cœur. C'est vrai, j'avais oublié que l'auteur de Naruto avait donné à Itachi une copine. Je soupire. Il doit le sentir et me dit immédiatement.

- Ne vous inquiétez pas, elle ne saura jamais que vous êtes avec moi.
- Avec...vous ?

Où là, doucement je me fais trop d'idée. D'ailleurs c'est un peu trop prématuré pour que je sois « avec lui » en tant que petite amie. Mais ce qu'il me dit ensuite me fait encore plus fondre d'amour pour lui.

- Bien sûre. Vous et moi, nous sommes destinés à nous rencontrer. Puisque nous sommes semblables, il me semble.
- Itachi!

Je regarde Fugaku. Il est contrarié. Mais d'un côté c'est normal. Si je cherche à deviner ce que veut dire Itachi, je crois qu'en fait il fait allusion à la dispute avec son père et trois autres du clan. Quand il disait « Le clan, le clan vous n'avez que ce mot là à la bouche. Appartenir à un clan ne fait pas de vous une personne forte». Je crois qu'en fait il fait référence à mon apparence. À mon espèce. Et Fugaku pense la même chose je pense.
Quelqu'un frappe à la porte et Kushina va ouvrir. Un grand bruit survient.

- Où est mon futur époux!
- Du calme Miya, non, NE RENTRE PAS!

Trop tard. La dénommé Miya rentre et elle se fige. Avec un rictus de surprise, ses yeux passe d'Itachi, qui me tient encore la main, à moi. Ses yeux montent ensuite jusqu'à mes oreilles. Son doigt se lève dans ma direction et me pointe.

- C'est pas croyable, une elfe !
- Miya, il faut que je t'explique. Je l'ai trouvée inconsciente près de chez moi et je l'ai ramenée. Et arrête de la pointer comme ça!

C'est la première fois que j'entends Itachi crier, ou du moins en colère. Je regarde Miya. Elle a les cheveux noirs comme les membres du clan Uchiwa. Ses yeux sont noirs aussi. Elle a la peau marron foncé et elle porte une jupe très courte. Trop courte selon moi. Si elle s'assoit, on pourrait même voir... enfin voilà quoi. Et un débardeur moulant, montrant une poitrine aussi impressionnante que Tsunade qu'elle n'hésite pas à faire bouger dans tous les sens. Elle a ses cheveux attachés comme Itachi. Son regard se pose sur moi et je la sens légèrement excitée. Elle va vers Itachi et le tire vers elle comme un objet. Du coup sa main me lâche. Elle me dit avec un rictus de jalousie.

- Itachi est à moi. Nous sommes fiancés alors je te demande te rester loin de lui.
- Ne vous en faîtes pas. Je n'ai pas l'intention de rester ici.

C'est vrai, je dois retourner dans le futur. Je me lève et je regarde Sasuke puis Fugaku et enfin Mikoto. Mon cœur souffre. Ma voix s'en fait ressentir.

- Je vous remercie pour tout. Mais je dois...
- Tu restes là, au moins pour manger !

Sasuke a dit ça avec beaucoup de voix. Je souris. La petite voix qu'il a, m'empêche de bouger. Je regarde la mère et elle me fait oui de la tête. Je mets mes bras de chaque côté de mon corps. Le petit Sasuke s'y jette alors contre moi. Je lui caresse les cheveux. Miya recule avec dégoût. Mais Itachi me regarde avec une expression que je n'ai jamais eue pour moi dans mon monde. Il y a beaucoup de chaleur dans ses yeux. Au point de me faire rougir. La fille de l'âge d'Itachi crie alors en me faisant sursauter.

- Ça suffit ! Itachi tu viens, on va manger chez moi, loin de cette calamité aux oreilles monstrueuses.

Une chaise se brise alors. Sasuke me serre fort contre lui. Miya est à terre. Du sang sort de sa bouche. Je me retourne vers Itachi et là, je vois ses sharingans actifs, non le mangekyou sharingan. Il a dû me voir car quelques secondes plus tard il fait place au sharingan classique. La fille se relève et fait fasse à Itachi. Mais elle me regarde. Une lueur de dégoût dans les yeux. Je n'en peux plus de ce rejet. Je me lève et je repousse doucement Sasuke. Mes larmes apparaissent. Mais je souris quand même. Ce que je vais dire me fait mal. Mais le pire, c'est que c'est un mensonge. Donc, il faut que je dise un mot en elfe pour être convaincante. (Sur Youtube, mettez le titre «Tsubasa Chronicle - Broken Dream [amv] » et lisez jusqu'à la fin du chapitre)

- Je suis désolé. Si je n'étais pas venue ici, rien de cela ne serait arrivé. C'est ma faute, entièrement. Mikoto-sama, Fugaku-sama, merci. Je sais, c'est trop court comme remerciement mais c'est un adieu. Sasuke-kun, tu garderas espoir. Laisse en toi une parcelle de lumière, juste une seule. Pour moi promets-le.

Le plus douloureux. Je me tourne vers Itachi. Mes larmes tombent en cascade. Itachi n'a plus ses sharingans et il fait une tête que je n'aurais sans doute plus jamais l'occasion de revoir. Des yeux de tristesse, des yeux d'amour pour moi. Mes yeux pleurent encore plus. Je passe mes mains sur mes larmes et je souris.

- Itachi-kun, je vous remercie de m'avoir trouvée et de m'avoir offert votre hospitalité. Mais il est temps pour moi de retourner là d'où je suis venue.

Mon chakra me brûle. Je regarde mes poignets, là où j'avais eu mal la première fois. Une étoile en cicatrice brille d'une lueur dorée. C'est la même chose sur ma poitrine.

- Vous êtes vraiment quelqu'un de généreux. Je suis sûre qu'avec Miya-sama vous serez heureux.
- Non attends !

Il me tient le poignet. C'est plus fort que moi. Je me jette dans ses bras. Mais Miya tente de nous séparer. Mais Itachi est trop fort pour elle. Il me serre contre lui, encore davantage contre lui, puis il me repousse un peu de lui mais maintient ses mains sur mes épaules. Ses yeux commencent en s'embuer. Il s'approche de moi, ses lèvres se rapprochent. Je peux sentir son souffle de vie sur mes lèvres. Je ferme les yeux. Cependant, avant que le moment que je rêve depuis si longtemps n'arrive enfin, un phénomène étrange se produit. Un mur d'énergie se crée entre Itachi et moi, et le repousse. La chaleur dans mon dos me brûle à nouveau. Je vois mon corps briller d'une douce lumière et je deviens nue. Je regarde les yeux de la famille en face de moi. Ils sont tous émerveillés sauf Itachi. Je vois ses larmes. Puis la chaleur devient intenable et je la laisse m'envahir. Je me retourne et je vois des ailes, des ailes de fée. Une ouverture de lumière se crée au dessus de moi quand je lève la tête. Mes yeux pleurent encore. Je plonge à nouveau mes yeux dans les siens. Puis dans ceux de Sasuke qui pleurent. Je passe alors mon doigt sur sa joue. Malgré le mur d'énergie. Puis, je m'éloigne et je déploie mes ailes. Elles sont deux. Une habituelle comme toutes les fées vers le haut et une autre plus fine et plus longue qui descend au pied et entoure mon corps. Je me laisse alors attirer vers le plafond et je pénètre dans la brèche.

- Navaer amar.

Une onde de chagrin passe dans tout mon corps. Une séparation, une âme. Un passé changé, un avenir différent. Des ailes pour moi, un cœur amoureux pour toi. Je m'en vais, je suis dans les étoiles, celles de mes ancêtres elfes. Celle que j'incarne. Mon étoile.




Alors, magnifiquement sentimentale non? Vous en pensez quoi?






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