Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 10/01/2011
Allez, dernière partie avec le pays de la pluie. Bonne lecture!



Chapitre 39: A la recherche des âmes perdues : 7- Intrusion au repaire de la pluie partie 5



Au moment où je reprends conscience, la seule chose que je me souviens, c'est Yahiko et Konan immobile sur le toit. Me regardant, sous la forme de quelque chose dont je ne peux pas donner le nom. Puis, mes forces me reviennent tout doucement. Je peux ouvrir les yeux cette fois. Je reconnais cet endroit. Où plutôt, j'ai déjà ressenti les pulsions de cette belle maison. Une voix, celle d'un enfant, arrive à mes oreilles. Je tourne la tête. Cette fois tout me revient en voyant apparaître le mignon visage de Sayuki. Elle est drôlement bien habillée. Elle porte une jolie robe en dentelle blanche avec des froufrous un peu partout. Dans ses cheveux, des rubans rouges. J'essaie de me lever, mais mon corps ne bouge que de quelques centimètres avant de céder.

- Amayelle-chan ! Doucement, tu es complètement épuisé. Et puis là où on t'a trouvée, tu étais dans un état vraiment pitoyable.
- Où est-ce que j’étais ?
- Au bord d'une rivière, à quelques lieux du village près de l'église de maître Pein.

La tante, dont j'ai soigné l'âme il y a quelques heures, vient d'arriver. Elle a dans ses mains une serviette avec un plateau garnis de victuailles. Elle me le pose sur le lit et m'aide à poser mon dos contre le mur du lit.

- Mangez, je crois que vous n'irez pas bien loin sans rien dans l'estomac.
- Merci.

Pendant que je mange, elle me dévisage. Comme s’il y a en moi une clé qu'elle cherche à atteindre. Une clé hein ? Maï !

« - Je suis là. Tu te sens bien ? »

Je suis épuisée. Dis-moi, tu crois que je suis en sécurité ici ?

« - Je ne sais. En fait, je crois que tu ne seras plus jamais en sécurité nulle part. »

Même si ce que tu dis me fait mal, je pense la même chose que toi. Je suis traquée. Comme Naruto en fait. Je commence à comprendre ce que lui et Gaara ont dans le cœur. Je pensais que j'étais comme eux. Mais en réalité, ce que moi j'ai vécu, c'est ridicule en comparaison à ce qu'eux ont pu ressentir.

« - Oui, mais à présent que tu sais l'importance de ta mission envers moi, et les dangers qu'elle comporte, je crois que tu dois t'éloigner des genins. »

Non. Tu me demandes quelque chose que je n'ai pas le courage de faire. Et puis je ne veux pas le faire.

« - La déchirure que tu vas leur faire subir sera énorme. »

Moi, je pense plutôt qu'ils comprendront. Ils sont bien plus sages que dans le manga. Et plus humain aussi. Elle me laisse me reposer. Une fois que j'ai fini la soupe, la tante repart avec le plateau mais Sayuki reste avec moi. Elle se met sur le lit.

- Ça va mieux ?
- Un peu. Mais je crois que je devrai attendre encore longtemps, une journée peut-être, pour récupérer totalement mon énergie.
- C'est une bonne nouvelle alors !
- Pourquoi ?
- Parce que je vais pouvoir rester avec toi encore un jour.
- Oui, mais n'oublie pas que je peux à peine bouger.
- C'est pas grave, je vais te garder et te regarder te reposer.
- Tu es adorable.
- Maintenant je veux que tu t'allonges et que tu dormes.

Je souris et je lui obéis. Je ferme les yeux, et j'essaie de faire taire mon angoisse. Pein, j'espère qu'il ne sait pas que je suis là.

Tiens, je suis ou ? Je marche dans un drôle de monde. Il y a de la mousse par terre. Elle est humide à cause de la lumière qu'elle reflète. Je suis pied nu. Mais je n'ai pas froid. Non. Je regarde en l'air. Il y a des feuilles. Mais bizarrement, le soleil n'est pas ici. Alors d'où vient la lumière ? J'avance encore. Il y a aucun être vivant ici et pourtant j'entends le cœur d'un animal. Est-ce le mien ? Non. Mon cœur bat plus vite que celui que j'entends. Je continue de marcher avec la mélodie que joue ce cœur. Tiens ? Je vois un humain pas loin. Je cours dans sa direction. Mais je ne parviens pas à le rattraper. Je me rapproche mais je ne peux toujours pas le distinguer. Il est flou. Je suis tout près de lui à présent. Mais je ne vois pas son visage ni ses vêtements. Il est comme enveloppé d'une brume. Je tends la main. Mon cœur bat de plus en plus vite. L'humain tend la sienne. Je peux voir leur forme. Il a un bijou au doigt. Mon cœur bat encore plus vite. Nos mains, si je pouvais le sentir, se touchent. Elles sont plates, les siennes contres les miennes. Nos doigts se referment simultanément contre la main de l'autre. Je ne ressens rien. Pourtant c'est comme s'il ou elle m'appelle. Mon nom, non, c'est le nom de Robÿn que j'entends. J'essaie de parler, mais mes lèvres ne bougent pas. En revanche mes pensées vont vers cette personne. Elle lâche mes mains, s'incline puis pars d'un coup. Je regarde autour de moi, je marche dans un drôle de monde, un drôle de monde...un drôle de rêve...Mon nom, on m'appelle...

- Amayelle-chan ! Réveille-toi !

J'ouvre les yeux. Je suis chez Sayuki. Elle semble apeurée. Sa tante est là aussi. Ainsi que son oncle. Que se passe-t-il ?

- Que se passe-t-il ?
- Tu étais agitée dans ton sommeil et tu as énormément transpiré.
- Ah bon ?

Je ne me rappelle pas avoir couru ? L'oncle de Sayuki se met alors à m'expliquer.

- Tu t'agitais, tu disais aussi « je suis là, je suis là, attends-moi ».
- J'ai dit ça ?!
- Oui.

Il regarde son épouse. Elle fait « oui » de la tête. Puis il reprend.

- Et tu as dit quelque chose en elfe.
- Quoi donc.
- Je crois que c'était « ù ganna ». Ça signifie quoi ?
- Ne disparaît pas en elfe.
- Mais à qui tu parlais ?
- J'en n'ai pas la moindre idée.
- En tout cas tu sembles avoir repris de l'aplomb.
- Oui, c'est vrai. Depuis combien de temps ai-je dormi ?
- Une bonne partie de l'après-midi. Tu peux te lever ?
- Oui. Je crois.

Il me prend la main, et j'arrive à tenir debout au bout de quelques efforts. Mais je sens encore beaucoup de faiblesse dans mes jambes. Je tremble. La tante prend mon autre main et le mari nous laisse entre femmes.

- Je vais te montrer la douche.

Une fois arrivée, Sayuki et sa tante me laisse me laver. En enlevant ma chemise, je me rends compte que j'ai beaucoup transpiré. Mais c'était quoi cet endroit ? Encore un mystère de plus. Je vais toucher l'esprit de Maï. Alors ?

« - Si tu veux mon avis, je crois que tu peux lire l'avenir plus facilement qu'avant. Le don du dragon de cristal semble s'être activé. Tout comme quand tu m'as offert, dans ta fic, celui de lire l'avenir grâce à pégase. »

C'est bizarre d'ailleurs. Pourquoi ce que j'ai écrit sur toi, me touche moi ?

« - C'est peut-être ton don, celui que tu as dans ton monde, qui a créé ce miracle. »

Tu parles d'un miracle ! Enfin bon. Elle me laisse me laver tranquillement. Une fois terminée, je remets un de mes vêtements de kunoichi propre qui est sur une chaise, puis je quitte la salle de bain pour aller dans le salon. Au moment où j'arrive, une voix me fait paniquer et me cloue sur place, juste derrière le mur séparant la chambre d'ami du salon.

- Nous sommes ravis de vous revoir messager du ciel.
- Je ne suis pas ici pour être adulé. Je vais faire au plus vite. Une ninja aux cheveux roux et dorés se trouvent dans le village. Il s'agit d'un shinobi de Konoha. L'avez-vous vue ?
- Un ninja du pays du feu ici !
- J'ai posé une question.
- Non.

Je respire vite. C'est Sayuki qui a répondu à Konan. Elle veut me protéger. Mais les deux autres ? La réponse, oui avec la tante, celle qui était contre moi avant la purification, me défend.

- Sayuki a raison.
- Dites-moi, je n'ai jamais vu cet enfant avant ?

Je me mords la lèvre inférieure.

- C'est ma nièce. Une femme nous l'a amenée. Elle ne pouvait plus s'en occuper et elle est morte récemment.

Le mari n'a pas fait d'accroche ni de faux pas. Même moi je l'aurais cru si je ne connaissais pas la vérité. Et Konan semble être prise dans le mensonge.

- Je vois. Et bien je suis ravie pour elle et pour vous qui ne pouvez pas avoir d'autres enfants que ce fils adopté qui sert au bar. Bien, je vais vous laisser à vos occupations et aller voir dans le village.
- Vous ne voulez pas rester boire ou manger quelque chose ?
- Non merci. Je suis pressée comme vous le savez.
- Bien-sûr. Nous espérons que vous retrouverez et que vous purifierez cette impie.
- Soyez-en sûre. Pein, notre dieu vous salut.
- Nous honorons sa volonté.

Après cet échange, j'entends Konan partir. Mais je ne peux pas bouger. J'ai faim, et j'ai peur surtout. Je tombe à genou. Sayuki arrive et appelle sa famille. Ils arrivent tous les trois et me font asseoir sur une chaise, avec devant moi de quoi nourrir un régiment. Mais j'ai une boule dans la gorge. La tante parle à nouveau.

- Ne t'inquiète pas, elle est partie. Tu as donc pu voir notre dieu.
- Votre chef je dirais. Et oui, je les ai vus en volant, avant de tomber dans l'eau. Ces épreuves m'ont épuisée.
- Tu es arrivée au sommet !
- Oui.
- Et bien, voilà la preuve que nous pouvons avoir confiance en toi. Tu es une sainte.
- De quoi ?
- Tu es « descendu du ciel » en descendant du sommet de l'église.
- Si vous le pensez. En tout cas, je dois vite partir d'ici. Même si Konan est humaine, elle peut sans aucun doute savoir que je suis ici. Votre mensonge était parfait, mais si je reste encore, vous serez en danger. Non, il faut que je parte cette nuit.
- Si c'est ce que tu souhaites.
- Oui, mais vous devriez en faire autant. Konan ne se laissera pas duper bien longtemps. Et puis vous avez une enfant à élever. Et cet endroit est vraiment très mal approprié.

Ils se regardent tous. Ils ne veulent pas partir. Je le vois dans leur esprit. Mais l'oncle semble plus réceptif. Il voit le danger de la situation. Quant à Sayuki, même si ce que j'entends dans sa tête me fait mal, elle croit en ce que je dis. La tante finit par accepter.

- Très bien, alors ce soir nous partons. Toi vers ta mission, et nous vers un village où le danger est loin.

Le soir venu donc, la pleine lune est cachée derrière les nuages. Nous avons étudié un plan du village de façon minutieuse afin de connaître les emplacements les plus fréquentés. Nous arrivons à la place du village, encapuchonnés dans des manteaux sombres. Personne ne fait attention à nous jusqu'au moment où le barman, qui semble reconnaître sa mère nous accoste. Je reste cachée sous la capuche, étant donnée que je n'ai pas récupéré toute ma force, je ne suis pas déguisée en humaine. Et mes yeux sont encore en elfe.

- Qu'est-ce que tu fiches ici !
- Je te retourne la même question mon fils.
- Je travaille mais c'est l'heure de ma pause. Alors ?
- Nous quittons ce village.
- Pourquoi?!
- Notre dieu, est en réalité un humain comme les autres puisque cette femme qui est avec nous a réussi toutes les épreuves.
- Tu veux dire que la lumière que j'ai vue hier soir c'était...

Il me regarde. Je regarde le sol. Apparemment il ne voit pas mes pupilles.

- Je vois. Alors si vous partez, je vous suis.
- Non, toi tu dois rester ici. Sinon il y aura des problèmes.
- En gros je dois jouer le rôle de gardien de vos vies.
- Oui en gros.
- Ça me gène mais vu que cet ordre vient de toi et que cette femme a vaincu les épreuves alors soit.

La mère et le fils adoptifs s'enlacent puis le barman nous abandonne. Malgré moi, j'ai un mauvais pressentiment et je fais accélérer la cadence. Le regard de l'humain, juste pendant quelques secondes, m'a montré une envie de meurtre. Pas par lui mais grâce à lui. Nous y sommes. Le passage par lequel je suis entrée. Le passage par lequel il faut que je fuis. Il n'y a qu'un garde comme je m'en doutais. Mais, au moment où nous avançons vers la sortie, le chakra de Pein, Nagato, se manifeste. Je me retourne pour regarder le château. Je sens qu'il faut faire vite. Vraiment très vite. Madara, il est là-bas, en fait le chakra, c'est un mélange des deux.

- Il faut faire vite !

Les autres n'ont pas le temps de me demander pourquoi, mais ils courent. Le garde veut s'interposer, mais il n'en a pas le temps, j'ai suffisamment de chakra pour envoyer un rasengan, petit certes, mais suffisamment fort pour frapper la nuque du garde et l'assommer. Durant toute la nuit et jusqu'à l'aube, nous courons vers l'Est. Enfin, une fois le soleil bien levé, nous sommes presque à la jonction des frontières entre le pays de la terre, de la pluie, de l'herbe. Nous faisons alors une pause dans une cabane en bois déserté. La pluie a cessée depuis un moment. Mais le chakra, bien que cette fois très faible dû à l'éloignement du village caché, est encore perceptible. L'oncle me demande alors.

- Pourquoi tu as attaqué ce soldat, et pourquoi nous avoir fait courir si longtemps ?
- Primo, votre fils, à l'heure qu'il est, vous a sans doute vendu. Deuxio, mon ennemi, le pire de tous, est entré dans une colère noire et s'il nous avait trouvés, il nous aurait brisés. Physiquement parlant.

Il semble comprendre alors la gravité de la situation si nous étions restés là-bas.

- Alors impossible de rentrer.
- Je suis désolée Sayuki.
- Tu ne l'as pas à l'être Ama-chan, tu m'as sauvé la vie deux fois à présent.
- Qu'allez-vous faire maintenant ?

Ma question est pour les adultes. Je les ai embarqués dans un voyage sans retour. Mais je ne peux les amener avec moi. Ils doivent choisir par eux-mêmes. La tante, le chef selon moi, me répond.

- Je suppose que nous sommes près d'un autre pays non ?
- De deux en réalité. La terre et l'herbe.
- Où vas-tu ?
- Vers l'Est donc vers Kusa.
- Je suppose que tu ne veux pas qu'on t'accompagne.
- Non. C'est bien trop risqué.
- La terre donc.
- Oui. Je connais bien ce pays. Les shinobis sont pratiquement alliés à Konoha. Il faut dire aux shinobis que c'est moi qui vous envoie en tant qu'amis et protectrice. Ils comprendront et vous mèneront dans des villages qui se situent dans de magnifiques vallées. Vous y serez bien.
- Et toi ?

Je regarde Sayuki. Je lui fais une pichenette sur le front. Elle sourit.

- Devine, je vais continuer mon voyage et acquérir plus de sagesse. Et toi, je veux que tu vives le plus longtemps possible compris ?
- Compris.
- Allez, voyageons encore un peu ensemble ok !

Nous nous relevons. Pendant le reste de la journée, la famille discute entre eux de leur avenir pendant que je sonde l'arrière. Le chakra me suit. Madara. Il semble tout près de moi à présent. Il m'espionne. Mais pas de lui-même. Une autre énergie, sûrement Zetsu, semble me suivre. Mais pas dans la bonne direction. Je souris. Mon plan semble marcher. Heureusement.

Début du Flash-back

Une fois que nous sommes passés, les deux autres passent devant moi. Sayuki me regarde mais je crie de continuer, que je vais les rattraper. Je m'arrête. Madara, je le vois avec Pein, il court vers moi mais pas dans le village. Ils font le tour. Normal, le village ne doit pas les voir. Ils sont loin. Eux ne me voient pas mais moi je les distingue. Ils seront sur nous demain matin. Ils le seront parce que la famille que je protège ne court pas aussi vite que moi. Je vais donc dans une autre direction. Une énergie, autre et plus proche que celles de mes ennemis, de moi. Un piège, une idée, je la vois. Elle est si simple. Même moi je me demande si je tomberais dedans. Mais je n'ai pas d'autre alternative. Je concentre mon chakra en fermant les yeux. Il m'en reste assez pour cette technique. Naruto, c'est à toi que je la dois.


- Multiclonage !


Un double parfait de moi me regarde.


- Écoute, toi tu ne risques pas grand chose, mais moi et la famille plus loin c'est de nos vies qu'il s'agit.

- T'inquiète. Alors, je dois les semer c'est ça ? Faire l'appât.

- Tu peux courir?

[center]- Plus longtemps que toi c'est sûr. Je suis un clone, mais en pleine forme. Et puis je ne fatigue jamais.
- Ok, alors tu les vois tes ennemis ?

- Nos ennemis, évidemment.

- Pars à l'opposé de moi. Éloigne-les.

- Tu vas où ?

- Vers l'Est.

- Ok, alors mes amis, allons vers l'Ouest !

- Bonne chance.

- Non, toi bonne chance. On ne sait jamais. Et ne t'arrête pas.

- C'est moi qui devais le dire.

- Tu ne dois pas fuir ? Parce qu'ils arrivent là.

- Salut !


Je cours plus vite et je rattrape les autres. Mon clone attend. Et puis, dès que nous sommes très loin, mon autre moi part, les ennemis la suit. Je respire. Soulagée.


Fin du Flashback.

En tout cas, l'énergie de mon clone ne ...ça y est, elle vient de disparaître. Mon chakra vient de me revenir. Ils sont loin. Mais Zetsu peut vite se déplacer. Nous arrivons aux frontières. Nous nous regardons puis je dis.

- C'est ici que nos chemins se séparent.
- Tu nous as beaucoup donné Amayelle.
- Non madame. En fait c'est vous qui m'avez aidée. Et puis sans votre aide je serais dans de gros ennuis. Non. Vraiment c'est à moi de dire merci.

Les adieux se font rapidement. Je les laisse partir, et dès qu'ils sont suffisamment loin, je pars à l'Est. Vers une autre âme de Maï, qui je l'espère, sera un peu plus facile et moins fatigante à obtenir.




J'espère que vous avez aimé cet opus du pays de la pluie. C'était assez compliqué à mettre en place. j'espère que vous ne l'avez pas trop ressenti. Voilà.






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