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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 18/01/2011
Vous allez avoir des moment "magiques". bonne lecture!



Chapitre 41: A la recherche des âmes perdues : 8- Au pays de l'herbe partie 2



Nous arrivons en fin de compte au village des indigènes dans la journée. C'est vraiment très rustique. Les maisons se trouvent dans les hauteurs. Elles sont faites à l'aide de branches et de feuilles mortes se trouvant au sol. Les immenses champignons dont j'ai entendus parler se trouvent derrière ce petit village. Myra m'en explique la raison.

- Ces champignons ont des vertus médicinales très puissantes. Avant de rentrer chez toi, nous te donnerons des potions.
- Merci Myra-sama.

Des enfants affluent de partout. Ils me regardent avec intérêt. Je prends dans mes bras un joli petit garçon vêtu d'un pagne aussi et avec des peintures sur son corps. Il reste là, dans mes bras, comme un baume apaisant. Puis je le lâche. Le groupe se disperse tandis que le chef, Kisara et moi allons voir le fragment de l'âme de Maï. Je comprends enfin ce que voulait dire Odo. « L'être que vous cherchez. » Le loup faisait en fait mention de la sculpture de bois. On peut voir les traits parfaitement dessinés de la fille aux ailes de feu. Odo-le-loup m'explique l'origine de la statue.

- Il y a bien longtemps, une centaine d'années, le fragment de Maï vînt se poser sur les branches d'un arbre. On dit que cet arbre était celui du dieu des bois à cause de son immensité par rapport aux autres et surtout du fait qu'il touchait le ciel. Ce dieu, Vilpal, accueillit l'esprit de la déesse en son sein afin de la protéger des humains mal intentionnés. Il est dit que le fragment repartirait de l'arbre afin de regagner le cœur d'un être de la nature. Et cet être, c'est vous Amayelle. Vous avez autour de votre cou l'essence même de Maï Casull. Mais avant de la retrouver, vous devez rester une nuit avec nous pour fêter le serment du sang.
- Qu'est-ce que le serment du sang ?
- Il s'agit d'une étape importante dans la vie des indiens des forêts. La seule qui permette à des humains de s'unir à la terre.
- Très bien.
- Allez, je vous laisse faire.

Je m'avance tranquillement vers cet arbre. Je ferme les yeux. Je laisse ma conscience toucher l'essence même de l'arbre. Je ne crois pas forcément aux histoires des dieux. Mais là, je ne peux qu'affirmer que l'arbre que je touche de mes deux mains cette fois, contient un être si puissant que mon esprit en ressent la force.

- Que?!

Une lueur immense ouvre le cœur de l'arbre. Je me sens être séparée de mon corps. Quelle sensation étrange et agréable à la fois. C'est comme si toutes les pulsions du corps avaient disparu. Qu'il ne subsiste rien d'autre que mon fragile esprit.

Je connais cet endroit. Mais il est pas le même. Je ne dors pas pourtant. Non. Je vis sous la forme d'esprit. Comme Robÿn vit sous cette forme en ce moment. Elle ne partira que lorsqu'elle pensera que je suis suffisamment apte à voyager dans le vortex sans aide. Cet endroit, c'est bizarre. Il n'y a rien. Juste du sable aussi blanc qu'une brebis. C'est doux au pied.

Une forme apparaît. Un homme aussi blanc que le sable. Seuls ses yeux verts émeraude et ses cheveux argentés le distinguent du sable. Je vais vers lui. Il me parle avec une voix de satin.

- Qui es-tu ?
- Une elfe à la recherche d'une amie.

Vilpal sourit. Je sais que c'est lui. Comme si le murmure de la magie de cet endroit me l'a soufflé. Il fait demi-tour. Je le suis. Le temps n'a aucune emprise ici. Ou bien mon esprit ne peut le mesurer comme le fait mon corps.

- Oui, un corps a cette faculté. C'est pour cela que je resterai éternellement jeune. Alors que vous princesse des étoiles, vous mourrez avec la force du temps.

Il a raison. Mais ce doit être vraiment dur de vivre ici seul. Éternellement seul.

- Non, ce n'est pas le cas. Croyez-moi. Cet endroit est relié aux autres mondes. Vivant, mort, terre. Le votre également. Ne ressentez-vous pas cette joie. Vous ne pouvez pas rentrer chez vous par ici. La clé, vous la connaissez.
- Maï, et moi.
- Oui. Mais moi, je vous ai vue traverser cet espace. Je vous ai vue changer de corps. Mais votre esprit est resté le même. Deux corps avec une même âme. Mais deux corps qui peuvent s'unir en un.

Il fait allusion aux deux reflets. Oui. C'est vrai.

- Ou est Maï ?
- Encore un peu plus loin.
- Qu'est-ce que le serment du sang ?
- L'union des humains avec la nature. Juste quelques secondes, ils peuvent voir le monde avec mon cœur. Cela n'a rien avoir avec les dragons comme vous le pensiez.
- Que se passerait-il si je le fais aussi ?
- Votre cœur pourra libérer une force incontrôlable que seule votre volonté peut maîtriser. La même force que vous avez utilisée une fois. Il n'y a pas longtemps.
- Mon moi-dragon. Mais je croyais que cette cérémonie n'avait aucun effet sur les dragons ?
- C'est le cas. Mais pour des dragons de chair et de sang. Pas pour des dragons-esprits.
- J'ai compris.
- Nous y sommes. Maï est devant vous.

C'est incroyable. Elle a l'air aussi vivant que moi. Afin façon de parler. Elle nous regarde et s'incline devant le maître. Je sens mon collier contre ma peau nue. Maï parle doucement.

- Maître, qui est cette fille ?

Ça alors, elle ne me reconnaît pas. C'est étrange. Vilpal répond.

- Votre attente est récompensée Maï. Voici celle qui va vous unir à vous-même.
- Princesse elfe.

Elle se met à pleurer. C'est la première fois que je la vois pleurer. Et que je ressens sa tristesse. Comme si elle avait toujours craint ce moment. Mais elle se résigne. J'ignore comment ni pourquoi, mais nous fermons les yeux toutes les deux. Le collier brûle. Je ressens l'esprit pénétrer en son cœur. Comme une chaude et triste sensation, je me souviens des évènements douloureux de ce monde. Et je vois le futur. Un seul. Celui de Konoha. Je me vois, pleurant au pied du rocher présentant le nom des shinobis morts aux combats. J'entends une voix.

Je rouvre les yeux. Kisara vient de me réveiller.

- Tu vas bien ?
- On ne peut mieux.
- Tant mieux. Tu en as mis du temps !
- Comment ça ? Mais, c'est la nuit !
- Oui, et tu arrives juste à temps pour la cérémonie du sang.

Je n'arrive pas à croire ce qui vient de se passer. Et Maï a-t-elle récupéré sa partie d'âme ? Je vais vers elle. Je touche son esprit. Elle me répond.

« - Ne t'inquiète pas. Je l'ai. Merci. Nous allons pouvoir repartir après ta cérémonie. Vas-y, je vais me reposer. Cette incursion avec un dieu m'a épuisée. »

Pourquoi, tu es bien un esprit toi non ?

« - Oui, mais ce monde est celui de l'esprit. Tout comme ton monde des rêves, je m'épuise vite. La force de cet endroit réside dans les facultés mentales de celui qui y voyage. Voilà pourquoi je ne peux aller dans ces mondes. Sinon je mourrai. Quant à ta question silencieuse, je suppose que mon fragment ne s'est pas brisé puisque Vilpal a dû le protéger mentalement. »

Je la laisse et je sors de son antre. Kisara m'amène vers le lieu de la fête. Dans la plaine entourée des champignons. Odo et Myra viennent vers nous. La dame s'exprime en premier.

- Tu as récupéré le fragment. C'est très bien.

Odo poursuit.

- Nous allons commencer. Viens dans le cercle.

Je m'assois devant. Au centre du cercle se trouve deux indiennes. Elles sont nues. Un tatouage représentant un symbole que je ne connais pas commence sur l'une et se termine sur l'autre. On dirait une rivière. Ou non. Kisara éclaire ma lanterne.

- Voici deux gardiennes.
- Tu es déjà venue faire cette cérémonie ?
- C'est la deuxième fois.
- Que vont faire ces gardiennes ?
- Danser. Quant au symbole, c'est un dragon. Et pas n'importe lequel, c'est celui de la création. Le dragon de la terre.

Des bruits de tambours se font entendre. À partir de là, la danse commence. Les deux femmes dansent de manière à faire bouger le dragon comme s'il bouge de lui-même. Mon cœur s'emballe de plus en plus. J'ai l'impression d'avoir le feu en moi augmenter très vite. Je me lève, et les autres aussi. Je ne sais pas ce qui se passe. Mon corps effectue les mêmes mouvements que les femmes-gardiennes. J'entends ma voix elfe, celle du dragon, celle de l'humaine se mélanger. Les trois voix. Les trois êtres que j'incarne ! C'est ça. Pour maîtriser mon dragon-esprit, je dois m'unir à lui. Ne pas le laisser prendre le dessus mais le laisser se mélanger à moi. La danse s'accélère, mes yeux voient le monde d'une autre façon, de la façon des dragons. De mon dragon, celui de la création. La terre. La planète.

Je suis à la fois dans ce monde....

Et à la fois dans celui de mes rêves. Je vois les humains autour de moi briller d'une lumière...

...une lumière. Leur aura se remplit ici...

...et ici, de l'énergie des esprits de ce lieu...

...et de l'énergie de la nature de ce lieu. Unification.

Unification des mondes par l'âme et...

...le sang. Le dragon est en moi à présent. Nous sommes un. Je suis le dragon, et...

...je le deviens ici. Je vole dans le monde des rêves. Les humains volent dans ce monde. Une vérité...

...Une seule. Un oiseau qui a perdu ses ailes...

...ne peut plus voler dans le grand ciel de sa mémoire....

….mais je crois qu'il suffit que cet oiseau vive des instants rares et inoubliables...

...pour que les mémoires collectives s'enrichissent et que les souvenirs reviennent aussi naturellement....

...que le temps qui passe.... que le temps qui passe.

À mon réveil, je suis allongée sur un lit de feuilles. Je me lève et je descends de mon nid d'aigle. Une fois à terre, j'aperçois Kisara. Je vais l'accoster. Mais au moment où je lui parle, ses yeux semblent ailleurs. Je pose ma main droite sur son épaule. Ses yeux redeviennent comme avant. Moins flous et rouges.

- A...Amayelle ? Tu vas bien ?
- Moi oui, mais toi tu as l'air un peu secoué non ?
- C'est l'effet de la cérémonie. Heureusement que tu as posé ta main.
- Pourquoi ?
- Parce que seul le contact d'une personne terrestre peut ramener l'esprit du monde de Vilpal. Sinon, on reste bloqué pour toujours.
- Très rassurant.
- Qui t'as réveillée ?
- Personne ne m'a touchée.
- Tu as réussi à t'extirper de là seule ?
- Oui.
- Comment ?
- Elle n'a pas besoin d'être aidée.

Myra vient nous accoster. Elle nous explique.

- Seul un elfe peut sortir de cet état de transe. Surtout s'il est incarné par un dragon de la terre.

Kisara se tape le front.

- Évidemment. Mais une seconde, le dragon que j'ai vu, c'était toi ?
- Oui.

Elle reste bouche-bée. Puis elle continue.

- Tu pourrais revenir dragon, là, tout de suite ?
- Oui, mais je devrais rechercher la source. Et c'est difficile dans ce monde alors que dans le rêve c'est comme si une barrière entre le dragon et moi disparaissait.
- Je vois. Bien, je pense qu'il est temps pour nous deux de partir pour Kusa.

Avant, nous allons voir Odo que nous remercions pour ce voyage très court, puis comme promis, Myra m'offre une large gamme de produits médicinaux à base de champignon. Le trajet du retour se fait dans les rires et la complicité. J'aime beaucoup Kisara. Elle est vraiment quelqu'un en qui on peut avoir confiance. Voyager sans elle, une fois que je partirai pour l'Est sera bien triste. Le lendemain matin, nous arrivons au palais de l'herbe. Nous mettons un genou à terre une fois que le seigneur arrive. Il s'assoit et parle.

- Comment s'est passé le déroulement de ta mission Kisara?
- Bien maître. Amayelle a pu récupérer le fragment de la fille aux ailes de feu à l'intérieur du monde des esprits. Puis la cérémonie s'est déroulée sans encombre.
- Bien, très bien. Amayelle, vas-tu rester encore un peu ?
- Je suis désolée majesté, mais à la vue de ma mission et au fait que vous ayez dit qu'il me reste encore énormément de temps à passer avant mon retour à Konoha, je vais partir sur le champ.
- Je vois. Et bien dans ce cas, Kisara veux-tu accompagner Amayelle ?
- Ce serait vraiment un honneur.

Je me lève. Et je dis.

- Majesté, malgré tout le respect que je vous dois, je pense que ce n'est pas une bonne idée. Je suis traquée. Et puis votre pays a besoin de vaillants ninjas comme Kisara.
- C'est vrai, mais j'insiste et puis il y a d'autres shinobis avec le même talent que Kisara. Mais pas avec le même tempérament. Ça c'est certain. Allez toutes les deux.
- Seigneur ?
- Oui Kisara ?
- Combien de temps souhaitez-vous que je reste avec Amayelle ?
- Et bien, aussi longtemps que tu le jugeras nécessaire.
- Très bien.
- Allez à présent, et soyez prudentes toutes les deux.

Nous nous éloignons du palais le soi-même. Kisara porte des vêtements de voyage très moulants, dévoilant sa poitrine très grosse. Du style 100. Nous dirigeons donc vers le pays de la Cascade. Là où j'espère rencontrer une personne très proche de Naruto. Pendant le voyage vers la frontière, Kisara et moi ne parlons pas beaucoup. C'est étrange d'ailleurs. Elle qui est toujours si énergique.

- Kisara-chan ?
- Hum ?
- Tu regrettes de m'accompagner ?
- Pas vraiment. Je suis juste tendue.
- Pourquoi ?
- À cause des rumeurs mais aussi à cause de ce que tu caches en toi. Tu m'as dit que tu ne pouvais faire appel au dragon qui dort en toi. Mais si cela arrive, tu saurais prendre le dessus ?
- Non. Non parce que ce dragon et moi ne faisons qu'un. Comme l'air que tu respires.
- Tu saurais qui je suis ?
- Évidemment.

Puis elle ne dit rien. Moi en revanche je réfléchis à la façon dont je devrais me tenir avec elle. À présent je suis tendue Parce qu'avec le monde qu'il y a derrière moi, Kisara risque gros. Sa vie. Mais bon, tant qu'elle se battra comme une lionne, je crois que tout ira bien. Le jour suivant, Kisara semble plus détendue. Ça me rassure. Un bruit de rivière se fait entendre.

- Amayelle ?
- Il y a une rivière pas loin. Et pas de petite envergure.
- J'adore tes oreilles ! Elles sont trop mignonnes à bouger comme ça !

Je rougis devant ce compliment un peu étrange. Je me guide au son et nous arrivons en vue d'un fleuve, et non d'une simple rivière. Je prends mon parchemin et avec mon pendentif, je parviens à localiser le prochain fragment. Hein ? Au niveau de la cascade de la lune ?

- Qui a-t-il ?
- Rien Kisara-chan. C'est juste que la prochaine âme se situe au niveau de la cascade du pays de la cascade.
- Intéressant. En route !
- Ouais !

Nous longeons le fleuve Marrhal et nous finissons par atteindre la frontière qui est sous la forme d'un mur aquatique plat. Le fleuve est la frontière.




Voilà, désolé ce chapitre était court. Mais j'espère qu'il vous a plu.






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