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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 05/03/2011
deuxième scène!



Chapitre 46: A la recherche des âmes perdues : 10-Echange au pays de la neige (Un film pour un fragment) partie 2



Allez, c'est le moment de prendre le dessus sur la peur. Je respire profondément. Ça va être à moi. Je connais le texte. Je regarde mes deux amis jouer leurs rôles. Kisara est un soldat qui protège sa reine. La reine évidemment c'est Fune. Il y a une fête en l'honneur de la fille de la reine.

- Majesté, vous êtes bien radieuse.
- Je te remercie Orihime. Mais celle qui rayonne le plus c'est ma fille. N'est-elle pas magnifique ?
- C'est vrai. La princesse Rukina semble en forme.
- Évidemment, elle entre dans l'âge noble qu'est l'adolescence.

Les autres personnes autour de ce trio sont des personnes qui ont été recrutées par Fune pour faire jouer le scénario d'une fête. C'est bizarre comme effet. Mais bon. C'est à moi. Je cours vers la reine. Puis je fais exprès de tomber. Et je vois la reine venir à mon secours. Elle me relève.

- Mais, que vous arrive-t-il et qui êtes-vous ?
- Je....

Je n'arrive pas à parler, mon texte !

- Coupez !

Je me relève en regardant par terre. Mes mains sont derrière mon dos. Le chef me dit alors en soupirant d'exaspération.

- Que se passe-t-il encore ? Ne me dites pas que vous êtes nerveuse !
- Je suis désolée.
- Bon, on va recommencer. Allez tout le monde ! Et vous hime-sama, je vous en conjure surmontez votre peur.
- Je vais essayer.

Je retourne en coulisse. Je regarde à nouveau la scène. Le texte me revient. Déciment être nerveuse n'apporte rien de bon. C'est à moi. Je retombe et Fune arrive vers moi.

- Mais, que vous arrive-t-il ?

Je dois montrer de la tristesse dans mon regard. Pense à ce que tu as senti en voyant Pierre-Antoine. Et surtout quand il a oublié qui tu étais Amayelle.

- Je... je viens de fuir une armée de shinobis monstrueux altesse.

Une des personnes sur le plateau arrive vers moi. Je penche la tête en arrière et des gouttes d'eau tombent dans mes yeux. L'humain s'éloigne. Le metteur en scène crie alors.

- Action !

Lentement, comme me l'a conseillé Fune, les fausses larmes descendent lentement sur mon visage. Je regarde dans la direction de la caméra. Je prends la main de la reine. Puis je me relève.

- Je...j'ai vu ma famille et ceux de mon village se faire attaquer par l'armée des ténèbres. Votre château et votre royaume sont en danger. Ne laissez pas le sacrifice de mes amis impunis !
- Je suis désolé, mais comme vous pouvez le constater, nous sommes en pleine fête. Venez plus tard.

Sans avoir besoin de simuler mes sentiments, la colère reprend sur moi.

- Mais, ne voyez-vous pas que ma famille a été sacrifiée pour ce royaume !
- Mademoiselle, vous voyez ma fille, c'est l'héritière et elle vient d'arriver à l'âge où il faut prendre des responsa....
- Justement, je vous demande de prendre vos responsabilités en tant que reine.
- Quel est votre nom.
- Je m'appelle ….Kinoka.
- Bon, Kinoka-sama, je vais prendre en compte votre histoire. Garde !

Les hommes sont habillés de bleus avec des côtes de mailles. On se croirait vraiment au Moyen-âge. Ils s'inclinent devant Fune.

- Votre majesté.
- Amenez cette femme dans la tour. Trouvez-lui une amure qui lui convient.
- Bien.
- Vous, je veux que vous rameniez les invités chez eux. Je ne veux qu'aucun de mes sujets ne soient blessées.

Elle joue drôlement bien. À chacune de ses paroles, elle fait un geste en désignant un des gardes. Puis le metteur en scène s'écrit.

- Coupez, c'était parfait, vraiment magnifique. Princesse Amayelle, dirigez-vous vers la pièce suivante.
- Ok !

L'endroit qu'il me désigne est en fait une espèce d'armurerie qu'ils ont montés exprès. Les caméramans me suivent ainsi que les gardes. Une fois sur place, on recommence.

- Action !

Je prends une mine surprise.

- Et bien, sa majesté possède de sacrées armes.
- En effet mademoiselle Kinoka. À vous de choisir votre armure.

Je me retourne. Comme le dit le texte.

- Qu'entendez-vous par là messieurs ?
- Les armures choisissent leur soldat. Notre pays est né de la magie. Vous saurez vous-même quelle armure mettre.
- Comment dois-je m'y prendre ?
- Pensez à votre armure.

Bon, je vais tenter en imaginant que je pense à mon dragon. L'instant d'après, un léger son, non audible à un humain se fait entendre. L'armure vient vers moi. Je vois un fil très fin la soutenir. Je suis surprise et apparemment ça colle avec le scénario. Je la prends et avec délicatesse, je coupe ce fil.

- Coupez ! Magnifique hime. Vos expressions étaient parfaites.
- Euh, si vous le dites.
- Bien, mettez cette armure à présent.

J'acquiesce et je me rends dans ma loge. C'est franchement bizarre un film. Au début je croyais qu'il s'agissait de moments forts et amusants. Mais là je suis un peu déçue. Peut-être qu'en fait les stars disent cela parce qu'ils sont ensemble. Oui, je crois que c'est ça. Si Naruto et les genins jouaient avec moi, je trouverais cela plus marrant. Non pas que mes deux coéquipiers sont ennuyeux. Mais en ce moment ils ont autre chose en tête. Bon, je suis prête. Je reviens dans cette pièce.

- Action !
- Voilà, j'ai mis mon armure. Que dois-je faire à présent ?
- Pour l'instant, nous allons rejoindre sa majesté. Une question, savez-vous manier les armes.

Je prends un air de défis.

- Évidemment ! J'ai été entraînée au combat. Aucun homme de mon village de m'a battue à l'épée.
- Tant mieux. Un poignet de plus sera sans doute utile.

Notre groupe fictif se rend ensuite dans le palais de la reine. La caméra suit chacun de mes mouvements. C'est vraiment angoissant. Une fois sur place, la reine joue son rôle.

- À, vous voici enfin.
- Oui votre majesté.
- Kinoka-sama, vous semblez à l'aise avec ce genre de costume.
- Oui altesse. Quel va être mon rôle ?
- Vous allez protéger ma fille dans le sous-sol du palais.

Je prends une mine choquée.

- Excusez-moi, mais pas question. J'ai été entraînée à être un soldat madame, pas garde d'enfant.
- Mais c'est là votre rôle. Vous allez protéger ma fille pas la garder. Il y a une nuance.
- Hum.
- Bon, allez-y. Ma fille vous attend.

Je soupire et je sors de la salle. Mon tour n'arrivera que demain. Je peux aller me changer. Une fois dans mes « vrais vêtements », je me rends auprès de la fille de la reine. Je lui fais une surprise en l'appelant par son nom de scène.

- Chuyang !

Elle sursaute. Faniel me sourit. Elle ressemble vraiment à sa mère. Il y a beaucoup de sa malice en elle.

- Amayelle-chan, tu as fini pour aujourd'hui ?
- Oui.
- Tu sembles douée. Plus que tu en avais parlé du moins.
- Quand le stress s'en va ou diminue, je peux faire beaucoup plus de choses.
- Je comprends très bien.

Je m'assois sur l'herbe. Faniel me dit ensuite.

- Ton village te manque-t-il ?
- Oui. Mais je sais que j'y retournerai.
- Comment vont réagir tes amis après ce long voyage.

Je la regarde médusée. Je n'y ai même pas pensé. Ou plutôt je crois que je ne veux pas y penser. Je lui dis alors.

- J'ai dit à mes amis quelque chose de... très grave que je leur ai caché depuis mon apparition dans cet univers. Et cela, juste avant mon départ. Je crois que si j'étais eux, je me dirai que mon comportement est très lâche. Donc si je reviens là-bas, les autres vont me considérer davantage comme une femme qui ne tient pas parole. Enfin je crois.
- Tu te casses un peu trop la tête selon moi.
- Pourquoi Faniel ?
- Ben, si ceux sont tes amis, ils sont censés le comprendre ce choix non ?
- La vie n'est pas aussi simple Faniel. C'est même de plus en plus compliqué en grandissant.
- Alors finalement il vaut mieux avoir mon âge.
- Oui, c'est bien la même chose que je pense.

Le reste de la journée se passe vite. Une fois notre repas terminé, nous nous rendons au dortoir. Kisara m'y attend.

- Et bien, la journée a été riche en scénario non ?
- Elle n'est pas marrante ta blague.
- C'est vrai.
- D'ailleurs, c'est la première fois que je t'entends en dire.
- Et bien...c'est que....
- Tu as déclaré ta flamme à Shinji c'est ç a?
- Oui, et ce n'est pas tout.
- Comment ça ?
- Il m'a demandé de l'épouser et j'ai dit oui.
- Hein ! Mais c'est trop tôt ! Ou du moins, vous avez bien réfléchi à ce qui va se passer ensuite ?
- Oui. Et nous voulons élever des enfants aussi.
- Je vois.
- Peut-être que pour toi c'est trop rapide, mais pour moi il vaut mieux se marier vite sinon on n'aura pas l'occasion de vivre.
- Et attends ! Moi ce n'est pas la même chose.
- Évidemment puisque tu es éprise d'un nukenin.
- Arrête, cette façon de me parler ne te ressemble pas !
- Non, c'est depuis que Shinji et moi nous nous sommes avoués nos sentiments respectifs.

Elle rentre dans la chambre sans plus de cérémonie. Mais c'est quoi alors son problème ? Pourquoi est-elle si énervée contre moi ? Il faut vraiment que je la sonde. Mais si je fais cela, je montrerai que je n'ai plus confiance en l'humanité. Que dois-je faire ?
Le lendemain matin, la tension entre Kisara et moi, est toujours là. Pendant qu'elle déjeune avec Shinji, je sonde son cœur. Tant pis pour l'histoire de confiance. Je dois savoir ce qui cloche. Tiens, alors c'est donc ça. Bien, dans ce cas ce n'est pas à moi d'aller vers elle. Mais elle d'aller vers moi. Pour ce genre de truc c'est sûr.

- Amayelle-hime, nous allons commencer.

Le metteur en scène vient tout juste de m'accoster. Je le regarde et je lui dis que je viens. Je pose mes couverts et je vais mettre mon armure dorée. Une fois prête, je me rends sur le lieu du tournage. Je me sens moins paniquée. Je commence même à apprécier faire du cinéma. Faniel arrive elle-aussi. Elle a les cheveux détachés et porte un diadème couleur rubis. Ses vêtements se résument à une robe de soie bleue à dentelle avec par dessus une cape rouge de la couleur du diadème.

- Mesdemoiselles, c'est à vous, Action !

Je pose un genou à terre et l'autre soutient mon bras. Mon autre bras libre est posé contre ma poitrine.

- Chuyang-sama, je suis venue pour vous protéger.
- Merci mademoiselle Kinoka. Ma mère m'a donné cette lettre à votre intention.

Je la prends, et au fur et à mesure que je la lis, mon visage se durcit. Mes heures nocturnes d'entrainement ont payé. Et oui, quand une amie dit quelque chose d'horrible en général le sommeil ne vient pas. Alors j'en ai profité pour refaire mes scènes. En plus aujourd'hui ce sont les dernières. Mais les plus durs. Faniel prend une mine étonnée.

- Qui a-t-il ?
- Rien.
- J'exige savoir en tant que princesse légitime.

Je prends une mine énervée. Puis je respire lentement et je déclare.

- Votre mère souhaite que vous partiez avec moi vers le royaume voisin. Il semblerait que cette fois-ci elle ait compri la gravité de la situation.
- Pas question !
- Je suis navrée Chuyang mais en tant que soldat je dois obéir.
- Ne m'appelez pas ainsi ! Je suis princesse.
- Oui, mais en tant de guerre il faut savoir passer au delà du protocole.
- Que voulez-vous dire ?

Les personnes derrière la salle créent un bruit de tonnerre qui nous fait sursauter. Faniel dit en serrant ma main.

- On est attaquée !
- J'ai remarqué. Venez !
- Non !

Je soupire et je donne un coup au niveau de la nuque de la princesse. Faniel tombe à terre.

- Navrée, mais avec vous je ne vois pas d'autres choix.
- Coupez, superbe scène ! Par contre vous avez assommé Faniel-sama.
- Pas vraiment.

Faniel se relève et sourit. Le metteur en scène ne comprend pas parce que mon geste avait été violent. C'est la petite qui s'explique.

- Ama-chan a dévié le coup de quelques millimètres. Je n'ai senti qu'un courant d'air. Et ceci signifie que je devais tomber.
- Fantastique !

Nous rions toutes les deux. Notre jeu est drôlement maîtrisé. La journée continue ainsi, au rythme dès « Action et Coupez ». Je m'améliore très vite et quand nous arrivons enfin à l'ultime scène, je donne tout ce que j'ai, puisqu'il s'agit d'une scène qui doit être triste et très fortes en émotion. Autour de nous, on voit la reine morte avec un poignard dans le cœur. Les soldats autour d'elles c'est pareil. Les personnes s'occupant des costumes ont réussi à donner à Faniel trois de plus. Le film en tant que tel explique la façon dont a évolué Chuyang avec Kinoka. Nous arrivons alors devant ce spectacle de mort. Nous avons vaincu l'armée ennemie grâce à la fusion des autres royaumes. Mais la fille de la reine ne s'attendait pas à ça. Des larmes lui viennent aux yeux.

- Non, mère ! Pourquoi, pourquoi a-t-il fallu attendre trois années ! À quoi cela a-t-il servi !
- Chuyang, ta mère...
- Silence ! Vous, c'est à cause de vous que tout cela est arrivé ! C'est vous qui m'avez enlevé à ma mère, c'est encore vous qui avez joué le rôle de messager ! Et pourquoi hein ! Pour ça ! Pour un royaume sans vie !
- Votre royaume est sauvé et sa future reine l'est aussi.
- Et ma mère alors !
- Votre mère va survivre.
- Arrêtez ! C'est vous qui m'avez dit qu'on ne ramenait pas les morts à la vie !
- C'est juste.
- Allez-vous-en !
- Non.
- Obéissez-moi !
- Non.
- Mais pourquoi !
- Parce qu'il me reste encore une dernière chose à faire.
- Comment ça ?

Cette fois, je ferme les yeux et je fais appel à mes dons d'elfe enfouis en moi. Mon corps brille de mille-feu. Pour ceux qui sont autour de moi, à part Kisara et Shinji, c'est une première. Mais Faniel garde son sang-froid et continue son rôle. Impressionnant.

- Que faites-vous !
- Je réalise ton souhait et j'exécute la dernière partie de mon destin.
- Non ! Ne faites-pas ça !
- Si !
- C'est la première fois.
- Pardon ?
- C'est la première fois que vous me dites « si ».

Je souris, mon corps laisse partir la lumière et mes ailes de fée sortent. J'entoure simplement les humains autour de moi de cette même lumière et la reine Fune ouvre les yeux ainsi que tous les soldats. Faniel s'écrit.

- Mère !
- Ma fille, c'est toi ? Tu as tant grandi ! Et pourquoi suis-je en vie ?
- Regardez mère.
- Kinoka ?

La lumière enveloppant les humains part. Mais moi je continue à maintenir cette forme.

- Oui altesse. Comme vous voyez, j'ai tenu parole.
- Mais, en ramenant tous mes soldats et moi-même à la vie vous...vous allez disparaître !
- Je sais. C'est ainsi que cela devait se passer.
- Kinoka-sama, je vous remercie.

Je ferme les yeux et je cède mon pouvoir. Je tombe à la renverse et je fais semblant d'être morte. Puis j'entends le metteur en scène.

- Coupez ! Enfin ! Nous avons fini le film ! Et c'est un chef d'œuvre.

La reine me tend sa main que je prends.

- Vous avez fait appel à vos pouvoirs pour nous ?
- Évidemment. Et puis je pense qu'ainsi les spectateurs aimeront davantage ce scénario. Vu que ce n'est pas un montage que vous aurez à faire.
- C'est vrai. Je crois que cette fois, je dois tenir ma promesse. Suivez-moi quand vous serez changée.

Je sais où elle va m'amener, alors je mets mes vêtements de voyage ainsi que mon bandeau. Puis je relâche ma force et je redeviens moi-même en tant qu'elfe. Quel soulagement, je me sens comme libérée d'un poids. Kisara entre dans la chambre. Après avoir rapidement sondé son cœur, je vois qu'elle va enfin dévoiler ses tracas.

- Ama-chan, je suis désolée pour hier. J'étais un peu trop excitée par mon futur mariage.
- Je peux comprendre. Mais ce que je ne comprends pas c'est tes sentiments négatifs pour Itachi-kun.
- J'ai simplement peur pour ton avenir. Tu t'embarques dans un terrain dangereux. D'après ce que tu m'as dit, tu es toi aussi recherchée par Akatsuki et Orochimaru. Mais je pense que t'acoquiner avec ce nukenin est très risqué.
- Je sais. Ne me fais pas la morale je t'en prie.
- Très bien. Alors on déménage ?
- Oui, le temps est venu. Je vais voir sa majesté et puis nous partirons.

Elle acquiesce et me laisse partir dans la salle du trône. Une fois arrivée, je vois Faniel se précipiter sur moi. Elle pleure.

- Pourquoi tu dois déjà partir ?
- Tu sais bien pourquoi. On n'en a parlé.
- C'est vrai, mais.
- Écoute petite princesse du pays des neiges, ta mère compte sur toi pour veiller sur elle. Tu me promets de bien devenir la surveiller et qu'elle ne fasse pas de bêtises ?
- Promis.
- C'est bien.

La petite et moi, main dans la main, nous pénétrons ensuite dans la chambre de la reine. Celle-ci est devant un coffre fort.
« - Mon fragment est à l'intérieur »
Bonjour à toi aussi. Et oui, je sais bien qu'il est à l'intérieur.
La reine se retourne. Elle me sourit.

- Voilà le moment que tu as tant attendu.
- En effet majesté.
- L'objet se trouve dans ce coffre. Je ne l'ai jamais ouvert à cause d'un champ d'énergie.

« - Évidemment, je ne laisse pas mon esprit à la portée d'un simple humain »
La ferme Maï ! Tu ne sais absolument rien des hommes et des femmes de ce monde et du mien. Elle ne répond. Tant mieux. Je m'avance et je prends le pendentif. Je vois le champ d'énergie se durcir et prendre une forme matérielle au fur et à mesure que j'avance le collier. Puis il se brise et le coffret s'ouvre de lui-même. La lumière aveuglante et le son de cloche habituel s'élève dans la chambre pendant quelques secondes. Puis tout disparaît. Le fragment du pays des neiges est revenu à Maï. Je remets le collier et je remercie la reine.

- Allons, c'est à moi de vous remercie hime-sama. Vous avez accepté les termes d'un contrat qui n'en était pas un. Vous auriez pu tout à fait demander le fragment bien avant le film. Mais vous m'avez fait confiance. Et pour cela, je tiens à vous dire que quoiqu'il arrive je respecterai les demandes de votre Hokage le moment où il aura besoin de moi.
- Merci beaucoup. Bien, il est tant pour moi de partir avec mes deux coéquipiers.
- Allez-y. Je vous souhaite bonne chance pour vos derniers pays.

Je fais oui de la tête et je sors de la chambre en refermant la porte derrière moi.




Voilà pour ce pays. La suite deviné quel sera le pays?






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