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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 22/01/2011
Allez-y, c'est parti pour l'aventure de notre duo au pays de la cascade.



Chapitre 42: A la recherche des âmes perdues : 9- Emotions en perspectives au pays de la cascade partie 1



Kisara et moi sommes enfin au pays de la cascade. Ce pays est petit, certes, mais grand en milieu sauvage. Ici il n’y a presque pas d'humain. La source provient simplement du village caché de Taki. Ma coéquipière semble ne pas trop apprécier cet endroit. Moi en revanche, je me sens renaître. Une forêt avec une rivière et une cascade est sans doute ce qui me représente le plus. Comme dans mon rêve. D'ailleurs, je trouve que mon rêve ressemble à ce pays. Coïncidence ? Je ne sais pas. En ce moment, nous mangeons un poisson pêché dans ce fleuve limpide et pur. Pas comme dans mon monde, où tout est polluée, brisé. Et malgré tout mon ancien monde recèle des trésors si simples que les humains pervertis ne peuvent pas voir. À l'exception de ceux pour qui la nature est importante. Moi, je viens du Cantal, lieu magique, au Nord comme au Sud. Au nord, les volcans s'étendent à perte de vue, quand on est sur la crête ou encore au sommet du Puy-Mary et du Griou, on a l'impression que rien ne peut vous toucher. Le vent qui souffle au sommet des montagnes balaye les craintes à une bourrasque chaude en été et froide en hivers. Au sud du Cantal, s'étend la châtaigneraie. Un lieu où forêt et rivière se mélangent si bien que l'odeur des pins, des chênes et de l'eau vous détend comme un baume apaisant. Comme en ce moment au pays de la Cascade. Kisara me ramène à mes pensées.

- Et bien, tu cogites ?
- Pas vraiment, disons que je me sens bien. Si bien que cela fait un moment que je ne suis pas aussi calme.
- Ça se voit. Mais comment peux-tu aimer cet endroit isolé ?
- Ce n'est pas si isolé que ça.
- Tu crois ? Ici, je t’informe, il n'y a qu'un village où on trouvera des humains.
- Je sais.
- Et pourtant tu aimes ça ?
- Oui, c'est plus fort que moi. La nature, c'est moi. Tous comme les esprits qui nous regardent.
- Quels esprits ?
- Tourne la tête doucement sur ta droite.

Elle s'exécute. Elle ouvre la bouche, et au bout d'un moment elle dit.

- Mais, comment des animaux aussi sauvages peuvent être si proches de nous ? Attends, c'est toi qu'ils regardent. Ils ont l'air très calme. Comme toi.
- Oui. Ils sont là parce qu'ils ont ressenti mon instinct sauvage.
- Je commence à comprendre à quel point un elfe est si différent d'un humain.
- Je vais te raconter ce qui m'est arrivé au pays de la terre. Mais ne le dis à personne. Un jour, dans la partie la plus éloignée des pays shinobis, j'ai retrouvé des membres de mon espèce.
- Des elfes survivant du massacre ! Ce n’est pas croyable !
- Si. Mais malheureusement, ils ont eu si peur de se cacher qu'ils sont partis vers l'Ouest. Mais je ne suis pas allée avec eux. Depuis je suis une paria.
- Pourquoi n'être pas partie ?
- À cause d'humains qui sont devenus ma famille.
- Le village de Konoha.
- Oui. Mais surtout, mon raisonnement n'est ni tout à fait elfe, ni tout à fait humain. Je suis les deux à la fois malgré ma longévité qui trahit mon origine.
- Incroyable.
- Si on veut.
- Bon, on y va ? Ces animaux me font flipper.
- Pas autant que toi je pense.

Nous rions toutes les deux. Cette complicité avec un humain me manquait. Pendant notre marche, nous passons devant des endroits fantastiques, dévoilant à Kisara à quel point son univers est magnifique. Ces deux mondes sont vraiment des trésors. Même les plus petites choses, des papillons allant butiner les fleurs aux oiseaux effectuant des arabesques dans le ciel peuvent toucher le cœur d'un humain ou d'un elfe si ceux-ci se débarrassent de tout ce qui leur trotte dans leur tête. Pendant que je laisse mon amie rêvasser, je réfléchis à ce que je sais sur Taki. Son seigneur est un ami de Naruto. Ça j'en suis sûre. Je ne me rappelle plus vraiment de son nom si ce n'est qu'il a bu une eau magique pour détrôner l'ancien Daisen et diriger le pays avec beaucoup plus d'humilité. De plus, Fù fait aussi partie de ce village. Mais en tant que Jinchuuriki, j'aurais des difficultés à faire sa connaissance. Je ne sais pas vraiment si elle est acceptée dans son village. Et quant aux ennemis, Kakuzu est également originaire de Taki. Mais je ne pense pas avoir l'honneur de le rencontrer. Il doit être occupé avec son collègue immortel. Entre leur proie et moi. Mon cœur s'emballe. Itachi...
Je t'aime. Je lui dis je t'aime en regardant le ciel. En espérant qu'il soit suffisamment sensible aux éléments pour entendre ma déclaration dans le vent. Nous finissons par atterrir au niveau de la cascade. En haut de la cascade. Le bruit du tonnerre ne cache pas la mélodie de l'âme morcelée de Maï qui est cachée derrière la cascade. Comme au pays de la terre. Sauf que cette fois, ce n'est pas une minuscule cascade facile à séparer, mais une immense d'un kilomètre. Kisara crie.

- Comment vas-tu faire ?!
- Je ne sais pas. Je ne pourrai pas couper la cascade. C'est certain.
- Descendons. Tu trouveras sans doute un indice et on parlera sans hurler.

J'acquiesce de la tête. Seulement, pour descendre nous devons faire de l'escalade en descente. Kisara sort une espèce de corde immense de son sac à laquelle elle fixe un kunaï. Je ne suis pas certaine que ça tiendra jusqu'au moment où elle fait passer du chakra dans son arme et le fixe au sol. J'ai compris. Finalement je crois que ça va marcher. Elle descend la première pour tâter la falaise. Elle me crie que ça tient et elle continue à descendre. Je descends à mon tour, en essayant de ne pas paniquer. Je n'ai jamais fait de descente à la corde. Je me sers donc de mon chakra pour fixer mes pieds à la falaise et à mon grand soulagement, j'arrive en bas en douceur. Le stress s'en va et je me mets à rire comme une folle. Kisara me regarde jusqu'à ce que je me calme. Puis elle déclare.

- Tu as perdu la tête ?
- Non, c'est l'adrénaline qui redescend. Je n'ai jamais fait cela de ma vie alors j'étais tendue. T'inquiète, on ne m'enfermera pas à l'asile.
- J'espère bien. Et comment tu aurais pu t'y prendre pour descendre la falaise si je n'étais pas là ?
- J'aurais utilisé mes ailes.
- Je crois que tu devrais arrêter de dépenser ton chakra autant. Tu es une shinobi, apprends à utiliser tes facultés de shinobis sans forcément faire appel au chakra.
- J'essaierai.
- Alors, vois-tu un indice ?
- Ai-je au moins le droit de me servie de mes yeux et oreilles elfiques ?

Kisara rit et fait oui de la tête. La cascade est vraiment impressionnante. La chute est si forte que de la brume se forme en abondance. Mais ce n'est pas ça qui m'empêchera de voir un indice. Mes yeux me montrent des rochers au dessus de l'eau. Mais ils semblent suffisamment glissants pour tomber dans l'eau. Je ne vois pas d'idée pour rentrer là-dedans. Sasuke, dans Naruto Shippuden, avait une base derrière une cascade. Mais la sienne n'était pas aussi violente. Si on essaie de forcer le passage, j'ai peur qu'on soit brisé en entrant en contact avec l'eau de la chute. Je soupire. Kisara me regarde et soupire à son tour.

- Toi aussi, tu ne vois pas de failles ?
- Non Amayelle. La nuit va bientôt arriver. Et nos provisions sont presque vides. Allons à Taki. Peut-être que là-bas nous trouverons un moyen d'entrer.
- Je l'espère.

Durant la marche vers le village, je pénètre dans le sanctuaire de Maï, laissant mes pieds suivre ceux de Kisara. Maï, tu as vu ?

« - Oui. Et je n’arrive pas à savoir ni comment mon âme a pu rentrer dans cette cascade, ni comment toi, tu pourras y rentrer. Sans compter cette femme qui va te suivre. Tu aurais dû dire non. »

J'ai bien dit non, mais tu as vu le caractère de Kisara et de son maître, de vrai… ils se ressemblent.

« - Quoi, ils se ressemblent ? »

Je crois qu'ils sont de la même famille. Je lui demanderai ça après. Quant à toi, je voudrai que tu me dises la vérité.

« - De quoi tu parles ? »

Je parle du moment où tu as dit « ce » fragment au pays de la pluie. Mais qu'en fait, la plume en question qui est entrée en moi était une fausse. Dis-moi ce que tu veux dire par ce fragment. Et tout ce que tu sais avant que je ne me sacrifie. Enfin si c'est bien ça ma fin. Sinon je te cloue sur place et je repars à Konoha.

« - D'accord. Il existe un fragment, un seul, qui n'est pas tout à fait mien. Je t'explique. Celui-là, est en fait une partie de toi, de moi, et de ta sœur. »

Quoi !

« - Oui, ce fragment est celui qui nous lie toutes les trois. Et je ne veux pas qu'il te revienne parce qu'à cause de lui, tu comprendras enfin ce monde. »

C'est gentil, mais c'est moi qui contrôle notre destin. Je suis celle qui changera mon monde, et j'aiderai Naruto à changer le sien. Alors si ce fragment me revient, je crois que ce sera une bonne chose. Quoi d'autre ?

« - Le reste, si on trouve le fragment que je hais, te le sera dévoilé.

Et bien, j'espère sincèrement que ce morceau est dans la cascade. Maï ne dit rien. Et je la laisse en faisant en sorte de fermer le passage de son âme à moi. Au bout d'un moment, nous arrivons en vue du petit village caché au milieu des arbres. Des arbres forment un pont qui nous guide tout droit dans le village. Le village semble baigner dans l'eau et il fait le tour d'un arbre aussi grand que celui du pays de l'herbe. C'est aussi beau que dans le manga. Tout à coup, des shinobis fondent sur nous. Nous sommes encerclés. Mais je n'ai pas peur. Ils ne nous ferons aucun mal. J'ai ma forme elfe. Et ils la voient. Leurs kunaïs s'abaissent. Mais Kisara garde sa position. Elle demande.

- Que nous voulez-vous messieurs !

Un des ninjas répond à mon ami calmement.

- C'est plutôt à nous de vous le demander. Mais vu que vous semblez être ami avec la kunoichi elfe de Konoha, nous supposons qu'il n'y a aucun problème.
- Il y a intérêt.

Le ninja de Taki sourit étrangement. Je souris moi aussi. Je crois que Kisara vient de se trouver un prétendant. Et mignon. Il a les cheveux bleus foncés tirant sur le noir, ses yeux sont bleus clairs en revanche. Il porte une tenue classique de shinobi. Il se présente.

- Je m'appelle Shinji Shrota. Et vous, belle kunoichi de l'herbe ?
- On se calme Don Juan, je suis Kisara, jônin de Kusa.
- Et vous, vous êtes Amayelle-hime.
- Oui.
- Je pense que notre monde vous connait à présent. Allez, je vous mène à notre seigneur mesdemoiselles.

Les shinobis nous entourent encore. Kisara ne quitte pas Shinji des yeux. Elle se pince les lèvres et se penche vers moi de manière à ne parler qu'à moi.

- Dis, tu le trouve beau ?
- Je ne pense pas que ce soit le moment de parler de ce genre de chose Kisara-chan. Mais oui. Malheureusement pour lui, je suis déjà prise.
- Sans blague !
- Chut !

Nous parlons si fort que les ninjas nous regardent. Nous rions en même temps, Kisara et moi, pour détendre l'atmosphère. Puis ils se retournent vers l'avant. Kisara meurt d'envie d'en savoir plus sur ce que je viens de dire mais garde cela pour elle. Je sonde son cœur, et je vois qu'elle ne me lâchera pas sur mes histoires de cœur. Surtout si nous sommes dans la même chambre cette nuit. Nous arrivons de l'autre côté du pont fait de branche. En bas, c'est le fleuve. Un des ninjas près de moi, un homme de la cinquantaine, répond à ma question silencieuse.

- C'est le fleuve Konakou. Il nous sert de frontière entre les différents pays.
- Je suppose que votre pays est petit. Sur ma carte en tout cas, c'est le cas.
- En effet, mais autant que celui de la pluie. Mademoiselle ?

Je souris. La pluie, ces souvenirs ne sont pas forcément les meilleurs. Mais au moins, j'ai fait une bonne action avec Sayuki.

- Ne vous inquiétez pas. Tout va bien.
- Tant mieux.

Kisara me regarde. Elle n'a pas perdu une miette de ce court échange. Décidément, elle me couve un peu trop. Mais moi aussi, j'aurai des questions, en fait une, à lui poser. Une fois arrivés à bon port, notre groupe pénètre dans le village. C'est un endroit calme et relativement reposant. Il semble que la pollution ait disparu depuis que le seigneur, je crois que c'est Shibuki, a décidé de prendre les choses en mains. Il a dû devenir un adulte respectable. En tout cas, l'air est très pur comme au niveau de la cascade. Les maisons sont recouvertes d'algues et de feuilles provenant de l'arbre centenaire. Quant à l'arbre, et bien il semble en forme. Les soldats nous amènent dans un palais qui ressemble plutôt à une grande villa. Rien de trop exagéré. D'ailleurs Kisara en fait la remarque. Le soldat qui en pince pour elle lui répond. Faisant détourner ses yeux.

- En effet, Shibuki-sama a toujours aimé vivre près de la nature. Un peu comme vous Amayelle-hime.
- Il a bien raison. Mais rester seul est aussi quelque chose de négatif. Votre seigneur a su trouver un équilibre je me trompe ?
- Non. Tiens, nous sommes dans la salle de réception. Notre chef ne va plus tarder. Je vais vous laisser. Mesdemoiselles Kisara et Amayelle.

Il s'incline ainsi que les autres et nous abandonne. Je me sens vraiment bien ici. Pas autant qu'à Konoha. Mais tout de même assez pour passer du temps ici. Même si le temps ne me laisse guère de choix. Je dois vite en finir. Naruto shippuden ne va plus tarder. Dans moins d'un an à présent. Shibuki arrive enfin. Il a pris des allures d'adultes. Ce n'est plus le jeune homme inexpérimenté et craintif. Mais bien un homme sûr de ses gestes. Je baisse la tête. Puis je me présente.

- Je suis honorée d'être dans un si beau pays que le votre Shibuki-sama.
- Et moi, je dois dire que j'étais impatient de rencontrer la célèbre amie d'un ami très proche. Amayelle-hime.
- Un ami proche ?

Je souris. Puis je continue.

- De Naruto, oui, il est un ami à moi aussi.
- Et vous ?

Kisara pose sa main gauche sur sa poitrine en style guerrière.

- Je suis la gardienne temporaire d'Amayelle. Je suis Kisara de Kusa.
- C'est étrange que vous soyez amies. Vous n'avez pas du tout le même caractère.
- Comment pouvez-vous le savoir ? Alors que nous venons juste de nous présenter ?
- Je le vois à vos postures, et à votre façon de parler. Dites-moi si je me trompe, mais j'ai la sensation que vous Kisara, vous êtes plus posée quoiqu’énergique et redoutable pour une femme. Et vous Amayelle, vous êtes sa réplique opposée. Une dame téméraire mais pas très sûre d'elle. Manque de confiance peut-être.

Kisara et moi sommes bouche-bée. Il vient de trouver nos personnalités d'un coup, sans avoir eu besoin de nous connaître. Il rit.

- C'est un don chez moi. Depuis que Naruto a ouvert mon cœur de froussard. Et vous Amayelle, qui est-il pour vous ?
- Qui il est ? Je vous l'ai dit, un ami proche.
- Je vois. Bien, quel est le but de votre visite ?
- Nous sommes venues chercher le fragment de l'esprit de Maï la déesse dormant derrière la cascade.

Son visage prend des airs bien plus sérieux.

- Je vois. Et nous vous en serions gré.

Je suis surprise. Et Kisara parle à ma place.

- Quel est le problème ?
- Et bien, derrière la cascade se trouve une plante médicinale importante pour notre arbre sacré.
- Pourquoi pour l'arbre ?
- Cette plante, appelée Liamina, a la faculté de redonner de la force à l'eau de la force. Une eau que j'ai moi-même absorbée par le passé pour devenir le seigneur de ce pays. Mais sans Liamina, l'arbre se mourra. Car ses racines baignent dans cette eau. Et pour que ses racines puissent encore atteindre cette eau pure, Liamina est apportée chaque printemps afin de remplacer les vieilles cellules des racines par des neuves. Et ainsi perpétuer sa vie. La plante circulera dans les veines de l'arbre par l'intermédiaire d'une eau mélangée à Liamina.
- J'ai compris. Mais pourquoi Maï vous empêche d'aller là-bas ?
- Nous l'ignorons. L'eau est devenue bien trop violente. Un humain, ou un elfe, ne peut y passer sans que son corps ne soit brisé contre la colonne d'eau.
- Il doit y avoir un moyen.
- Je ne sais pas lequel Kisara. Mais je suis certain que la princesse sait comment s'y prendre.

Je fais oui de la tête. Mais je leur dis ensuite.

- Une créature de ce monde qui peut traverser les courants marins, les airs ascendants sans être blessée.
- Non ! Tu es dingue !

C'est Kisara qui vient de parler. Normal non ? Vu son caractère de feu. Le seigneur ne comprend pas. Kisara veut lui dire mais je la stoppe. C'est à moi de révéler ce secret.

- Shibuki-sama, que savez-vous des elfes des étoiles ? Je lis dans votre esprit une grande connaissance. Et sans doute vous allez vous-même arriver à la réponse.
- Et bien, votre espèce, par rapport aux elfes des autres races, a la capacité de s'unir totalement avec tous les éléments de la planète. Ce qui n'est pas le cas des autres elfes. Spécifique à un endroit de la planète. La mer, la forêt.... Mais ce n'est pas tout. Une rumeur dit que ces elfes peuvent changer d'apparence pour devenir humain.
- Oui. Tous les elfes le font.
- Or, vous, vous pouvez devenir autre chose. Un... Je crois comprendre. Votre esprit, votre compagnon d'âme est un... dragon ?
- C'est cela. Et tant que créature possédant des écailles, je peux passer au travers de cette cascade. En combinant ma force d'elfe au corps de dragon.
- Mais, maitrisez-vous cet esprit ?
- Ce n'est pas un esprit à part Shibuki-sama. Mais bien moi. Je suis l'espèce la plus proche de la nature. De part mon sang elfe, de part mon âme mi-humaine mi-elfe, de part ma magie de dragonne. J'ai compris récemment que la magie que j'exerce sur les choses est issue de la magie du dragon qui dort. Du moi-dragon qui se trouve dans mon esprit. Comprenez-vous ?
- Vous ne faites qu'une avec ces trois éléments.
- Oui.
- Quand souhaitez-vous tenter l'expérience ?
- Pas aujourd'hui. Demain soir, ce sera parfait. Quand la nuit sera bien avancée.
- Évidemment. Pour ne pas effrayer mon peuple.
- C'est cela.
- Très bien. Je vous fais confiance. Allez à présent. Je vous ai fait faire une chambre.

Kisara et moi nous inclinons une fois de plus. Puis nous quittons la salle pour nous rendre dans notre chambre.




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