Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

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L'intérieur est incroyable. Les murs de glace ont différentes formes. On passe d'une figure cylindrique créant des formes de fleurs à une figure en losange entourant des portraits. Le château possède plusieurs étages avec énormément de chambres et de salles d'audience. Le sol est aussi froid que la matière. J'ai l'impression d'être dans une autre dimension. Mais je sens encore l'esprit des ninjas près de moi. Leurs auras me rassurent énormément. Il me faut mon petit monde pour me sentir bien. En tout cas, je n'arrive pas à sentir l'énergie de tout à l'heure. C'est étrange. Kankurô pose la main sur mon épaule. Je sursaute.

- Kankurô !
- Désolé Ama-chan.
- Pourquoi vous m'appelez ainsi ?
- Parce que ce surnom est joli pour une fille craquante.
- Je ne crois pas que ce soit le moment Kankurô-kun.
- Tu as raison. Bon, si on continue comme ça on n'arrivera pas à trouver Maï.
- Je sais mais...

Je n'ose pas formuler ma pensée. Gaara s'en charge malheureusement.

- Nous allons nous diviser à chaque étage. Ainsi nous pourrons être plus efficace.

Je baisse la tête. L'image d'Orochimaru vient à moi sans que je ne puisse rien y faire. Mon corps se met à réagir violemment mais je le fais taire. Pas de désir, et pas pour lui. Je force mon esprit à penser à Itachi. Cela a l'effet inverse. Au lieu de donner envie à mon corps de le désirer, il le repousse. Je soupire d'exaspération. Gaara le voit.

- Je viens avec toi, et les autres se diviseront. Ça te va?
- Euh....
- On fait comme ça alors.

L'énergie de Matsuri s'élève dangereusement ! Elle est jalouse. Mais elle semble accepter ce compromis. Nous commençons par arriver au premier étage. Mais une surprise de taille nous attend. Et là je pèse mes mots. Un soldat rouge apparaît à travers une fissure ressemblant à s'y méprendre à celle que j'utilise pour changer de période. Il est immense. Il a une armure rouge avec des motifs violets ressemblant à des dents pointues. Il possède un casque couleur sang également. Le soldat dégaine une petite épée cette fois. Quoique, vu sa taille, elle est immense. Gaara place les mains devant lui. Le sable plonge sur l'ennemi à une vitesse effarante. Puis le jeune ninja place ses mains l'une contre l'autre. Je ressens sa puissance dans chaque fibre de mon corps. Incroyable !

- Le tombeau du désert !

Sa technique, celle que je crois la plus faible de son palmarès, est tout de même puissante pour moi. En tout cas, le bruit que notre groupe entend me fait froid dans le dos. Je fais appel à mes facultés de naissance.

- Attention, il n'est pas blessé !
- Impossible !
- Gaara, tu te souviens de ton combat contre Kimimarô ?
- Oui, ne me dis pas que ?
- Si, disons que cette fois ce n'est pas des os mais du chakra qui le protège ! Du chakra mélangé à son armure dans un métal que je ne connais pas !

Le bras du soldat apparaît alors au bout de quelques minutes. Je dégaine mon katana. Et je frappe le bras de toutes mes forces. Des étincelles apparaissent ! Mes bras commencent à fatiguer, mais heureusement Temari arrive à la rescousse. Je m'éloigne du soldat en faisant une pirouette arrière.

- Technique de la lame du vent !

Mais ça ne suffit pas ! L'éventail s'envole dans les airs dès l'impact ! Ce n’est pas possible ! En plus j'ai l'étrange sensation que l'on nous observe. Le soldat est encore sous l'emprise de Gaara, et je sens au plus profond de moi que cette fois il faudra vraiment le tuer. Je me lance à la recherche de quelque chose pouvant nous aider. Mais ? C'est qui ça ? Mon esprit m'envoie un écho d'un autre se situant....Je lève les yeux.

- Et! Regardez là-haut !

Matsuri est la première à réagir, elle prend un de ses kunaïs puis se propulse dans les airs en concentrant une puissante vague de chakra dans ses pieds. Elle arrive à couper le fil de chakra qui se terre dans les murs. Comme je m'y attendais, le soldat ne réagit plus. Gaara en profite pour le serrer dans son sable et à sa grande surprise, la créature de métal est brisée aussi facilement qu'une poupée de chiffon dans une machine avec des roues. Nous soufflons de soulagement. Temari me demande alors.

- Comment as-tu su qu'il y avait un fil de chakra qui dirigeait ce soldat ?
- Je l'ai ressenti. J'ai tout juste eu le temps de le détecter car l'humain qui a utilisé son chakra s'est trouvé dans une fâcheuse position.
- L'humain? Tu veux dire que...
- Oui, on n'est pas seul ici.

Nous décidons finalement de rester ensemble à cause du danger qui veille au dessus de nos têtes.
Nous ratissons cet étage de fond en comble. Mais rien. Nous grimpons au deuxième étage et cette fois c'est un lion couleur ocre qui nous attend. Il a été décidé que je resterai en arrière afin que je trouve le moyen de venir à bout des ennemis. Mes facultés serviront donc finalement. Je suis contente d'être utile ainsi. C'est Kankurô qui attaque cette fois. Il semble avoir envie d'en découdre. Pour cela je le vois utiliser toutes ces marionnettes !

- Et toi ! Je ne sais pas qui tu es, mais ce n'est pas tes marionnettes qui battront les miennes incultes !

Je ne sais pas si c'est une bonne idée de provoquer un ennemi invisible. Le lion est chargé de chakra lui aussi. Et si je compare la force du lion aux outils de combats de Kankurô, il me semble que l'avantage est pour l'animal. Je ne sais pas à qui on a à faire mais c'est quelqu'un de puissant. Bon, il faut que je trouve un avantage pour le ninja de Suna. Mes yeux cherchent des fils de chakra mais cette fois je ne ressens pas d'énergie. Je regarde Temari avec tristesse. Elle me dit de continuer. Elle veut que je réussisse. À droite, rien. À gauche rien non plus. En haut et en bas pas de source de vie. Comment le lion se déplace si vite ? Il y a forcément un mécanisme ou je ne sais quoi. Je sors le katana. Le marionnettiste me jette un coup d'oeil, puis il envoie Karasu sur le lion. J'en profite et je frappe la bête de plein fouet.

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Hein ? Du sang coule abondamment. Le cri de l'être déchire mes oreilles et mon cœur. Une fois la plainte terminée, je m'approche du cadavre. Je pose ma main sur le corps. Il est froid comme de la glace. L'image d'Obito me frappe de plein fouet. Je tombe à genoux, des larmes de frustration et de colère brûlent en moi. J'ai l'impression de me trahir moi-même. J'ignore pourquoi mais je savais que cet animal était vrai. Pas une illusion, ni une marionnette. Rien de tout cela. Juste un être vivant comme moi, avec une vie comme moi. Les larmes deviennent de plus en plus abondantes au fur et à mesure que je me rends compte que la vie est si fragile pour nous tous. Mon magatama brûle. Cela fait longtemps qu'il ne s'est pas manifesté. Ou du moins que je n'avais plus eu conscience de mon don. Je laisse mon âme plonger totalement dedans. Une nuance de couleur m'emporte dans l'âme de la terre. Je suis nue, je plane dans une pluie de sensations émotionnelles puissantes. Je vois des images très importantes pour moi défiler. J'ignore la raison qui me pousse à agir ainsi, mais je me mets à danser dans le rythme du matagama. Je tourne encore et encore, de l'énergie se concentre en moi, mes bras se lèvent puis mes mains se tournent soit vers le ciel soit vers le sol. Mon cœur se soulage de lui-même. La mort de la créature disparaît, à la place je brille d'une douce et chaude lumière qui enveloppe l'être mort à mes pieds. Il disparaît en un bruit de cloche au moment où mes rotations cessent. Je suis de retour dans le monde physique. Les autres sont autour de moi. Ils me regardent avec des airs à la fois effrayés, mais aussi remplis d'étonnement. Temari me demande.

- Pourquoi tu t'es mise à briller comme un soleil ?

Pour répondre à sa question, j'enlève mon bandeau. Elle dit à voix basse.

- Ton magatama. Alors tu as permis au lion de reposer en paix.
- Oui. Mais avant j'ai dû calmer ma peine.
- Ta peine ?

C'est un son de reproche. Voir même de mécontentement. Elle continue.

- Tu es kunoichi, et en tant que tel tu n'as pas à montrer tes émotions à qui que ce soit. Cela causera la perte d'une équipe.
- Je sais. Mais moi je ne suis ni tout à fait elfe, ni tout à fait humaine. Je suis un être vivant, c'est la seule chose que je sais. J'appartiens à ce monde comme au mien. Je suis ce que je suis. Je ne veux pas me mentir. Je veux choisir mon chemin. Et je le veux en mon âme et conscience.
- Ton monde ?

Je m'assois contre un mur. Puis je dis enfin la vérité aux shinobis de Suna. Je sens que je le peux. Je suis suffisamment forte pour cela.

- Il y a deux ans, j'ai été attirée dans ce monde que je connais depuis longtemps. Je suis humaine moi-aussi. Humaine comme vous. Là d'où je viens, ce monde, appelé le monde de Naruto, est un mange inventé. J'ai toujours su ce qui allait arriver, du moins jusqu'à la mission de ramener Sasuke à Konoha. Je connais vos rapports familiaux et amicaux. Je connais la vraie histoire de chacun. Je suis venue ici grâce à l'intervention de Maï. Elle veut que je l'aide à revenir à la vie en récupérant ces morceaux d'âme. Ce pendentif, est l'essence de Maï. Les âmes y rentrent. Je dois voyager dans les différents pays afin de récupérer chaque fragment. Quand ce sera fait, mon voyage sera presque terminé. Pourquoi ? Tout simplement parce que je devrai rendre l'âme au corps caché des yeux humains.

Matsuri me pose la même question que Sakura.

- Et toi après que Maï sera vivante, tu feras quoi ?
- Moi, je devrais donner mon essence à la déesse afin qu'elle vive.
- Ce qui veut dire que...

Je fais oui de la tête en regardant tout le monde. Leurs émotions sont différentes. Matsuri a la même émotion que Sakura, elle ressent une tristesse qu'elle ne comprendra jamais je crois. Temari est passée de la colère à la frustration. Elle me le dit clairement.

-Pourquoi tu vis ! Pourquoi faire un voyage qui va te briser le cœur ! Et le nôtre ! Tu as pensé à nous !

Elle ne peut pas continuer de parler. Des larmes qu'elle essaie de cacher me donnent moi aussi envie de pleurer. Mais je me retiens. Je veux montrer que j'ai accepté cela depuis longtemps. Kankurô est en colère contre moi mais aussi contre mon destin qui semble déjà tracé. Il pense aussi que je vais finir comme ma sœur, que la vie elfe est une vie de souffrance. Quant à Gaara, et bien, je ne comprends pas ses sensations en lui. Tout comme lui ne les connaît pas. Il n'a jamais éprouvé tous les sentiments que je lui fais découvrir. Chagrin, amitié précieuse, sentiments à la fois noble et fragile. Ce sont ses pensées envers moi. J'ignore, mais je suis profondément touchée par leurs cœurs. Il me demande.

- Et qui est au courant à Konoha?
- Maître Tsunade, elle le sait depuis le commencement de ma vie ici. Maître Jiraya, quand j'ai lâché la mèche. Puis tous les genins à l'exception de Naruto qui était parti avec le sanin. Les deux premiers ont accepté. Puisque je ne leur ai pas dit que. Enfin vous comprenez. Quant aux genins, je leur ai tous avoué. Ils ne l'ont pas accepté. Ils veulent juste que je revienne à Konoha. Juste une fois.
- Pour que tu leur dises au revoir.
- Oui, sûrement.
- Naruto, pour lui ce sera quelque chose qui ne comprendra pas. Non pas qu'il est stupide mais.

Il ne dit pas le mot. Je ne vois pas ce qu'il veut dire. Il sait quelque chose. En tout cas, je veux vite repartir dans un autre pays. Leur avoir dit la vérité me rend mal à l'aise. Nous montons au dernier étage. Il n'y a aucun adversaire. Juste une grande porte. Nous nous regardons. Nous poussons la porte de glace qui glisse facilement. C'est une salle immense avec un puits sans fond. Seul un pont de cristal cette fois qui se dirige vers un autel sur lequel se trouve une statut, non deux. L'une est en améthyste est représente Naïcha. L'autre, soudée à Naïcha, représente Maï, les mains en position ouverte vers l'avant, comme si elle veut donner son coeur. C'est magnifique.

- Ama-chan, regarde devant les statuts, c'est Toshiro.
- Quoi !

Matsuri a raison, l'homme nous regarde. Il a dans les mains des kunaïs. L'écho de sa voix nous arrive.

- Alors, vous êtes enfin là Hime.
- Que faites-vous là !
- Je vous attendais. Il est temps que le sang elfe ranime le volcan dans le coeur de ces deux femmes historiques.
- Aucun sang ne coulera. Cessez de vous conduire ainsi Toshiro-sama. Vous avez amené un animal à la mort.
- En effet.

Cette voix sans remord fait monter la colère dans mon coeur. Je dégaine mon katana. Gaara pose sa main sur mon épaule.

- Ta vie est sans doute triste, mais il y a des choses positives qui se sont passés depuis que tu es ici. Ne le laisse pas te tuer. Bats-toi selon ton idéal Hime-sama.

C'est la première fois qu'il dit ce genre de chose. Avec ce feu dans ses yeux. Un feu de confiance en moi.

- Merci, Gaara-sama.

Je m'avance, Toshiro aussi. Finalement, c'est ici que je vais réellement prouver ce qui dort en moi. L'homme court dans ma direction en hurlant comme un fou. Je range mon épée. Pourquoi se battre, encore et toujours ? La colère de la mort d'un homme d'un village va renforcer la poudrière. L'ennemi n'est plus qu'à quelques mètres. Le sol commence à trembler. Je n'ai pas à me battre. Je crois en la lumière dans le coeur de chaque être humain. Je tends ma main gauche. Toshiro s'arrête brusquement.

- Que fais-tu !
- Je ne veux pas tuer.

Il montre dangereusement son kunaï vers moi. Il y a un parchemin explosif dessus.

- Tu ne peux rien, je vais nous faire sauter tous les deux.

La lumière qui se dégage de ma main fait sursauter l'homme qui lance le kunaï. Mais je ne suis pas seule. Gaara utilise son sable et empêche l'objet mortel de transpercer ma gorge. L'arc de bois, devient lumière. La flèche de purification sort de ma poitrine. Les mains de l'homme se rapprochent. Il veut faire sauter le sable et le pont. Je fais tendre mon arc. Ses mains ne sont plus qu'à quelques centimètres. La flèche part et transperce le cœur de l'humain.

-Que...que m'as-tu...

Ses mains retombent mollement contre son corps. Mais le problème, c'est que nous sommes sur un pont fin.

- NON !

Je m'élance vers l'humain, mes mains ne sont plus qu'à quelques centimètres du corps tombant dans les ténèbres. Mais je ne suis pas assez rapide.

- NON !

Je saute dans le vide.

- AMA-CHAN! !!!!!

Je ne suis pas seule, les humains doivent vivre. Nous sommes un. Mon corps brûle.

- Mes ailes, venez.

Je les sens, elles sortent de mon corps pour la première fois dans le but de voler dans cette époque. Je rattrape l'homme. Je le serre contre moi. Il se réveille pendant notre remontée. Ils voient mon corps nu, enveloppé de la lumière de la lune. Mes ailes de fée dégagent de fines poussières lumineuses à chacun de mes battements. Je vois les autres. Je souris. Je descends ensuite lentement sur le pont. Mes cheveux roux détachés par la chute, flottent contre moi. Mes ailes sont encore là. Je veux qu'elles restent là. Juste le temps de récupérer l'âme. Je ne peux pas parler sous cette forme. Alors j'envoie mes pensées aux autres.

- Gardez-le. Il ne fera plus jamais de mal autour de lui. Restez-là. C'est à moi de récupérer l'âme.

Je montre ma main et le pendentif apparaît sur ma paume. Je vais vers les statuts. Je me mets à genoux devant les deux femmes, les mains en avant vers elles. L'enveloppe fantomatique de Maï sort de la statut. Elle sourit de soulagement. Le pendentif rouge dégage de l'énergie et l'âme rentre dans l'objet. Mon cœur respire de sérénité. Puis, à ma grande surprise, l'esprit de Naïcha sort aussi de la statut. Elle parle alors avec une langue que je connais. Elle parle en elfe.

« - Merci de m'avoir libérée. »

- Qui vous a emprisonnées ainsi ?

« - Je crois que c'est mon inconscient. Je voulais me punir d'avoir été négligente envers un humain que j'adorais. Mais lui ne partageait pas mes sentiments. »

- Vous vous trompez. Wellan a planté votre épée dans son cœur quand il vous a ramenée là où il vous a rencontrée la première fois. Il vous aimait.

Elle commence à s'évaporer. Elle semble soulagée.

« - Oui, je le suis. Je vais pouvoir me reposer pour de bon. Merci Amayelle-hime, descendante des elfes. »

Je n'ai pas le temps de lui demander comment elle connait mon nom puisque elle disparaît d'un coup. Dommage, j'aurais bien voulu discuter avec elle. Je laisse mes ailes partir pour retrouver ma forme. Je me retourne. Les autres sourient. Moi aussi. Nous avons réussi.
Une fois sortis du château, quelque chose d'incroyable se passe. Le village coloré semble disparaître au fur et à mesure du levé du soleil. Oui. Il n'est plus là. Je me retourne. Le château n'est plus là non plus. Un vent chaud se lève du Sud. Je sens l'effluve de l'océan. Je me sens bien. Kankurô parle avec son habituel humour.

- Et bien, peut-être que nous avons rêvé.
- Oui. C'est sûr même.

Ils rient tous devant mon assentiment. Mais Gaara reprend vite son sérieux quand il voit Toshiro sur le dos de Kankurô.

- Il y a quand même un mystère là-dedans. Pourquoi et comment Toshiro connaissait ce lieu ?

Nous ne pouvons répondre à sa question. Il y a encore trop d'obscurité à démêler. À la place nous rentrons à Suna afin de voir comment se porte le village depuis que l'eau a été purifiée.




C'est fini pour cette partie avec les ninjas de Suna. Qu'en avez-vous pensé? Ama-chan a eu raison de s dévoiler ainsi?

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