Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 03/07/2010
Alors c'est parti pour ce chapitre avec des émotions en perspectives. J'espère que ça vous plaira. A toute.



Chapitre 6: Hokai katei (Une famille brisée)



- Pierre-Antoine?
- Ben oui, c'est moi!
- Excusez-moi mais c'est la première fois que je vous rencontre. D'ailleurs, vous êtes une elfe et moi un humain, alors nous ne pouvons pas être parent.

Je sens comme un poignard de glace me transpercer le coeur. Je suis sûr que c'est mon frère. Il a l'apparence d'un ninja et il a la même tête que d'habitude mais avec un air de manga, mais son allure est identique. Tout comme son énergique nonchalance. Il porte des vêtements de ninja guerrier avec le bandeau de Konoha sur son bras. Il porte un katana dans son dos et son sac de kunaï sur la jambe gauche. Tsunade s'approche de lui et lui donne un parchemin.

- Robÿn, cet homme s'appelle Axel.

Non, il a le nom qu'il souhaitait avoir. Bon sang mais s'il ne me reconnaît pas, comment saurai-je s'il s'agit bien de mon petit frère? La sanin dit alors à voix basse, de manière à ce que je n'entende rien, le contenu de sa mission. Le visage de mon frère se durcit. Mais il accepte quand même. Puis il part sans même m'accorder un seul regard. Je baisse les yeux, mon coeur se rempli de tristesse.

- Il semble qu'Axel ressemble à un membre de ta famille.
- Oui, ...c'est très troublant.

C'est vrai. Je commence à me demander si ce n'est pas mon imagination qui me joue des tours. Tsunade reparle et je l'écoute attentivement.

- Bon écoute, même si tu ne veux pas être kunoichi, il va tout de même falloir que tu apprennes à maîtriser ton chakra. Seulement pour te défendre au cas où quelqu'un souhaiterait attenter à ta vie.
- Mais je suis sensé resté ici non? À quoi bon me l'apprendre?
- Tu as vu ce qui c'est passé avec Mizuki non?
- Oui, je vois où vous voulez en venir.

Elle a raison sur ce coup. J'ai failli me faire tuer par ce type. Mais malgré tout, j'ai peur d'apprendre. Si jamais je n'y arrive pas, je fais comment moi?

- Tu as peur?
- Je....
- Je le lis dans tes yeux.
- Oui, si jamais je ne parviens pas à dompter mon énergie, vous ferez quoi de moi?
- Eh bien, la seule option, ce serait de te faire surveiller nuit et jour.
- Vous n’y pensez pas!
- Désolé, mais c'est le cas extrême étant donné ce qui s'est passé.

Je soupire. Une fois encore elle a raison. Mais franchement cela ne m'enchante pas de devoir être suivi 24 heures sur 24 comme une criminelle. En plus, je n'aurai plus de vie privée, l'angoisse.

- Bon très bien. À quand je commence?
- Tout de suite. Viens.
- À non, pas de téléportation ça va. J'ai l'impression d'avoir le mal de ce transport.

Tsunade rigole à ma remarque et Neji, qui était resté relativement calme et froid, ce met à rire. Je le regarde avec surprise. Et sans réfléchir, je dis.

- Tu sais rire?
- Bien sûre, je suis humain moi.

Là, il m'a piquée au vif. Mais Tsunade m'a déjà pris par l'épaule.

- Ça suffit, on dirait deux enfants se disputant une friandise.
- Mais, c'est Neji qui...
- J'ai dit stop. Bien, suis-moi.
- J'arrive.

Je lance un regard noir au genin qui sourit toujours. Bordel vivement que j'arrive à contrôler ce chakra et je lui ferais goûter. Ce sera ma vengeance. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à l'académie. Je me cache derrière la sanin. La honte, il n'y a que des enfants ici. Et une adulte, moi, qui doit apprendre. Tsunade m'amène alors dans une salle que je n'ai jamais vue dans le manga. Elle est très grande. Il n'y a pas de toit et on peut voir les branches des arbres. Par terre, il y a de la mousse. Tsunade enlève son manteau vert et l'accroche sur une branche. Moi je quitte mon gilet blanc en dentelle et je m'attache les cheveux avec un ruban qui se trouve dans la poche de mon short. Tsunade me fait oui de la tête. C'est vrai que pour utiliser le chakra, vaut mieux avoir les cheveux attachés voir courts. La sanin me prend la main. À force, je commence à être un peu moins effrayé par le contact physique. Puis elle me fait asseoir sur une souche d'arbre, et elle, elle se place en face de moi sur une autre. Puis elle se met à parler posément.

- Bien alors nous allons faire des séances d'une heure afin de ne pas trop t'épuiser tout en essayant d'avoir un rythme élevé.
- C'est à dire maître?
- C'est à dire que nous allons faire en sorte que tu arrives à apprendre rapidement à dompter ton énergie, qui je rajoute, est différente de la nôtre. Par conséquent, cela risque d'être soit très facile pour toi d'arriver à utiliser ton chakra avec ma méthode, soit très difficile. Tu comprends?
- Oui.
- Bien, alors je veux que tu fermes les yeux et que tu commences par ressentir ta force. Moi, je vais tenter de la sentir.
- Bien.

Je ferme alors mes yeux et je ressens tout. Je peux sentir ma respiration, celle de la sanin, mais aussi celle des arbres (Eh oui, les arbres respirent la nuit et le jour, à petite dose). J'entends le battement d'ailes des oiseaux très loin de notre salle. Puis, j'essaye d'entendre mon sang. C'est facile. C'est comme si une rivière coule en moi. Puis, je cherche ce qu'il y a dans mon sang. Je distingue les cellules, les globules rouges et les globules blancs. Puis, il y a quelque chose de différent. Mon sang brûle en moi, mais cette chose est encore plus chaude. C'est mon chakra. C'est étrange comme sensation. C'est comme si la rivière possède une présence, une âme. Mon âme. Je tente alors le tout pour le tout et je laisse ma conscience plonger dans cette chose.

Non, ce n'est pas le chakra, ou du moins, c'est quelque chose de semblable. La différence, c'est que je peux voir mon « coeur » d'elfe, celui que j'ai vu en tentant de protéger le coeur de Kakashi. C'est le même cristal. Il s'en dégage une aura apaisante. Je le prends dans mes mains mais je le relâche, c'est brûlant! Pourquoi je ne peux pas le prendre? Pour la première fois de ma vie, je fais preuve de témérité et je reprends ce coeur brûlant qui est le mien et je le serre. Il pénètre alors en moi en une vague à la fois douloureuse mais apaisante. Je sens que c'était la meilleure chose à faire. Puis, le chakra de ce coeur circule dans mes veines, de plus en plus vite, de plus en plus fort jusqu'à ce...

- Robÿn, Robÿn réveille-toi!
- Que...

J'ouvre les yeux. Je vois le ciel, et des cheveux blonds. Je tourne la tête et je vois les yeux terrifiés de Tsunade. Elle a des blessures sur son visage. Je me remets rapidement sur mes coudes et là, je vois des branches éparpillées partout autour de moi.

- Mais, que s'est-il passé?
- Tu as trouvé ton chakra?
- Oui, il y a quelques secondes.
- Ce n'est pas possible. Pendant cinq minutes, ton corps a dégagé une vague d'énergie qui m'a propulsée et les branches ont subies le même sort.
- Mais, je n'ai que récupéré mon « coeur ».
- Comment ça?

Je lui explique alors ce que j'ai fait à Kakashi et aux hommes masculins, puis, je lui dis.

- C'est ce coeur, il était brûlant, mais j'ai réussit à me le reprendre et à m'y unir.
- Alors c'est sans doute le moment où tu as fais rentrer ton coeur dans ton âme que ce phénomène s'est produit
- Je crois.
- Bon, l'heure est passée. Je pense que tu peux y aller. Demain, même heure même endroit.
- Très bien.

Je salut la sanin et je m'en vais. Depuis quand je dégage de l'énergie? Et mon chakra, je le sens partout en moi à présent.

Le lendemain matin, je me lève et je me rends chez les Inuzuka. Kiba me voit arriver et me fait signe de la main. Je cours vers lui.

- Bonjour Kiba-kun!
- Bonjour Robÿn-chan, aujourd'hui, il y aura quatre personnes avec toi.
- Pourquoi?
- Nous allons entraîner nos chiens, et tu devras être présente pour les soigner avec l'aide des quatre autres personnes.
- Très bien.
- À les voilà!

Je me retourne. Non, ce n’est pas possible. Cette fois je délire vraiment. Il y a ma cousine Céline, elle porte une tenue beige, un pantalon moulant et un débardeur tenu au niveau du cou. Elle aussi, elle a le bandeau de Konoha attaché au bras. Puis, je vois mon deuxième petit frère qui a douze ans. Il porte aussi le bandeau avec un short noir et un tee-shirt bleu foncé. La chose la plus surprenante c'est qu'il est svelte. Mais là, le comble de tout, je vois mon père et ma mère. Eux deux détestent Naruto le manga et trouve cela bête à pleurer. Ils ont tous deux des bandeaux et porte une tenue identique à mon petit frère. Kiba va à leur rencontre et me les présente.

- Robÿn, voici Louanne.
- Enchanté de faire ta connaissance.

Je ne peux parler. Je suis encore sous le choc.

- Puis voici Sachel.
- Bonjour.
- Hikari et son époux Fye.
- Enchanté.
- C'est un honneur.

Non mais là, il faut que je me réveille. Mizuki a dû me taper sur la tête ou je ne sais quoi. Je me pince discrètement. Aïe, non, je ne rêve pas. J'ai envie de pleurer. Ceux sont mes parents et je ne peux même pas leur dire que je suis leur fille. Sinon, un ils me croiraient pas, deux ils me prendraient pour une dingue. Je me force à dire quelque chose. Ma voix chevrote, mais ça passe inaperçu.

- Bonjour.
- Bien, maintenant allons-y.

Notre groupe, le plus insolite qui soit, se rend vers une petite colline où se trouvent tous les chiens de la famille Inuzuka. Akamaru se précipite sur Kiba et le duo part rejoindre leur famille pour l'entraînement. Celui-ci consiste à apprendre aux deux « enfants » à maîtriser et à renforcer leur lien. Louanne me parle alors.

- Dis-moi, ça fait quoi de se trouver dans un monde humain?
- Un choc tant émotionnel que physique.

C'est vrai, depuis que je suis ici, je me sens vidé. À l'exception de l'entraînement que m'a fait passé Tsunade qui m'a rendue mes forces.

- Je vois, je pense que c'est dur pour toi.
- Dis-moi, tu es qui pour Hikari et Fye?
- Leur nièce. Et Sachel est leur deuxième enfant.
- Qui est le premier?
- Un chunin du nom d'Axel.
- Je vois, et ils n'ont pas d'autres enfants?
- Non. Qu'est ce qui t'arrive? Tu pleures?
- N....non.

En fait si, je meurs d'envie de pleurer. Ici je n'ai aucune famille. Les personnes que je connais ne me reconnaissent même pas. Pourquoi Maï ne m'a-t-elle pas dit que je retrouverai des personnes importantes pour moi. Et surtout qu'ils ne me reconnaîtraient. C'est trop cruel, trop douloureux. Louanne me prend alors dans ses bras et je me mets à pleurer comme une madeleine. Une fois que mes larmes se sont taries, je relève mes yeux. Tout le monde me tend la main. Tous s'en exception. Même mon père et ma mère, et la famille Inuzuka. Le nuage qui était présent, a laissé sa place au soleil. Je me lève et je dis que ça va mieux. Pendant le reste de la journée, je me concentre sur les soins à apporter aux chiens en essayant de cacher la douleur en moi. Puis, le soir venu, je suis rentre chez moi.
Je me lave et ensuite je mange des oeufs brouillés, cette fois non brûlés. Mais j'ai toujours mal. Alors, c'est plus fort que moi, je pleure, encore et encore sur le canapé. C'est alors que quelque chose de chaud m'enlace. Je me retourne, Naruto en pyjama me regarde. Les yeux remplis de remords de me voir ainsi souffrir. Je le repousse, mais cette fois il me serre plus fort contre lui.

- Naruto...lâche-moi.
- NON!
- Mais...
- J'en ai assez.
- De quoi tu parles!

C'est bon, j'en ai ma claque de tout ça. Alors avec mon énergie, je le repousse. Étrangement, rien n'y fait. Alors je cède, une fois encore. Le genin me parle avec une voix remplit de tristesse qui me fend encore plus le coeur, comme si cela n'est déjà pas assez.

- Tous les soirs, toutes les nuits, tu pleures. Depuis que tu es ici, tu ne fais que pleurer. Même quand tu dors.
- Comment tu le sais?
- On est voisin, et les murs cachent mal le bruit.

C'est vrai, le matin, il m'arrive de me rendre compte que mes joues sont humides.

- Dis-moi tout, libère-toi bon sang!

Dois-je tout dire? Et me libérer? Non, ou du moins, je ne dois pas tout dire. En revanche, je peux lui dire une partie de la vérité. La plus douloureuse.

- Je...est-ce que tu connais les ninjas Hikari, Axel, Fye, Louanne, Sachel?
- Oui, mais de vue.
- Eh bien, ils sont les portraits cachés de ma famille.
- Et alors?
- Et bien, pendant quelques minutes, j'ai cru avoir retrouvé ma famille. Mais la cruelle vérité m'est apparue. Ce n’était plus eux. Ils ne me reconnaissaient pas.
- C'est donc ça.
- ...oui...
- Ne pleure pas! Je suis là moi, et je veux être de ta famille.
- Naruto....
- Et puis moi aussi je n'ai plus ma famille. On est deux dans ce cas.
- Je sais mais...
- Ne dis plus rien. Accepte.
- Je... je.... merci.


Ce n'est ni oui, ni non. Juste un merci de me réconforter. Naruto, tu es vraiment très différent, et beaucoup plus attachant. Je l'embrasse sur son front. Puis, je me mets à chanter. Je n'ai jamais chanté de berceuse de ma vie. Mais mon corps, lui le sait. Puis, une demi-heure plus tard, Naruto s'en dort. À ce moment là, je me dis que c'est une bonne chose d'avoir un lit deux places. Je porte ou plutôt je fais glisser Naruto sur le lit. Je n'ai pas beaucoup de force. Alors cela me demande pas mal d'énergie. Puis, après un dernier effort, j'allonge le genin sur le lit. Et j'y prends place aussi. Je tombe dans les bras de Morphée.
Le lendemain matin, je sens une odeur de nourriture et mon ventre se met à gargouiller. Je place mon bras sur l'endroit où se trouvait Naruto hier soir. Mais il n'y est plus. Je l'appelle. Il apparaît entre la cuisine et ma chambre.

- Bien dormi?
- Euh...oui, je te remercie.
- Ne parle pas avec tristesse s'il te plaît. Maintenant, je veux te voir toujours sourire.
- D'accord.
- C'est mieux. Tu es belle quant tu souris.

Il est gentil. Bien, je me lève et je vais à la cuisine. Une délicieuse odeur de pain chaud et de lait dans des céréales flotte dans l'air. Puis, une fois le petit déjeuner terminé, Naruto me laisse car il a sans doute une mission à effectuer. Quand à moi, je me dirige vers la demeure du clan Inuzuka. En chemin, je croise ma cousine, ma mère, mon père et mes deux frères. Non, à présent il n'y a plus aucun lien entre eux et moi. Même si c'est douloureux, il vaut mieux arrêter de croire qu'ils me reconnaîtront. Je leur fais signe de la main. C'est Louanne qui me parle la première.

- Bien dormi?
- Oui merci.
- Je suis contente. Depuis hier, je me fais du souci pour toi.
- Pourquoi?
- Tu es à Konoha maintenant. Même si tu n'es pas ninja, tu fais tout pour te faire accepter. Et je trouve cela très impressionnant.
- Il n'y a pas de raison. Naruto fait la même chose.
- Le démon?

Alors là, c'est la seule chose que je ne veux pas entendre. Surtout de la bouche d'un ancien membre de ma famille.

- C'est un humain je vous rappelle.
- Et alors, il a Kyubi en lui non?
- Et Kushina, vous vous en rappelez?
- Oui, et comment peux-tu la connaître toi?
- Parce que j'ai cent ans. Voilà la raison. La mère de Naruto a accepté d'avoir ce monstre en elle, et elle a quand même vécu heureuse. Et vous, vous blâmez son fils juste parce qu'il a un démon en lui.
- Il a détruit le village et des familles!
- Mais c'est le démon, pas Naruto! Lui n'était qu'un bébé!

Elle ne trouve rien à redire. Il y a tout de même une grande frontière. Naruto est humain, et ce n'est pas lui qui a attaqué le village. Elle se remet à parler normalement. Sans hausser la voix.

- Je vois. Tu veux me faire comprendre que Naruto et Kyubi sont deux êtres différents c'est ça?
- Tout à fait ça.
- Je pense que tu as peut-être raison. Dis-moi, pourquoi le défends-tu?
- Parce que lui, m'a défendue lorsque Tsunade m'a présentée au village entier.
- Je vois.

Plus personne ne parle jusqu'à ce qu'on arrive au terrain d'entraînement. Pendant toute la matinée, je m'occupe des soins à apporter aux chiens. Puis, vers la fin, Akamaru se fait mal à la patte avant droite. Il a essayé de faire une pirouette compliquée et il s'est très mal réceptionné. Du coup, il aboie de manière horrible. Je vais vers lui, mais Hannah, la soeur de Kiba, arrive avant moi. Elle est vétérinaire, alors je me fais un peu moins de soucis. Jusqu'au moment où je vois ses sourcils se serrer.

- Kiba, je crois qu'Akamaru a la patte cassée.
- Quoi!

Le maître s'assoit près de son chien. Je mets à côté du genin. Il a les larmes aux yeux.

- Dis-moi Kiba-kun, que va-t-il se passer?
- Rien, plus rien. Sans Akamaru, je ne veux plus être ninja.
- Attends, il y a sans doute une chose que je peux essayer.
- Quoi?

Sa voix est pleine d'espoir. Je ne réponds pas mais je lui demande de mettre le chiot sur une souche d'arbre. Puis, je place mes mains sur la patte du chiot. C'est comme si je me souviens de quelque chose. Quand j'étais dans mon monde, je m'imaginais que je pouvais soigner les animaux malades. Et parfois, je sentais que c'était vrai. Une fois, un veau qui ne pouvait plus se lever a pu se remettre debout parce que je voulais tant qu'il aille mieux. Mais avec ce corps et le chakra qui ne cesse de brûler en moi, je crois que cette fois je peux réellement agir sur le bien être des êtres vivants. Je sens mon chakra remonter le long de mes veines. Je mets ma tête au dessus de la patte d'Akamaru, comme si je prie. Puis, mon chakra se transforme en lumière doré et verte qui circule ensuite dans le petit corps du chiot. Quelques minutes après, je sens en moi que c'est bon. Je lâche mon chakra qui se coupe d'un coup. Ma tête tourne. Je crois que c'était trop rapide, et je ne maîtrise pas bien mon énergie.
Mes yeux se rouvrent quelque chose d'humide touche ma joue. Je tourne la tête et je vois Akamaru. Kiba est à côté de lui. Il me sourit. La famille Inuzuka et l'autre famille ont l'air soulagée. Axel me parle le premier.

- Tu vas bien? Tu t'es évanouie après avoir soigné Akamaru.
- Oui ça va. Je crois qu'en fait j'ai arrêté mon flux trop vite ou alors, j'ai trop donné. Je n'en sais rien.
- En tout cas, grâce à toi, mon chien va beaucoup mieux. Je te suis reconnaissant Robÿn-chan. Un jour, je devrai te rendre l'appareil.
- Allons Kiba-kun, ce n'est pas la peine.

Kiba me regarde, et dis oui de la tête. Il a une idée derrière la tête. Il se lève et demande alors à sa mère s'ils ne peuvent pas me donner un cadeau en échange de ce « sauvetage ». Je me lève.

- Attendez, c'est mon travail de soigner les chiens de votre famille, il ne sert à rien de me donner plus que ce dont j'ai besoin.
- Je suis d'accord, mais tu viens de passer une étape de plus. Tu as dû recourir à ton chakra, par conséquent, nous devons te donner un peu plus que d'habitude.
- Mais...
- Il n'y a pas de « mais ».

Je m'incline pour cette fois. Vu que tous sont d'accord. Le soir venu, je me rends à la salle d'entraînement. Tsunade s'y trouve. Pendant une autre heure, je commence à maîtriser le flux d'énergie qu'il y a en moi. Puis, elle rallonge l'heure, et après trois heures à être passé en compagnie de la sanin, je sens en moi comme un changement. Il y a des souvenirs qui s'enchaînent dont un de spécial. Tsunade me voit réfléchir. Elle s'assoit sur une souche et me demande.

- Dis-moi, à quoi songes-tu?
- Je viens de me rappeler d'un souvenir.
- Lequel?
- Eh bien, il s'agit d'une discussion entre le troisième du nom et moi-même....

Début Flash-back.

Je suis en compagnie du chef du village des feuilles. C'est la première fois que je parle à un humain, alors je suis un peu impressionné. Le chef me demande alors.


- C'est la première fois qu'une elfe me demande audience. Qui plus est, la seule de son espèce. Dite-moi, que me vaut cet honneur?

- C'est une mise en garde. Dans les prochaines années, il risque d'y avoir de douloureux évènements pour ce village. Moi, je suis la seule de mon espèce et un jour, je mourrai. Alors je ne veux pas qu'il se passe la même chose avec l'humanité.

- Est-ce si difficile? Et comment pouvez-vous le savoir?

- En tant qu'elfe, je peux connaître quelques fragments du futur grâce à mes dons qui me permettent de voir le passé. Je peux donc deviner l'avenir mais avec quelques imprécisions. Il y a quelqu'un que vous devez surveiller. Un homme avec plein de bandages. Je sens en lui des intentions malveillantes.

- Très bien, il me semble aussi que cette personne n'est pas très amicale. Et vous, qu'allez-vous advenir?

- Je dois partir pour un voyage très lointain. Ou du moins un monde. Mais je reviendrai avec des souvenirs nouveaux, mais les miens seront dispersés afin d'éviter mes incursions dans le passé.



Fin du Flash-back.

Pour moi, c'est un souvenir important mais dont je ne comprends pas le sens. Tsunade se met à parler. J'espère qu'elle aura une réponse.

- Je vois, et tu crois qu'il s'agit de tes propres souvenirs?
- Oui je le crois. Mais vous, qu'en pensez-vous maître? Et pourquoi cette scène particulière m'est revenue suite à cet entraînement?
- Selon moi, je pense que c'est le fait que tu es récupéré ce « coeur ». Il devait contenir des souvenirs. Et c'est peut-être le contrôle de ton chakra qui a fait émerger ce souvenir. Quand au fait du voyage dans le passé. Je ne sais pas. C'est la première fois que j'en entends parler. Qui plus est, tu es la seule elfe que je connais et apparemment, c'est le même cas pour le défunt troisième du nom.
- Je vois.
- Tu dois être épuisé non?
- Non, ça va.
- Allez viens, je t'invite.
- Merci Tsunade-sama.

Je me lève, et je suis la sanin.




Bon, j'espère qu'aux niveaux émotionnels ça vous a plu. Il m'a fallu un bon moment pour trouver les mots adéquats. Alors, votre note?






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