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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 08/01/2011
On continu!!!



Chapitre 38: A la recherche des âmes perdues : 7- Intrusion au repaire de la pluie partie 4



Je sens que je suis presque au bout. Les escaliers sont plus nombreux. J'ai trouvé ma cadence. Je suis très bien, je cours aussi vite que je le peux. Tout en gardant un temps de repos en moi. Une immense lumière se fait voir quelques mètres plus haut. L'odeur de la pluie est sensiblement plus forte. L'espoir de finir ces épreuves me redonne de l'énergie. En plus de celle que Chris m'a offerte. L'énergie des dragons de mon monde. L'énergie du dragon qui dort en moi. Tout en grimpant les dernières marches, cette fois je le sais, je demande alors à Maï comment j'étais.

« - Effrayante. Je crois que même Madara n'aurait pas eu l'audace de s'en prendre à toi. »

Tu as eu si peur ?

« - Ne ris pas. Quand on voit la taille de tes dents quand tu as craché tes flammes blanches, je crois que même toi tu n'aurais pas fait la fière. »

Des flammes blanches ?

« - Oui, en fait elles étaient rouges mais l'intérieur était blanc. La nuance était impressionnante. »

Et mon corps ?

« - Ton corps de dragon, et bien. Magnifique. Tu avais des écailles blanches voir argentées. Je ne sais pas trop. Tes yeux, ils étaient identiques à ceux que tu as toi en ce moment. Tu étais immense. En gros, tu vois Saphira ? Et bien mets-là en blanc avec des yeux émeraude tirés dorés avec des pupilles verticales. Ça c'est toi en tant que dragonne. »

Oui, je vois à présent. Je devais être très belle.

« - Tu préfèrerais être dragon plutôt qu'elfe ? »

Oui. C'est un rêve que je tiens depuis énormément de temps. Dans mon monde je veux dire. Mais je n'ai rien ressenti. Et ça je ne comprends pas pourquoi.

« - Tu as sans doute été « surpassée » par ton toi dragon. Où je ne sais quoi. »

J'aimerais pourtant ressentir la sensation que j'ai vécue dans la grotte du dragon de cristal. Mais bon. Pour le moment, on arrive. Regarde. Ce n'est pas une porte comme je m'y attendais. Mais un immense toit plat. La pluie tombe en continue. Le sol est glissant. Je regarde partout. La plume doit se trouver quelque part. Je sens les ondes de manière très vive.

« - Au dessus. »

Je lève la tête. Oui, elle est là. Mais comment elle peut tenir dans les airs ? Elle est dans une espèce de cage d'or, mais rien ne tient la cage. Elle est haute. Sans doute à plus de 20 mètres au dessus de moi. Je crois qu'il va falloir que je vole. Je concentre le pouvoir de mes ailes. Mais rien ne se passe. Je recommence. Toujours rien. Mais pourquoi ?

« - Je crois qu'il y a un problème entre la plume et toi. Mon fragment t'empêche d'avoir accès à tes dons. »

Mais les autres fois, il ne s’est pas passé ce blocage ?

« - Quand mon âme s'est divisée, il est arrivé qu'inconsciemment je place en elle des défenses très puissantes. Mais seulement à quelques fragments. Je suis navrée mais je crois qu'il va te falloir user d'autre magie ou technique. D'ailleurs je crois que tes capacités de kunoichi peuvent marcher. »

Si tu le dis. Je réfléchis à ce que mes capacités apprises peuvent me permettre de faire. Je suppose que le chakra est aussi bloqué. Je dégaine mon épée. Je regarde la source du pouvoir protecteur avec mes yeux elfe. Je peux donc voir sans problème. La plume, elle est attachée au plafond par un fil relativement fin. Mais pourquoi il pleut s’il y a un plafond ? À moins que ce soit une technique ninja. Oui, il n'y a aucun doute. La pluie a pour rôle de cacher ce fil puisqu'elle tombe drue. Alors autant me servir de l'épée. Je la place au niveau de mes yeux, à plat. Je distingue plus facilement le fil ainsi. Rien ne semble vouloir m'attaquer. C'est comme si Pein souhaite que je reprenne la plume. Il va sans doute se passer quelque chose quand je vais couper ce qui retient la plume. Mais c'est sans importance. Je prends la garde de l'épée avec mes deux mains et je tourne sur moi-même, de plus en plus vite, et quand je sens que je ne peux pas aller plus vite, je lâche mon sabre qui s'envole dans les airs. Un bruit fin de fil qui se coupe parvient à mes oreilles. Je cours rattraper mon épée un peu plus loin et au passage, je récupère la plume tombant dans le vide. Une fois au niveau de mon katana, je le ramasse puis je le remets dans son étui. Je regarde alors la plume. Elle est identique à celle de Sakura dans Tsubasa. Mais avec un symbole différent. Au lieu d'un cœur, c'est une fleur de lys qui est en rouge. J'ouvre ma main et la plume se lève et, à ma surprise la plus totale, elle pénètre en moi. Pas dans l'âme de Maï. Je ressens une onde d'énergie traverser tout mon corps. Ce pouvoir parvient jusqu'au dragon qui dort en moi et le fait...

- NON !!!

Il a disparu. La plume avec. Maï est aussi effrayée que moi.

« - Qu'as-tu fait ! »

Je te retourne la question ! Pourquoi ton âme a disparu avec mon don de dragon !

« - Je ne sais pas. Elle aurait dû me revenir. À moins que ce soit « ce fragment ». »

Ce fragment ?

« - Tu ne dois pas le savoir désolée. Sinon tu arrêteras tout. »

Comment ça ! Et non ! Elle part dans son lieu où elle est protégée par une magie bien plus puissante que moi. C'est quoi cette histoire encore ? Et puis pourquoi tant de cachotteries ? Je repars en arrière, mais la porte est fermée. Oh non. Pas ça. Une invocation apparaît. Un monstre avec des rinnegan se place devant moi. On dirait un ours. Il a des dents pointues et entre ses oreilles, un....

- Pein...

L'homme descend de l'animal. Il est à quelques mètres de moi. Ce n'est ni Nagato, ni Yahiko. C'est sûrement un des cadavres contrôlés par le vrai Pein. Le septième. L'ennemi en face de moi a ses piercings sur les lèvres et sur les tempes. J'ignore de qui il s'agit. Ce Pein n'était pas dans le manga. Un nouvel ennemi pour une histoire différente. L'homme me regarde. Puis il dit.

- Amayelle.

Je ne dis rien. Il ne faut rien dire.

- Amayelle. Tu es aussi mystérieuse que moi.

Je ne parle pas. Mais mon corps se tend. Je me prépare à me défendre.

- Tu peux parler tu sais.

Je place mes mains devant moi. En signe de dénégation.

- Madara a raison à ton sujet.

Le nom que je ne voulais pas entendre et qui me fait parler à cause de ma haine envers cet Uchiwa.

- Ce sale type ne sait rien de moi. Et toi non plus.
- Tu sais qui je suis alors.

Oups, je me rattrape.

- Non. Enfin si, vous êtes un soi-disant dieu.
- Les villageois disent vrai.
- Je ne crois pas. Vous les manipulez. Pour moi il n'y a que ça de réel.
- Es-tu vraiment une elfe ? Parce que tu es très différente de ceux que j'ai rencontrés.
- Que ?!
- Oui, il y a ici un elfe que j'ai pu du moins, que quelques alliés à moi ont capturé au pays de la terre.

Alors les deux autres cherchaient des elfes ? Mais pour quelles raisons ? L'homme avance vers moi. Je recule.

- Cet elfe et les autres ont drôlement coopéré.
- Que leur avez-vous fait subir !
- Un simple interrogatoire. Si tu veux les voir, regarde dans les étoiles.

En l'air ? Je lève les yeux. Le toit, il s'ouvre ! Un escalier apparaît alors. Un escalier en verre. Qui mène, cette fois c'est sûr, sur le toit. Mon ennemi remonte sur la tête de l'ours et disparaît dans un nuage de fumée. Mais pas longtemps. Je ressens son chakra dans les « étoiles », comme il me l'a dit. Maï ressort de son sanctuaire. Je te poserai des questions quand on sortira de ce pétrin. Je te le promets. Mais avant c'est quoi ton problème pour être aussi tendue ?

« - Tu vas tout droit dans la gueule du loup. »

Je m'en fous. Elle se tait et moi je monte vers le toit. Une fois arrivée, j'ai une boule dans la gorge. Tous les elfes, tous ceux que j'ai vus dans la forêt de la terre sont là. Sans exception. Ils sont dans un tel état ! Leurs habits, si beau la première fois, sont totalement transformés en guenille. J'aperçois alors Lega près Izildil. Ils sont encore pires que les autres. L'émotion de rage monte en moi aussi vite que de la rage. L'ennemi dit alors en descendant de l'ours et en montrant les deux elfes du doigt.

- Ces deux là ont tenté de tuer mes deux soldats mais malheureusement pour eux ils étaient bien plus forts. Voilà ce qu'il en reste.
- MONSTRE !
- Moi ? Non, eux, ces créatures, en revanche sont pires que moi. Ils ne voient que l'obscurité des humains. Tout comme moi je la vois. Mais la différence est flagrante. Eux tentent un coup d'état alors que moi j'amène la paix.
- La ferme La ferme La FEEERME !

J'ai placé mes mains sur mes oreilles en même temps de hurler. Mais Pein continue à débiter ses horreurs.

- Oui, tu tentes de cacher la vérité concernant ta race.
- LA FERME ! JE NE SUIS NI LFE NI HUMAINE !

Maï s'y met en me martelant la tête.

« - Qu'as-tu fait Amayelle ! Tu viens de dire bêtement ton secret ! »

- LA FERME !
- Comment ça tu n'es ni l'un ni l'autre ?
- LA FERME !

Je place mes mains en face de moi et je hurle de toutes mes forces.

- CREVE !

Mon chakra explose et j'utilise mon Rasengan qui frappe de point fouet l'esclave de Pein. Mais à la place de mourir, il se relève.

- NON CREVE !

Je recommence mais plus je le fais, plus la colère m'aveugle. Je m'épuise de plus en plus. Mais pourtant, au bout de ma centième attaque, le Pein est encore debout, les vêtements déchirés. Je tombe à genoux. Pein parle toujours calmement. J'ai envie de la massacrer !

- Alors cette fois tu vas sans doute venir avec moi. Quelqu'un veut te voir depuis un moment.

Je joue la cynique.

- Vraiment, alors je serai drôlement ravie de le voir.
- Arrête de faire ta mijaurée Amayelle, ce sera bien plus simple.
- Pour me capturer hein.
- Ce ne sera pas nécessaire vu ton état.
- Je vais très bien merci.

Il commence à s'énerver.

- Tu cherches vraiment le bâton pour te faire battre.
- Non, disons que je cherche votre limite.
- Un défi ?
- Ça me semble plutôt clair non ?
- Tu as vu tes amis ?
- Un ce ne sont pas mes amis, je suis une paria pour eux, deux ils ne sont pas ici. Je viens de comprendre qu'il s'agit d'un genjutsu, et que vous êtes une personne de la famille Yuhi dont fait parti Kurenai.

Comme je m'y attendais, l'image des elfes disparaît. L'homme me regarde avec un air moins calme à présent.

- Pour un paria, tu es drôlement plus maligne. Même si, de toute façon, j'ai obtenu ce que je voulais. T'affaiblir.
- Il ne faut pas se fier aux apparences.
- Je possède le rinengan.
- Et moi je possède la force d'un dieu.

Je sors mon katana. La pluie n'arrête pas de tomber, mes vêtements et mes cheveux sont totalement trempés. Mais Pein non. La pluie ne fait que le frôler. L'homme siffle, et l'ours disparaît.

- C'est entre toi et moi Amayelle. Ensuite, dès que ton corps sera trop faible pour tenir, je t'amènerai à Madara.
- On verra ça.

L'homme sort alors de ses mains une arme en forme d'os.

- Non, une technique... Héréditaire ?

L'homme sourit. On dirait que ce type fait parti de la famille de Kimimaro. Il se lance vers moi et je dégaine mon katana dans lequel je parviens à faire passer mon chakra. Les deux lames s'entrechoquent. Pendant un moment qui me semble une éternité, nous nous testons mutuellement. J'esquive ses coups en tentant de trouver ses limites et qu'en j'en détecte une, il esquive et se lance dans une offensive dangereuse. C'est comme une danse sans fin. Mais au bout d'un moment, ma concentration s'affaiblit et Pein-Kimimaro me donne un coup de pied si puissant sur ma lame que je la lâche. Puis il effectue une puissante rotation qui m'envoie dans les airs. Du sang jaillit de ma bouche. Je ne peux plus bouger. Que se passe-t-il ?

- Que m'as-tu fait !
- J'ai envoyé en toi du chakra du dieu.
- De quoi ?

Je baisse les yeux au niveau de mon bras, et à ma grande horreur, le morceau de fer de Pein est planté dans mon bras. J'essaie de bouger ma main libre, mais le chakra de Pein circule en moi. Je le ressens. Mais je n'ai pas peur ? Pourquoi ? L'homme s'avance vers moi et une fois à mon niveau, sa main me caresse lentement le visage. Quand il arrive vers ma bouche et ses doigts sur mes lèvres, je lui attrape son doigt et je le mords de toutes mes forces. Mais il ne crie pas. Trop sous le choc, mes lèvres s'ouvrent et le doigt, presque coupé en deux ressors.

- Je ne peux pas souffrir. Mais toi si. Je ne te ferai rien. Je vais à présent te planter le reste de céramique dans ton corps. Je suis navré dans arriver là.
- AAHHH !

Il m'en plante dans mon autre bras, puis mes jambes. Je ne peux plus bouger à présent. Il ne reste plus qu'à me laisser aller. Et, malgré moi, je cède. Quand quelque chose de très important me revient et me faire crier.

- Oh non, la plume !
- Ne t'inquiète pas regarde.

C'est lui qui l’a, mais elle se fend en morceau et disparaît. Je murmure, afin de calmer le fait qu'il m'a bien berné.

- Une illusion.
- Parfaite n'est-ce pas ?
- Je t'aurais.
- Ça c'est pas sûr vu ta position.
- NON !

Mais je ne peux pas bouger. Il me prend dans ses bras. Maï panique et me donne un mal de crâne pas croyable. Et, comme si ce que je ne voulais pas qui se passe arriva. Son esprit prend le devant sur le mien, et pendant quelques secondes, où moi je suis trop fatiguée pour réagir, elle libère une colossale énergie qui dormait encore en moi. Je me sens de plus en plus bizarre. L'homme me lâche. Et je vois Maï continuer à libérer un chakra qui semble, cette fois, émaner d'elle. Sa main ou plutôt la mienne, je ne sais plus trop, lance des vagues de plus en plus grande de flammes. L'humain est alors grillé en morceaux. Puis, comme si ce qu'elle a fait l'avait vidé, elle me rend les commandes. Je me sens fatiguée Maï, pourquoi m'être passée devant ?

« -Tu serais en ce moment avec ton pire ennemi et ce n'est pas trop l'heure encore des retrouvailles. »

- Merci.

Elle ne répond mais est de même contente de mon assentiment. Je me relève. Je lui demande à nouveau.

« - C'est ma force, celle de mon esprit qui a influé dans tes veines. »

Et moi ?

« - Attention ! »

Je sursaute. L'ours apparaît. À nouveau. Cette fois ce n'est pas une illusion. La plume est à l'intérieur. Celle que je croyais en moi, et en fait une illusion. La véritable plume, avec ses véritables ondes, est là. Je sors mon katana. Mais je n'ai pas besoin de bouger. L'ours se brise en éclat, la plume l'ayant fait exploser. Cette fois je sors le collier, et la plume retourne dans l'esprit de Maï. Enfin. Mais je n'ai pas le temps de m'apitoyer, quand j'entends la voix de Pein, du vrai, s'approcher. Je cours vers le bord du toit. Le trou est gigantesque. J'espère que j'ai assez d'énergie. Je recule, et, les yeux fermés, je saute dans le vide, déployant mes ailes de fée. En dessous de moi, un vide. Mais, malgré tout, comme si l'espoir revenait, le dragon que je croyais disparu, est toujours là, la plume qui n'était qu'illusion n'a eu aucun effet sur moi. Je fais appel à cette force et je la lis à mes ailes de fées. Mon corps brille d'une lumière intense. Mes ailes de fée, deviennent gigantesques. Je m'envole vers le ciel, et là, sur le toit, Yahiko et Konan.




C'est enfin fini. Mais comment va-t-elle arriver sans dommage à terre?






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