Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

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Au moment où je reprends conscience, je me rends compte que je suis à nouveau dans ma cellule. Mon corps ne réagit plus. Mais au moins il n'est pas là. Combien de temps ai-je perdu connaissance ? Je l'ignore. Peut-être que Maï le sait. Maï ? Tu es où ! Rien, je sens la peur monter très vite en moi. Je suffoque. Je tousse, et je panique. Du sang se trouve par terre. Le sang que j'ai craché. Non, mais que m'a-t-il fait ! Même si c'est à contrecœur, je vais dans la mémoire de mon corps. La première image est nette. Je le vois lui. Orochimaru. Il s'approche de moi très vite, trop vite. Sa bouche se plaque contre la mienne. J'ai un haut le cœur. Une nausée m'envahit. Mais mon corps m'oblige à voir la suite, juste après mon évanouissement. Sa longue langue visqueuse, non mon corps qui adore, et moi avec. Ces pulsations sont si fortes, si prégnantes. Je sens la langue du serpent descendre encore plus dans ma gorge, puis l'œsophage. Le sang que j'ai craché, c'est en fait un mélange de sa salive qui provient de sa langue, et mon sang dû à la déchirure de son organe contre la paroi de l'œsophage. Puis il l'enlève et recule. Il passe sa langue le long de sa bouche comme il a l'habitude. Il dit ensuite...c'est délicieux, ton corps est à moi à présent.
Je reviens à moi. Je suis en sueur. Mon dieu, c'est atroce. Mais pourquoi, pourquoi n'a-t-il pas abusé de moi ? Non, il joue ! Il s'amuse avec moi ! La porte s'ouvre. C'est encore Kabuto. Il a un sourire sadique sur le visage. Il s'approche dangereusement. J'essaie de bouger, mais ses chaînes sont solides. Il passe alors sa main entre mes jambes, me faisant sortir un cri atroce. Un cri d'une pauvre fille qui vibre trop.

- Oh, maître Orochimaru semble avoir réussi à t'attendrir finalement.
- À …. Quoi ?!
- Et bien, tu n'as toujours pas deviné ?
- Si, mais je n'ose pas le dire.
- Princesse, en toi coule un sang pur et immortel. Maître Orochimaru a l'intention de te féconder, encore et encore afin de donner naissance à un héritier mi-elfe mi-homme. Puis de prendre son corps. Ensuite, il recommencera avec toi, sa femme immortelle.
- C'est un monstre ! Et puis s'il fait cela, il ne pourra pas prendre Sasuke-kun comme corps !

Merde ! J'aurais dû me taire. En tout cas, j'ai fait disparaître son sourire ! Oh moins là je suis bien contente. Kabuto pousse davantage sa main contre mon entrejambe.

- Comment sais-tu ça ?
- Je suis de Konoha non !
- Évidemment, Jiraya et Tsunade ont dû te mettre au courant.

Quel idiot ! Il ne sait pas que je connais aussi cette partie de l'histoire.

- Mais....

Il enfonce sa main.

- Arrête !
- Mais tu as tort. Mon maître a bien l'intention de te posséder. Au moins une fois. Et il fera en sorte que tu n'enfantes pas. Grâce à…

Sa main se retire. Je respire bruyamment. Sa main est visqueuse. Il la lèche. Du moins le liquide visqueux qui dégouline de ses doigts.

- La pilule que j'ai mise en toi. Ainsi pas de risque.
- Monstre ! Vous êtes des monstres !
- Haha !

Il s'éloigne et part de ma geôle. Mais moi, je continue d'hurler en pleurant. Puis, au bout d'une dizaine de minutes d'hystérie complète, je me calme. Comment vais-je fuir cette fois ? Le chakra dans ces chaînes me bloque. Mais aussi la pilule en moi. Je ne sais pas ce que c'est, mais en tout cas, je sens mon énergie diminuer. Il m'a bloquée. Alors, ce qu'il me reste à faire, c'est de m'avouer vaincue ! Comme ça ! Un vent glacial souffle. C'est lui, ma créature que j'ai invoquée. Mon ami, mon partenaire d'un autre monde. Sa forme bleue avec des rubans blancs apparaît. Il ressemble vraiment à un cristal. Mes larmes, celles qu'ils me restent, tombent. Il s'approche de moi, son museau se pose contre mon cœur.

- Je suis avec toi ma partenaire. Tes deux amis humains vont arriver demain après-midi.
- Il fait nuit ?
- Oui, le soleil se couche. Mais garde confiance, et si tu sens le désespoir, cherche mon image en toi.
- Quel est mon nom ?
- Tu le sais.
- Donne-moi un indice je t'en prie.
- Ton nom, c'est celui que tu as appris à dire dans ton monde à toi.
- Je suis....
- Ne le dis pas ici. Tu ne dois pas le dire dans ce monde, sinon tu ne pourras pas me rejoindre. Tout comme le mien.
- D'accord.
- À présent, je dois te laisser. Nous nous retrouverons.
- Merci...

Il semble sourire. Et il disparaît. Je veux tant rejoindre ce monde et toi aussi. Mais quitter celui-ci comme ça, non je ne peux le concevoir. Le vent a disparu. Mais cette fois je perçois le froid qui se dégage de....

- Enfin, je peux te voir.

Orochimaru. Il vient juste d'entrer. Il est toujours habillé. Mais je suis dingue ! Je ne vais quand même pas me réjouir si vite. Après tout, il est là pour me violer. Et rien d'autre. Il s'approche, mais je place mes jambes en angle droit avec mon corps, pour le tenir éloigné.

- N'approche pas !
- Ha ha, tu crois vraiment me résister ? Regarde. Regarde combien ton corps me désire.

Il s'approche encore. Mes jambes tremblent, elles redescendent malgré ma bonne volonté de les tenir ainsi. La force de mon corps est bien trop grande. Mais pourquoi !

- Ha ha. Tu sembles soucieuse mon amour.
- NE M’APPELLE PAS COMME CA !
- Tu es mienne.

Au même moment il a pris ma jambe et il la lèche. Me faisant vibrer comme une feuille d'automne dans une tempête. Étrangement il ne rallonge pas son organe. Puis il l'a lâché. Des larmes de frustration mêlée de colère tombent. Il s'approche encore et moi, qui ne peux bouger mes bras et mes jambes, je le laisse attraper mon menton. Il sourit. Sale être vil ! Sans rien y comprendre, ni même réagir, il me fait l’amour sans aucune retenue. Moi, je me laisse envahir, m’unir si violemment à lui me fait trembler de plaisir. Au bout d’un moment Orochimaru se fait violence, ses dents plongent dans mon cou et m’aspire en lui. Puis, ses jambes se soudent à moi et il fait des allers retours si intenses que mon corps prend le dessus. J’entoure ses fesses avec mes jambes et il pénètre enfin en moi. Ses dents s’enfoncent encore plus en moi. Nous ne formons plus qu’un. Son chakra et son essence se vident en moi. J’aime tellement ça. Puis, aussi vite que nous avons commencé à faire l’amour, il s’éloigne et se rhabille. Les chaines qui m’ont maintenue durant notre union si charnelle s’ouvrent. Mais je reste à terre. Orochimaru me regarde avec des yeux remplis de victoire.

- Enfin, tu es mienne. Dorénavant on a plus besoin de t'attacher. Je reviendrai dans quelques années. Avec le corps qui nous est destiné. Merci pour ce fabuleux plaisir. Non, festin.
- Attends !

Je me conduits pitoyablement. Je rampe vers lui et je m'accroche à ses jambes.

- Ne pars pas.

Il se met à genou. Il m'attrape les lèvres. Puis il s'éloigne. En fermant la porte à clé, je sens un vide prendre progressivement ma vie. Il n'existe que lui dans ce monde. Juste lui et moi. Quelques années seules. La porte s'ouvre au bout d'une demi-heure. J'ai l'espoir que ce soit lui. Mais non. C'est Kabuto. Je me lance vers lui et lui me renvoie à ma « niche » en me donnant un coup dans le ventre.

- Alors là, je ne m'attendais pas à ce que tu sois si aisément apprivoisée. Finalement faire l'amour avec mon maître t'a vaincue. C'est si pitoyable. Enfin, tiens.

Il me lance un de mes vêtements qui se trouve dans la salle où mon maître m'a donné son premier baisé. Puis le sous-fifre me donne à manger. Je m'habille, la tête encore dans les ténèbres. Puis j'avale la nourriture. Je sens de l'alcool ou je ne sais quoi dedans. Mais Kabuto a dit que le maître voulait que je mange tout. Alors je mange tout. Un mal de tête violent m'attrape. Ainsi que la nausée. Je vomis alors, non pas la nourriture mais le sperme du serpent encore chaud en moi. C'est tellement violent que ma vue se brouille.

Bon sang ! Mais pourquoi Amayelle a-t-elle fait ça ! Je sens en elle quelque chose de froid. Non, en moi. La partie d'Ama qui est en moi. Je fonce vers la rivière. Puis je plonge à l'intérieur. La magie de ce lieu est si puissante que les ondes malfaisantes disparaissent. L'eau est toujours pure. Pourquoi ? Hein, c'est toi ? La créature qu'elle a invoquée ? Je la vois. Sur l'eau. Elle brille comme un cristal. L'eau brille aussi. Tout comme moi. L'être s'approche. Je sors de l'eau en reculant.

- Oui, c'est moi.

Sa voix est aussi comme du cristal. Pourtant.

- Pourtant tu es censé ne dire que ton nom ?
- Je te parle par télépathie.
- Je vois. Et Ama ?
- En plongeant dans cette eau qui vient de mon monde, celle qui lie le Mont Kena et le Mont argent, tu as débarrassé les ténèbres de ton cœur. Ce cœur qui est une partie d'Ama. Toi, tu connais ton vrai nom. Ce n'est pas à Ama que je parlais en disant que tu connais ton vrai nom depuis ton enfance. Ni à Marie. Ni à Naminé. Mais à toi.

Mon cœur, non le sien bat très fort. Il me regarde avec des yeux très étranges. Ses yeux rouges non rien de noir. Au contraire. Je sens en lui d'immense pulsations positives.

- C'est normal après tout non ?

Oui, c'est normal. Les créatures comme toi sont bonnes. Enfin, dans l'animé.

- Oui. Mais ce monde-là, tu as compris depuis longtemps qu'il s'agit d'un mélange entre la bande dessinée et l'animé.

Elle s'en va sur ces derniers mots. Je pense que je vais réfléchir à tes paroles.

Je reviens à moi. J'ai rêvé d'être soigné dans le monde de Kira ? Non, ce n'était pas un rêve. C'est bien réel. Tout comme toi mon partenaire. Mais une seconde ! Mon esprit est complètement dés-embrumé ! Alors, cela signifie peut-être que...je ferme les yeux en cherchant la vie dans mon corps. Plus j'avance, plus je sens des larmes de joie m'envahir. Une fois l'analyse terminée, je souris. Il n'y a plus rien. Non. Même le film de ma virginité est comme neuf. Je peux ressentir ma pureté originelle. Merci, merci mon ami. Je suis soulagée. Mais malgré ça, je sens encore les pulsations si fortes que j'ai tant adoré. La nausée me vient et je serre mon estomac. Mon corps vient de me donner des souvenirs glacés. Ce corps d'Orochimaru, il est aussi froid que de la glace. Je... je crois que je ne pourrai plus être touchée. Maintenant qu'il m'a possédée ! Du sourire, je pleure. Mais au mauvais moment. La porte commence à s'ouvrir.




Bon, je suis sûr que cette fois vous devez être écoeuré comme moi qui l'ai écrit. Mais rassurez-vous, pour le moment Oro ne la touchera plus. Enfin pour le moment ^^.
Sinon, avez-vous deviné qui est la créature bleue?

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