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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 20/11/2010
Alors, ce chapitre est très très fantastique. Je préviens au cas où. Allez bonne lecture.



Chapitre 31: A la recherche des âmes perdues : 5- Mission au pays du vent part 3



À l'aube, je me réveille. Le soleil est à peine levé, créant des reflets ocre dans le ciel. La température est basse mais cela crée dans mon être un sentiment revigorant qui me fait un bien fou. Je me lève et je me penche en arrière. Mes mains touchent le sol et je lève mes pieds. Effectuant ainsi une rotation arrière qui assouplit mon corps et le réveille totalement.

- Déjà debout ?

Je tourne la tête. Je souris. Ça ne m'étonne pas qu'il soit déjà réveillé.

- Oui. Je suppose que tu n'as pas fermé l'œil pas vrai ?
- Tu as raison. Le sommeil me manque parfois.
- Je comprends. Si tu veux, je peux t'aider à dormir ce soir.
- Non, ça ira. J'ai pris l'habitude. On réveille les autres ?
- Non. Nous sommes devant la destination de l'étoile après tout.

Il fait « oui » de la tête. C'est dommage que Gaara ne puisse pas dormir. Mais il y arrivera dans quelques années. Le problème c'est qu'il devra en souffrir. Mais j'ai confiance en lui. Il a déjà bien grandi depuis la dernière fois. Il y a deux ans. Il est plus confiant et plus sûr de ses actes.

- Pourquoi souris-tu ?
- Oh pour rien. Je trouve que tu as bien progressé depuis ma dernière rencontre avec toi. Lors du sauvetage de Matsuri-chan.
- Vraiment ?
- Oui. Je sens en toi beaucoup plus de confiance. Et une grande détermination qui me fait penser à celle de Naruto.
- C'est vrai.

Hein ? Pas croyable ! Il sourit ! C'est la première fois que je le vois sourire sincèrement. Non pour un combat gagné mais juste par joie, par simple amusement. Je lui dis une chose qui le fait rire. Me mettant encore au dépourvu.

- Tu as souri ? Ça te va bien.
- Merci.

Nous rions tous les deux, réveillant ainsi les autres. Ils sont étonnés de l'expression de Gaara. Apparemment c'est moi qui ai vu sourire le jeune Jinchuuriki pour la première fois. Ça fait plaisir. Nous déjeunons tranquillement puis une fois repus, notre groupe part en direction d'un village laissé à l'abandon. Là où l'étoile s'est « écrasée ». Le désert sans fin fait place à un immense creux comme le cratère d'un volcan. En nous approchant davantage, je peux voir un village qui n'est pas en ruine comme je m'y attendais au départ. Les ninjas à côté de moi sont aussi surpris que moi. Étrange vu qu'ils sont dans leur propre pays. Temari voit que je les dévisage.

- Non, nous ne connaissons pas cet endroit. En fait, je dois dire que nous sommes déjà venus par ici. Mais à chaque fois nous ne voyons pas ce cratère.
- Tu veux dire qu'il est apparu comme ça ? Par magie ?
- Tu sembles septique.
- Oui. Un trou comme ça n'apparaît pas comme ça par pur hasard. Si tu veux mon avis, je crois que l'énergie de Maï a fait ça.
- L'étoile ? Pourtant on n'a rien entendu.
- C'est vrai. Mais je ne vous ai pas tout dit. Maï n'a pas de consistance physique, elle est aussi fantomatique qu'elle peut l'être.
- Je comprends. Mais pourquoi des habitants sont ici ?
- C'est là que je ne comprends rien.

Nous descendons lentement la pente sablonneuse. Bizarrement je ressens une étrange sensation énergétique chaude. Cela ressemble à l'énergie de Maï. Gaara contrôle le sable sous nos pieds afin qu'on se ne casse pas la figure. Une fois au fond du creux, un jeune garçon, je pense qu'il a à peine huit ans, s'approche de notre groupe. Étrangement il ne semble pas du tout effrayé. Temari et moi échangeons un regard. Pourquoi cet enfant possède-t-il des yeux mauves ? Mais, une seconde ! Est-ce que par hasard l'histoire entre Naïcha et Wellan ne se retrouverait pas ici ? En tout cas l'enfant s'incline devant nous puis dit avec sa voix enfantine.

- Vous êtes des êtres de l'autre côté ?

Matsuri se met à genou.

- De l'autre côté de quoi ?
- De la porte.
- Quelle porte ?
- Celle-là.

Nous nous retournons simultanément. Là où nous sommes descendus, se trouve un miroir de cristal qui a l'air dur comme de la pierre. On peut voir le désert au travers. Je murmure autant pour moi que pour les autres.

- Comment c'est possible ?
- Il n'y a aucune possibilité.

Je regarde le petit. Je lui demande ce qu'il veut dire par là.

- Tout est vrai. Tout est faux. Chaque chose a une raison d'être. Que ce soit réel ou immatériel.

J'ai du mal à croire qu'il soit si jeune avec ce qu'il vient de me dire. En plus c'est trop philosophique pour son âge. Les autres autour de moi semblent tout aussi étonnés. L'enfant prend la main de Kankurô, la personne le plus près de lui, et il nous amène en direction du village. J'entends la voix de Matsuri derrière moi quand nous entrons.

- C'est incroyable.

Il n'y a pas d'autres mots pour décrire cet endroit, c'est vrai. Les maisons ont des murs en sable cristallisé. Comme dans la grotte au milieu du désert. Les rayons du soleil, qui traversent le miroir de cristal, créent des couleurs arc-en-ciel au contact des murs. Du coup le sol sur lequel mon groupe se trouve, est de différentes couleurs. À certains endroits on marche sur de l'ocre puis quand on tourne à une branche c'est du bleu. Je suis sous le charme. En plus mes yeux elfes me renvoient des sortes de poussière blanche quand on marche. L'enfant nous fait entrer dans une immense maison à plusieurs étages. L'intérieur est tout aussi féerique. Tout est en violet. Les murs, les tables, les chaises et j'en passe. La seule différence provient des nuances du mauve. Matsuri est elle aussi subjuguée. Mais ce qui m'étonne, c'est l'expression du visage des autres. Ils sont froids. Voir même très effrayé. L'enfant nous présente deux autres humains aux yeux mauves aussi. L'homme a les longs mauves foncés et la femme a les cheveux courts et plus clairs. Nous nous présentons chacun notre tour, puis la dame nous amène dans des chambres spacieuses. Il y a trop de violet ici. C'est vraiment étrange. C'est comme si....

- Amayelle-chan ?

Je regarde Temari qui se trouve dans la même chambre que moi. Matsuri est à la douche.

- Qui a-t-il Temari-san ?
- Il faut que tu sois sur tes gardes. Cet endroit, aussi féerique qu'il soit, est un peu trop étrange à mon goût. Nous devons vite récupérer l'âme de Maï.
- Ne t'inquiète pas. Je sais qu'il y a une énergie différente ici. Et bizarrement l'essence se rapproche de celle de Maï. Quand la nuit sera bien avancée, nous irons à sa recherche.
- Très bien. Je vais en parler aux garçons.

Elle part. Je profite de ce moment de solitude pour laisser mon âme entrer en contact avec celle de Maï. C'est facile à présent de savoir où elle est dans le pendentif.

« - Évidemment, puisque à chaque âme je récupère des forces mentales. »

C'est super rassurant. Enfin bref, je ne suis pas là pour te demander ça. Dis-moi, j'aimerais savoir si tu as créé un univers parallèle avec tes pouvoirs de ton vivant ? Un univers mauve ?

« - Non. Les souvenirs que tu me laisses voir me sont inconnus. Je n'ai jamais fait cela. En plus j'ai la sensation bizarre que toi tu as une idée que moi j'ignore. »

C'est vrai. Mais je garde cette hypothèse pour moi. Désolé mais je ne te fais pas suffisamment confiance au point de te laisser tout savoir sur moi. Je la sens s'agiter. Elle n'aime pas le fait... d'avoir aucune emprise sur moi ? Ça veut dire quoi ça ! Elle s'en va. J'ai beau tenter de l'attirer vers moi. Il n'y a rien à faire. C'est comme si je tenais un savon humide dans mes mains humides. Elle glisse à travers mon esprit. Elle s'est endormie. Elle veut quoi au juste ? Je n'arrive pas à cerner ses motivations. Ou du moins elle fait en sorte que je reste dans l'ignorance. Elle n'est vraiment pas la Maï que j'ai créé dans ma fic. Elle est même son opposé. Comment c'est possible je l'ignore. L'entrée des garçons, accompagnés de Temari, dans ma chambre me fait sortir de ma rêverie. Ils semblent très motivés. En sondant leurs âmes respectives, je peux ressentir leurs envies de partir d'ici. Ils sont mal à l'aise. Même Gaara. Il semble effrayé par ce qui l'entoure. En tout cas, si je n'avais pas pénétré son cœur, je n'aurais jamais pu savoir ce qu'il ressent en ce moment. Il cache bien ses sentiments. Il faut que j'en prenne de la graine. Il s'assoit sur son sable et me regarde. Puis il dit.

- Je suis d'accord avec toi. En plus la lune est visible donc nous pourrons circuler facilement. Nous quatre.
- Oui, vos yeux pourront voir.
- Sais-tu où est la source ?
- Oui.

Je vais vers la fenêtre et je l'ouvre. Je montre du doigt un grand bâtiment qui semble toucher le ciel. Des escaliers en cristal montent vers ce qui me semble être l'entrée. Quand Matsuri arrive, enfin sortie de la douche, elle voit le bâtiment.

- Hein ? C'est quoi ce délire ! Un château volant ?
- Non, regarde-bien Matsuri.

Elle regarde Gaara avec son air fanatique vu que c'est lui qui lui a parlé. Elle regarde donc attentivement et dit.

- Je crois comprendre. Quand le soleil se couche, les rayons ne touchent pas les miroirs qui composent la colline sur laquelle se trouve le château. D'où l'illusion qu'il flotte.
- C'est ça.

Une lueur de fierté illumine les yeux de la jeune fille devant le compliment de Gaara. Quelques heures plus tard, nous mangeons en compagnie de la famille mauve. La femme parle de sa vie dans ce lieu étrange. Jusqu'au moment où mon attention se réveille.

- Ici nous sommes en paix avec notre déesse.
- Une déesse ?
- Oui Amayelle-sama. En fait il y en a deux. Mais l'une a disparu mystérieusement depuis une décennie.
- Vous pourriez nous en parler ?
- Très bien. La déesse que nous vénérons en ce moment est celle que vous appelez dans votre monde Maï.

Les autres me regardent. Je fais un mouvement discret de la tête. Puis je dis.

- Vous avez sûrement un lieu culte ou quelque chose dans le genre pour vénérer n'est-ce pas ?
- En effet. Vous avez sans doute vu le grand château à la sortie Nord du village ?
- Oui.
- C'est ici que Maï-sama nous veille. Seulement.
- Seulement ?
- Et bien depuis quelques temps notre village ne peut plus aller au château. Les jeunes hommes et jeunes femmes qui ont tenté de se rendre là-bas ont été tués par des soldats inconnus et vêtus de noirs. Alors nous n'osons plus nous y rendre.
- Que s'est-il passé pour que vous y en arriviez là ?
- Nous l'ignorons. Le seul fait réel c'est qu'une grande lumière est tombée du ciel il y a plus de deux ans et depuis ce jour il nous est impossible d'aller prier. Voilà, vous savez tout de notre déesse encore en vie.
- Et l'autre ?
- Tout d'abord sachez que notre village est composé d'habitants aux yeux et aux cheveux mauves.
- Nous avons vu.
- Nous ignorons pourquoi nous sommes tous ainsi mais la seule personne unique est mauve fut notre première déesse. Naïcha-sama.

J'en étais sûre. Alors je parle très vite, essayant de mon mieux de cacher mon enthousiaste.

- Est-ce que vous savez comment elle est venue ici et surtout si elle était réellement vivante. De composition physique ?
- Non, vous avez raison. Je ne l'ai jamais vu mais ma grand-mère m'en a parlé quand j'étais enfant. Une nuit, un vent glacé s'est abattu sur le village qui était normal en ce temps là. Elle était sortie tout comme ceux de mon village afin de voir l'origine de cette bourrasque. Et là, elle vit Naïcha-sama. Moi je l'ai vu que sous la forme de statut mauve. Ma grand-mère compris qu'elle n'était pas vivante puisque son corps était entouré d'une lumière blanche et douce. Naïcha-sama avait la peau mauve, des dents pointues et des griffes. Ses yeux étaient comme ceux des chats avec une pupille verticale. Comme vous Amayelle-sama.
- Que voulait-elle ?
- Ils ne le savaient pas. Elle parlait une langue inconnue. Voilà pourquoi elle a disparu.

Mon cœur se serre à l'idée qu'elle aurait pu partager ses sentiments. La femme rajoute.

- Mais nous avons pris son apparence du mieux que nous le pouvons afin qu'elle ne soit pas morte pour rien. Voilà vous savez tout.
- Merci. Je vais me reposer, j'ai besoin de sommeil.
- Faites-donc Amayelle-sama.

Je me lève, trop déboussolée pour parler. J'entends les autres se lever. Mais moi je fais comme s'ils ne sont pas derrière moi. Une fois la nuit bien avancée, je me lève et je prends mon sac déjà près. Je ferme ensuite la porte tout doucement puis je sors dehors. Il fait bon c'est rassurant. Une fois tout près du château, je ressens la force de Maï. Aucun doute elle est bien là-haut. Mais je ne suis pas seule. Différentes énergies arrivent. Je soupire et je me retourne. Les autres de mon groupe sont là. Ils me regardent méchamment. Gaara dit en gardant son sang-froid.

- Tu n'aurais pas dû nous laisser.
- Je ne veux pas qu'il vous arrive quoique ce soit. C'est dangereux là-haut.
- Nous sommes des shinobis et en tant que tel nous formons une équipe soudée. Même si nous ne sommes pas du même village ni de la même espèce.
- Gaara. Merci pour ce que tu me dis.

Il baisse la tête. Pour moi il s'agit d'un signe qui dit « Pas de quoi ». Nous entamons alors la montée. Les escaliers sont glissants alors nous devons faire preuve de ténacité pour arriver au sommet. Au bout de deux heures nous y sommes. Je n'en peux plus, mes jambes sont lourdes. Mais nous n'avons pas le temps de souffler. Je sursaute, une énergie puissante et noire me frappe de plein fouet. Je dégaine mon katana. Les autres me voient mais une bourrasque glacée les empêche de parler. Je concentre mon énergie puis avec ma main libre et je repousse le vent. La lumière bleue du chakra est visible grâce au reflet de la lune. Le sable de Gaara parvient à étouffer le vent en créant un dôme. Kankurô sort Karasu et Temari son éventail. Quand à Matsuri, elle utilise des kunaïs longs comme des épées. Le sable se fend nous laissant passer jusqu'au niveau d'un pont-levis de glace et non de cristal. Le son de nos pas se répercute dans la vallée au couleur. Oui ce nom va comme un gant. Nous entrons dans le château. Devant nous, une marée de gens vêtus de noir comme nous l'a décrit celle qui nous a hébergés. Ils ont des épées longue et large. La mienne à l'air ridicule à côté. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. En revanche le nombre va nous causer du souci. Kankurô dit avec son humour habituel.

- Et bien, que diriez-vous de jouer à celui qui tuera le plus de monstres ?

Je le regarde avec méchanceté. Mais une voix habituelle se fait entendre. Non, ce n'est pas le moment.

« - Le moment n'est pas le problème hime de mon cœur.

Chris, je ne peux pas les sauver, ils vont fondre sur nous. Et je dois défendre les autres.

« - Mais qui te dit de les sauver. C'est de toi et du monde que tu dois sauver. L'esprit et le corps, l'espoir et la peur, la haine et la force. »

Hein ? Il ne répond pas. La marée se lance sur nous et je sors de mon état de transe. Je crée des clones et je pars à l'attaque. Je sens l'odeur du sang avec beaucoup trop de facilité. Les souvenirs du corps glacé d'Obito me reviennent subitement en mémoire. Une épée touche mon bras et déchire ma peau. Je hurle de douleur. Matsuri m'entend et tue les ennemis autour de moi. Elle voit mon bras en sang. Elle me défend avec hargne pendant que je soigne mon bras avec mon jutsu médical. Puis je me relève. La douleur est vive même si mon bras est comme neuf. Je fais tourner mon épée à lame rouge et je créé des tourbillons de chakras. La fan de Gaara se met de côté et je fonce dans le tas. Tant pis, advienne que pourra Chris. Les bras et les têtes tombent comme des mouches. Je fais un vrai carnage. Mais je ne parviens pas à me calmer. Ma douleur me donne trop d'énervement, et libère une force de destruction qui me fait peur d'un coup et arrête mon attaque. Je respire fort. Mon bras est lourd. Je me retourne.

- Qu... non, c'est impossible.

Devant moi, une mare de sang avec des membres partout. Je savais que je n'aurais pas du faire appel à cette technique. Elle est épuisante et bien trop destructrice.

- Qu... quoi ?

Les soldats noirs se relèvent. Ils ont beau être découpés ils sont debout. Leurs membres, à ma grande horreur et me faisant transpirer de peur, repoussent littéralement.

- Non. Mais comment peut-on se battre ? Et pourquoi se battre ainsi ?

Les autres me regardent. Matsuri chuchote.

- Ama-chan, tu pleures ?
- Je ne sais pas.

Les êtres vêtus de noirs restent sans bouger. Puis je vois Temari attaquer. Moi je ne bouge pas. Je ne veux plus faire couler le sang. L'éventail touche un soldat et deux autres attaquent la jeune femme. Elle évite leurs lames. Les soldats attendent. Ils ne bougent pas.

- Mais une seconde ?

Gaara envoi son sable, il détruit un des soldats en poussière. Les autres foncent sur lui. Mais Gaara s'enferment dans son cocon de sable dur comme de la roche. Les soldats frappent pendant un moment sa défense ultime. Mais ils arrêtent et reculent pour rejoindre leur rang. Je repense aux paroles de Chris. Je parle pour moi-même.

- Espoir et peur, haine et force, corps et esprit. Rien n'arrive pour rien. Quand on fait une action l'opposé arrive aussi. Il en va de même pour ce qui nous arrive.

Les autres commencent à comprendre tout comme moi. Je continue.

- Donc si nous attaquons ils se défendent.

Gaara finit ma phrase.

- Et si nous n'attaquons pas ils nous laissent.

Oui. Je ferme les yeux et je souris. Chris, à chaque fois que tu me parles tu me sauves la vie. Sans toi je n'aurais pas pu rester en vie. Merci. Je dis à voix suffisamment forte.

Soldat de nuit, nous souhaitons aider la personne à l'intérieur de ce château. Vous continuerez à défendre ce village sans elle. Vous êtes nobles et valeureux. Je vous en prie, laissez-nous entrer.

À notre étonnement le plus complet, tous les soldats s'alignent vers le château créant ainsi une sorte d'assemblée autour d'un tapis fictif. Ils mettent un genou à terre et baissent la tête. Je sens une énergie puissante arriver vers nous. Les soldats plantent leurs épées à terre. L'énergie s'estompe. Je ne sais pas ce que c'est. Mais il ne s'agit pas de Maï. Je suis sûre qu'une épreuve plus difficile nous attend dans ce château de glace.




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