Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 06/11/2010
Nous allons enfin revoir quelques amis ninja. C'est pas trop tôt pas vrai ^^



Chapitre 29: A la recherche des âmes perdues : 5- Mission au pays du vent part 1



Matsuri, je ne suis plus loin de toi. Je vais tenir parole, je vais te revoir. J'ai hâte de voir ta tête quand tu me verras. Avec mes cheveux qui ont tant poussé qu'ils m'arrivent au milieu du dos, détachés. Je me lève et je sors de ma grotte. Mais finalement peut-être que nos retrouvailles prendront plus de temps que prévu. Trois jours, cela fait trois jours que je suis bloquée ici. Cette tempête ne veut vraiment pas se calmer. En tout cas, je veux avancer. Mais comment ? Je n'ai pas le droit de changer le temps. Mais je peux sans doute créer une protection autour de moi. Je peux toujours essayer. Mais je risque de me fatiguer. Mais je préfère tenter le coup. Je sors dehors. Le sable frappe mon corps. Mes oreilles, si sensible, me renvoient une chanson, celle du désert. Je ne comprends pas, parce que le vent est bien trop puissant. Je place mes bras de part et d'autre de mon corps, les mains vers le ciel. Du chakra sort de mes paumes et m'entoure totalement. Puis je lève les bras jusqu'au dessus de ma tête. La protection s'élève et s'éloigne de moi. Je relâche doucement ma maitrise tout en gardant un peu, histoire que cette protection ne parte pas et que le sable me frappe à nouveau. Je marche pendant des heures et je m'aperçois que la tempête commence à se calmer, et moi je fatigue aussi. Je me demande combien de temps je tiendrai. La réponse, au moment où la tempête s'arrête enfin, je n'en peux plus et je tombe à genou, lâchant le contrôle de mon chakra et faisant disparaître ma protection. Je respire rapidement, il faut que je me repose. Ici, tant pis si des ennemis viennent, je ne peux plus bouger de toute façon. J'attends patiemment le retour de mon souffle. En attendant, j'examine l'endroit où mes pieds m'ont porté. Je suis dans une sorte de plaine avec des dunes ça et là. Je ne vois pas la « montagne » qui entoure le village de Suna. Bon sang, c'est plus loin que ce que je croyais. Une fois que je sens que ça va mieux, je reprends ma route. Cherchant le village. Je ne pars pas de suite à la recherche de l'âme de Maï, je préfère reprendre des forces à Suna, là où tout le village, je pense, sait que je suis une elfe. Motivée, je cours sur le sable, répandant autour de moi tout le bonheur qui m'assaille à l'idée de revoir les shinobis du vent.
Mais bon, je prends tout de même plus de temps que je pensais. À moins que...je place mes mains l'une contre l'autre et je dégage du chakra.

- Dissipation ! Hein ? Pas possible.

Je vois la montagne entourant Suna qui est à quelques kilomètres d'ici. Alors j'étais prise dans une illusion ? Comment ça se fait ? Pourtant j'ai sondé les alentours avant d'entamer la traversée du désert. Je demanderai des explications une fois sur place. Au bout d'une demi-heure, deux gardes m'accostent et sont surpris de voir mon apparence. Ou du moins ce n'est pas tout à fait ça.

- Amayelle-hime ?
- Oui, c'est moi.

Ils mettent un genou à terre. Je n'aime pas trop ce genre de truc. Où plutôt je n'y suis pas habituée. À part venant de Kakashi. Mais bon. Un de deux gardes parle.

- Nous n'attendions plus votre venue.
- Vous savez messieurs, voyager d'un pays à un autre prend beaucoup plus de temps pour moi que vous l'imaginez.
- Effectivement. Nous voyons. En tout cas, soyez-la bienvenue à Suna. Nous allons vous escorter.

Avant que je proteste, un des gardes passe devant moi et l'autre derrière. Puis deux autre gardes, féminines cette fois, se placent de part et d'autre de moi. Je n'aime pas être entourée ainsi, comme une personne de haut rang. J'étouffe. Mais mon calvaire ne dure pas longtemps. Une voix familière s'élève du haut d'une falaise.

- Qui a-t-il ?
- Nous avons une invitée de Konoha, Temari-sama.
- Une invitée ?
- La princesse des elfes est enfin arrivée, nous l'escortons.
- Enfin, vous ne savez pas qu'elle n'est pas très à l'aise ainsi ?
- Euh...non.
- Et bien dans ce cas, laissez-la, je vais l'amener.
- Bien. Nous sommes navrés de ne pas vous avoir guidée nous-mêmes dans le village.
- Ne vous en faites pas, je vous suis reconnaissante tout de même.

Ils s'en vont. Temari m'accueille chaleureusement. Elle semble contente. Même soulagé d'ailleurs.

- Amayelle, tu tombes vraiment à pic.
- Pourquoi ?
- Et bien, il y a quelques temps, nos prêtres nous annoncent un malheur. Ils ne savent pas lequel. Moi je crois que c'est des calomnies.
- Vraiment ?
- Oui. Et toi seule peux me dire si c'est vrai ou pas.
- Comment ça ?
- Tu lis les pensées. Alors en parlant avec l'un d'eux, tu pourras me dire si j'ai raison ou pas.
- Temari-san, cela me gêne de faire ça.
- Pourquoi ?
- C'est violer la vie privée. Et puis je n'aime pas qu'on pense que je suis un objet. Qui vous a demandé cela ? Je suis certaine que ce n'est pas de votre plein gré que vous me demandez une telle chose.

Elle soupire.

- Oui. C'est un haut dirigeant qui m'a demandé de te dire ça. Et crois-moi, je n'aime pas cette façon d'agir. Mais comme il est plus haut que moi, je n'ai pas le choix.
- Je vois, dans ce cas une fois que j'aurai repris des forces j'irai lui parler.
- Tu es fatiguée ?
- Épuisée même.
- Voyager ne doit pas être si simple que je le crois.
- Oh non Temari-san. C'est même très dur psychologiquement.
- Tu me raconteras ça plus tard, je t'amène dans ton appartement.

Mon « appartement » est une villa située à la périphérie du village. À l'intérieur se trouve une dizaine de chambres spacieuses avec des lits deux places, des rideaux tombant au dessus du lit, des fenêtres immenses s'ouvrant sur le désert, une table de bureau en granite avec des motifs circulaires représentant le village de Suna. Puis la cuisine ou plutôt la salle à manger de la taille d'un terrain de foot, les tables sont éparpillées un peu partout. C'est vraiment...

- Luxueux.
- Notre village est fier de cette construction. D'ailleurs c'est toi qui l’inaugures Amayelle-chan.
- Qu...QUOI !!!

Elle prend peur en me voyant hurler.

- Que...Pourquoi tu cries comme ça ?
- Euh et bien, je ne vois pas pourquoi ce serait à moi d'inaugurer. Et qui plus est, j'ai vécu dans un petit appartement à Konoha. Alors pourquoi me placer temporairement dans une villa ?
- Tu es une altesse Amayelle.
- Mais, mon espèce est...enfin oui, elle est morte.
- Pourquoi enfin ?
- Je te l'expliquerai plus tard. Je te rejoins tout à l'heure pour que tu m'amènes voir ton supérieur.
- D'accord.

Aurai-je le courage de dire qu'il reste des rescapés ? Je l'ignore. Mais bon. Je me prépare pendant un moment. Je mets, après m'avoir douché, mon short court noir et mon débardeur blanc avec des dentelles descendant le long. Puis je laisse mes cheveux détachés et je mets mon bandeau de Konoha en tant que bandeau, à la manière de Sakura. Puis j'attache le ruban rouge sur le bandeau de Konoha sur mon front afin de cacher mon magatama. Temari m'accompagne alors à l'endroit où se trouvent les dirigeants de Suna.

- Ton village ne semble pas être choqué par mon apparence.
- Non c'est vrai. Les villageois ont appris juste après être rentrés de la mission de sauvetage de Matsuri qu'une elfe existait et qu'elle viendrait sans doute ici. Les habitants se sont donc habitués au fait que tu serais parmi nous.
- Je vois.

Je souris devant les mines curieuses de jeunes enfants. Temari sourit elle aussi.

- En tout cas tu attires l'attention sur toi.
- Oui, c'est différent de mon ancienne vie.
- Ancienne vie ?

Je baisse la tête. Elle me dit.

- Je crois que tu as beaucoup de choses à nous dire à mes frères et à moi.
- Oui, c'est vrai.

Nous arrivons dans une salle, comme dans le manga. Une table ronde avec autour des membres du conseil de Suna. Ils sont tous vieux. Ils se lèvent et je m'incline.

- Je suis Amayelle, Chûnin de Konoha.
- Nous savons qui vous êtes. Bienvenue à Suna.
- Merci.
- Dites-moi, quel est le but de votre visite ?
- Je suis ici temporairement pour asile.
- Asile ?
- J'ai besoin de reprendre des forces afin de rechercher, une fois reposée, un objet très spécial qui se trouve dans votre pays. Je ne vous dérangerai pas.
- Et bien, comme nous sommes des alliés de Konoha, nous pensons que cela ne posera aucun problème de vous héberger.
- Merci.

Je jette un coup d'œil à Temari qui me montre un homme de la cinquantaine avec les cheveux beiges et les yeux jaunes. Je n'aime pas ce mélange.

- Excusez-moi, j'aimerai savoir quel est votre nom.
- Je suis Toshiro. Pourquoi ?
- Et bien Toshiro-sama, il semble que vous voulez que j'examine des prêtres c'est cela ?
- Comment savez-vous que c'est moi qui ai donné cet ordre ?
- Peu importe. Sachez que je n'ai aucune intention de violer le sanctuaire des humains par un ordre de ceux-ci !
- Je vois et comment sommes-nous sensés savoir s'ils mentent ou pas ?
- Cela, c'est votre problème, humain !
- Dans ce cas, je suis dans l'obligation de ne pas vous accepter, elfe !
- Vraiment, alors je partirai, cela ne me dérange nullement.

Je commence à me lever mais un des vieillards, celui qui m'a gentiment proposé de me reposer parle avec une voix posée.

- Toshiro ! Si cette personne refuse de faire cette tâche c'est qu'elle a sans doute ses raisons. Ai-je tort Amayelle-hime ?
- Non. Comprenez-moi, pour des humains, aller dans leur cœur me gêne. Car cela représente la seule frontière qui leurs permettent d'être en sécurité. Et le seul endroit non-violé. J'ajoute que Toshiro-sama semble me prendre pour un objet. Et je ne peux l'accepter.
- Je pense comme vous.
- Alors pourquoi l'avoir laissé me demander cet ordre par l'intermédiaire de Temari-san ?
- Nous ignorions ce qu'il avait en tête. Et nous nous excusons pour cet affront qui semble vous avoir offensée.
- Merci. Je retourne à mes appartements si vous le voulez bien messieurs.
- Faites donc.

Je me lève et je sors en compagnie d'une Temari très excitée. Une fois dehors elle explose de rire. Je lui demande la raison de cet éclat.

- Tu aurais dû voir sa tête à Toshiro, on aurait un poulpe sorti de l'eau.
- Et tu n'es pas inquiète ?
- Pourquoi je le serai ?
- Et bien, il sait que c'est toi qui m’as révélé que tu avais agi sous son ordre. Il pourrait te renvoyer.
- Me renvoyer ? Je ne suis pas une travailleuse mais une kunoichi.
- C'est quoi la différence entre ses deux statuts ?
- Et bien c'est que tu ne peux pas être mis à la porte quand tu es ninja. Et tu ne peux pas descendre de grade.
- Je vois. Mais il pourrait tenter de t'éliminer.
- C'est possible. Mais tant que tu es là et tant que je suis une bonne kunoichi je ne risque absolument rien.
- Tant mieux alors.

Nous rentrons toutes les deux avec le sourire aux lèvres.
Le lendemain matin, j'ai l'étonnante surprise d'avoir un invité. Et oui, Gaara vient de connaître la nouvelle de ma venue et il s'est rendu chez moi très tôt. Le problème, c'est que je l'ai mal reçu. En gros, j'étais dans une serviette humide et je sortais de la douche. Le problème c'est qu'il n'a pas manifesté sa présence. Du coup, il s'est pris une brosse à cheveux par la tête. Il n'a même pas activé sa défense ultime. Il était trop hypnotisé par le fait de me voir presque nue avec une serviette moulant mes formes. En tout cas il est sorti, le rouge aux joues.
Une fois habillée, je peux enfin faire rentrer Gaara. Il s'excuse, me faisant rire.

- Ce n'est pas bien grave. Tu es juste arrivé au mauvais moment. Et puis c'est à moi de dire pardon. Je t'ai balancé une brosse par la figure et ce n'est pas très agréable je pense.
-Non, c'est vrai. D'ailleurs, après Lee et Naruto, tu es la seule fille à avoir passé ma barrière de sable.
- Vraiment ?
- Oui.

Il détourne la tête. Il est drôlement timide. C'est vrai qu'enfant il était timide déjà, malgré ses envies de meurtre. En tout cas il est devenu très musclé. Et un peu plus grand. Il a ma taille, je pense 1mètre65. En tout cas, il est toujours aussi, disons, solitaire. Comme moi en fait.

- Dis-moi, Gaara-kun, tu es venu pour me demander quelque chose non ?
- Oui. Je voudrais, et mon équipe est d'accord, que tu viennes faire une mission délicate avec nous.
- En quoi je te serais utile ?
- Tu es une elfe. Et tes sens sont beaucoup plus aiguisés que ceux des hommes. Alors.
- Très bien. De toute façon j'ai repris des forces. Quand est-ce que je dois t'accompagner ?
- Ce soir, quand le soleil sera couché.
- Très bien. À ce soir alors.

Il s'en va. C'est tout de même étrange, d'abord Temari me dit que je dois fouiner dans l'esprit des gens et à présent Gaara souhaite que je l'accompagne pour une mission à cause de mes facultés. C'est bizarre. En tout cas, le soir venu je mets un kimono blanc avec des flammes sur les manches descendants à mes bras, un short moulant court rouge, des gants en cuir rouge mon sac de kunaï et mon katana. J'attache mes cheveux et je place mon bandeau sur le magatama. Une fois au dehors du village, je vois Gaara, Matsuri, Temari et Kankurô en compagnie de leur chef d'équipe. Matsuri me saute dans les bras.

- Amayelle-chan ! Tu es enfin venue !
- Oui, et apparemment j'arrive à pic non ?

Je regarde Gaara et Temari. Mais c'est Kankurô qui répond à ma question silencieuse.

- En fait, nous avons un gros problème.
- Quel genre Kankuro-kun ?
- Nous avons un ennemi qui s'est infiltré dans le village. Et depuis l'eau est devenue polluée et nos habitants sont tombés plus ou moins malade.
- Et en quoi mes yeux et mes oreilles peuvent vous aider ?
- Justement, nous devons partir vers la source qui se trouve à quelques kilomètres d'ici à une frontière. Tes dons naturels nous permettront de savoir où nous rendre et s'il y aura des problèmes durant la recherche de l'origine de la pollution.
- D'accord.
- En route ?
- En route.

Durant l'heure qui suit, j'écoute Matsuri vanter les qualités de Gaara. À un moment je craque et je lui demande de se calmer.

- Mais pourquoi ? Toi aussi tu craques pour Gaara-kun ?

Elle a parlé trop haut. Gaara me jette un coup d'œil. Instinctivement je vais en lui. Il ne ressent pas forcément de l'amour pour moi. Mais je sens qu'il a envie d'entendre des mots doux. Par forcément venant de moi, ni de Matsuri qui devient un peu soûlante à force. Mais il veut une envie d'une personne venant des autres pays. Moi aussi j'ai envie de ressentir ce qu'il demande. Je souris en posant ce que je dis.

- Je tiens à toi Gaara, comme tous ceux qui sont ici.
- Pourquoi ?
- Hein ? Ben en fait, je trouve que tu as tes propres qualités que j'admire.

Ces yeux brillent de bonheur. Il ne me demande pas lesquelles. Je crois qu'il est simplement heureux. Il faudrait que je prenne exemple sur lui. Mais c'est difficile quand on a un destin si important dans ce monde. Un destin se rapprocha de celui de Naïcha et Wellan. Je ne veux pas finir comme eux. Mais je veux quand même retourner chez moi. Je ne sais plus quoi faire. En plus, il me reste encore tant d'années à vivre ici. Et avec ma chance, je vais sans aucun doute assister à la quatrième grande guerre de l'histoire de ce monde entre les cinq grands pays et Akatsuki. En plus Yamato va se faire capturer par cet horrible monstre de Madara. Avoir volé les yeux de Nagato. Rien que pour ça, je veux le couper en deux comme il l'a fait pour nee-chan. Une main se pose sur mon épaule. C'est Baki.

- Nous arrivons.

Je regarde devant moi. Il y a une immense montagne couleur sable. C'est étrange, d'habitude les montagnes c'est vert. Baki doit sentir mon interrogation.

- C'est une montagne aussi étrange que ce soit. Elle a été créée lors d'une immense tempête de sable qui s'est unie avec de l'eau provenant de la mer qui est à trente kilomètres d'ici.
- Mais comment l'eau a-t-elle pu venir jusque là ? Et former cette... grotte ?

Une ouverture ou plutôt une fente obscure. Baki continue de me raconter qu'une force avait réussi à donner à cette montagne sa formation grâce à des techniques divines. Sur le coup je pense à Maï. Curieuse, je sonde l'entrée et la peur naît en moi. Je tremble. Baki, qui a encore sa main sur mon épaule, le sent.

- Qui a-t-il ?
- Une force noire se trouve à l'intérieur de la montagne.
- Noire ?

Je ne réponds pas. Il faut que je sois sûre que ce dont je ressens est bien réel. Il ne faut pas que je les amène tout droit dans un piège. Gaara passe devant.

- Allons-y.
- Mais Gaara, c'est super dangereux là-dedans !
- Tu as peur ?

Ils me regardent tous et je prends la position d'une fille qui se vante pour cacher que je suis morte de trouille.

- Pour qui tu me prends, j'ai peur de rien moi.

Nous rentrons dedans. Quel choc ! Je ne sais pas si c'est ma sensibilité corporelle, mais la différence de température est effroyable. Dehors il fait doux. Mais depuis que j'ai passé mon pied dans cette grotte, je trouve qu'il fait un froid de canard ! Ou alors c'est ma peur qui me fait ressentir ça. Temari et Kankurô allument des torches. J'en prends une afin de me réchauffer un peu et d'avoir de la lumière. Nous avançons pas à pas dans les ténèbres de nos cœurs. Je suis en plein délire. Je fais de la poésie maintenant ? Gaara me ramène sur terre.

- Alors, tu sens quoi ?
- Hein ?
- Tu n'as toujours pas utilisé tes dons ?
- Euh, c'est que... enfin... je vais le faire...
- Tu n'as pas encore commencé ?
- Pas vraiment.
- Pourquoi tu n'y arrives pas ?
- Ce n'est pas que j'y arrive pas. C'est juste que je ne suis pas concentrée.

Clap, clap, cette fois il y a de l'eau qui se fait entendre. Une goutte tombe sur la peau du dos.

- KYAAAAAAAAAAAA !!
- Qu'est-ce qui se passe !
- Euh j'ai juste de l'eau qui est tombée sur moi.
- Tu es tendue.
- Je...

Tiens, je sens quelque chose de bizarre sonder mon âme ! C'est glacé ! Qui peut faire ça ! Normalement je suis la seule à avoir ce don !




Alors, est-elle toujours "parfaite" Amayelle? J'espère que non. lol Sinon c'est pas drôle.






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