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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 25/11/2010
Bon, pour ce pays je crois que je mettrai pas trop de temps. Sans doute deux parties histoire afin d'accélérer vers des moments plus forts en émotions.



Chapitre 33: A la recherche des âmes perdues : 6- Au pays de l'oiseau part 1



Je me réveille enfin dans un lit. Notre voyage de retour a été plus calme que je ne le croyais. D'abord Toshiro a passé son temps à dormir, ensuite notre groupe n'a pratiquement pas discuté durant le trajet. Je me lève de mon super lit quatre étoiles. C'est dommage que je parte maintenant. J'ai bien aimé le peu de temps où je suis restée dans le village. Et puis j'ai beaucoup appris sur les quatre autres. Je vais sous la douche. L'eau pure coule sans aucune limite. Suna a encore de belles années devant elle. En tout cas je suis contente d'avoir pu participer à cette mission. Cela m'a redonné goût à poursuivre mon aventure. Une fois propre, je mets mes vêtements de voyage, léger cette fois vu que le printemps est bien avancé. Et puis le désert est encore chaud. Puis je place mon bandeau frontal et je mange mon petit déjeuner. En même temps je sors la carte dont je ne peux plus me séparer. Je suis à Suna, et j'ai acquis le fragment. Au pays du feu c'est pareil, au pays de la terre aussi. Tiens ? Je l'ai oublié lui. Quoique, c'est normal. Le pays des oiseaux ne possède pas les armes militaires des cinq grands pays. Ce que je me souviens, c'est que l'équipe Neji-Tenten-Naruto avait été envoyée là-bas afin de connaître la vérité sur un spectre. Au final, un nouveau seigneur a été nommé. Toki, il s'appelle. Bon, je crois que je vais y faire un tour. Ce pays est au Nord, entre la terre et le vent. J'aurais pu y passer. Mais bon, ce n'est pas grave après tout même si je rentre à Konoha plus tard ce n'est pas ça qui changera la face du monde. Je roule le parchemin puis je mets mes sandales-bottes de ninja noir. J'attache mes cheveux. Le soleil est levé depuis un moment. Les autres doivent m'attendre.
Une fois près de la sortie, je les vois. Ils ont tous dans les mains des paquets.

- Non, vous n'avez quand même pas ?

C'est Temari qui confirme ce à quoi je pense. Je vais devant elle. Je prends le cadeau et je l'ouvre. À l'intérieur se trouve un kit de secours pour shinobi confirmé.

- Temari, c'est beaucoup trop.
- Non je ne pense pas. Après tout ce genre de chose se trouve partout dans notre monde.
- Tu m'en veux pour la vérité concernant mon monde ?
- En fait, je ne sais pas trop comment réagir. Je suis en colère contre toi. C'est normal après tout. Tu n'aurais pas dû cacher ce secret. Et puis d'un autre côté je suis très triste à l'idée de penser que tu partiras un jour. Alors je crois que nous devrions rester le plus longtemps possible en ta compagnie. Ainsi la séparation sera moins douloureuse.
- Merci.

Je range ce cadeau dans ma partie de sac médicinal. Matsuri, quant à elle, me tend un gros sac. À l'intérieur des vêtements couleurs rubis. Elle me dit.

- Avec ta couleur de cheveux, j'ai pensé que ces vêtements t'iraient bien. Et puis un ninja brise souvent ses habits.
- C'est certain. Merci Matsuri-chan.

Kankurô me donne des kunaïs de taille différente que je place dans mon sac accroché à ma jambe.

- Tu sais, je ressens la même que ma sœur. Alors, j'espère que nous nous retrouverons vite.
- Moi aussi, ton humour va me manquer.

Puis Gaara s'approche.

- Je suis désolé, je ne savais pas trop quoi t'offrir.
- Tu n'as pas besoin de te casser la tête ainsi. Tu m'as souris pour la première de ta vie. Et pour moi c'est un cadeau très précieux. Deviens-vite Kazekage. Ce sera ton cadeau envers moi si tu veux.
- Oui, je le ferai. Pour toi.

Il me tend sa main. Le sable me soulève la mienne. J'ai l'impression de voir un épisode de Naruto Shippuden. Nous nous serrons la main.
Cela fait une demi-journée que je suis partie. Je ressens la pulsion d'Orochimaru dans mon corps. Elle est très faible mais elle est là. J'ai horreur de ce désir de mensonge. J'ai hâte de le retrouver, c'est vrai, mais pas pour cette raison. Mon esprit est plus fort que mon corps. Ce que je veux, c'est lui faire payer ce qu'il m'a fait. Les jours avancent vite, je n'ai pas le temps de penser à tout ce dont j'ai envie. Mais bon. En tout cas, au bout de sept jours, je suis en vue d'une forêt. Des soldats se précipitent sur moi une fois arrivée. Je dégaine mon katana couleur sang. Ils s'arrêtent. Ils sont une bonne dizaine et vêtus comme dans l'animé. C'est à dire une espèce de casque qui couvre les oreilles bleu-vert foncé, et une armure de la même couleur. L'un des hommes, le plus costaud donc le chef je crois, m'accoste.

- Identifiez-vous !
- Je suis une kunoichi, Chûnin, du village caché du feu. Je suis Amayelle, princesse et dernière héritière des elfes des étoiles.

Ils regardent alors mes oreilles. Le chef se présente, gardant sa voix un peu trop haute à mon goût.

- Je suis Icha, chef des soldats de notre seigneur. Que faites-vous ici ?
- Vous ignorez que j'effectue un voyage ?
- Nous le savons. Mais ces temps-ci nous nous fions à personne.
- C'est très courageux de votre part.

Malgré mon cynisme, je montre mon laissé-passé. Le chef est alors forcé d'approuver que je suis bien celle que je suis.

- Veillez m'excuser, les temps qui courent nous obligent à surveiller nos frontières.
- Y-a-t-il des ennemis qui vous en veulent ?
- Pas nous. Mais notre monde. Un groupe de mercenaire a commencé à bouger. Ce n'est pas forcément après nous qu'ils en ont.
- De qui s'agit-il ?
- Nous ne connaissons pas leurs noms ; nous savons juste que ce sont des nukenins de classe S recherchés par différents pays. Ils voyagent en duo. Mais nous ignorons leurs forces. Nous savons aussi qu'ils sont vêtus de noir et rouge.
- Je vois. Puis-je rencontrer votre seigneur ? Ainsi vous saurez que vous pouvez vous fier à moi.
- Suivez-moi mademoiselle.

Alors comme ça Akatsuki commencent à foutre le bordel. C'est relativement rassurant. D'abord au pays de la terre, avec les deux autres qui avaient l'air de chercher un Jinchuuriki. Et maintenant le pays de l'oiseau. En comptant Orochimaru qui me cherche. Rassurant ce voyage finalement.

- Nous arrivons.

Je reviens à moi. Oui, effectivement. Il s'agit du même village que dans l'animé. À quelques détails près. Le village semble être plus grand et plus, disons, costaud. Oui c'est le mot. Nous pénétrons ensuite au centre d'immenses remparts. À l'entrée, au milieu de gardes, se tient Toki. Il est assis sur un coussin et semble écouter des villageois. Oui, c'est ça. En tout cas il nous voit arriver. Il se lève et dit avec prestance.

- Qui m'amenez-vous ainsi ?

Icha met un genou à terre. Les autres en font de même. Mais pas moi. Je suis aussi royale que lui. Il le voit et sourit après avoir vu mes oreilles. Il sait qui je suis. Au moins cela facilitera les choses.

- Amayelle-hime je présume ?
- En effet altesse.
- Je suis heureux que vous ayez pu arriver sans dommage.
- Vos soldats m'ont prestement expliqué ce qui se passe en ce moment.
- Vraiment ?
- Oui. Puis-je vous parler quelques minutes en privé sire ?

Icha se relève.

- Malgré tout le respect que je vous dois seigneur Toki, vous laisser seul avec une étrangère, d'une espèce différente qui plus est, est inconcevable. Laissez-moi venir avec vous.

Toki regarde méchamment le garde.

- C'est vrai que tu me dois le respect soldat. Mais il me semble que mon âge te donne quelques pouvoirs sur moi. Mais tu as tort. Et je ne supporte pas que quelqu'un rejette une personne différente physiquement. Donc tu resteras à ta place. Hime, suivez-moi je vous en prie.

Je lui donne ma main et il la prend avec révérence. Une fois dedans, dans une salle spacieuse, le seigneur prend place sur son trône.

- Bien, quelle est donc cette chose qui vaut que nous parlions seul à seul ?
- Deux choses. La première me concerne. Je suis à la recherche d'une énergie très puissante qui pourrait aider notre monde. Dans chaque pays que j'ai visité, il y en avait un morceau. Je voudrais donc savoir si vous aviez entendu d'un quelconque rapport avec ce sujet ?
- Et bien, à part que nos animaux se comportant de manière extrêmement docile depuis des centaines d'années, non.
- Cela me suffit comme indice majesté.
- Et la deuxième chose ?
- L'organisation que vos soldats m'ont décrite, et bien je la connais.

Le seigneur se relève d'un coup.

- Que savez-vous hime-sama ?

Changement de ton. Il semble très intrigué.

- Elle porte le nom d'Akatsuki. S'il vous plait, prévenez de ma part les autres pays que cette organisation a pour but de capturer les démons à queues.
- Et en quoi cela concerne mon pays ?
- Les membres de cette organisation sont des tueurs sans pitié. Alors si l'envie les pousse à venir ici, alors ils n'hésiteront pas à faire couler votre sang et celui de votre peuple. Méfiez-vous.
- J'en parlerai à mes voisins qui sont faiblement armé militairement. Les grands pays le savent je suppose.
- Oui.
- Merci d'avoir dit cela. Votre présence ici ne sera que bénéfique pour tous.

Je m'incline devant le seigneur. À la tombée de la nuit, je pars du village. Mais Icha s'interpose encore. Il commence à me taper sur les nerfs.

- Quoi encore ?
- Vous semblez énervée altesse.
- Évidemment, vous ne faites que m'arrêter. C'est pénible à force.
- Je fais mon devoir. Ou du moins pas maintenant. Je suis venu vous demander de venir avec moi pour voir la pleine lune.
- Hein ?

Il est dingue ? Il rougit d'un coup. Non mais c'est quoi ce cirque ?

- Euh, désolé mais je suis très pressée ces dernier temps.
- Oh. je vois. Vous devez assurer notre sécurité à tous. Mais ne pouvez-vous pas vous détendre de temps en temps ?

Là c'en est trop.

- Je suis touchée par vos sentiments envers moi Icha. Mais je ne suis pas libre. Mon cœur est déjà épris totalement.
- D'un humain ?
- Bien évidemment. Et sachez que je veux à tout prix le revoir tant il me manque.
- …
- Écoutez, je suis elfe. Et vous êtes un humain qui est bien trop âgé pour moi.
- Très bien. Il est vrai que je ne vous connais pas. J'ai été séduit par votre charisme. Veuillez m'excuser.

Il s'en va. C'est bizarre ce comportement. Bon. Je concentre mon énergie et je fais appel à ma volonté de trouver Maï. Des animaux dociles depuis des siècles. Je pense que la seule chose à faire c'est d'aller en parler à la source. Je me rends donc devant des enclos. Des espèces de dromadaires s'y trouvent. Il s'agit des animaux portant les humains. Je rentre dedans. Les bêtes n'ont pas peur et s'approchent de moi. Leurs museaux touchent ma main. À ce moment là, je déverse un peu de mon esprit dans l'un des êtres vivants. Puis la créature fait de même. Je vois en elle un chemin qu'elle a pris étant petite. Je sors. C'est le seul indice que je peux trouver. Donc les bébés dromadaires font une sorte de voyage mental sur un chemin matériel. Je sonde les alentours. Un petit esprit naissant commence à bouger. Ce n'est pas un dromadaire. Je cours vers le Nord. Je vois alors un chaton couleur caramel. Il a les yeux très bleus et il est très petit. Je pense qu'il vient d'ouvrir les yeux que depuis quelques heures. Je le prends dans mes mains. Mais il s'agite. Ou du moins je sens en lui un puissant appel. Je plonge dans sa conscience naissante. J'ai compris. Je marche alors sur le chemin qui se trouve dans sa tête. Et étrangement ce chemin se trouve aussi sous mes pieds. Au bout d'un moment, j'aperçois une sorte de prêtre déguisé en une espèce de créature ressemblant un peu à un dragon. L'homme prend le chaton et prend ma main. Il me lâche une fois devant un arbre mort encore debout. Je ne sais pas quel âge il a, mais il est très grand. Des centaines d'oiseaux arrivent et se posent sur les branches de l'arbre. On dirait que l'arbre a repris des feuilles, ou des plumes. Le prêtre pose le chaton à terre et pose une main sur un tronc. Il dit des mots que je ne comprends pas. Puis il se recule. Une drôle de sensation m'envahit. J'ai l'impression qu'on m'appelle. Le cœur de l'arbre s'ouvre. Maï sort. Elle a une forme physique. Comme c'est possible ? Elle prend le chat et aspire l'air. Mes yeux elfes me montrent alors la chose la plus horrible pour moi. La docilité des animaux provient du vol de leur enfance. Maï aspire la vie de l'animal, je le vois puisqu'il commence à grandir. Non.

- Non ! Arrête !

Je fonce sur elle et je prends le chaton contre mon cœur. Je lui donne ensuite un immense coup de poing. Le pendentif sort de mes vêtements. Elle recule. Hein ? Il n'est pas question qu'elle s'enfuit. Le prêtre m'attrape par la taille. Mais c'est trop tard. Je prends le collier, et je le lance sur Maï. Elle n'arrive pas à esquiver le symbole qui touche son corps. Elle est ensuite aspirée dans le pendentif. Le calme est revenu. L'homme tombe à terre.

- Qu'avez-vous fait !
- J'ai redonné la partie d'âme à celle qui dort dans ce pendentif.
- Mais en faisant cela vous avez détruit la docilité de nos bêtes.
- Ah oui, moi je crois plutôt que je leur ai sauvé la vie. Ce pauvre chaton aurait perdu sa vitalité, tout comme c'est le cas pour les dromadaires.
- Et alors ?
- Alors ! Alors ! Ce n'est pas ainsi que l'on gagne l'affection des êtres vivants ! Pour avoir leur amour, il faut qu'ils soient baignés dans le bonheur dès qu'ils commencent à voir le jour. C'est par l'amitié et non par la dictature de l'esprit qu'on peut créer des liens. Comprenez-vous ?

Le prêtre ne comprend pas ce que je veux lui dire. En sondant son cœur, je comprends de suite le problème. Il est resté trop longtemps en compagnie de Maï. Depuis son enfance. Je continue mon voyage dans ses souvenirs et je trouve le moment de la rencontre avec la fantomatique jeune fille. Je rouvre mes yeux.

- Vous avez rencontré Maï quand vous étiez enfant. Et à ce moment-là elle vous a pris votre vitalité.
- C'est faux !
- Non, je l'ai vu dans vos souvenirs.
- Taisez-vous !

J'ai l'impression de voir un homme qui a perdu quelque chose de très important. Je crois que si je veux aider cet homme, il faut que je lui prouve que Maï l'a trompé. Mais comment ? La voix de Robÿn m'atteint à travers les méandres de mon esprit. « Amayelle, pour aider cet humain tu peux changer le cours du temps. ». Je comprends. Je laisse le pauvre homme si triste de ne pas comprendre ce qui se passe en lui. Je vais me cacher dans les fourrés. Je concentre le chakra de mes ailes et je traverse la brèche. Quand je pense à ce que je suis en train de faire pour une personne que je ne connais pas, c'est un peu idiot.

« - Non, ce n'est pas idiot. C'est dans ta nature. »
- Comment ça nee-chan?

Elle apparaît. Je suis contente de la voir. Elle m'explique.

« - Tu es comme ça. Il faut que tu aides les humains. Dans ton monde c'est pareil. »
- Oui, c'était pareil.
« - Je sens en toi une certaine bivalence. »
- Tu sais pourquoi Robÿn-nee. Je dois y aller. Je suis désolée de ne pas rester aussi longtemps avec toi. Mais je dois vite faire l'aller-retour.

Elle me sourit. Je lui fais un signe d'au revoir de la main et je rentre dans le vortex du temps. Une fois arrivée, et mes ailes rentrées en moi, je retourne vers l'arbre mort. Tiens, il n'est pas mort ici ? Il est même très beau. Devant l'arbre je vois un garçon qui est tenu par Maï. Mais j'arrive trop tard. Je vois le garçon grandir. Je ferme les yeux et j'utilise le contrôle du vent afin de repousser les deux êtres. Maï me regarde avec haine. Je passe ma main sur le pendentif. Il est plus froid qu'avant. C'est vrai, à cette époque l'âme ne se trouve pas à l'intérieur. Donc je n'ai qu'une chose à faire. Recommencer le processus d'union. Je ressors mon pendentif puis je tends le bijou devant moi. Maï me regarde. L'enfant me saute dans les jambes.

- Non ! Je ne veux pas !
- Comment ça ?
- Elle va partir. Elle est mon amie.
- C'est un esprit qui doit reposer en paix. En donnant votre vie elle volera encore et encore.
- Mais...je ne comprends pas ?
- Ne ressentez-vous pas un vide en vous ?

Le futur prêtre baisse les yeux. Je sonde son cœur mais une énergie froide m'en empêche. La fantomatique femme parle alors avec une voix qui me glace le sang.

- Je veux une vie !

Le petit se met à trembler. Il regarde Maï avec terreur. Elle n'est pas son amie mais elle est le maître de l'esclave. Je parle alors en maîtrisant ma colère qui grandit irrémédiablement.

- Non, tu dois revenir là.
- Ce symbole, c'est le mien !
- Oui, mais vous me l'avez laissé à mon intention. Vous, non, tu dois retourner là-dedans.

Elle place ses mains côte à côte. Une boule d'énergie mauve est lancée vers moi. Je pousse le petit et j'évite la boule. Maï glisse vite jusqu'au centre de l'arbre mais je dégaine mon katana et je coupe une branche qui l'arrête dans sa fuite. Puis je saute à terre.

- Je ne veux pas disparaître.
- Tu ne vas pas mourir. Je vous ai promis de rendre à vos âmes perdues le corps caché des yeux humains.
- Vous savez pour moi.

C'est bizarre de voir Maï si calme tout à coup. Elle semble résolue à elle-même, prête à accepter son destin. C'est la première fois que je ressens de la pitié et une tristesse sans nom pour elle. En tout cas, elle tend la main. Je la prends et je pose le pendentif dans sa main. Le fantôme me dit alors en un souffle froid.

- Je suis désolée d'avoir agit ainsi. Tout comme ce que je vais te faire subir Amayelle-chan.
- Comment ça ?
- Je suis navrée pour ta vie.

La dernière goutte rentre dans le symbole sans que je ne comprenne pourquoi elle semble avoir le même sentiment que moi. Elle a eu pitié pour moi.




Ama-chan est peu pris au dépourvu là non?






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