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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 11/12/2010
Entrée en scène au pays de Pein!



Chapitre 35: A la recherche des âmes perdues : 7- Intrusion au repaire de la pluie partie 1



Je suis dans le pays de la pluie. Je l'ai enfin compris. En fait, je croyais que j'avais été prise dans un genjutsu. Mais non. Bon, je trouve un abri au bout de quelques minutes. C'est le genre d'endroit très lugubre que seul une personne téméraire et un peu inconsciente choisirait. Moi en gros. Il s'agit d'un village ravagé avec juste une dizaine de maisons en ruine où il y a juste quatre murs et un toit. Les vitres sont brisées. Les portes ne tiennent que par un morceau de pierre. Je ressens dans ce lieu maudit la mort par la guerre. La même sensation que lorsque j'étais avec Minato. Mais il n'est pas là, ses bras non plus. Je devrais compter que sur ma témérité. Je rentre dans la ruine qui me semble la plus solide. L'intérieur me terrorise un peu. Les tables sont sans dessus dessous. Les chaises sont à terre. Les escaliers montant à l'étage c'est pareil. Une voix se fait entendre dehors, me faisant sursauter.

- Tu as entendu ?
- Non, pourquoi ?
- Il y a une présence dans ce lieu.
- Fouillons tout.
- Tu t'occupes des cinq maisons là-bas et moi des cinq autres.
- Ça marche.

Oh non. Je grimpe à l'étage supérieur et je vois un lit qui est penché. Je me mets dessous. Il va me trouver. Et s'il voit mes oreilles...Mais oui, je suis bête j'aurais dû me changer avant. Je respire en essayant de calmer les pulsations de mon cœur. Puis je fais circuler l'énergie naturelle qui fait de moi une elfe. Je ressens un échauffement au niveau des oreilles et de mes yeux. C'est brûlant. Je dois faire appel à toute ma volonté et au magatama pour calmer ma douleur. Une fois le processus terminé, je sors doucement, sans faire de bruit, un miroir. Ça alors, je suis humaine, mais il y a quand même un petit quelque chose qui me différencie. Mes yeux, même s'ils sont avec une pupille ronde, sont sauvages. J'enlève le bandeau de Konoha que je cache délicatement dans mon sac de voyage. Je regarde mon front. Hein? Où il est? Je vois juste du maquillage sur mon front. Un losange de couleur bleue.

- Et toi!

Je sursaute et je me cogne violemment contre le lit. L'homme sort un kunaï et me dit de sortir. Je lui obéis. Il siffle et me dit.

- Joli, tu es drôlement mignonne toi.

Je lève les yeux vers lui. C'est un shinobi d'âme. S'il m'amène là-bas, Nagato n'aura plus qu'à me cueillir. L'homme range son arme à mon étonnement le plus complet. Il s'approche de moi et passe sa main sur ma tête. Je ressens le chakra médical soigner ma plaie. Au moins mes facultés elfe sont encore là. Le type s'éloigne.

- Bon, à part ta bosse que j'ai soignée tout va bien.
- Et ! C’est qui cette femme ?!

L'autre type arrive. Je les dévisage. Mon soigneur à la quarantaine et un visage sympathique. Du style qui a la joie de vivre. Il a les yeux marron foncé et les cheveux dorés et courts. C'est sans doute ça qui le rend sympathique. C'est assez spécial ce mélange. L'autre, il a l'air plus vif et dangereux. Ses yeux sont gris et perçant, il a de longs cheveux gris aussi. Pourtant son visage me fait penser à un humain de l'âge d'une vingtaine d'année. Il redit.

- Et, Shiro-senseï, c'est qui ?
- Du calme Naokomi, j'allais lui demander.
- C'est une étrangère ! Il faut l'amener à notre dieu.

Je frissonne en lisant ses pensées et surtout de ce qui va m'arriver si je tombe entre les mains de Pein. Le vieux le voit.

- Allons, allons, vous êtes sûrement une jeune femme qui a grandi et survécu à la quatrième grande guerre n'est-ce pas ?

Vaut mieux opter pour le mensonge pour une fois.

- Oui. Je m'appelle Tsukishima Kira. Ma famille a été tué il y a bien longtemps maintenant.
- Comment avez-vous survécu Kira-dono ?
- Je ne suis pas très fière. J'ai dû voler pour survivre.
- Je suis navré de votre vie. Suivez-nous nous allons vous trouver une famille d'accueil.
- C'est gentil mais je préfère vivre seule.
- Dans ce cas, je vais prévenir les autres gardiens d'une présence humaine dans les parages.

Les deux hommes s'en vont. Je les suis avec l'aide de mes sens aiguisés. Puis je ne ressens plus leurs chakras. Je sors de mon refuge. Il vaut mieux que je décampe et vite. Je n'ai pas confiance. Je me mets à courir sous la pluie froide. Quand mes jambes demandent grâce, je reprends mon souffle et je commence à regarder autour de moi. Une forêt, ou plutôt un bois est à quelques mètres de moi. Je vais pouvoir respirer. Je pose ma main sur un tronc d'arbre mort. À ce contact, je suis comme attiré dans le temps.

- Battez-vous !

Je sursaute, mais je n'arrive pas à détacher ma main du tronc. Alors je place mon dos contre l'arbre. Devant moi, il y a deux enfants à terre et un homme de la quarantaine avec le bandeau de Konoha. Il a un kunaï dans sa bouche. Et dans sa main un poignard. Quand les deux enfants se relèvent je crie.

- Nagato ! Yahiko !

Mais les deux petits ne m'entendent pas. Leur ennemi, qui est de mon village, se lance contre le garçon aux cheveux orange. Nagato se fait repousser par l'ennemi grâce à une technique du vent.

- Allez, je commence par toi. Après ce sera ton copain.
- Yahiko !

Nagato se lève d'un coup. Mon chakra enregistre à ce moment là un chakra très bizarre. On dirait que la planète est contrôlée par le garçonnet aux cheveux noirs. Une vague de chakra sort de son corps et explose sur l'ennemi sous mes yeux effarés. L'instant d'après, je peux libérer ma main du tronc. C'était quoi ce qui vient de se passer ?

« - Tu viens de voir une image du passé. »

Maï, comment ça se fait que tu peux lire mes pensées sans mon consentement ?

« - Je l'ignore. En tout cas, un de mes fragments est ici. Je le sens. Je crois que ce fragment est utilisé ou du moins est à la proximité d'un humain. »

Utilisé ?

« - Oui. Il est en possession de mon âme. J'ignore de qui il s'agit mais je peux te guider. »

Et cette vision ?

« - Je ne sais pas trop. Appelle-moi quand tu souhaiteras que je te guide vers le fragment. »

Elle part à nouveau dans ses songes. Un flash me revient. Le dragon en cristal me soufflant son don. Oui, je crois que j'ai vu le passé. Donc je peux voir les époques quand j'en ai le désir. Je croyais qu'il m'avait offert le seul don de prémonition. Mais en fait peut-être pas. Je me relève. Je marche sans trop savoir où je vais. Mes pieds me portent jusqu'à l'autre bout de la forêt. Une fois sortie, j'aperçois au loin un mur de roche. Je lève les yeux. Je murmure.

- Il pleut encore. On dirait que ce pays ne cesse de pleurer.

Je vais vers le mur de roche. La brume se lève petit à petit. La nuit ne va plus tarder. Une fois arrivée, je me rends compte que je connais cet endroit. Dans le chapitre 363, Yahiko, Konan et Nagato avaient rencontré pour la première fois les sanins. C'est étrange cette coïncidence. Me retrouver ici. Le lieu où Jiraya avait commencé à penser à l'idée d'aider ces jeunes enfants. Mais aujourd'hui ce n'est pas le passé. Yahiko est mort, Konan et Nagato sont mes ennemis.

- Atchoum !

Ah oui, il vaut mieux que j'allume un feu et que je change mes vêtements. Je vais donc un plus loin dans la structure rocheuse. Puis je pose mes sacs. Je rassemble autour de moi les morceaux de bois secs qui sont rentrés dans la grotte lors d'une tempête je suppose. Puis je les place les unes près des autres de manière à obtenir une pyramide. Je place ma paume au dessus de mon tas. Et en utilisant mes dons elfes cachés sous mon apparence humaine, des petites flammes s’échappent de ma paume. Ça ne me brûle pas. C'est comme si j'avais toujours su comment manier le feu. Je me déshabille puis je place mes vêtements de voyage humide près du feu, sur un rocher perpendiculaire. Ensuite je m'essuie entièrement avec ma serviette blanche. Puis je mets mes sous-vêtements en dentelle suivis d'un jogging noir ainsi qu'un tee-shirt blanc. Par dessus je mets le gilet allant avec le pantalon. Je ferme ensuite la fermeture éclair histoire de garder la chaleur que je dégage contre mon corps durant la nuit. Une heure après, une fois que j'ai terminée mon repas, j'entends un bruit de craquement. Je ferme les yeux et je laisse l'aura me guider. C'est un enfant. Une petite fille. Je vois son aura.

- Approche. Je ne te veux aucun mal.

La petite met sa main contre la roche. Puis elle se détache de cette protection. Oh la pauvre. Elle a les cheveux en charpies et plein de boue. Elle a une tunique brisée qui devait être une robe blanche à dentelle violette autrefois. Je tends la main. Elle hésite.

- Allez viens.

Je souris en lui offrant une douce vague apaisante. Elle se calme un peu. Elle s'avance tout doucement. Elle me tend sa main.

- Quel est ton nom ?
- Sayuki.
- Tu viens d'où et pourquoi tu es dans cet état ?
- Ma mère est morte à cause de ninjas de Konoha.
- Mais, cela fait longtemps que la guerre est finie non ?
- Oui. Mais moi je suis seule depuis tout ce temps.
- Mais tu as à peine dix ans je me trompe ?
- Oui. J'ai presque douze ans, l'âge de la fin de la guerre.
- Comment as-tu fait pour survivre ?
- J'ai été élevé pendant six ans. Puis ces personnes m'ont rejetée parce qu'ils n'avaient plus assez de nourriture. Alors j'ai dû voler.
- Tiens.

Je lui tends un grand bol de soupe encore chaude contenant des légumes, du fromage et du pain. Elle le prend et mange très vite. Comme si sa vie en dépendait. C'est triste à voir. Une fois qu'elle a terminé jusqu'à la dernière goutte, je reprends mes questions.

- Tu ne sais donc pas où se situe ton village natal ?
- Si. A âme.

Je m'en doutais.

- Veux-tu que je t'y amène demain à l'aube ? Ainsi nous chercherons toutes les deux s'il te reste de la famille.
- Je veux bien. C'est quoi ton nom ?
- Kira.
- C'est joli.

Elle se blottie contre moi. Puis elle s'endort rapidement.
Le lendemain, je la réveille et je lui fais passer un bain forcé dans une petite rivière qui se trouve à quelques kilomètres de là. Heureusement la pluie a cessé. L'eau devient marron une fois qu'elle a fini ses ablutions. L'eau ne stagne pas donc la saleté est vite dissipée. Je lui donne ensuite sa tunique que j'ai nettoyée et séchée. En plus, j'ai réparé les trous qu'il y avait partout et je lui ai rajouté de la soie mauve à ses manches.

- Kira-chan, mon vêtement ?
- Oui, je l'ai réparé.
- Merci.

Elle le met. Puis je la fais s'asseoir et je m'occupe de lui faire une queue de cheval que j'attache ensuite en tresse sur le haut de sa tête. Elle est bien plus mignonne comme ça.

- Voilà. Tu es bien mieux comme ça. Après tout nous allons à Âme.
- Oui. On y va ?
- Évidemment.

Je trouve qu'elle est drôlement pressée. Mais bon. Elle va être mon ticket d'entrée dans le village natal de Pein. Je ne devrais pas penser ainsi. Maï peut-être mais pas moi.

« - Oui, c'est ma façon de penser. Toi tu crois que c'est mieux ainsi qu'elle retrouve de la famille. Mais si elle n'en a pas, que feras-tu ?»

J'en sais rien.

« - Moi si. Ne t'encombre pas de cette enfant. »

Elle s'en va. Non mais c'est quoi cette pensée horrible ! Je ne dois pas l'écouter sinon elle va fausser mon jugement. Mais d'un côté elle a raison. Je ne peux pas me permettre que la petite me suive. C'est trop dangereux. Surtout si je vais à Oto. Au cours de l'après-midi, nous arrivons au dessus d'une colline pas très élevée qui cache le village caché de la pluie. C'est drôlement sombre ici. Sans doute à cause du repaire de Pein qui surplombe le village à l'Ouest de notre position. Je n'aime pas ça. Je ressens le même chakra que dans ma vision. Il est donc ici. Ou du moins sa présence constante fait en sorte que son chakra soit naturellement présent. Sayuki me tire la manche.

- Kira-chan ?
- Ça va. Allez, allons-y.
- Oui !

Elle passe devant et descend la colline en courant. On dirait Naruto. Mais son plaisir ne dure pas longtemps. Elle est arrêtée par des shinobis qui ont un chakra bien trop fort pour être de simple garde. Ils me demandent une fois que je suis à leur niveau.

- Êtes-vous de la même famille ?
- Non. J'ai trouvé cette enfant dans un piteux état. Elle me dit qu'elle est née ici. Alors je l'accompagne afin que des gens peu recommandables ne n'en prennent à elle.
- Vous n'avez pas l'air d'être très forte.
- Ne vous fiez pas aux apparences.
- Bon. J'accepte de vous faire rentrer mais avec mon collègue. Je ne vous fais pas confiance mademoiselle.

C'est très direct comme remarque. Je n'apprécie pas. Mais je dois rester calme et faire profil bas.

- Très bien.

Le garde se place derrière Sayuki et moi. Le village, quand on est à l'intérieur, semble un peu plus attrayant. Mais ses murs couleur fer qui ressemblent à une prison et les habitants vêtus de noir ou de couleur sombre me mettent mal à l'aise. Mais l'enfant pas vraiment. Je vais dans une auberge et je demande au barman.

- Excusez-moi monsieur.
- Que puis-je pour vous mademoiselle ?
- Cette enfant est de ce village est j'aimerais savoir si vous la connaissez ou si son visage vous rappelle des gens de ce village ?

Le barman baisse sa tête volumineuse vers l'enfant. Il l'examine patiemment. Mais moi je suis un peu pressée. Et surtout j'ai hâte de sortir de ce village.

- Oui. Elle ressemble à des personnes que je connais. Ils viennent rarement ici. Mais quand ils viennent, c'est pour voir comment va mon bar. Je suis leur fils. Mon nom est Seiji Hochama. Mes parents sont des gens aisés, mais ils ont accepté que je passe ma vie comme je l'entends. Si vous voulez les rencontrer, ils habitent à l'Ouest d'ici, près de notre église de fer.
- Une église ?
- Oui, près de la demeure de notre dieu.

Oh non, c'est vraiment ma veine.


- Merci. Je m'y rends de ce pas. Tu viens Sayuki ?
- Oui !

Elle est vraiment à Naruto dans ces moments d'excitation. Le garde passe devant nous cette fois-ci afin de nous guider. Les villageois nous regardent comme des êtres venus d'ailleurs. J'entends parfois des remarques qui concernent Sayuki, du style, « vous imaginez la vie de cette enfant ? » ou moi « Cette femme est drôlement belle. Notre dieu serait sûrement ravi de la bénir ». Moi je ne serais pas ravi en tout cas.

« - Fais attention. Si tu vas là-bas, il est possible que ce dieu parvienne à sentir ta présence. »

De quelle façon ?

« - Mon âme est dans son repaire. »

Mon cœur commence à palpiter très vite de peur. Alors je vais devoir entrer dans le repaire de Pein. Très rassurant comme idée.

- Nous sommes arrivés.

Je vois que le barman avait raison. Ce n'est pas une maison mais une villa. Les murs ne sont pas sombres mais plus clair. Les fenêtres ont la forme des vitraux des églises avec des motifs différents. Le garde nous abandonne, il a vu que nous n'étions pas des ennemis. Sayuki parle avec une voix tremblante. Je sens en elle une boule d'angoisse.

- Je...je ne sais pas si...
- Tu veux savoir si tu as des membres de ta famille pas vrai ?
- Oui.
- Alors tout va bien.

Je place mes paumes contre ses tempes et je lui envoie une vague apaisante.

- Comment fais-tu Kira-chan ?
- J'envoie du chakra très doux en toi.
- Je ne comprends pas ?
- C'est une technique que je suis la seule à maîtriser.

Je prends sa main et je frappe à la porte. Une domestique l'ouvre. Je le sais, à cause des vêtements qu'elle porte. Un tablier et en dessous une robe bleu foncé. Sur sa tête une sorte de bandana.

- Qui êtes-vous ?
- Je suis Kira, et voici la petite Sayuki. Elle a perdu ses parents au cours de la guerre, et elle souhaite savoir si vos maîtres reconnaissent en elle un de ses parents.
- Je comprends. Veuillez entrer.

Nous la suivons jusqu'à une grande salle à manger. Elle nous dit d'attendre là. Sayu me prend la main dès que la servante revient accompagnée de deux personnes. L'homme a les cheveux mauves foncés avec des yeux vert foncé. Les mêmes yeux que Sayu. Je crois que nous avons réussi à trouver son oncle. La femme a les cheveux argentés comme Maï mais moi brillant. Ce n'est pas une déesse après tout. Tous deux portent des vêtements luxurieux. C'est l'homme qui parle le premier.

- Notre domestique nous a dit la raison de votre visite. Vous avez bien fait Kira-sama. Je vois en cette petite les mêmes yeux que mon frère jumeau et les mêmes cheveux noirs que sa mère. Je croyais qu'ils étaient tous morts. Vous amenez de la lumière dans mon cœur.

Je sonde son cœur au fur et à mesure de ces paroles. Effectivement. Il ressent bien ses émotions. Il avance vers Sayuki et met un genou à terre. Des larmes de joie coulent sur son visage. Il prend la petite dans ses bras.

- Sayuki Harani, ma nièce.

Une fois qu'il est un peu plus calme, il regarde la petite avec adoration.

- Je suis si heureux.
- Mon cher, vous ne pensez tout de même pas à ça !

La femme a un regard méprisant pour l'enfant. Je sonde son âme. Il y a en elle une profonde révolte. Elle croyait qu'il ne restait rien de Sayuki parce qu'elle avait fait en sorte de la donner aux ninjas de Konoha. Elle sort de sa tunique un poignard.

- Attends ! Que veux-tu faire !
- Mon cher ! Elle ne devrait même pas être ici cette guenille !
- Comment ça !
- C'est moi qui ai ordonné aux shinobis de Konoha de tuer sa famille. Et elle.
- Tu as osé faire ça !
- Oui. Et je vais recommencer.

Mais avant qu'elle ne fasse un mouvement de mort, je sors mon épée de son étui. Puis le chakra de mon corps sort de l'épée et brise le poignard comme du verre.

- Qui es-tu toi !
- Moi, je suis un shinobi de Konoha.

Je ne sais pas si c'est une erreur, mais je sors du sac le bandeau de Konoha.

- Mais à l'inverse de vos shinobis, je suis du bien. Je ne suis pas de la guerre. Je répare les erreurs de ce monde en allant à la recherche des âmes perdues.




Je ne sais pas si vous vouliez voir pein face à Ama-chan directement, mais je me suis dit que plus leur rencontre serait lointaine, plus ce serait fort.






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