Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
Version imprimable
Aller au
limala (Féminin), le 09/10/2010
Après ce moment passé en compagnie des shinobis du passé, revenons au présent. J'espère que vous aimerez.



Chapitre 26: A la recherche des âmes perdues : 4- Au pays de la terre part 1



Je me réveille à l'endroit où je suis partie il y a quelques jours. L'air est plus calme et moins tendu que dans le passé. Tant mieux. Je me lève mais mes jambes lâchent dès que je me suis mise debout. Combien de temps ai-je dormi ? Je l'ignore en tout cas il faut que j'avale quelque chose. Je fouille dans mes affaires que je retrouve avec un immense soulagement. À l'intérieur du pain que j'ai fait moi-même avec des céréales énergisantes. Je le mets dans la bouche. Un son de plaisir se fait entendre. Le croustillant et le moelleux du pain me fait un bien fou. Puis je place dans ma bouche du fromage de brebis qui fond sur la langue. Cela fait longtemps que je n'ai pas mangé. Et ce repas frugal est un délice. Un peu plus tard dans la journée, je sors ma carte et je mets une croix sur le pont Kanabi. Un fragment de plus. Je ferme les yeux et j'appelle Maï à mon esprit. Elle semble en forme.

« -Bien sûr que je le suis. Une autre partie de moi m'est revenue. Et du passé en plus. Bien joué Amayelle. »

- Tu m'appelles comme ça ?

« -Oui, ici tu es Amayelle et quand tu retourneras chez toi ce sera Marie. »

- Oui, c'est vrai. Bien, tu as repris tous tes souvenirs ?

« -Non malheureusement. Ce que tu crains risque d'arriver. Je suis désolée de te faire voyager. »

- Oui, mais là ce sera plus dangereux voir suicidaire. Tant que j'étais dans le pays du feu ça pouvait aller. Mais là je vais me « promener » dans des pays qui ne sont sans doute pas autant alliés à Konoha comme Suna.

« -Je sais. Mais si tu veux m'aider c'est un risque à prendre. Mais je pense que tout se passera bien. Tu fais preuve de beaucoup de prudence alors n'aies crainte. »

Facile à dire pour elle. Mais moi, croiser Akatsuki me donne froid dans le dos. Quoique revoir mon amoureux serait bien. Quant à Madara, j'ai un compte à régler avec ce sale type. Non, celui que j'ai à craindre c'est.

« -Oui, Orochimaru »

- Tu n'es pas obligée d'écouter mes pensées !

« -Et, c'est toi qui m'a permis de venir proche de ton esprit. Et comme tes pensées sont puissantes je ne peux que les entendre. »

- Juste quand je t'autorise à toucher ma conscience c'est tout ?

« -Oui. Ne t'inquiète pas pour ta vie sentimentale et plus si affinités. Je ne pourrai rien entendre si tu ne m'appelles pas. »

- Et je ne t'appellerai pas pour ces occasions.

Je sens Maï partir dans son pendentif dès qu'elle est d'accord. Non mais, avoir un être qui vit les ébats entre deux amoureux c'est un peu excessif tout de même. Et puis je ne partagerai pas Itachi avec elle. Je rebaisse les yeux sur la carte. Vingt et un pays à visiter. Je vais y mettre des lustres. En tout cas je ne serai pas là pour accueillir le retour de Naruto dans trois, non dans deux ans maintenant. Encore heureux que certains pays soient petits en surface. Je ne vais pas partir comme Maï. Au lieu d'aller vers la mer, je vais partir vers le pays de la terre. Je suis proche du pont Kanabi. Avec un peu de chance je pourrai traverser la rivière et me retrouver dans ce pays. Mais avant, il vaudra mieux cacher mon emblème et mettre un simple ruban pour ne pas dévoiler mon magatama. De la même façon, il vaut mieux que je mette ma cape beige afin de cacher mes oreilles. Tant que je ne verrai pas d'humains dans les yeux, je passerai inaperçue. Quant aux autre pays, j'irai à Suna puis Kawa, Âme, Kusa, Taki, le pays de la neige, Oto, Kumo, Kiri et ensuite retour à Konoha. Je ferai aussi escale dans les petits pays histoire de glaner quelques informations sur celle dont je suis l'hôte. Oui, je crois que c'est un bon plan.
Je me lève, puis je mets un ruban rouge au lieu de l'emblème de Konoha puis, une fois mes sacs mis sur mon dos, je pose ma cape sur mes épaules et la capuche sur la tête. C'est parti ! Durant une heure je marche sans croiser de shinobis et j'atteins le pont en ruine. Pour traverser, je devrai utiliser mes facultés. Je recule et je concentre mon chakra dans mes pieds puis je cours vers le bord du trou et je lâche tout mon chakra, me propulsant ainsi dans les airs. Puis j'attrape une branche et je m'en sers pour atterrir de l'autre côté. C'est bon je suis dans le pays de la terre. Je sors de la forêt à la nuit tombée. Devant moi se trouve des falaises si hautes que j'ai l'impression qu'elles touchent le ciel. Les étoiles sont brillantes ici. C'est beau.

- Qui êtes-vous ?

Je sursaute. J'étais si concentrée dans mon analyse du lieu que je n'ai pas ressenti ces quatre ninjas d'Iwa qui m'entourent. Que faire. Le chef me redemande.

- Je le répète qui êtes-vous ?
- Une voyageuse du pays du feu.
- Et que voulez-vous ?
- Juste connaître le monde.

Les shinobis semblent se détendre.

- Montrez-nous votre visage.

Je lève la tête et les shinobis sursautent.

- Vos yeux !
- Quoi, vous ne connaissez pas d'humains à la pupille verticale ?
- Pas vraiment. En revanche le village caché du pays du feu nous a dit qu'une elfe-ninja à la pupille verticale voyage dans le monde. C'est vous.
- Oui. Mais j'ignorais que maître Tsunade avait révélé que je viendrais dans des pays différents du mien.
- C'est récent. En tout cas nous nous excusons de vous avoir ainsi accueillie.
- Il n'y a pas de mal. Vous faîtes votre devoir.
- Mais pourquoi vous cachez-vous ?
- Pour passer inaperçue. Voir une elfe est toujours un choc pour les humains. Mais je vois que mon déguisement ne suffit pas.
- En effet, vos yeux vous trahissent.
- Et bien dans ce cas je devrai voyager de nuit.
- Cela serait mieux en effet. Bon, je vais avertir notre chef que vous allez visiter notre pays. Ainsi vous n'aurez peut-être pas de problème.
- Peut-être ?
- Dans ce pays il y a des mercenaires et certains ont même trahi notre pays. Alors soyez prudente.
- Je le serai.

Les ninjas s'en vont, me laissant seule, inquiète. J'avais complètement oublié que Deidara venait d'ici. Avec un peu de chance je ne le croiserai pas. Je déplie ma carte et j'étudie les recoins susceptibles de contenir un fragment. J'ai une idée. Je ne sais pas si ça va marcher mais. Je retire le pendentif du collier et je le pose sur ma carte. Des ronds se matérialisent sur la carte. J'ai vu juste. Le pendentif ou Maï ou les deux marquent sur le parchemin les endroits où se trouvent les morceaux d'âme manquants. J'aurais dû faire ça dès le début. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ! Bon, au moins je sais que dans chacun des pays il y a un fragment. Celui du pays de la terre se trouve de l'autre côté de la frontière le plus au Nord. Là où des elfes ont dû fuir pour sauver leur propre vie lâchement. Bien, en route alors. Ce n’est pas la porte à côté.

Un mois et demi plus tard


J'arrive enfin en vue de la frontière. J'en ai mis du temps. Heureusement, mes voyages de nuit m'ont permis d'éviter des gardes ninjas. Ce pays est mal protégé je trouve. La nuit les shinobis semblent relâcher leur vigilance. Tant mieux pour moi. En tout cas, ce pays est vraiment beau. Les falaises ne donnent pas sur un désert comme je le croyais. Au contraire, il y a de belles forêts de conifères, chênes, et autres. C'est l'automne et les arbres ont mis leurs belles couleurs ocre, or, roux. Les falaises enferment ces forêts dans une immense vallée sans fin où la rivière et les fleuves coulent paisiblement. Les villages sont aussi regroupés au bas des falaises. Quoi de plus normal, c'est une belle protection en cas de guerre. Mais un piège aussi. Il n'y a pas d'issue en cas d'attaque. Mais je suppose que ces shinobis sont suffisamment fort pour se défendre.
C'est l'aurore, je vais pouvoir dormir un peu. Je suis presque arrivée au fragment. Mais il me reste encore une bonne nuit de marche. Alors il vaut mieux me reposer tant que je le peux. Je marche jusqu'à trouver un arbre tortueux où un creux immense pourra me servir de cachette. Je m'installe confortablement et je finis par m'endormir. Mais à peine je ferme les yeux qu'un chakra inconnu ou plutôt deux apparaissent et me réveillent d'un coup. Qui est-ce ? Je me concentre et je laisse mes oreilles écouter. Elles frémissent doucement pour entendre les voix des humains. Mon cœur s'affole lorsque mes oreilles me renvoient les messages.

- Dîtes, j'en ai marre de rien faire.
- Ne te plains pas. Et puis je te signale que moi non plus je n'aime pas. Ça m'impatiente.
- Ah oui, vous n'aimez pas attendre.
- Non. Et puis depuis quelques mois on cherche quelque chose qu'on ne sait même pas à quoi il ressemble.
- Je suis d'accord. En plus, revenir ici m'énerve au plus au point.
- C'est vrai, j'avais oublié que tu étais des roches. Cela doit être encore moins drôle pour toi.
- Ne vous en déplaise, je vais pouvoir me venger de quelques personnes qui ont sous-estimé mon art.
- Dans ce cas, je suis d'accord avec ces personnes.
- Vous n'allez pas vous y mettre encore !
- Non, et puis nous avons une mission. Et pas des plus simples.
- C'est vrai. Comment allons-nous la trouver cette chose ?
- Je ne sais pas mais on verra. Et puis au moins on sait qu'elle se déplace dans les pays autre que le feu.
- Oui. Bon on se met en route ?
- Allons-y, plus vite on l'aura mieux ça voudra.

Les deux chakras disparaissent comme ils sont venus. Au moins, je sais qui c'est. En revanche c'est quoi la chose qu'il recherche ? Sans doute un Jinchuuriki. Pourtant je croyais qu'ils se mettaient à les chercher que dans un an et demi. Bizarre. Bon, je m'enroule en boule et je ferme les yeux une fois avoir caché mon aura. On ne sait jamais.
Lorsque je me réveille, le soleil est encore haut dans le ciel mais je sais que dans moins de trois heures il sera couché. Bon, je regarde autour de moi et je me rends compte que le creux dans l'arbre est beaucoup plus profond que je ne le pensais. Je m'avance à quatre pattes et je m'arrête au bout de deux mètres quand ma tête rencontre l'écorce de l'arbre. Heureusement qu'elle n'est pas dure. Je pense que je vais pouvoir me faire à manger. Je sors de l'arbre et je vais chercher des cailloux que je place ensuite dans l'arbre en cercle. Les branches autour de moi sont suffisamment sèches et je les place au centre du cercle de pierre. Puis avec deux cailloux pointus, je les frotte l'un contre l'autre afin de créer une étincelle. Les branches s'embrasent et je peux faire cuire un poisson que j'ai tué la nuit dernière et que j'avais mis dans un sac à l'abri de l'air pour ne pas qu'il ne devienne pas immangeable. Le temps qu'il chauffe, je réfléchis à la discussion que j'ai entendue la veille. J'ai beau réfléchir en long en large et en travers, je ne vois pas ce qu'ils peuvent chercher autre chose qu'un Jinchuuriki. Ils ont sans doute besoin d'un cobaye pour tester la technique de prélèvement des démons à queues. Je vais sans doute devoir être plus prudente quand je serai dans ce pays. Du peu que j'ai entendu, ils ont l'intention de rester dans ce pays encore un moment. Et si je les croise, moi je signe mon arrêt de mort. La nuit tombe et je peux enfin manger mon poisson cuit à point avec du riz de hier soir. Puis j'éteins le feu et je mets les braises hors de l'arbre pour éviter qu'il ne brûle. Une fois que le soleil a disparu, je me rends compte que la lune est pleine et que cette fois je devrai être plus discrète. Car les humains peuvent voir aussi lors d'une nuit de pleine lune. Je m'en vais de ma cachette et je sonde chaque centimètre de cette forêt. Ils ne sont plus dans cette partie du pays. Au moins je suis tranquille. Je pars donc vers le fragment de Maï. Au bout d'un moment j'aperçois ce qui me paraît être le bout du pays de la terre. Pourquoi ? Ben disons qu'il n'y a presque plus de chakra de shinobi dans les parages. Je monde une colline de roche et j'atteins ce que je cherche. Le même sanctuaire que lors dans le pays du feu. À la différence que cette fois, je devrai franchir un pont de roche relativement étroit, avec des pics parsemés ça et là. Il va falloir que j'utilise mes facultés de chat pour passer à travers. Et vu que c'est la nuit, la paroi risque d'être humide.

J'entame la traversée, et j'arrive au premier obstacle. Pour franchir ce mur, il faut que je passe au travers d’une petite faille très étroite. Un homme pourrait sans doute passer mais avec quelques écorchures. Je me lance à l'assaut. Je passe la tête la première puis je pose mes mains sur les parois au dessus et en dessous de moi. Mes jambes passent sans problème. Puis je remonte dans une autre ouverture en m'accrochant à une prise. Puis je me faufile dans un trou de souris. Mais ma maladresse entre en action. Je fais un faux mouvement et un rocher pointu griffe mon bras. Je sens le sang chaud descendre le long de mon bras. Mon bras brûle. Mais je dois en toute chose sortir de ce piège rocheux. Je continue à monter et à descendre. Une éternité se passe, j'ai chaud, mon corps est trempé, je respire bruyamment, et mes yeux commencent alors à voir de la lumière. Puis un vent frais vient refroidir mon bras en sang. L'espoir renaît en moi. Je m'élance vers la sortie. Je passe la dernière faille et je me relève. Le jeu en valait la chandelle. Je ne sais pas si je suis encore au pays de la terre. Mais. Je peux de nouveau ressentir l'unité avec la planète rien qu'en regardant ce paysage. C'est la première fois depuis que je suis dans ce pays que je me trouve en bas d'une falaise. Une cascade tombe en un bruit de tonnerre. Les gouttelettes s'éparpillent en de magnifiques rubans dorés par la lumière de la lune. Je m'avance et je me rends compte que j'ai les pieds dans l'eau. Mais qu'importe. Je prends de l'eau dans la main que je passe sur mon bras. J'étouffe un cri de douleur. Mais je continue de nettoyer ma blessure. Puis je sors de mon sac à dos une pommade faite avec des plantes médicinales. Je mets ensuite un bandage sur le bras et je range mes affaires. C'est alors qu'une sensation que je connais apparaît.

- Qui est là ?

Ma voix se répercute dans la vallée qui s'étend devant moi. Plusieurs formes se bougent et mes oreilles elfes entendent des paroles que je ne pensais pas entendre. Ou du moins plus entendre. Les elfes survivants apparaissent les uns après les autres. Des arcs à la main. L'un deux me dévisage et s'écrie.

- Impossible, vous êtes morte !

Je le dévisage à mon tour. Ce visage m'est familier. Je fais appel à mes souvenirs. Non, ceux ne sont pas dans mes souvenirs que j'ai vu cet elfe. Mais dans ceux de Robÿn. Le chef du groupe elfes que Robÿn avait traité de lâche. Une rage sans nom envahit mon cœur. Tout comme un bonheur de voir tous ceux de mon espèce en vie. Je me présente à eux.

- Je suis Amayelle. Vous avez rencontré ma sœur jumelle il y a plus de cent années de cela.
- Robÿn-sama avait une sœur ?

Une femme elfe, celle qui était dans le groupe elfe que Robÿn avait vu dit à l'autre.

- Oui, tu te souviens. Dylan-sama avait parlé d'une sœur jumelle qu'il avait fait repartir dans un monde d'humain. Et un jour, il a dit qu'elle reviendrait.
- Mais bien sûr.

Les elfes mettent un genou à terre et place leur paume contre leur poitrine. La femme déclare à son tour.

- Je m'appelle Izildil, Amayelle-hime. Nous sommes enfin soulagés de voir la seule survivante de la race elfe des étoiles. Nous souhaitons que vous repreniez votre place en tant que souveraine des elfes de cette partie du monde.
- Mais je suis encore au pays de la terre non ?

L'homme se lève d'un coup et s'écrit.

- Quoi ! Non, ce pays est le notre. Aucun humain ne mettra les pieds ici. Cette race est une honte, une abjection.
- Qui êtes-vous ?
- Je suis Lega. Comme je vous le dis, cette race contre-nature ne doit pas vivre.
- Vraiment ? Et que feriez-vous s'ils viennent ? Vous fuirez comme des lapins ?
- Le passé est derrière. Ces immondes créatures se feront dévorer par les démons et nous reprendrons ce qui nous revient de droit !
- Qui vous dit que cela se passera ainsi ?
- Nous tous. Ne me dîtes-pas que vous protégez ces horreurs ?
- Je ne protège personne. En fait je suis déçue. Je pensais trouver des elfes qui avaient réfléchi, qui pensaient avoir compris que seuls quelques humains étaient mauvais.
- Ils le sont tous !
- Non !
- Mais vous avez été abusée ma parole !
- Non. J'ai juste été élevée par des humains dans une autre dimension.
- Élevée par des créatures abjectes ! Quelle honte !
- Non, la honte, c'est vous tous. Regardez-vous ! Vous vivez dans la colère et la peur. Vous n'avez pas de cran, juste une envie de fuir encore et toujours. Non ! Taisez-vous !(Je lève la main). Je peux ressentir cela au fond de vos esprits aussi facilement que de parler ce langage. Celle qui m'a permis de venir dans cet univers m'a accordé un merveilleux cadeau. Car je mourrai d'envie de voir des humains de ce monde. Qui plus est, je peux sauver l'humanité de mon monde et celui-ci. Alors non, je ne prends pas cette place de souveraine. Je prends ma place en tant qu'être vivant unie au monde, unie aux humains, unie aux elfes. Nous ne formons qu'un. Depuis le début.




Quelles sont vos sentiments sur ce chapitre?






Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: