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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 04/02/2011
Recoucou tout le monde. Voilà la dernière partie au pays de la cascade.
Attention, j'ai mis le titre d'une chanson entre crochet. écoutez-là jusqu'à la fin.




Chapitre 44: A la recherche des âmes perdues : 9- Emotions en perspectives au pays de la cascade partie 3



J'ouvre les yeux, les miens, moi, Naminé, moi Amayelle, moi Marie, moi la dragonne qui vit désormais. Devant moi, la cascade. Je sais, il y a derrière cette chute d'eau immense l'esprit de Maï. Je sais, comment voir le monde. Mes yeux me montrent un monde de couleur doré. Des nuances émeraude différencient le paysage. La cascade m'apparaît verte-bleue claire. La brume est verte-beige. Les couleurs initiales se mélangent à ma vision d'or et d'émeraude. La couleur de mes yeux. Il n'y a pas de temps à perdre. Je me souviens, je dois me souvenir, mes ailes. Mes omoplates liés à mes ailes, mes muscles de propulsions dans le ciel dans mes pattes. Naminé me montre son souvenir. Amayelle me montre les siens. Je suis les deux. Pourtant je suis moi-même. Mais pourquoi ces deux esprits sont-ils si différents ? Peu importe. Il n'y a pas de temps à perdre. Je dois récupérer l'âme. Je tends les muscles de mes omoplates, les ailes se déploient, mes ailes. Elles sont gigantesques. Aussi grandes que les arbres qui sont loin de moi. Heureusement. Mes muscles des pattes se lâchent, je fais un saut si puissant que je décolle, je décontracte mes omoplates, mes ailes frappent l'air. Par mouvement saccadé, je plie et déplie mes omoplates, mes ailes frappent l'air, je m'élève. Je ressens une incroyable sensation de liberté. Je suis moi ainsi. L'être issu de cette planète, la dernière de mon espèce. Moi, à la fois Naminé, à la fois Amayelle, à la fois Marie. Même si la partie humaine reste bien faible. Le monde se dévoile, je peux voir aussi loin qu'Amayelle, mes yeux voient l'océan, si loin d'ici. Mais je dois replonger. Je redescends, ma chute me donne de la vitesse, je replace mes ailes contre mon corps blanc comme les étoiles la nuit. Ma tête pénètre aussi rapidement que ma chute dans la cascade, mon corps traverse en quelques microsecondes le problème d'Amayelle. J'atterris quelques mètres plus loin dans la grotte humide. Que dois-je faire ? Redonner la main à Amayelle ? Quelque chose tente une communication. Mes sens de dragonne laissent passer l'esprit inconnu. Celui de Maï.

« - Tu es Amayelle ? »

Je suis une partie d'elle oui. Je sais que je dois retrouver ton âme. Mais selon mes sens, je dois rester ainsi.

« - Non, tu ne peux pas. Le collier est collé à Amayelle. Et tu ne l'as pas. »

Très bien, je lui rends son corps. Mais désormais, elle pourra faire appel à moi. Quand le moment lui semblera propice. Je ressens la séparation, Naminé relâche Amayelle, Amayelle reprend tous ses moyens.
Je reviens à moi. Je suis à nouveau moi.

« - C'était court ton état de dragonne. »

Tiens, tu arrives à me parler ? C'est que ton esprit est tout près. C'était court à cause de toi. Tu as demandé à Naminé et à moi de nous scinder.

« - Désolée. Mais il y a quelque chose de louche. Parce que la dragonne semblait être un esprit à part entière. Elle parlait de toi, de Naminé, et de Marie. »

C'est normal. Naminé m'a expliqué que la dragonne est l'union des esprits. En gros, je crois que cette âme là, correspond à celui que je crois être dans le monde des rêves.

« - Ce n'est pas toi dans le monde des rêves ? »

Non. Mais je suis aussi cette personne. Une partie d'elle. Bon, on continuera la discussion plus tard si ça ne te dérange pas. Elle se tait. La grotte est franchement mouillée. Mais elle ne dégage pas d'onde négative. Je me laisse guider par les pulsations de Maï. J'arrive très rapidement à ce que je cherche. Un autel est placé pile au niveau d’une espèce de trou dans le plafond.

«Ecouter [hear our prayer] »

Dessus, il y a un grand livre. Maï s'agite. Elle est en pleine panique. Quoi ?

« - C'est ce fragment. Celui qui te correspond. Non, pas maintenant. Tu ne dois pas savoir. »

Si c'est mon âme, pourquoi la crains-tu ?

« - Parce qu'il s'agit du secret, celui qui va tout expliquer. Dans ton monde qui m'est inaccessible. »

Celui des rêves. Je m'approche. Mais Maï ne réagit pas violemment. Pourquoi ?

« - Parce que je ne peux rien faire et parce que si ton destin l'a voulu, je ne peux que céder. »

Ça ne lui ressemble pas. Mais ce livre, comme elle me l'a fait comprendre, m'attire. Je veux savoir. Il n'y a pas de temps à perdre. Je veux revoir Kisara et rentrer à Konoha. Je m'avance lentement. Au fur et à mesure, je sens que le froid disparaît. Laissant une douce chaleur envahir l'espace sur lequel j'avance. Puis je m'arrête. J'observe le livre. Comment va-t-il rentrer dans mon âme ? Je l'ignore. J'analyse sa couverture. Il est doré avec une reliure émeraude. Mon cœur bat vite. Il a la couleur de mes yeux. Je pose ma main sur la couverture. Je sursaute en retirant ma main quand le livre se met à s'ouvrir tout seul. Il y a de la magie dans l'air. Je regarde le texte sous mes yeux. Il est en elfe. Mais je n'ai pas besoin de lire. Une voix, étrangement similaire à la mienne, récite le texte.

- Le jour est venu pour la descendante de la planète de découvrir ces secrets. Les rêves seront la clé pour connaître sa vérité. Une fois l'âme de ce recueil en elle, plus rien ne pourra changer ses décisions. Elle agira selon ses propres connaissances. Et surtout selon la vérité. Elle deviendra alors celle qui porte en elle le pouvoir de changer réellement les mondes.

Le livre se met à briller et devient une lance qui transperce mon cœur. J'en ai le souffle coupé tant c’est violent. Je sens Maï crier mon nom. Mais l'obscurité m'envahit, me rendant dans le monde des rêves.

Je pose ma main sur ma poitrine. J'ai l'impression qu'on m'a fait mourir. Pourtant je sens encore la vie en moi. Que s’est-il passé et pourquoi je suis ici ? Une personne émet un son. Je me retourne. C'est une femme. Maman ? Elle ressemble à ma mère. De mon monde. Mes larmes tombent. Tiens, il est possible de sentir son cœur pleurer de joie ? Je me jette dans les bras de ma mère. Elle est brune avec les cheveux bouclés. Comme dans mon monde. Elle a une robe blanche. Je ne comprends pas.

- Je ne comprends pas ? Que fais-tu là maman ?
- Je suis ici pour instruire ton âme. Mais je ne suis pas ta mère. Je suis l'esprit du livre de vérité. Un dieu ayant pris l'apparence d'une personne qui est chère à ton cœur. Mais ce n'est pas facile. Surtout avec une âme comme la tienne. J'ignore le nom que je dois te donner. Puisque tu es les trois êtres à la fois.
- Vous n'avez qu'à m'appeler, euh, Kira. C'est le nom que je prends pour cacher mon identité.
- Très bien Kira. Il est temps de faire ton instruction. Et comme je te l'ai dit, ici tu es les 3 esprits. Viens, je vais te montrer là où se trouve cette vérité. Après, tu ne seras plus que toi.
- Je ne vais pas disparaître ? Mes trois âmes sont bien trop importantes.
- Je sais. Mais écoute Kira, ne te sens-tu pas désorientée d'un passage d'ici à l'elfe ?
- Si, mais je ne veux pas changer mes émotions !
- Cela n'arrivera pas. Puisque tous les sentiments que tu ressens, quelque soit ton esprit, ne disparaitront pas. Tu resteras toi. Tu peux également garder ton nom d'Amayelle, mais ces trois esprits fondront en toi. Tu faciliteras seulement le changement. Mais ton esprit de ce rêve sera toujours dominant. Mais tant que tu n'accepteras pas de sortir de ce lieu, Amayelle restera elle-même.
- Ce sera mieux ainsi.

Nous finissons par arriver à la rivière séparant les mondes. Ma « mère » me montre l'eau. Je regarde mes trois reflets. L'humaine, l'elfe, la dragonne. Ces trois reflets s'unissent sous mes yeux effarés. Puis je me vois. Moi, le visage d'Amayelle avec ses oreilles pointues et ses yeux de chat. Mais la peau est différente. Elle n'est plus bronzée. Elle est blanche. Comme les écailles de Naminé. Mais il n'y a rien qui me rapproche de l'humaine que j'étais. À moins que.

- Oui Kira, l'humaine, c'est ton âme. Voilà qui tu es.

Je me réveille en sursaut dans la grotte. Maï vient me secouer.

« - Enfin, tu m'as fait une peur bleue ! »

Je suis désolée. Je me retourne et je m'aide de mes mains pour me relever. Un choc nait en moi en voyant la couleur de ma peau. Tout comme le choc de Maï.

« - Comment ça se fait que ta peau soit si blanche ? On dirait la couleur de tes écailles. »

Oui, mais pourtant je suis toujours moi-même. Je suis toujours Amayelle, alors pourquoi ? Je ne suis pas l'esprit du monde des rêves, sinon je le sentirais ?

« - Mais de quoi tu parles enfin ? »

Je lui explique ce qui s'est passé une fois la lance entrée en moi. Là aussi, je me souviens de tout. Comme si l'esprit de la fille du monde des rêves avait soufflé ses souvenirs en moi. Comme à chaque fois que je me rends dans cet univers.

« - Très étrange ce que tu me racontes. Mais toi, tu sembles encore plus choquée que moi. Partons. »

Je me retourne quand je ressens encore la pulsation de l'esprit de Maï. Sur ma gauche. Il y a pourtant qu'un mur de roche ? Je laisse mon instinct me guider. Je pose ma main sur l'origine de la magie de Maï. Puis je glisse ma main le long du rocher jusqu'à ce que je trouve un creux. Je rentre ma main à l'intérieur. Je sursaute en sentant ma main traverser une toile d'araignée. Je suis dégoutée, mais je continue jusqu'à ce qu'un truc dur cogne ma main. Je le contourne. Ce truc a la forme d'un cylindre. Je le prends dans ma main et je tire. Un grand bruit suit mon geste. Je recule. La paroi se fissure et s'ouvre. Une fenêtre remplie de lumière apparaît. Dedans, il y a un flacon qui protège, la plume de Maï. J'enlève le collier et je le rentre dans le flacon. La plume s'illumine et pénètre dans le pendentif. Puis je récupère le bijou. La lumière s'estompe. Maï a un nouveau fragment. Je peux faire demi-tour à présent. Au bout d'un moment, j'aperçois la chute d'eau. Mais pour sortir. Je vais devoir devenir dragonne. Sinon je resterai bloquée. Je ferme les yeux.

- NAMINE !

Mon corps s'élève. Je ressens la fusion.
Je suis de nouveau sortie du monde des rêves sous la seule forme qui me permette d'accepter d'être rassurée. Sinon j'aurais laissé Amayelle se débrouiller. Je saute dans les airs. La grotte est suffisamment grande pour ça. Je fais un grand cercle pour prendre de la vitesse. Je fonce dans la chute d'eau. Mon cri retentit une fois sortie de cet endroit. Je m'envole vers le ciel. Mes écailles brillent d'un feu étoilé. Je vois le monde. Je vois Kisara. Elle me fait signe. Shinji est avec elle. Je redescends et je me pose en douceur sur le sol. Mes pattes annulent le choc. Je rétracte mes ailes contre mon corps. Puis je me couche. Kisara me parle avec admiration. Elle est toute petite. Tant je suis grande.

- Amayelle, tu … tu es incroyable.

J'ignore comment, mais je transmets mes pensées à Kisara.

- Je sais. Y-a-t-il eu des problèmes?

Mon amie sursaute.

- Comment ? Tu parles par pensée.
- Oui.
- Non, il n'y a eu aucun incident.
- Pourtant il va y en avoir. Je ressens une énergie sauvage qui nous observe. Un être possédant un démon à queue.
- Ou ça ?

Je tourne la tête vers le sommet de la cascade. Je la vois. Fù. Je me relève et je m'envole. La femme Jinchuuriki se transforme en son démon pour pouvoir se protéger. Mais elle ne m'attaque pas. Je me pose devant elle.

- Fù-sama, je ne suis pas une ennemie.
- Vraiment ? Pourtant quand je vous vois, c'est l'inverse que je ressens. Que faites-vous !

Mon corps brille. Je te laisse la place Amayelle. Je crois que cela ne l'effraya pas. Et puis moi j'ai peur de ce monde. Je n'ai pas encore confiance.
Je suis à nouveau moi. Dans mon corps elfe. Je sais que tu as peur. Mais tu t'habitueras. Je regarde Fù qui reprend elle-même sa forme.

- J'ignorais que les elfes pouvaient devenir dragon ?
- Je suis un cas à part. Comme vous.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Je connais beaucoup de personnes. Et surtout ceux qui ont les démons à queues en eux.
- Pourtant vous ne fuyez pas ?
- Non. Je connais un Jinchuuriki. Il est très important pour moi. C'est un enfant et il a beaucoup de cœur.
- Je vois. Mais quand je vous regarde, je crois que vous êtes une jinchu vous aussi.
- Oui, en quelque sorte. Vous venez, je veux que vous rencontriez mon amie.
- Comme vous voulez.

La descente est rapide grâce à Fù qui connait bien cette chute d'eau. Elle me demande alors.

- Les elfes ont-ils tous la peau aussi blanche ?
- Non. Avant, j'avais la peau bronzée. Savez-vous ce qui avait dans la grotte ?
- Oui, un livre.
- C'est cela. Ce livre est celui de la vérité. Et il m'est revenu. Depuis, ma peau est devenue de la couleur de mes écailles de dragonne.
- En effet, maintenant que vous le dites. D'ailleurs, c'est vous Amayelle.
- Oui.
- Akatsuki vous cherche.
- Je sais. Mais ils ne mettront pas la main sur moi.
- Moi non plus.

Je ressens un lien s'instaurer entre la Jinchuuriki et moi. Un lien de fraternité. Une fois au pied de la chute d'eau, Kisara et les soldats arrivent. Shinji reconnaît Fù et ce qu'il dit me surprend.

- Nee-san, ça fait longtemps.
- Salut Shinji.

Je leur demande alors comment ils peuvent être frère et sœur ? L'hôte me répond.

- Je suis née avant Shinji. Mais depuis que j'ai le démon en moi, je n'ai jamais voulu revenir dans le village.
- Vous aviez peur.
- Je le suis toujours.

Le frère explique alors comment elle a dû fuir.

- Avant que notre daizen actuel ne soit sur le trône, son prédécesseur a tenté de tuer ma sœur.
- Mais, il est mort à présent.
- C'est vrai. Dis Nee-san, tu peux revenir à présent. Notre nouveau seigneur est noble de cœur.
- Si tu le dis Shinji. Mais pour le salut de ce village, il vaut mieux que je ne reste pas ici.
- Pourquoi ?
- Des criminels me cherchent. Et si je reste ici, ils m'auront et mettront le feu au village. D'ailleurs, je vais repartir.
- Tu reviendras ?
- Je ne sais pas.

Je baisse la tête. Je sais bien ce qui va lui arriver. Et cela me donne mal au cœur de ne rien dire. La Jinchuuriki se tourne ensuite vers moi.

- Amayelle, ne laissez pas ces ordures mettre la main sur vous. Si le livre de la vérité vous est revenu, c'est que vous êtes très importante pour ce monde.
- Je vous le promets. Et à vous aussi, je vous demande la même chose.
- Ils ne m'auront pas vivante.

Fù s'en va sans plus de cérémonie. Je sais bien qu'elle se battra comme une lionne. Mais ce ne sera pas suffisant. La nuit tombe quand nous arrivons de nouveau au village. Le seigneur nous accueille avec soulagement.

- Je vais faire un festin pour votre retour.
- Ce ne sera pas nécessaire majesté.
- Amayelle-hime ?
- Je dois partir. Il faut que je récupère les fragments aussi vite que possible.
- Et vous Kisara ?
- Je la suivrai où qu'elle aille.

Je vois Shinji baisser la tête.

- Soit, alors après avoir mangé, je vous laisserai aller.

Nous nous inclinons. Une fois le repas terminé, Kisara et moi retournons dans notre chambre préparer nos affaires. Elle me dit.

- Ta peau a changé. Ça fait un choc.
- Je sais. Mais je n'ai pas la peau d'un mort.
- C'est sûr. C'est même le contraire. Ta peau ressemble à de la neige.
- D'ailleurs, c'est notre prochaine destination.
- Ah oui, c'est vrai. C'est pour ça que tu mets ces vêtements ?
- Oui, ils sont fin et suffisamment doux. Et puis le pays de la neige est devenu le pays du printemps.
- J'en ai entendu parler c'est vrai.
- Et pour Shinji.
- Je...je ne sais pas quoi faire.
- Reste ici alors.
- Mais, et toi ?
- Le pays des neiges n'est pas dangereux. En revanche à Oto c'est l'inverse.
- D'accord mais je viens. Dès que nous retourneront vers Oto, j'irai voir Shinji.
- Promis ?
- Évidemment.

Une fois nos bagages de fait, nous sortons du village. Shinji arrive avec un sac de voyage. Ce qui nous surprend toutes les deux. L'homme rougit en croisant le regard de Kisara. Il bégaie.

- Je...je...

Kisara s'énerve et avec son habitude elle dit.

- Tu quoi ?
- Je viens avec vous.
- On a remarqué. Mais ton seigneur ?
- Je lui ai dit. Il est d'accord.

Je m'en mêle en souriant.

- Et puis, on dit que plus on est de fous plus on rit.

Les deux autres approuvent. Mais moi, intérieurement, j'ai peur. Aller à Oto après le pays des neiges sera le premier verrou que je devrai lever. Mais bon, chaque chose en son temps.




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