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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 10/06/2011
Nous continuons donc. Des scènes sont assez moches, alors faites attention.



Chapitre 52: A la recherche des âmes perdues : 12-Pays de la foudre me voilà! Partie 3



Je me mets à penser aux bébés dauphins décédés sans que personne ne puisse rien faire pour eux. Mon esprit est tourmenté et le Jinchûriki s’en aperçoit. Il passe son bras puissant autour de mes épaules. Je le dévisage en le remerciant d’un regard.

- Moi je sais comment faire sourire la femme. Moi je sais comment aider les animaux de la femme elfe.

Une lueur d’espoir brille dans mes yeux. Je lui demande ce qu’il entend par là. Le Jinchûriki sourit mais ne répond pas. « Quel drôle de zigoto celui-là. Même Naruto n’est pas aussi bizarre. Même Naruto n’est pas aussi bizarre. » Le groupe s’avance plus profondément dans l’île. Le paysage change assez vite, passant de méditerranéen à bocage. Le sol est humide et glacé, nos pieds y pénètrent assez facilement. Alors nous décidons de changer de stratégies en sautant de branches en branches. Même si la hauteur est suffisamment haute pour ne pas voir le sol. Je ne sais pas du tout où ils vont à cette cadence, mais ce que je sais, c’est que la pression dans ma tête et très présente. Maï s’agite.

« - Pression, pression. Faut dire que mon fragment est tout près. »
« - Oui, d’ailleurs c’est bizarre, au départ je croyais que ton âme était dans la grotte où était les cadavres. Alors que ton esprit semble bien plus proche de moi sur cette île. »

Maï réfléchit elle aussi. Et finit par me dire par télépathie que ce fragment d’âme a la faculté d’émettre des signaux de proximité à des kilomètres à la ronde.

« - Ta pression est la conséquence de cette puissante vibration. Ce fragment a sans doute une partie de moi qui est plus grande que le reste. »

Je n’aime pas trop ce genre d’affirmation. Mais qu’importe. Notre groupe avance sans parler. L’air est de plus en plus lourd, j’ai l’impression que nous allons tomber dans un piège. Mais rien n’est en vu. Rien, à part cette pression qui devient étouffante. J’ai comme l’impression que quand nous tomberons sur les restes des dauphins, nous tomberons sur le fragment.

« - Tu as raison. D’ailleurs je l’aperçois. La lumière. Elle est à une dizaine de minutes de vous. »

Une lumière ? C’est comme un phare ou quoi ? Maï m’envoie une sensation du genre « Ahah, même pas drôle ». Si je ne peux même pas faire de l’humour comme Killer Bee. Bref, quand les dix minutes passent, le Jinchûriki devant moi lève un bras. Notre trio derrière lui s’arrête et nous jetons un œil en bas.

- Mais…quelle puanteur…

Kisara a raison, j’ai mes mains devant la bouche et des larmes aux yeux. Le sol n’en est plus. C’est un marécage avec des joncs un peu partout. De la mousse verte en train de pourrir, recouvre les peaux de dauphins mortes. Elles ont une soit grises, soit pourpres selon qu’elles soient plus ou moins plongées dans la vase. L’odeur, mais aussi le spectacle, retourne mon estomac et je déglutis. Kisara, elle aussi sous le choc, frotte mon dos. Je suis choquée devant ce spectacle. Une fois la crise passée, mon groupe s’approche davantage, sur les parties qui sont sèches et dont l’odeur est la moins forte. Un bruit de chair découpée nous surprend et nous nous cachons derrière un arbre immense. Je penche la tête et vois un spectacle que je n’aurais jamais crue observer de ma vie. Le fragment de Maï, vivant, avec une peau bleue au lieu d’être blanche, des yeux pourpres au lieu d’être argentés. Je pose sa main sur sa bouche, sentant à nouveau mon estomac faire des siennes. La véritable Maï, est aussi révulsée que moi.

« - Je rêve là. Quoique non, vu que je ne peux pas dormir. Mais, comment une chose pareille peut être possible ? »

Qu’est-ce que j’en sais. Je regarde à nouveau. La Maï en bleue a entre ses mains des cœurs en miettes qu’elle dévore avec ses dents anormalement pointues. Des peaux de dauphins la recouvrent comme un vêtement de royauté. Elle est assise sur un dauphin en décomposition. Ses cheveux, longs et remplies d’arrêtes, semblent gras. Tout à coup, elle s’arrête. Elle lève la tête et je vois, au lieu d’un nez normal, deux fentes en plein milieu du visage. Elle renifle l’air et se lève. Elle dit, avec une voix remplie de glace.

- Sortez ! Je sais que vous êtes là ! Mon autre moi !

Maï et moi n’en revenons pas. Non seulement elle vit et parle, mais en plus elle sait que nous sommes là. Alors autant se montrer. Je sors, entouré de mes amis. Comme protecteurs. Je souris, je sais que je suis en sécurité avec eux. Mais tant que la créature en face de moi ne reprend pas sa véritable apparence, je ne pourrai pas la ramener dans le pendentif. La Maï bleue sourit de toutes ses dents. Elle se lève de son « trône » et nous fait face. Elle tend son doigt dans notre direction.

- Toi, tu as l’objet de prison autour de ton cou. Donne-le, que je le détruise.
- T’es malade !

Ca, c’est « la » réponse que je peux sortir.

- T’es malade ! Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser détruire cette âme pure ! Et t’es malade de tuer et dévorer des cœurs comme ça !

La créature bleue me dévisage en levant un sourcil. C’est comme si elle me prend pour une idiote. Et elle me le confirme.

- Toi, toi qui vient d’un autre univers, qui voyage dans l’espace, et dans le temps, tu as la chance d’être une âme de différente nature. Tu ne peux donc pas comprendre le fait que cette chose autour de ton cou soit, pour moi, une prison. Je veux être libre. Je veux redevenir telle que j’étais au départ. Même si pour cela je dois dévorer une créature qui est l’opposé de mon essence.
- Le feu.
- Oui, le feu. A présent donne-moi ce bijou, princesse des humains.

Je recule en protestant. Je ne veux pas qu’elle finisse par détruire tous les êtres vivants de cet univers simplement en voulant redevenir la déesse des flammes. Je regarde chacun des Shinobis autour de moi. Ils sont tous prêts à me défendre pour que je récupère le fragment. Je leur envoie, grâce à Naminé, des messages de ce que je souhaite qu’il fasse. Il hoche la tête avec assentiment. Je tourne mon regard vers la créature. Je sens que je vais devoir être convaincante.

- Maï, tu sais, je ne comprends pas très bien en quoi être prisonnière te pose problème. Tu sais aussi bien que moi qu’à un moment, je vais devoir céder ma vie pour te redonner la tienne.

Je sens l’angoisse du trio derrière moi. Mais ils continuent le plan. Malgré leur sentiment. Je vais devoir leur expliquer. Génial. Enfin, je dois d’abord faire diversion.

- Oui, je sais que tu devras donner ta vie en échange de la mienne. Mais je refuse.
- Pourquoi ? Il te faudra attendre au maximum un an. Je ne vois pas en quoi cela te gêne tant.
- Je vais perdre ma personnalité en te côtoyant, toi l’humaine crée pour rendre les mondes plus lumineux.
- Oh, tu n’as pas de raison d’avoir peur. Je ne risque pas de déteindre sur toi. La preuve, je suis tous le temps en conflit avec celle qui dort en moi.
- Le temps est contre moi. Et je sais que, même si elle le cache, Maï est sensible à ta cause. De plus, moi-même je suis touchée par le fait que tu acceptes de donner ainsi ta vie. Pourquoi le fais-tu ?

Cette question, c’est bien celle qui me fait le plus peur. Je connais la réponse. Ou je ne la connais pas. En fait, c’est difficile. La Maï qui est en moi déclare.

« - Tu as peur. C’est cela la vérité. Je peux sentir ta peur même dans le pendentif. Et pour moi, cela est normal. On ne donne pas sa vie sur un coup de tête. Non, sinon la vie ne serait pas si précieuse. »

Tu as raison. Mais ma réponse est encore floue. Je sens les Shinobis derrière moi qui sont prêts. Mais eux aussi, veulent connaître ma réponse. Je soupire. Je leur dis simplement.

- Je n’en sais rien. Ce que je ressens par contre, c’est la peur. Oui j’ai peur de te donner la vie. Mais j’ai encore plus peur de ne pas être à la hauteur et de rentrer dans mon monde.

La Maï en bleue lève un sourcil et soupire.

- Décidément, j’ai bien raison de croire que tu vas déteindre sur moi. La preuve, rien que ces paroles me touchent. Moi la déesse des flammes. Que faites-vous !

Killerbee, qui vient de sortir ses 7 épées, se jettent sur la femme en bleue mais il se heurte à un mur aquatique formée par les mains de Maï. Je savais qu’elle ferait cela, car l’eau à la capacité de se mouvoir. Donc j’ai transmis l’info aux trois autres. J’espère que mon plan va marcher. Kisara et Shinji me font signe. Ils sont prêts. J’en profite pour quitter mon pendentif. La femme en bleue voit mon geste et interrompt sa défense. Les deux autres en profitent et le couple forme ensemble un immense lierre qui capture instantanément l’âme. Je soupire, il fallait en arriver là. J’avance, le bijou tendu au bout de mes doigts. Celui-ci scintille, prêt à faire rentrer cette âme une fois qu’elle aura repris sa vraie apparence. Pendant ce temps, Maï en bleue me dit.

- Tu m’as piégée. Je n’ai même pas vu le coup venir. Comment, comment ai-je pu être si facilement trompée !
- Non, tu n’as pas été trompé.

Elle me dévisage avec haine. Mais moi, je lui rends un regard empli de tristesse. Je lui demande.

- Comment en arriver là ? Je croyais que les fragments d’âme étaient purs.
-Ma pauvre petite. La véritable Maï a de bons et de mauvais côtés comme chacun de nous. Et tu viens d’en faire l’expérience avec moi. Je suis une partie de la Maï Casull qui était emplie de ténèbres, recherchant désespérément l’immortalité comme le serpent. Mais, même si j’y suis arrivé en devenant déesse, j’ai vu ma propre mort avec ta sœur aînée.
- Je sais. Mais je vais te la rendre ta vie. Je te le jure.
- Soit. En tous cas, je t’interdis de mourir d’ici à ce que mon corps et mon âme soient réunis.

Je ne réponds rien. Car je ne suis même pas sûre que je vais en sortir indemne de cette aventure. D’abord avec le lien, ensuite avec Naminé, puis avec mon autre moi du monde des rêves. Une lueur douce s’empare du corps de la femme en bleue qui, avec quelques instants, reprend sa vraie forme. Comme si le fait de manger les dauphins la maintenaient en vie.

- Oui, c’est cela. Je peux lire en toi désormais car j’ai accepté de revenir dans ma prison.

La forme de Maï se dissout pour rejoindre les autres fragments. Un sentiment de tristesse sans nom s’empare de moi. Comme pour celer la promesse que je viens de faire à la femme bleue. Une fois l’âme à nouveau dans le bijou, j’appelle celle qui dort. Elle me répond, épuisée.

« - Merci, je vais bien. Même si ce fragment est sans doute le plus douloureux que tu viens de me transmettre. »
« - Douloureux ? »
« - Oui. J’ai la sensation de brûlure interne. Mes forces me brûlent comme un poison qui circule lentement dans les veines humaines. »
« - Que puis-je faire ? »
« - Rien. Seul le temps me soulagera. »
« - Très bien. Repose-toi dans ce cas. »

Une fois de retour à moi, les trois autres m’observent. Je sais ce qu’ils veulent. Une vérité. Mais Kisara me dit, avec un brin d’humour.

- Bon, maintenant que tous est fini, si on partait d’ici. J’en peux plus de cette odeur.

Je lui dis d’accord, mais avant je demande à Killer Bee.

- Il faut que les dauphins rescapés retournent à la mer.
- Très bien, suis-moi.

Les deux autres et moi, nous le suivons. J’en profite pour leur dire la vérité. Ils ne me regardent pas, mais je sais que leurs sentiments ne seront pas positifs.

- Je ne suis pas d’ici, de ce monde je veux dire. Mon âme était, au départ, humaine si on oublie la naissance des jumelles elfes des étoiles. Mon nom était Marie et j’écrivais des histoires sur ce monde. Des histoires purement inventées. Pour moi, ce monde de ninja n’était pas réel. Alors j’ai crée Maï Casull comme étant une fille d’âme immortelle. Je n’ai jamais fini cette histoire. D’abord parce que je l’ai laissé pour continuer mes études, ensuite pace que je suis venue dans ce monde par l’intermédiaire de mon héroïne.

Cette fois, Killer me demande, sans faire de rap, signe qu’il est surement très, très tendu.

- Comment une femme d’un autre monde, ayant crée un personnage encore moins réel, peut venir ici. Ce n’est tout bonnement pas possible.
- Oui, tu as raison. Mais j’ai appris qu’en fait, je suis née ici. Comme je l’ai dit, je suis l’une des jumelles elfes des étoiles. Et d’après Dylan, l’amant de ma sœur, j’ai été transféré dans le monde des humains pour y être protégé du malin. C’est par ce lien, selon moi, que je suis ici.
- Et Maï est la déesse du feu que tu as crée.
- Je ne sais pas trop qui a crée qui sur le coup. Qu’importe, car elle sait que je veux retourner chez moi. Et elle m’a déclarée que si je voulais rentrer, je devais en premier lieu lui rendre l’intégralité de son essence et de mener l’âme au corps pour y être restituée. Mais pour les réunir, je devrais me sacrifier. C’est le prix à payer.

Cette fois, c’est Kisara qui se tourne vers moi, les yeux emplis de douleur.

- Es-tu certaines de vouloir nous quitter ? Même après nous avoir connu Shinji et moi ?

Je n’ose pas la regarder, de peur de dire des sottises ou des choses trop durs. Mais son compagnon me pousse à le faire.

- Moi, je crois que tu n’en es pas capable. De mourir j’entends.
- Si, car pour le bien de tous, je dois mourir et retourner chez moi. Je dois purifier tous les mondes qui sont reliés à moi. Et Maï m’aide à le faire. J’ai peur, mais je suis raisonnable.
- Je vois. C’est sûrement égoïste de notre part, mais Kisara et moi trouvons normal que tu restes vivante.
- Je suis immortelle, je risque de vous voir mourir avec le temps. Et moi aussi je suis égoïste car j’ai peur de ce moment. Ce moment que vous connaîtrez et pas moi.

Killer Bee siffle pour détendre l’atmosphère avant de dire.

- Amayelle, Amayelle, princesse des elfes, ne dois mourir que par le soupir.
- Oui, c’est vrai.

Le Jinchûriki rit. Puis il dit que nous sommes arrivés. Devant nous se tient un immense barrage fait de lierre et de branches. Un barrage de fortune ressemblant surtout à un piège. Nous nous regardons, et nous nous lançons à l’assaut de cette chose qui a tant fait souffrir les dauphins. Je fais appel à mon arc issu des cieux en tendant le bras. Il apparaît. Je me concentre davantage et je fais appel aux flammes cachées en moi. Une flèche de feu sort de ma poitrine avec le sceau. Je la prends et je tire. Les lierres étant sèches, elles brulent instantanément. Killerbee tranches les branches pour permettre au feu de se répandre. Quand aux deux autres, ils combinent leurs attaques de l’herbe et de la cascade pour engloutir le barrage. L’eau de l’océan recercle normalement, et engouffre le marécage. Faisant disparaître l’odeur et les morceaux de cadavre. Au bout d’un moment, nous voyons arriver les Shinobis de la foudre.




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