Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Version imprimable




Cela fait presque un mois que je suis à Konoha. Je n'ai toujours pas changé d'avis, alors j'ai pris sur moi et j'ai effectué beaucoup de travaux manuels du style vendre les fleurs chez les Yamanaka lorsqu'ils étaient en mission, ou encore je me suis occupée des chiens de la famille Inuzuka. Il ne faut pas croire, mais ces petits boulots sont très prenants. Il m'arrivait carrément de travailler jusqu'à minuit, mais mes employeurs me payaient beaucoup plus que ce dont j'avais besoin. Eh oui, j'avais réfléchi à combien d'argent je devais gagner pour payer le logement et aussi tous les besoins vitaux. J'étais très fière de moi sur ce coup puisqu'un jour, j'ai pu aller voir Tsunade....

Début du Flash-back

Je vais rendre visite à Tsunade. Cela fait quelques semaines que je suis ici et j'ai déjà gagné suffisamment d'argent pour payer le logement et me nourrir convenablement. Les ninjas qui sont dans le bâtiment me regardent et me sourient. C'est bizarre, leur expression n'est plus la même que lorsque je suis arrivé ici. Ils ont l'air de s'être habitués à ma présence. Tant mieux. Je trouve la porte menant au bureau de Tsunade très facilement. Évidemment, puisque je connais le manga. Je frappe à la porte. La voix de la sanin me dit d'entrer. Il y a Shizune qui a l'air relativement énervé. Mon instinct de survie me conseille de rester à la porte. Mais Tsunade me dit qu'il n'y a rien à craindre. Je lui fais confiance.

- Que me vaut cette agréable visite? Cela fait un moment que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Comment te portes-tu?
- Très bien, je vous remercie. Je suis venue vous voir pour vous dire qu'il ne sera pas nécessaire que vous vous donniez la peine de payer le loyer. J'ai assez d'argent.
- Vraiment?
- Oui, j'ai travaillé et effectué des heures supplémentaires dans le village. Les différents travaux que j'effectue me plaisent beaucoup.
- C'est une bonne nouvelle dans ce cas. Si tu le souhaites, nous pouvons sortir fêter ça.
- Hors de question, vous avez du retard dans vos papiers.
- Shizune, vraiment tu ne peux pas me laisser aller de temps en temps?
- Pas question, vous êtes vraiment loin d'avoir fini, alors au travail.
- Désolé Robÿn, apparemment j'ai du travail.
- Ne vous en faites pas, moi aussi je dois retourner travailler.
- Très bien, mais dans ce cas fais-moi passer de tes nouvelles un peu plus souvent d'accord?
- Bien entendu maître hokage.

Fin du Flash-back

Alors, depuis cette visite, j'envoie à chaque fin de semaine des parchemins à Tsunade pour lui dire de mes nouvelles. Le moment où Naruto et Sakura ont enfin quitté le village pour aller chercher Sasuke à Oto en compagnie de Jiraya, s'est passé une semaine après ma visite. C'est très étrange ce décalage dans l'histoire. De même que cette fête en l'honneur de Maï, mais je ne pouvais tout simplement pas chercher davantage d'information sur elle car j'étais liée à mes promesses que je lui avais faites en elfique. C'est très troublant. C'est comme si on mourrait d'envie de faire quelque chose et que malheureusement une autre chose vous bloquez. Enfin bref, quelques jours après, Naruto revînt à Konoha couvert de bandage et Sakura, je l'ai appris quelques heures après par la bouche de Naruto quand je suis allée le voir à l'Hospital, avait commencé son entraînement de ninja médecin.

Voilà, aujourd'hui j'ai décidé d'aller me recueillir sur la tombe du troisième hokage. C'est mon jour de repos. Les villageois me saluent lorsque je les croise. Ils sont totalement habitués à ma présence à présent. Je finis par arriver devant la boutique de fleur des Yamanaka. Je suis fière de moi, depuis que j'ai travaillé ici, les fleurs et les décorations sont devenues magnifiques. J'entre. Ino est devant le présentoir. C'est elle qui s'occupe des fleurs aujourd'hui. Elle me voit et me dit avec un grand sourire.

- Salut Robÿn-chan!
- Bonjour Ino-chan.
- Tu es bien en congé aujourd'hui non? Que viens-tu faire dans la boutique?
- Faire ce que font les gens habituellement. Acheter des fleurs.
- Oh, je vois. Que veux-tu?
- Des soucis jaunes et orange.
- Tu vas te recueillir?
- Oui.
- Mais, pardonne-moi si je me trompe, il n'y a personne de ta famille à Konoha non?
- S'il y en avait, tu aurais vu des humains avec des oreilles pointus et des pupilles de chat pas vrai.
- Oups, désolé, c'est irrespectueux.
- Pas vraiment. Mais je comprends ton interrogation. Je vais rendre visite au troisième du nom.
- Pourquoi?
- Juste pour me recueillir. Tu es bien curieuse?
- C'est dans ma nature. Mais c'est vrai que ce n'est pas un sujet pour discuter.
- Ce n'est rien. Dis-moi, comment va Sakura-chan? Ça fait un moment que je ne l'ai pas vue.
- Moi aussi, mais d'après Shikamaru, elle a l'air de beaucoup travailler son chakra pour soigner les poissons je crois.
- Ok.
- Tiens, voilà ton bouquet.
- Je te paie combien?
- Pour toi, je fais une remise. Ce sera 10 francs.
- Ok, voilà.
- Merci, et bien bonne promenade.
- Merci, travaille bien.

Je sors de la boutique. Je me suis habitué à cette monnaie. C'est drôle puisque dans Naruto, la monnaie est en francs français. Je me demande si c'est normal. Mais ce n’est pas plus mal d'un côté. Je suis moins dépaysé. Je me rappelle que le cimetière des hokages se trouve dans la partie nord du village, devant les visages sculptés dans la roche. J'ai raison. Il y a un écriteau avec les noms des défunts hokages. Je me dirige vers le fond du cimetière où se trouve le symbole du pays du feu. Je pose mon bouquet et je place ma main dessus. Je souris. C'est à cet endroit que Maï avait eu le coeur brisé par la mort du troisième du nom. Dans ma fic, elle avait essayé de libérer Sarutobi, mais trop tard. Le maître lui avait dit de rester au village et de le protéger dans un soupire de mort. En plus, c'est à cet endroit qu'elle a été consolée par Jiraya, son père, et c'est aussi à ce moment que mon amour et son acolyte l'avaient espionnée. Mon amour, je sens le feu aux joues.

- Pourquoi tu es rouge?

Je sursaute. Je me retourne, le petit Konohamaru me regarde. Il est mignon tout plein. Je lui réponds.

- Pour rien, je pensais.
- À quoi? À ton amoureux?
- Dans ce genre là oui.
- C'est un elfe?
- Pourquoi cette question?
- Eh bien, les elfes ont sensé avoir disparu de la planète depuis le décès de la fille aux ailes de feu.
- Quoi?
- Eh bien oui, tu ne connais pas la légende?
- Non.
- Eh bien, il y a longtemps, une fille avec des ailes de feu est descendue du firmament pour apaiser la colère des démons de la nature. Mais d'après la légende, elle aurait vu sous ses yeux le massacre d'une espèce. Les elfes.
- Comment se sont-ils fait massacrer?
- Tu ne le sais pas, pourtant tu es une elfe.
- Non, en fait je n'ai aucun souvenir de ma vie en tant qu'elfe.
- Désolé. Eh bien, les hommes qui ont pu contrôler les démons, ont tenté d'extraire la vie des elfes afin de devenir immortel à leur tour.
- D'extraire?
- Oui, les démons étaient là pour capturer les elfes, et les humains ont enlevé l'âme des elfes de leurs corps. Sans succès. Et quand la fille aux ailes de feu est apparue, tous les elfes étaient morts. Leurs âmes errant dans la nature.
- C'est horrible.
- Attends, la légende dit aussi qu'après avoir calmé les démons, la fille aux ailes de feu fut aspirée par des ninjas et son âme se fragmenta en plume. Mais ces plumes furent désintégrées quand les démons reprirent leurs esprits. En revanche, son corps était toujours en vie, mais caché des regards avides humaines. Seuls un être de la nature aurait le pouvoir de retrouver le corps. Et de ce fait, acquérir les ailes de feu de l'âme morte.
- C'est une jolie légende.
- Moi aussi elle me plaît. Dis-moi, pourquoi tu viens voir grand-père?
- Pour réfléchir. Je l'ai vu il y a longtemps.

C'est la vérité, un souvenir me revient. Ou du moins ce corps elfique me montre une vision d'une discussion avec l'hokage troisième du nom.

- Mais tu m'as dit que tu n'avais plus de souvenir?
- C'est un flash. Par un souvenir en tant que tel.
- Depuis quand tu l'as rencontré?

La réponse sort de ma bouche naturellement. Comme si mon moi elfe m'aide à répondre.

- Depuis quarante ans.
- Tu te moques de moi là non?
- Non, c'est la vérité.
- Mais tu es jeune! Quel âge as-tu?
- Cent ans.
- Cent...cent ans!
- Oui, mais si j'étais humaine, j'en aurais vingt-deux.
- Eh ben...
- Je confirme.
- C'était quoi le sujet de votre discussion?
- Je ne sais pas. Je te l'ai dit, cette image m'est revenue par Flash.
- Ah, d'accord. Bien, je vais te laisser. Il faut que je rentre à l'académie.
- Travaille bien Konohamaru.
- C'est sûr si je veux devenir plus fort que le chef.

Il s'en va. Moi je souris. Le chef, Naruto. Moi qui croyais que je ne pouvais pas avoir d'informations quand à la nouvelle vie de Maï, je me trompais. À moins que, oui, ma promesse m'oblige à ne pas chercher quoique ce soit sur la vie de mon héroïne, en revanche, elle ne m'empêche pas d'écouter ce que me révèle les villageois lorsque ceux-ci veulent m'en parler. Tant mieux, comme ça je ne suis pas obligée d'être kunoichi.

Je me lève, et je prends la direction de ma demeure quand au bout de quelques minutes de marche, je croise Iruka. Il me signe de la main, je vais donc vers lui.

- Bonjour Iruka-senseï.
- Bonjour Robÿn-san, dis-moi tu n'aurais pas vu Konohamaru par hasard?
- Si, il était avec moi devant le symbole rouge où sont enterrés les hokages. Puis il est reparti à l'académie.
- Tu as réussi à le faire repartir à l'académie!
- Ben oui apparemment.
- Dis-moi, tu faisais quoi là-bas?
- Rien de particulier, je réfléchissais à mon avenir.
- Et tu as appris des choses intéressantes?
- Oui, Konohamaru m'a dit que j'étais la seule elfe encore en vie à cause du massacre des miens quand les hommes voulaient leur immortalité.
- C'est vrai, mais aujourd'hui je sais comment m'y prendre.
- Qu...

Qu'est-ce que, j'ai mal au ventre, je crois que je vais m'évanouir. Pourquoi? Au moment où je m'évanouis, Iruka se transforme en un homme aux cheveux blancs et aux yeux remplis de désir,.... Si je me rappelle bien, cet homme c'est...

- Mizuki...

Au moment où je reprends conscience, ou du moins, que j'entends des bruits, ma tête me fait très mal. C'est bien lui, Mizuki. Il me porte comme un sac sur son épaule. De l'air frappe mon visage. Il court. Ça veut sans doute dire qu'Iruka, le vrai, et Naruto sont à sa poursuite si c'est la même histoire.

- MIZUKI! ARRETE!
- Pas question Iruka, quand j'aurai récupéré tous les pouvoirs qu'Orochimaru m'a conseillés, je prendrai l'immortalité de cette elfe.
- NE FAIS PAS CA! TU NE FERAS QUE DISPERCER SON AME!
- Et alors?

Non mais j'hallucine là, il ne pense qu’a lui ce type! Et moi qui n'arrive pas à ouvrir les yeux. Quelques minutes plus tard, l'air se change, c'est plus sec. Comme si nous passons de forêt à prairie. Je crois que c'est ça. Mizuki s'arrête. Aïe! Il pourrait être un peu plus doux quand même! Me jeter comme ça non mais pour qui il se prend. J'entends un grand boum derrière moi. On doit être dans cette espèce de grotte. Une odeur bizarre imprègne l'air, puis j'entends des bruits bizarres puis plus rien. Non, après quelques secondes, je vois à travers mes paupières fermées un éclair rouge. Il a terminé. Il me trimballe à nouveau et là, je sens des poils. Beurk, ça m'écœure. Il sort et là, il me pose un peu plus en douceur. Un vent violent me frôle.

- Iruka-senseï!

Naruto! Mon coeur bat la chamade. Je sais bien qu'il va l'emporter sur Mizuki, mais j'ai un mauvais pressentiment, vraiment très mauvais. Des bruits de combat se font entendre puis les ninjas se parlent à nouveau.

- Vous ne pouvez pas me battre, à présent que ces pouvoirs sont miens.
- Non Mizuki, tu auras beau utiliser toutes les techniques et tout le pouvoir abject du serpent, tu ne gagneras pas.
- Tu as raison Iruka, mais j'ai un magnifique atout en main. Elle!

Mon coeur fait un bond, je sens que j'arrive à récupérer mes forces, mes yeux s'ouvrent enfin!

- Non, tu n’as pas intérêt!
- Désolé démon idiot mais je vais le faire.
- NOOOOON!

Ma voix, celle d'Iruka et celle de Naruto s'élèvent en même temps. Devant moi, je vois Mizuki, les yeux immenses, de la bave sort de sa bouche et des dents pointues poussent en aiguilles littéralement, il va me mordre! Je mets mes mains devant moi pour me protéger et je crie!

- NE T’APPROCHE PAS!

Je sens en moi l'adrénaline exploser dans mes veines puis mon chakra devient brûlant, intenable, ça fait mal! Je vois alors une vague d'énergie bleue, immense en cylindre allongé frapper Mizuki et le repousser. Naruto en profite alors et lui assène un rasengan dans le dos. Mon chakra disparaît et je me mets à trembler. J'ai peur, que m'arrive- t-il, et je viens d'attaquer un ninja!

- Robÿn?

Je n'aurai pas dû faire ça...

- Robÿn?

...Et après, il va se passer quoi...

- Robÿn!

...Non, non, je ne veux pas le devenir, j'ai peur, c'est quoi cette force en moi.

- JE NE VEUX PAS!
- ROBYN!!!

Une douleur à la joue me ramène sur terre.

- Que...Naruto?

Il me regarde, il a peur, mais pas moins que moi. Il met ses mains sur mes joues. Il tremble ou quoi, ses bras bougent? Non, c'est moi. Je tremble comme une feuille.

- Ne pleure plus.

Je pleure? Ah oui, ses mains sont mouillés lorsqu'il les retires. J'essaie de parler, mais ma boule d'angoisse m'en empêche. La voix de Tsunade s'élève en douceur.

- Ne t'inquiète pas Naruto, elle ne risque plus rien.
- Elle ne peut plus parler la vieille!
- Arrête de dire ça idiot! Elle reparlera lorsque le choc sera passé. Que s'est-il passé ici?

Iruka s'avance et explique tous à la sanin à l'écart tandis que le genin essaye tant bien que mal de me rassurer. Quelques minutes, qui me semblent des heures, plus tard, je peux à nouveau parler, mais j'ai encore très peur. Naruto, soulagé, me prend dans ses bras. C'est vraiment gênant, je n'aime pas son contact. Je le repousse doucement de moi, mais il est trop content que je parle de nouveau, qu'il ne se vexe pas de mon geste. Tsunade me regarde alors avec des yeux effarés après avoir ausculté le "pauvre" Mizuki. C'est vrai quoi, il s'est fait attaquer sur deux fronts. Je n'aime pas la façon dont la sanin me dévisage, mais alors pas du tout. Elle se rapproche de moi et demande aux autres d'aller faire des trucs. Moi je crois que c'est surtout qu'elle veut me dire quelque chose de très important. Elle s'assoit près de moi et me demande sans détour.

- Depuis quand maîtrises-tu le chakra?
- Je ne sais pas.
- Tu as une idée quand même?
- Non, je n'en sais rien.
- Je pense que ce que tu me dis est vrai, vue ta réaction de toute à l'heure.

Sans blague! Comme si j'avais simulé mes sentiments!

- Je veux que tu viennes avec moi tout de suite. Nous allons dans mon bureau.
- Je viens.

Je me lève, et je suis la sanin. Nous allons dans une petite grotte où se trouve les autres. L'équipe Ino-Shika-Cho est là. Ino se précipite vers moi. Les larmes aux yeux.

- Tu vas bien, il ne t'a pas pris tes dons?
- Non, sinon je ne serais pas devant toi et je ne parlerais pas.
- Oui c'est vrai.

La voix de Sakura se fait entendre au loin. Elle court dans notre direction. Je sais ce qu'elle va dire. C'est à la cinquième du nom qu'elle va s'adresser.

- Maître, maître, j'ai réussi, la première étape, ça y est!
- Bien joué, tu es très douée!
- Dite, pourquoi Robÿn est si pâle et l'homme à terre, ce ne serait pas Mizuki?
- Si, il a tenté de faire ce qui est arrivé à l'espèce à laquelle appartient notre jeune amie.
- Vous voulez dire, soutirer son immortalité?
- Cela même.

Sakura me regarde avec des yeux effarés.

- Mais comment a-t-elle pu en réchapper?
- Avec sa propre énergie Sakura, son propre chakra.
- Mais... elle ne le contrôle, pardon, tu ne le contrôles pas, n'est-ce pas Robÿn-chan?
- Non. Mais, Tsunade-sama m'amène faire quelque chose.
- Quelque chose? Quoi donc Tsunade-sama?
- Cela, je ne peux pas te le dire, en revanche tu tombes à pic Sakura, va chercher Neji Hyuga et dis-lui de venir immédiatement à mon bureau.
- J'y vais de ce pas maître. Robÿn, courage.
- Oui je vais essayer.

Elle s'en va alors en courant. Tsunade me prend par l'épaule et nous disparaissons dans un nuage de fumée. Quelques secondes plus tard, nous sommes dans le bureau de Tsunade. Je mets mes mains devant la bouche. Je crois que s'en est trop. Mais avant que ma nourriture ne sorte, quelque chose de chaud circule dans mon dos. Je me sens mieux tout d'un coup. Je lève les yeux et je regarde la sanin. Elle calme mon estomac. Elle sourit.

- Décidément, tu as du mal avec ce moyen de transport.
- Oui, mais surtout avec mon énergie.
- Je comprends. Mais ne t'inquiètes pas, il y a quelqu'un qui pourra sans doute nous en dire plus.
- Neji et son Byakugan c'est ça?
- Tu es au courant pour ces yeux! Comment est-ce possible?
- Je le sais c'est tout.
- Bon, mais dans ce cas, il faudra que tu ne dévoiles rien aux...
- Autres pays je sais que c'est important.

Elle ne dit rien, mais me regarde avec des yeux remplis d'appréhension. Et! C'est à moi ce regard. Après tout c'est moi qui suis dans un autre monde et surtout dans ce pétrin. Quelqu'un frappe à la porte. Tsunade dit à la personne d'entrer. Je me retourne, c'est Neji. Nous nous dévisageons. Lui aussi me paraît plus adulte, comme tous les genins. Il s'avance en ne lâchant pas son regard du mien. Puis il demande.

- Sakura m'a demandé de venir ici, alors je suis venue. Est-ce que par hasard vous aimeriez que je sonde le chakra de l'elfe?
- J'ai un nom je te signale!

Neji me regarde en levant les sourcils, il ne s'attendait pas à ce que je parle. Je continue.

- C'est Robÿn ok!
- Si vous voulez.

Je n’aime pas ce ton sarcastique. Il commence à m'énerver. Mais bon, s'il est là, c'est pour moi alors autant calmer mes nerfs. Tsunade rigole et dit.

- Allons, ce n'est ni le moment ni le lieu de vous disputer pour si peu.
- Très bien. Que voulez-vous savoir maître?
- Neji, il faut que tu me décrives son chakra. Robÿn a dû y avoir recours et cela l'a déstabilisé. J'aimerais savoir quelle est son chakra et s'il peut être « apprivoisé » malgré son âge.
- Quel âge a Robÿn?
- J'ai cent ans.

Les deux personnes sursautent simultanément.

- Byakugan!

Il me fait peur avec ses yeux, en plus il me regarde de bas en haut, sous toutes les coutures. Lui avoir dit que j'ai 100 ans a dû l'effrayer. Tsunade me parle alors.

- C'est vrai, tu as vraiment cet âge?
- C'est vrai Tsunade-sama. Mais, en âge humain, j'en aurai que 22.
- Donc tu es en pleine vie.
- Oui.
- C'est pas croyable une chose pareille.

Tsunade et moi, nous regardons le genin aux yeux blancs. Il semble impressionné. Je ne vois pas pourquoi, je ne sais même pas combattre. La sanin demande alors des explications.

- Je vois des canaux de chakra très différents des nôtres.
- Tu veux dire quoi par là?
- Maître, les elfes ont sans aucun doute, une physiologie très différente de la nôtre au plan chakra. Robÿn a des faisceaux qui sont fusionnés avec le sang.
- Quoi! Ma petite elfe, j'aimerais que tu t'allonges, je vais voir ce que Neji veut dire par là.
- D'accord.

C'est un « oui » à contrecœur, j'ai l'impression d'être un rat de laboratoire. C'est atroce. Mais si cela me permet de savoir ce qui a en moi, je vais bien me plier à leur curiosité. Tsunade enlève les papiers traînant sur le bureau et je m'y allonge dessus. Elle place alors ses mains à quelques centimètres au dessus de mon corps. Puis la même sensation que tous à l'heure revient. Le chakra médical passe dans tous mon organismes tel un baume apaisant. Pendant quelques minutes, la sanin et le genin discutent. J'écoute attentivement, malgré l'envie de dormir qui devient de plus en plus forte.

- Tu as raison Neji, notre protégée a bel et bien son chakra qui circule dans toutes ces veines. Mais si tu fais plus attention, tu verras que ce n'est pas tout. Plonge ton byakugan au niveau de sa poitrine.
- C'est...c'est pas possible. Comment une telle énergie peut-elle se trouver dans des cellules?
- Ce qui tu as dit à propos de la physionomie des elfes est ta réponse. Il semblerait que le chakra de Robÿn soit en liaison parfaite avec tous son corps. Je crois aussi que ce chakra peut être lié à la nature.
- C'est tout à fait possible.
- Bien, relève-toi petite elfe.

J'obéis. Il était temps, j'en ai marre d'être auscultée. La sanin s'assoit devant son bureau, mais moi je reste debout, attendant ce qu'elle a à me dire.

- Robÿn, je suppose que malgré ce qui t'es arrivé aujourd'hui, tu ne veux toujours pas être ninja.
- Oui, je ne veux pas.
- Où plutôt que tu ne peux pas c'est ça.
- Comment?
- Oui, je sens en toi énormément d'angoisse, et mon incursion dans ton corps avec mon chakra, m'a fait ressentir de grande tension dans tous tes muscles. De quoi as-tu peur?
- De vivre ici.

C'est vrai, j'ai peur. Malgré le fait d'avoir passé un mois ici, j'ai toujours aussi peur. Je suis ravie d'être là, mais ma famille et mes amis qui ne sont pas là me manquent. Tsunade soupire. C'est alors qu'un ninja entre. Je me retourne, et là j'ai le plus grand choc de ma vie. Un tel choc que je crie sans me contrôler, sans réfléchir, sans me douter que c'est peut-être quelqu'un d'autre.

- Pierre-Antoine! Ce n'est pas possible non, ce n'est pas possible, que fais-tu là petit frère!




J'avais envie de mettre un peu de piment dans mon histoire (déjà qu'elle l'est un peu ne trouvez-vous pas) en mettant en scène ma famille. Mais la suite sera plus bizarre encore. Alors vous en pensez quoi?

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: