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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 02/02/2011
Coucou tout le monde, ici il y aura beaucoup de dialogue, j'espère que cela ne vous gênera pas trop. Voilà, bonne lecture



Chapitre 43: 9- Emotions en perspectives au pays de la cascade partie 2



Nous arrivons dans notre chambre. Elle est très spacieuse avec deux lits en face l'un de l'autre. Des rideaux de soie blanche entourent des fenêtres en formes de losange. Le plafond porte un lustre avec un ensemble de quatre lampes. Un feu brûle doucement dans un coin de la chambre, créant une douce chaleur. Une salle de bain se trouve à l'autre bout de la chambre. Kisara y va la première puis au bout d'un quart d'heure, je m'y rends aussi, après qu'elle soit sortie. Une fois mes ablutions terminées, je m'habille avec mon pyjama blanc. Puis je sors. Kisara est devant la porte d'entrée, l'oreille dessus. Elle voit ma mine déconfite et s'éloigne, le sourire aux lèvres. Elle me dit.

- Je veux être sûre qu'il n'y ait personne.
- Pourquoi ? On n’a rien à cacher ?
- Si, nos vies sentimentales. Et surtout qui toi, tu es.
- Moi aussi je veux savoir qui tu es.

Elle soupire et s'assoit sur son lit. Les jambes croisées. Je vais sur le mien puis je bloque mon dos contre le mur et je plie mes jambes. Je commence à parler.

- Je sais que tu es de la famille du seigneur de Kusa. Mais je ne sais pas de quel niveau.
- Je suis sa sœur jumelle.
- Je m'en doutais.
- Je n'ai pas été élue à cause de mon entêtement et de mon envie de guerroyer. Mais crois-moi, je suis bien contente d'être libre.
- Tu ne ressens pas de la tristesse.
- Non, enfin si. Mon pays me manque mais je sais que j'y retournerai. Un jour ou l'autre.
- Moi aussi. Mais cela fait plus de deux ans. Crois-moi, c'est déchirant. Mais je tiens bon.
- En tout cas, je suis contente d'être venue avec toi.
- Tu parles de ton amoureux pas vrai Kisara-chan ?
- Et bien, je dois dire que je ne suis pas insensible à cette personne c’est vrai.
- Ça se voit.
- Arrête de faire cette tête d’une fille heureuse, ça me choque franchement.
- Ah bon ? Moi je suis plutôt ravie de voir que tu tombes amoureuse.

Je souris encore, et je vois mon amie soupirer. Elle me dit ensuite.

- Je ne sais pas si je l’aime au sens où toi tu l’entends. Mais ce qui est sûr, c’est que je suis très attirée par Shinji.

Je lève ma main pour l’inciter à continuer à parler.


- Et ?
- Et, à chaque fois qu’il est près de moi, j’ai envie qu’il reste. Mais j’ai aussi envie de l’enquiquiner. Tu crois que c’est de l’amour ça ?
- Oui. Mais ce n’est pas très clair. Pas comme moi en fait.
- Décris-moi tes sentiments envers la personne qui est le plus proche de toi.
- Et bien, il y a beaucoup de personne. Mais il y en a un. Oui. Quand je pense à lui, je ressens en moi un violent désir, presque animal, de lui avouer mes sentiments. Je veux lui montrer. Mais sans l’effrayer.
- C’est un amour animal en gros.
- Oui, sans aucune retenue.
- Il existe plusieurs types d’amour alors.
- Je crois que oui. J’ai déjà lu un livre en parlant.
- Tu veux bien m’en parler ? Comme ça je pourrai deviner lequel il s’agit ?

Je fais oui de la tête. Tout en me remémorant ce livre qui était fantastique.

- Alors, il existe six types d’amour. Le premier, est celui qu’on appelle l’amour érotique. En gros c’est quand une personne a le coup de foudre pour une autre personne. Dans ce cas, la personne en question ressent une attirance très puissante. Elle est capable de décrire chacun des traits de la personne désirée. Parce qu’elle représente en gros, l’être « parfait » avec qui elle aimerait être.
- Je comprends. Mais ce n’est pas vraiment cela.
- Je vois. En tout cas, cet amour là n’est pas durable puisque qu’avec la routine il disparaît.
- Compris. Le deuxième ?
- C’est l’amour ludique. C’est le strict opposé de l’autre. En gros, il s’agit d’un individu qui prend l’amour pour un jeu. Il ne s’investit que par jeu et s’amuse à « collectionner » ses conquêtes.
- Un vrai salaud en gros.
- Oui, tu peux penser comme ça. Mais cela existe. Le troisième, c’est l’amour d’amitié. Ici, il s’agit du passage de l’amitié chez deux personnes depuis un moment, à de l’amour. Ce n’est pas une passion dévorante comme l’érotique. Mais c’est tout de même intense. C’est le cas chez deux meilleurs amis ayant vécu leur amitié depuis l’enfance.
- Ok. Mais là non plus, ce n’est pas cela pour moi.
- Le quatrième c’est l’amour maniaque.
- Houlà, pas la peine de me le décrire. Rien que l’adjectif en parle. En gros, c’est une personne qui tombe amoureux souvent. Comme si elle se croit dans un roman.
- Oui. Alors le cinquième. C’est l’amour pragmatique. En gros, il s’agit d’une personne qui va tomber amoureux d’un individu qui possèdera les caractéristiques qui se rapprochent de ceux de l’amoureuse.
- Je crois que c’est ce genre là. Et le dernier ?
- C’est l’amour altruiste. Cette personne fera tout pour l’être aimé. Mais sans avoir besoin de retour.
- Houlà, non ce n’est pas mon genre.
- Moi non plus. Alors tu crois que c’est le pragmatisme qui te rapproche le plus ?
- Oui. Et toi ?
- Je crois que c’est l’érotisme.
- Houlà, en gros depuis que tu as le coup de foudre, tu ne cesses de l’aimer.
- Oui. Mais cela n’a rien avoir avec mon genre d’homme. C’est même l’opposé.
- Quel genre d’homme t’attire ?
- Les blonds aux yeux bleus.
- Donc si c’est l’opposé, ce serait un homme brun aux yeux sombres.
- C’est exactement ça.
- Intéressant. De qui il s’agit ?
- Je ne peux pas te le dire.
- Pourquoi ?
- Tu me hurlerais dessus au mieux. Au pire, tu m’enverrais en prison.
- Un nukenin ?

Elle a vite deviné. J’acquiesce. Elle ne se lève pas. Ni me hurle dessus. Bizarre et inquiétant. Elle me dit calmement.

- Un nukenin brun aux yeux sombre. Je pense à un, non deux personnes issues de Konoha. Mais vu ton âge, je pencherais pour Uchiwa Itachi.
- Comment tu as deviné ?
- Des shinobis classés nukenin de rang S, et qui viennent de Konoha, je n’ai pas besoin de chercher loin.
- Je comprends. Mais pourquoi tu ne me hurles pas dessus ?
- Parce que toi, tu es si noble et douce comme un chat, enfin sans parler du dragon qui sommeille en toi, que si tu aimes à ce point Uchiwa, c’est qu’il en vaut la peine. Raconte-moi ce qui t’attire ?
- Des secrets qu’il a vécus par le passé. Et que seul lui connaît.
- Alors comment toi tu es au courant ?
- A cause de mon monde d’origine. Je ne suis pas née dans ce monde. Mais dans un autre où celui-ci n’est pas réel.
- Tu veux dire que là d’où tu viens, ici ce n’est qu’une histoire ? Alors pourquoi tu es venue ?
- Parce que Maï le voulait, parce que moi je voulais vivre une aventure. Et surtout parce que mon monde va mourir si je ne sauve pas celui-là.
- De quoi notre monde mourir ?
- De la cinquième grande guerre ninja.
- Tu rigoles ?!
- Non.
- Bon, et Itachi alors ?
- Lui, il a dû tuer sa famille parce que les dirigeants de Konoha, et notamment la Racine le lui a ordonné.
- Mais pourquoi aurait-il fait ça ?
- Parce que sa famille voulait prendre le pouvoir. Et qu’un tel acte aurait valu une guerre interne et externe du pays du feu.
- Je vois. Mais il a épargné Sasuke ?
- Oui, parce son cœur, qui est tendre et doux, n’a pas pu le tuer. Il est alors devenu nukenin, avec un frère qui le hait parce qu’il ne connaît pas son histoire.
- C’est à cause de cela que tu l’aimes ?
- Oui, en partie. Mais je sens que c’est réciproque.
- Je l’espère pour toi. Mais pourquoi ne pas en parler aux hauts dirigeants ?
- Pour protéger Itachi. Il est entouré de nukenins, qui eux, sont des brutes.
- Tu l’aimes vraiment. Ça se voit.

Je serre mes bras autour de mes genoux. Et je soupire. La nuit est bien avancée. Kisara change alors de sujet. Evitant que je tombe dans le déprime de ne pas voir Itachi avant ma mort.

- Dis-moi, comment tu vas t’y prendre pour devenir dragon ? Parce que je me souviens que tu étais dans le monde des rêves quand cela s’est produit.
- J’étais aussi dans le réel. Mais en tant qu’esprit. C’est vrai que pour devenir dragonne avec un corps matériel, ce sera difficile. Mais ce ne sera pas la première fois. Quand j’étais dans la tour surplombant Âme, je suis devenue dragonne après le sacrifice de mon magatama frontal. Mais à ce moment-là, j’étais complètement aspirée par l’essence du dragon au point d’avoir perdu conscience. Mais quand j’étais à nouveau moi, le dragon n’était plus.
- Donc tu risques de recommencer ?
- Je l’ignore. Mais depuis la cérémonie de ton pays, je ressens plus facilement ce dragon. Mon moi-dragon. D’ailleurs, cette nuit, je retourne dans le monde des rêves. Puisque je m’y rends tout le temps à présent.
- Tu as de la chance.
- Sans doute.
- Alors … (baille)...je crois qu’il est tant d’aller dormir.
- Oui. Bonne nuit Kisara-chan.
- Toi aussi Ama-chan.

Dès que la lumière est éteinte, je ferme les yeux, et je sens mon esprit plonger.
Je suis à nouveau dans ce monde rempli de solitude. Ce monde qui est pourtant relié aux autres mondes. Je ne sais pas où te chercher dragonne. Mais toi, tu sembles le savoir. Alors je pose mes mains sur le sable. Il est doux. Je plonge mes mains. Au point de ressentir le cœur de ce monde. A ma grande surprise, j’entends dans ma tête énormément de pulsations. Il y a beaucoup de cœur ici. Je vois alors une grande lueur. La voix de Chris se fait entendre à travers. Comme un écho.
« - Oui, je suis là. Toujours avec toi. Ma meletrhil. »

Je parle moi aussi. Enfin, pourtant mes lèvres ne bougent pas. Ce sont mes pensées. Ici on parle par pensée.

« - Pourquoi tu me dis « ton aimé » dans ma langue ? »
« - Parce que c’est le cas. Mais malheureusement, je ne puis espérer gagner ton cœur. Nos auras restent inlassablement séparées. Malgré le fait que moi, je vois que tu es une partie de moi. »
« - Comme toi tu fais partie de moi. Tu fais mention de l’unité. Chaque être vivant est unique, mais nous ne formons tout de même qu’une seule entité. »
« - Oui, c’est pour ce que je t’aime, comme j’aime Cindy. Comme j’aime mes frères et sœurs. J’y vais. Mes propos vont t’aider à chercher ton toi-dragon ».

Il disparaît. La lueur avec lui. Il a raison, nous sommes uniques, comme nous sommes un. Mon dragon et moi. Où es-tu ? Comme réponse, je sens une chaleur très puissante, dans une bourrasque de vent qui m’intime à avancer. Je me laisse guider. Cela dure combien de temps ? Je ne sais pas, il n’y a pas de temps ici. Juste des mondes en constante liaison. Je continue. Puis à un moment donné, le paysage change brusquement. De la forêt avec du sable, je suis dans un désert. Une rivière coule abondamment dans ce désert. Ma rivière, celle qui sépare les mondes. Celle, qui à l’aide des ponts, relie les mondes les uns aux autres. Encore, je continue encore. Le vent a cessé. Mais mon esprit entend quelque chose. Mes oreilles se redressent. Elles vibrent sous le message. Je dois avancer encore. J’obéis. Puis au bout d’un moment, une fois que la forêt est à l’horizon, j’aperçois une colline faite de pierre. Pendant la traversée, je n’ai pas senti la chaleur habituelle du désert. Mais c’est normal. Un esprit ne ressent pas les sensations. Je m’avance vers la colline. La dragonne est là. Elle m’attendait. Son regard, identique au mien, transperce mon âme. Mes oreilles se dressent sur ma tête. Ses paroles me viennent.

« - Être à la fois elfe, à la fois humaine, je suis heureuse de te revoir. »
« - Moi aussi. Je veux savoir, comment dois-je faire pour être dragonne dans le monde matériel, sans que ton instinct prenne le dessus sur ma conscience ? »
[i] « - Simplement en disant mon nom par pensée. A ce moment-là, mon essence plongera dans ton essence. Et ton corps deviendra dragonne. Nous sommes une toi et moi Amayelle. Mais nos noms sont différents comme ils sont identiques. »[i]
« - Comment ça ? »
« - Ton véritable nom, Amayelle, est celui de ton corps elfe. Ton véritable nom, Marie, est celui de ton corps humain, et notre véritable nom de dragon, Naminé.
« - Naminé. »

Le lendemain matin, je me réveille doucement. Kisara dort encore. Je ne sais pas trop quelle heure il est. Mais bon. Je me lève et je vais prendre ma douche. Le contact de l’eau sur ma peau elfe me fait frémir, délice. J’adore ça. Une fois terminée, je me rends dans la salle à manger, où m’attend Kisara. Elle a dû se lever quelques minutes après moi, parce que ses cheveux sont encore humides. Je m’assois.

- Bien dormi ?
- Oui Kisara-chan, et toi ?
- Comme une marmotte. Dis-moi, tu as trouvé la solution à notre problème ?
- Oui, je sais à présent pourquoi la dragonne prenait le dessus sur moi, c’est parce que je ne partageais pas son esprit. A présent je le sais.
- Comment ?
- Il faut dire notre nom.
- Pourquoi notre ?
- Parce que nous sommes une comme nous sommes deux entités différentes. Le corps de dragonne et en fait la matérialisation de notre unité.
- Je vois. Et ce nom, quel est-il ?
- Naminé.
- C’est joli. Bien tu crois que tu es capable d’y aller maintenant ?
- Oui, mais j’y vais seule.

Elle n’a pas le temps de répliquer, que le daizen fait son apparition, suivi de Shinji. Kisara se met à rougir délicatement. Oui, c’est bien un amour pragmatique. Je souris. Je salue le seigneur qui prend place à notre table. Il nous dit.

- Vous semblez en forme mesdemoiselles.
- Oui.
- Amayelle-hime, savez-vous à présent faire appel à votre dragonne ?
- Je suis prête en effet. Cette nuit a été très intéressante. Vous m’en voyez ravi. Et vous Kisara-sama, vous allez suivre la princesse je suppose.
- J’ai plutôt l’impression que non.
- Vraiment ?

Le seigneur se retourne vers moi. Je lui explique.

- Quand je serais dragonne, il est vrai, je passerai sans soucis à travers la cascade, en revanche, mon cavalier serait susceptible d’être brisé. Je ne peux pas protéger la personne qui me chevauchera.
- Je vois. Donc vous allez agir seule.
- Dans la grotte oui. Mais je crois qu’une aide à l’extérieur serait judicieuse. Voyez-vous, il est possible qu’un piège ou je ne sais quoi s’active en ma présence. Donc avoir du soutient quand je sortirai serait une bonne initiative. Au cas où j’entends.
- Bien évidemment. Très bien, dans ce cas votre amie Kisara et quelqu’un de mes gardes vous soutiendront.
- Merci.

L’après-midi, nous partons en direction de la cascade. Nous sommes juste trois, ce qui m’a surpris un peu au début. C’est à dire Kisara, Shinji, et moi. L’homme amoureux, nous a expliqué que des gardes étaient postés dans un périmètre d’un kilomètre afin d’intervenir et de piéger si une attaque se ferait. L’idée m’a paru judicieuse. Une fois devant le bruit de tonnerre de la chute d’eau, je me retourne devant mes deux compagnons.

- Ecoutez, je souhaite que vous reculiez un peu. On ne sait jamais, la magie que je vais déployer risque d’être d’une extrême violence.
- Ok Ama-chan.
- Très bien Amayelle-hime.

Une fois bien en arrière, je respire profondément pour détendre tous mes muscles comme me l’a conseillé Naminé. Puis je pénètre aussi facilement que je ne l’aurais cru dans l’antre de la dragonne. Elle est dans une immense grotte de cristal. La magie de ce lieu me soulage. Mon esprit est en paix. Naminé se lève, son esprit se transforme en une sphère incandescente et pénètre en moi. Je murmure en un souffle son nom, libérant ainsi sa force spirituelle. Nos âmes s’unissent, mon cœur brûle d’un feu si intense que j’aurais pu perdre à nouveau conscience si Naminé ne m’avait pas attirée à elle. Mes bras deviennent des pates immenses couleurs neige, mes jambes pareilles, mon dos brûle encore plus que pour mes ailes de fée, créant des ailes de dragonne. Ma tête me brûle, dévoilant ma tête de dragonne et mon encolure. Je cris, laissant venir à mes oreilles, un cri perçant, un ci de dragon. Celui que l’incarne. J’hurle mon nom en dragon.

- NAMINE !




Ok, alors que pouvez-vous me dire de ce chapitre?






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