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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 18/01/2011
Allons-y pour cette petite partie du pays de Kusa. Bonne lecture et à toute



Chapitre 40: A la recherche des âmes perdues : 8- Au pays de l'herbe partie 1



À mon réveil, le soleil est à peine levé. Je m'assoie et je sors de mon sac de voyage de la nourriture que la famille à Sayuki m'a offert. Sayuki, je me demande si elle a réussi à trouver un village dans lequel elle pourra grandir en paix. Oui, je pense que tout ira bien pour elle. Je sens que Maï a besoin de moi tout à coup. Qui-a-t-il ?

« - Je trouve que l'on met beaucoup de temps à trouver mes âmes c'est tout. »

Je sens la colère monter en moi. Écoute, je ne suis qu'une demi-elfe, employons ce terme vu que je suis ni humaine, ni elfe. Alors il faut bien que tu fasses avec non ? Elle soupire.

« - Je le sais bien mais je trouve que l'on avance pas très vite. Cela fait deux ans et demi, voir plus selon mes calculs, que nous cherchons mes fragments. Et il nous reste combien de pays là ? Plus d'une dizaine non ? »

A peu près oui. Écoute, moi aussi j'ai hâte d'en finir et de retourner à Konoha. Mais pour l'heure je dois me rendre à Kusa pour savoir à quel endroit se trouve la plume. Et je te signale que je risque d'accélérer l'allure. Avec Madara et le groupe à ma poursuite, ce n'est pas simple. D'ailleurs au cas où tu aies oublié, mon corps me donne des envies sexuelles de plus en plus violente pour Orochimaru à force d'aller dans cette direction. Et crois-moi, plus vite j'irai dans l'autre sens mieux je serai.

« - C'est vrai que j'avais oublié ce léger détail. Alors vas-y fonce. »

Sans avoir besoin de son approbation, je me lève et je cours en direction du village caché de l'herbe sous ma vraie apparence. Ici je suis en sûreté. Enfin je l'espère. Quelques heures passent et j'arrive en vue de Kusa. C'est un village qui m'a l'air bien plus accueillant qu'Âme. Normal, il fait beau. Des voix se font entendre et un shinobi apparaît. C'est une femme. Elle porte le symbole du pays de l'herbe. Elle incline légèrement la tête.

- Amayelle je suppose.
- Oui. À qui ai-je l'honneur ?
- Mon nom est Kisara. Je vais te tutoyer.
- Pas de problème.
- Je vais t'amener à notre chef tu me suis ?

Je fais oui de la tête. Elle est drôlement autoritaire et énergique. J'aime bien ce genre de caractère. En général je m'y accorde bien. Elle a des cheveux longs couleurs de l'herbe, voir plus foncés. Ils sont attachés en une tresse enroulée ensuite sur la tête. Ses yeux sont comme deux rubis. Je dirais qu'elle peut avoir tout juste la trentaine. Elle se sent sûrement observée car elle se met à me parler. Tout aussi énergique.

- On raconte pas mal de choses sur toi.

Je me tends d'un coup.

- Quelle genre de chose ?
- Reste calme, ce n'est pas de mal. Juste quelques mystères. Les autres pays, vent et terre, disent que tu es à la recherche d'une magie très spéciale qui peut pénétrer en toi. C'est vrai ?
- Oui, mais en partie. Cette magie ne rentre pas en moi mais dans ce collier.
- Pourquoi un tel voyage pour ça ? Tu veux dominer le monde ?

Elle rigole à sa propre blague. Moi je trouve cela assez déconcertant. Où c'est plus elle qui est relativement à l'aise.

- Non. C'est juste pour une amie.
- Maï c'est ça.
- Comment tu le sais ?
- Ça aussi, ça se propage. Mais pour moi ce n'est pas bien dramatique. En revanche, il y a une chose qui m'inquiète à ton sujet.
- Moi ?
- Non pas toi. Mais les personnes qui en sont après toi. J'ignore comment tu t'y prends, mais à ce qu'on dit, tu es autant recherché qu'un Jinchuuriki.
- Tu fais allusion à Akatsuki non ?
- Pas seulement. À Orochimaru et Sasuke Uchiwa.
- Orochimaru oui, mais pourquoi Sasuke ?
- Encore des rumeurs. Apparemment tu saurais beaucoup de choses sur lui et sur son frère aîné.
- Ceux ne sont que des ragots totalement désuets.
- Je vois. Alors j'espère qu'Itachi ne te recherchera pas.
- Moi aussi.
- Nous y sommes. Voilà l'endroit où vit mon chef. Je trouve cet endroit totalement énervant.

Je souris. Je pense la même chose. Il y a trop de...trop quoi. Les murs sont décorés de partout avec des espèces de fleurs en peinture, l'entrée est entouré d'un immense lierre qui longe les rebords et grimpe le long du mur. L'intérieur sent un peu trop le parfum totalement inventé. Ça me monte à la tête. Kisara se met à rire quand elle voit ma mine déconfite.

- Oh oui, je te comprends. Mais crois-moi, quand tu auras la « cour » de notre chef tu te croiras chez des malades mentaux.
- Vraim...

Je suis coupée dans ma phrase. Elle disait vrai. Mais c'est quoi ce bordel ? Celui qui est le chef, c'est celui qui est habillé le plus normalement. Enfin j'espère. Les autres en revanche, on dirait Tarzan et Jane habillé en sauvage. Il y a une dizaine de personne. Les femmes ont des espèces de feuilles immenses attachées au niveau de la poitrine et des hanches avec des tiges. Les hommes ne portent qu'une « jupe » en feuille attachée autour des hanches avec le même système de tige. Ces personnes plutôt bizarres ont du maquillage sur la figure. Et à outrance je trouve. On ne voit plus leurs couleurs naturelles de peau. Ils sont verts ou rouge ou bleu. Le chef lève la main et cet étrange groupe sauvage s'en va. Nous laissant Kisara et moi-même en compagnie du seigneur. Je pose un genou à terre. Kisara me présente au seigneur.

- Maître, laissez-moi vous présenter la princesse de Konoha. Et des elfes aussi.
- Amayelle?

Je sens son regard au niveau de mes oreilles. Il s'avance et me prend les épaules pour me relever. Puis il revient sur son trône en bois et en herbe.

- Je ne croyais plus vous rencontrer. Deux ans et demi de voyage, et visiter seulement quatre pays sur une vingtaine, ce n'est pas très rapide comme voyage.

Le choc de son ratio me laisse sans voix. Il me reste à peine un an pour terminer le voyage ? Et bien.

- Je vois que vous ne vous rendiez pas compte de la vitesse du temps.
- Non c'est vrai altesse. Mais je dois continuer. J'irai simplement plus vite.
- Tant mieux. Avez-vous trouvé d'autres fragments ?
- Pour le moment, je viens rechercher dans votre pays celui qui dort.
- Très bien, alors vous n'aurez qu'à suivre cette troupe de sauvage.
- Pourquoi ?
- Ceux sont eux qui détiennent le fragment.
- Je vois, et où est l'âme ?

Le chef se lève et se dirige vers une carte représentant son pays. Il n'y a que du vert sur cette carte. Avec des nuances différentes. Le plus foncé, et celui qui recouvre le plus la carte, représente la forêt avec des trous béants représentant la plaine. L'humain me montre l'un des trous.

- C'est ici, le village où vit cette tribu. Il vienne vers moi en cas d'échange de nourriture et de plante médicinale.
- Je vois. Quand partent-ils ?
- Demain à l'aube.
- Très bien. J'irais avec eux dans ce cas.
- Oui, et Kisara t'accompagnera.
- Pourquoi ?
- À deux, le danger sera moins violent.

Le seigneur de Kusa se lève et appelle la tribu indienne. L'un d'eux, un homme de la quarantaine sûrement, s'approche puis me regarde.

- Toi, tu es la fille de la nature.
- Oui.
- Tu es venu chercher l'autre fille du ciel.
- Oui.
- Très bien. Mon nom est Odo-le-loup. Appelle-moi Odo.
- Oui Odo-sama.
- Demain matin nous partirons. Je te réveillerai à ce moment là.

Le groupe part. Le lendemain matin, comme prévu, Odo vient me réveiller. Une fois prête, je vois le groupe et Kisara qui m'attendent. Sans un mot, nous quittons le village et nous nous enfonçons dans la forêt aux arbres qui touchent le ciel et aux champignons de la taille d'un arbre adulte. Je ne me sens pas très calme. Cette nuit, j'ai encore fait ce rêve que je fais toutes les nuits à présent. Kisara me tape le dos.

- Et bien, tu dors encore ?
- Non Kisara-sama. Je pensais c'est tout.
- Tu devrais arrêter, sinon tu vas devenir complètement folle. Reste zèle, la vie est magnifique et courte. Ne la gâche pas.

Je la regarde. Elle a bien raison. Mais c'est plus fort que moi. Où plutôt, je n'ai pas le choix. Surtout depuis que le serpent m'oblige à ressentir tous les jours des pulsions sexuelles de plus en plus fortes au fur et à mesure que je m'approche de son repaire. À Oto. Durant le reste de la journée, nous avançons au rythme du chef qui semble aller mieux. Je crois qu'il n'aime pas vraiment la vie des citadins. Je le comprends. Moi-même, en ville, je déprime. Alors que dans la campagne je me sens libre, soulagée des bruits et des odeurs nauséabondes. Le loup lève la main. Le soleil se couche.

- Nous allons camper ici. Vous deux, Saingne-qui-chante et Lune-rat allez chercher à manger.

Les deux femmes partent avec dans les mains des couteaux en silex. Pendant ce temps, je sors mon sac de couchage et je le déplie. Kisara fait de même à côté de moi. Une fois notre repas composé de fruits et de poissons terminé, le chef prend place devant moi. Les autres vont dormir. Les étoiles au dessus de nous brillent de milles feux.

- C'est vrai, ce spectacle est magnifique.

Je regarde Odo.

- Mais pas autant que l'être que vous cherchait.
- J'ignorais que vous saviez quelle apparence a Maï.
- Oh, mais c'est normal. Quand nous serons au village vous comprendrez. Dites-moi, en quoi la plume de la déesse vous est utile.
- À cause d'elle, ou grâce à elle, je vais pouvoir regagner mon univers.
- Je vois. Il vous manque votre monde ?
- Oui. Énormément. Seulement.
- Seulement ?

Je ne parle pas. Une vieille dame, sans doute centenaire, se met à parler avec une voix très étrange. Comme si elle lit en moi.

- Odo, cette jeune métis ne veut pas avouer que ce monde, ou plutôt, que les humains de ce monde sont très importants pour elle. Mais surtout, elle craint le moment où elle devra partir.
- Ce doit être douloureux non ?

Je fais oui de la tête. Je retourne dans mon sac de couchage comme pour signifier que la discussion est close. Le message est passé. Il me laisse me reposer. Mais je n'ai pas sommeil. Je me demande, tout en regardant les étoiles visible travers les feuilles, si lui aussi les regarde. Je souris. Oui, j'en suis certaine. Mes yeux se ferment tout doucement. Mon esprit rejoint ce monde si bizarre.

Si bizarre. Comment vais-je m'y habituer ? Je sais, à présent que je viens en ce lieu depuis quelques temps, que pour marcher, ce ne sont pas les jambes qui agissent avec mon cerveau, mais mon âme. Mes pensées. Je pense marcher, et je me mets à bouger. Sur cette mousse. Toujours la même. Toujours si froide et pourtant agréable. Je sais où je vais. Ou disons je sais où mes pieds m'amènent. C'est comme une sorte de réunion, un rendez-vous important pour moi. Je m'arrête. J'ai compris le système. Je baisse la tête. Je plie les genoux. Devant moi, un lac. Ou une rivière immense. Un pont la traverse. Mon reflet me renvoie mon image. Une femme, moi, humaine. L'apparence de mon monde. Mais avec des changements importants. Le cuivré de mes cheveux plus profond, mon regard plus sauvage. Toujours si différent des autres humains. Sa peau, celle qui j'ai en ce moment, blanche qui devient caramel après un long voyage. Un long voyage. Mes cheveux bouclés à souhait, longs jusqu'au milieu du dos. Mes vêtements, blanc immaculées. Se résumant en une simple robe blanche à bretelle. À côté de mon reflet, moi encore. Mais elfe. Mes cheveux roux dorés, bouclés eux aussi et descendant aussi au milieu du dos. Ma peau bronzée comme les elfes. Mes oreilles finement effilées. Et cette robe, la même que mon moi humain. Blanche. Je me relève. Cet endroit me montre ce que je suis. Ce que j'incarne. Deux espèces, mais reliées en une. Celle qui peut changer le monde, non les mondes. Tous. En agissant sur un je change l'autre.

Je traverse le pont. Mais le même mur m'empêche t'atteindre l'autre rive. Comme si ce passage fermé, s'ouvrirait comme une porte vers mon monde. Une porte. Je soupire. Je fais demi-tour. Je longe la rivière. Il n'y a pas d'autres moyens de traverser. Je le sais. Je marche juste vers la personne. Vers celle qui me donne rendez-vous toutes les nuits. Un appel. Un appel. Je continue. Une montagne, cachée dans le brouillard, apparaît. Ce n'est pas une montagne. Non, une falaise. Sous cette falaise, une rivière. Ce n'est pas ma rivière. C'est la sienne. Des rochers ponctuent la rivière. Je descends. Je flotte dans ce rêve. Sur la rive, des rochers enfermant un secret. Cet endroit, je sais où je suis. Mais l'appel devient plus fort. Je marche sur l'eau. Je pose ma main gauche sur le rocher. Elle le traverse ! Je fais le passe muraille. Une fois dedans, je me retrouve à nouveau dans la forêt. Mais dans ce lieu. Le lieu du rendez-vous. Des arbres m'encerclant. Des fleurs de lys, des roses. Des tulipes. Un bruit de pas approche. Il ou elle s'annonce. Je n'entends pas sa voix, mais il ou elle entend la mienne. Je lui ai demandé de s'annoncer à chacune de nos rencontres. Par des bruits de pas ressemblant à des gouttes d'eau. Je me retourne. Nous sommes près. La personne lève la main. Toujours la même avec cette bague au doigt. Cette bague au doigt. Est-ce une alliance, je ne sais pas. Je ne distingue pas les motifs. Si au moins je pouvais entendre sa voix, je saurais sûrement de qui il s'agit. J'en suis sûre. Parce que je ressens en moi un sentiment qui me dit que je connais cette personne. Je la dévisage lentement. Tout comme moi, elle porte un habit simple. Une tunique blanche. Je peux discerner les couleurs à présent. Ses cheveux sont noirs. Ses yeux, je plonge mes yeux dans les siens, et là, tout s'éclaire. Moi aussi. Je sens que je ne vais pas résister. Mon cri, celui de tout mon être l'appelle, lui.

La vieille dame me réveille. Je regarde autour de moi. Je transpire. Au moins, il n'y a qu'elle que j'ai réveillée. Les autres dorment comme des souches. La dame centenaire m'offre une infusion bouillante. Le feu est toujours allumé. Le mien aussi. Je n'arrive toujours pas à y croire. La dame me pose une main au creux du dos. Libérant un chakra me détendant.

- Merci.
- De rien. Vous l'avez enfin découvert n'est-ce-pas ?
- Je vous demande pardon madame ?
- Non, pas madame. Juste Myra-la-lune.
- Oui Myra-sama.
- Et bien, votre âme-sœur de cœur ?
- Mon...

Ma gorge devient sèche. Ce terme, celui que j'ai créé dans ma fic de Naruto. La vieille dame confirme ma pensée, en définissant ce terme comme moi je l'ai défini dans mon histoire.

- Une âme-sœur est défini par le fait qu'un homme a pour être aimé une femme à laquelle il est destiné et inversement. L'âme-sœur de cœur, correspond à deux êtres si différents mais à l'amour si fort que leurs âmes peuvent se fondre l'une dans l'autre et permettre la création. Et le don de vie à l'une de ces personnes si l'autre meurt.
- Âme-sœur de cœur est plus fort qu'âme-sœur classique.
- C'est cela. Mais pour vous, j'ai une impression bizarre.
- C'est-à-dire ?
- Vous semblez avoir deux âmes-sœur de cœur. Votre destin sera inchangé, mais celui d'un des deux bouleversera votre cœur et l'autre se manifestera. Et vous comprendrez alors qui des deux est le votre. Vos épreuves amoureuses ne font que commencer.
- Vais-je les voir dans ce rêve ?
- Celui dans lequel vous voyez votre futur ?
- Comment...
- Je sais ? Je suis voyante des esprits. Et le votre est si fort que je n'ai pu ignorer les images dans votre tête.
- Alors ?
- Oui, mais vous voyez celui que votre cœur appelle et dont ce cœur appelle. Bientôt, une deuxième personne viendra. Votre deuxième amant. Mais vous arriverez à le trouver que lorsque votre premier aura disparu.
- Non ! Je ne veux pas qu'il meure.
- Cela, seul votre courage le changera.
- Et, pourquoi ne m'est-il apparu que maintenant ? Tout comme ce monde si étrange ? Est-ce mon don qui s'est activé ?
- Non. Il s'agit d'une suite d'évènement. Seule vous pouvez connaître le déclenchement de ces phénomènes. Quant à votre âme-sœur de cœur ?

Elle sourit. Je n'ai pas besoin d'écouter ses paroles ni son esprit. Je sais la réponse. Mon cœur me la fait dire en un murmure.

- Il m'est apparu parce que lui aussi sait que je suis ici. En vie. Quelque part.

Myra sourit. Oui, c'est cela. La vérité. Mais sous cette vérité si lumineuse se cache une obscurité. Si Itachi connait mon existence, alors cela veut dire que Madara ou Pein a demandé à mon bel Uchiwa qu'il devait me chercher. Sous le nom d'Amayelle, certes, mais lui sait que c'est moi. Par l'intermédiaire de nos « rendez-vous » dans le monde des rêves. Par ma voix. Il s'est souvenu.




Alors, qu'en avez-vous pensé et quelle suggestion faites-vous?






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