Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 25/09/2010
Alors, vous avez attendu pas trop longtemps car on va voir ce que le dragon va faire. C'est parti et bonne lecture à tous.



Chapitre 23: A la recherche des âmes perdues : 2- Un cadeau inconnu ou un voyage?



Le dragon me regarde avec des yeux emplis de douleur. Il s'approche de moi dangereusement. Je recule vite mais sa grosse tête avance vers moi.

- Aïe !

Je suis bloquée ! Une paroi rocheuse m'empêche de reculer davantage. Le museau de l'être mystique me touche le front. J'ai les jambes qui tremblent tant que j'ai l'impression qu'elles vont se dérober sous moi d'une minute à l'autre. Puis le dragon appuie davantage son museau humide contre mon front.

- Non !

Je ne sais pas comment mais des sensations de couleurs et de nuances mélangées à des notes de musique forcent mon esprit et s'y déversent dedans. C'est douloureux !

- Arrête ! Il y en a trop !

Le dragon continue malgré tout. Mais il veut quoi à la fin ? Mon cœur bat à cent à l'heure. Il faut que je trouve ce qu'il me veut. Il le faut sinon je vais devenir folle avec ces couleurs et ces lumières. Je plonge alors dans la conscience de l'être. Aucune défense ne m’empêche de parvenir à son esprit. Le dragon n'a pas mal, non, il veut me remercier et pour cela il souhaite se sacrifier afin de m'offrir un cadeau. Je sors de l'âme et je réintègre mon corps.

- Non, tu es sans doute l'un des rares dragons encore en vie. Non, tu es le seul pas vrai.

Le dragon recule et baisse la tête. Il me comprend ! Il se met à gronder et je ressens mes oreilles pointues se dresser malgré moi. Je comprends son langage ! Il dit qu'après avoir offert son existence à la fille fantôme, il a vu la mort de ses congénères. En fait il s'agit de dragons appartenant à la même famille. Je place mes mains sur la bouche en voyant les images dragons agonisants dans son esprit. Quelle horreur. Le dragon place à nouveau son museau humide sur mon front et je plonge mon regard dans le sien. Mon corps. Il tremble. Je sens en moi un fluide très bizarre. Le souffle du dragon devient de plus en plus faible. Puis son corps se brise en morceaux. Moi, je ne peux tout simplement pas bouger. Des images viennent interférer avec mes mouvements. Il s'agit de flash. Je vois la mort de ma sœur jumelle, le même spectacle atroce. Puis je vois les dragons se faire exterminer à cause du mal du cœur humain. Juste ce mal, ces pensées négatives venant de l'âme humaine et qui donnent d'atroces souffrances aux dragons. Je vois mon monde et le dragon de ce monde mourir. Je me vois. Un poignard doré dans ma main. Je plonge la lame dans mon cœur et un éclair aveuglant en sort.

- Je...je vais mourir, par...par ma propre volonté. Et ce geste, n'est pas celui que Maï va m'ordonner. Non, c'est moi qui le fais avec ma propre conscience.

Je me relève et je prends le caillou redevenu normal. Je le lance dans le lac. Là où il aurait du rester. Puis je plante mon sabre dans le sable glacé. Mes larmes tombent. Et je ris. Oui, je rigole comme si je devenais folle. Je parle à voix haute tout en riant.

- Alors c'est donc ça le cadeau. J'aurai dû m'en douter. Après tout ma vie ressemble un peu à celle de Maï dans ma fic. Sauf que cette fois ce n'est pas un pégase mais un dragon qui me montre mon don. Je n'ai jamais voulu ça. Surtout ce don maudit.

Je finis par arrêter de rire et je remonte à la surface. Comme je m'en doutais, le chemin du retour est plus fatiguant vu que ça monte. Après une bonne heure de marche, mon clone accoure vers moi et m'aide à m'asseoir. Puis il disparaît. Dommage, cela m'aurait fait de la compagnie. Mais bon. Je reprends la route une fois avoir mangé comme il faut. Cette épreuve m'a un peu chamboulée. Pendant les quatre mois qui suivent, je découvre un fragment par mois soit dans des sanctuaires comme mes ruines ou alors dans un arbre si haut qu'il touche peut-être le ciel. Il ne se passe rien d'étrange jusqu'à cette après-midi. Je ressens alors une énergie que je connais. Je la recherche et je trouve à la nuit tombée un chakra rouge s'élever au dessus d'une colline, à quelques kilomètres de mon campement. Je suis toujours au nord-est du pays du feu alors cela veut dire que.

- Oh non... Kyûbi.

Je laisse tomber mon assiette en un bruit de verre se fracassant et je cours sans réfléchir vers le démon. Il me faut bien une heure pour aller jusqu'à lui malgré ma vitesse. Je suis en haut d'une falaise, couchée à plat ventre par terre. Mon cœur fait un bond contre ma poitrine. Jiraya est debout devant Naruto, qui a quatre queues à sa robe. Il semble complètement dominé par le démon. J'entends Jiraya crier.

- Calme-toi Naruto !
- RHAAAA !!!

Le genin se jette sur le sanin qui évite son attaque en sautant très haut dans les airs grâce à un chakra puissant sur le sol. Comme moi je fais pour esquiver. Puis il plante ses pieds sur la paroi rocheuse, et court pour éviter les attaques du genin fou furieux. Les roches se fendent en un bruit de tonnerre épouvantable. On dirait la fin du monde. C'est super impressionnant. Jiraya évite facilement les nombreux coups de Naruto mais je ressens sa fatigue. Alors que Naruto-Kyûbi est au meilleur de sa forme.

- Non maître !

Jiraya pose un pied sur un rocher déjà fissuré malgré mon cri. Il tombe et le démon en profite pour préparer ses griffes puis frappent Jiraya en pleine poitrine de plein fouet. Le choc est si violent que le vieil ermite se retrouve propulsé à au moins 5 mètres de Naruto. Je dois aider Jiraya ! Il est gravement blessé, le sang coule vite. Mais avant, je saute et je cours si vite que j'arrive entre Naruto et sa proie en quelques secondes à peine. Le sanin cri.

- Amayelle ! Mais...fiche-le camp !
- Pas question !

Ma réponse est si brutale que le maître ne prononce aucun ordre. Je regarde le genin que j'adore depuis que je suis ici. Mon cœur réclame d'aider Naruto.

- Naruto.
- Rrrrrrr.
- Naruto, c'est moi.
- Rrrrrrr.

Les quatre queues battent l'air de manière violente. Mais j'ignore ma frayeur. Je dois écouter mon cœur. Je m'avance vers le genin, en parlant tout doucement. J'exprime mes émotions tout en pénétrant l'âme emprisonnée de Naruto.

- Naruto, tu te souviens quand tu m'as défendue la première fois.
- RRRRRR !
- Oui, je suis sûre que tu t'en souviens.
- RRRRrrrr
- Moi je ne l'oublierai jamais.

La fureur de Naruto est toujours là. Mais je vois dans son esprit ce moment. Je m'approche encore. Encouragée.

- Tu sais, tu n'es pas seul à ressentir la douleur d'être rejeté. Tu me l'as même prouvé.
- RRRRRR.

Naruto plante ses griffes dans le sol, il me montre ses dents. Je suis plus qu'à quelques centimètres.

- Mais, on n'est pas seul tous les deux. Toi tu as Sakura, et tous ceux du village.
- RRRRHAARRR.

J'approche mes mains.

- Et...

Je me mets à genou.

- Moi aussi, j'ai les amis de Konoha et...

Je prends Naruto dans mes bras. Le chakra démoniaque brûle ma peau et me fait saigner et pleurer de douleur.

- Toi.

Mes larmes glissent le long de mon visage puis sur la joue du genin qui est contre la mienne.

- Je t'aime tant.
- RAAAAAAAAAAAAAAAAA

Je ne lâche pas Naruto malgré l'immense chakra qui sort de son jeune corps. Puis plus rien. Juste Naruto évanoui et moi qui le tiens dans mes bras. Je le porte auprès de Jiraya et je l'allonge. Je place mes paumes sur la poitrine du sanin et je soigne le maître. Pendant près d'une demi-heure j'arrête le sang qui coule et je ressoude les tissus entre eux en forçant les cellules à se diviser plus rapidement. Une fois terminée, je ferme les yeux. Le chakra médical se diffuse dans tous mon corps, faisant les mêmes soins que Jiraya. C'est terminé. Je lève les yeux vers le sanin qui me regarde avec une colère mêlée à une fierté. Il ne sait pas quoi dire à part.

- Merci.
- J'ai fait mon devoir de Chûnin Jiraya-senseï.
- Chûnin hein ?
- Oui. Hokage-sama m'a donné ce grade dès que j'ai été reçue en tant que kunoichi-médecin.
- Tu le mérites vraiment.
- En fait, c'est la première fois que je fais cela avec mon chakra. Du moins, ce fut plus fatiguant que soigner les autres maladies. J'ai dû me vider pour vous soigner.
- Justement, tu as appris que dépenser trop de chakra peut entraîner la mort. Alors je t'interdis de foncer tête baissée comme tu l'as fait. Surtout tout à l'heure. Je ne sais pas comment, mais si tu n'avais pas fait ce miracle d'apaiser Kyûbi, tu serais déjà morte.
- Oui.
- Comment as-tu fait ?
- J'ai juste exprimé ce que je ressentais. Je sais, cela va à l'encontre de la règle numéro 25 du code ninja qui dit qu'un ninja ne montre jamais ces émotions. Mais là, je crois qu'une petite entorse au règlement vous a sauvé la vie pas vrai maître ?
- Décidément tu es incroyable comme femme.
- Merci.

Il rit et moi aussi. Puis Jiraya prend une mine triste. Je sais pourquoi. Je parle avant lui.

- Je sais. Je vais partir maintenant.
- Je suis désolé. Je sais bien que tu aurais voulu parler avec Naruto mais...
- Mais lui ne pourrait sans doute pas accepter le fait que je parte et surtout je crois qu'il ne comprendrait pas pourquoi je suis ici. Alors autant garder cela pour nous.
- Oui. Bien, j'espère que Maï retrouvera vite son corps.
- Vous savez ?
- Bien sûr. N'oublie que je suis le fabuleux Jiraya qui sait tout des belles kunoichi aux oreilles pointues.

Je lui donne une raclée puis je pars en demandant au maître de veiller sur Naruto et de ne pas déteindre sur lui. Il me le promet, mais moi je sais bien qu'en réalité sa promesse sera pas trop tenue. Le mois qui suit, je me balade dans les petits villages du pays du feu. J'ai bien l'impression que cette fois je ne trouverais plus de fragments. Pourtant je sens que l'âme de Maï est encore loin de l'unité.
Assise dans un siège confortable à l'extrémité Sud-ouest du pays du feu dans ma chambre d'hôtel, je pose mon doigt sur le pont kanabi. Et si les fragments de Maï se trouvaient dans différents pays ? Il faut essayer. Mais avant, je dois faire un détour dans le passé. Pendant quelques temps du moins. Qui sait, je trouverai peut-être des indices. Je me lève et je roule la carte que je place dans mon sac de kunaïs. Je prends mes affaires et je pars dans une grande forêt de bambous et d'arbres centenaires. Je dois bien calculer mon départ. Je place mes mains sur mon cœur une fois avoir trouvé une bonne cachette quand je tomberai endormie. Le chakra s'élève et se dirige dans mon dos. Mon corps luit et se réchauffe. Je déclare ensuite avec mon esprit.

- « Que mes ailes me portent deux jours avant le moment où mon maître a vu l'un de ses proches amis mourir sous la roche. »

La brèche se créé et les arbres me donnent une énergie si puissante que je ressens l'unité avec ces êtres. Le ciel bleu au dessus de moi se fissure et mes ailes sortent en une vague d'apaisement qui se dirige sur ce monde. Une fois à l'intérieur, la brèche se referme. Je vole, nue, dans le tunnel de l'espace-temps. Une libellule couleur lune arrive vers moi telle une étoile filante. Robÿn reprend son apparence elfe. Elle vole elle aussi avec ses ailes rouges. Nous nous prenons la main.

- « Robÿn-nee, je suis contente que tu sois là. J'avais un peu peur de me perdre. »

- « Non Amayelle-chan, tu ne te perdras pas. Tu as formulé ton souhait avec beaucoup de sagesse. Dis-moi, pourquoi avoir voulu aller dans cette époque et là-bas plus précisément ? »

- « Je crois que le pont kanabi recèle un fragment de l'âme de Maï. Je veux savoir ou exactement avant qu'il ne soit détruit. »

- « Je comprends. Mais dis-moi, tu fais toujours confiance à Maï ? »

- « En fait je ne sais pas. Et toi onee-chan ? »

- « Non. Elle a tenté de m'utiliser. Et toi tu le sais vu qu'elle te l'a elle-même avoué. »

- « C'est vrai. Mais comment peux-tu savoir encore ce que je fais ici ? »

- « Nous sommes jumelles. Malgré la mort, je peux sentir tes choix et tes émotions. Tu as de la colère en toi. Énormément. Même si tu t'efforces à la faire disparaître. »

- « Oui, je suis très en colère. Mais toi tu sais pourquoi nee-chan. D'abord Madara, puis les humains de mon monde. Je vais m'occuper de lui une fois que les morceaux d'âme de Maï seront réunis. »

- « Et après que feras-tu ? »

- « Je chercherai le corps de Maï et je lui rendrai ce qui lui appartient. »

- « Tu sais ce que cela veut dire ? »

Je ferme ma main davantage sur celle glacée de ma sœur décédée. Je tremble rien que de dire ce mot.

- « Je vais mourir. »

- « C'est ça. Mais tu n'as pas à suivre ce destin tout tracé. Tu peux le changer. »

Elle a raison mais je ne sais pas comment. Et puis, mourir cela entraînera beaucoup de souffrance ici. Alors que moi, quand je retournerai dans mon monde, tout sera purifié. Maï me l'a affirmée. Robÿn fronce ces sourcils orange. Tiens, elle a les cheveux plus clairs que les miens à présent. Comment ça se fait ?

- « Tu ne sais pas Amayelle ? »

- « Pas vraiment. »

- « Quand un elfe atteint sa maturité, les cheveux de celui-ci deviennent un peu plus foncé. Tes cheveux ne seront pas rouges mais ils auront cette nuance rouge orangée tout le temps. Moi, si j'avais passé mes cent années de vie comme toi, je les aurais eus de la même couleur. »

Elle baisse la tête. Je n'ai pas besoin de lire son cœur. Je vois bien qu'elle aurait voulu vivre encore.

- « Oui, j'aurais voulu vivre et aimer encore Madara. J'aurais voulu fonder une famille demi-elfe avec lui. Mais cela ne s'est pas passé ainsi. En changeant mon destin de ce que Maï avait voulu, j'ai choisi la mort. Quant à ce que tu penses, que Maï t'a affirmé que ton monde redeviendra pur, si j'étais toi je ne croirai pas cela. »

- « Pourquoi ? »

- « La Maï d'ici n'est pas celle que tu as crée. Elles sont très différentes. Malgré leur apparence. Ne te fie pas à elle si tu le ressens. De la même façon ne te fie pas à moi quand tu le ressens. »

Ne pas me fier à ma sœur jumelle ? Mais c'est idiot. Quoique, il vaut mieux faire ces choix avec ses propres souhaits que de suivre aveuglément le choix des autres. Je pense que c'est cela que Robÿn souhaite. Elle me sourit.

- « Oui, c'est ce que je veux. Dis-moi, il y a une autre raison pour que tu veuilles aller à cette époque pas vrai ? »

- « Ne me juge pas trop vite nee-chan. Oui, je veux aussi changer une histoire. Celle d'Obito, de Kakashi et de Rin. »

Elle ne sourit plus. Elle me regarde gravement.

- « Tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois pas vrai. »

- « Oui. Je ne dois utiliser ce pouvoir que pour rechercher ce dont j'ai besoin, et non pour changer l'histoire car cela aura des répercussions très dangereuses dans l'avenir. »

- « Oui. Et crois-moi, faire vivre Obito bouleversera l'histoire. Même si cela part d'une bonne intention selon toi. »

Je réfléchis doucement. Il est vrai que si Obito vit, il y aura beaucoup de changement. Un, il reviendra à Konoha vivant avec les sharingans actifs, deux il fera sans doute sa déclaration d'amour à Rin, et trois, Kakashi n'aura pas son sharingan à l'œil droit. Il se peut donc que le surnom de ninja copieur ne se révèle pas dans ce futur. Mais moi, j'ai envie de le voir avec ses amis. Je ne sais pas comment agir. Robÿn me donne alors une réponse très bizarre.

- « Tu n'es pas obligée de chercher cette réponse seule. Tu peux demander de l'aide à une personne en qui tu as foi. »

- « Robÿn-nee, je te rappelle que mes amis du futur ne sont même pas conçus à cette époque. Qui plus est, je ne pense pas que leurs parents se soient mariés ou je ne sais quoi. »

- « Rien ne t'empêche de révéler tes pouvoirs à des personnes de cette époque. »

- « Et si je le fais, le futur sera changé là encore. N'oublie pas que les humains du futur sont sensés ne pas m'avoir rencontré durant leur passé. Attends ! »

- « Voilà, tu arrives à ton problème concernant Obito mais aussi tes voyages dans le passé. »

- « Oui, pour sauver Obito je devrai forcément rencontrer ses amis. Et rien que cela changera l'histoire. »

- « Enfin, tu commences à voir l'importance de ce don. Mais aussi l'immense responsabilité de son détenteur. Moi j'en ai fait l'expérience sans avoir pris conscience de ce qui pourrait advenir après. Et je l'ai regretté. »

- « Que s'est-il passé ? »

Robÿn ferme les yeux car une puissante lumière en face de nous apparaît. Je ferme les yeux aussi. Une fois dedans, je sens mon corps trembler devant une puissante décharge électrique. Je sens la main de glace de Robÿn tenir la mienne avec force. C'est si rassurant. Mais j'ai peur quand même. Pendant une bonne minute, je sens ce sentiment me tyranniser au point de me faire pleurer de douleur et de peur. Puis Robÿn me parle et j'ouvre les yeux.

- « Que s'est-il passé ! »

- « Calme-toi. C'est fini. Ce que nous avons traversé, est un passage du temps. Et comme tu t'en rends compte, nous n'avançons plus. Ce qui veut dire que tu es arrivé à ton époque. »

- « Pourquoi je n'ai pas vu ça la première fois ? »

- « Quand tu as rencontré Itachi ? Et bien tu étais tombée inconsciente pendant le trajet. Et c'est moi qui t'ai guidée vers ton époque. Tout comme le retour. À présent tu es suffisamment forte pour voir et ressentir. Voilà pourquoi un aller-retour dans le temps t'oblige à dormir et à ne pas réutiliser tes dons souvent.»

- « J'ai compris. »

- « Quand à ce qui m'est arrivé la première fois où j'ai utilisé ce pouvoir, je te le dirai la prochaine fois. Je dois partir. La brèche est sur le point de s'ouvrir. Et si je reste je disparaîtrai. »

Je me jette dans les bras de ma sœur. Elle est si glacée. Mais qu'importe, je ressens du bonheur à avoir une famille ici. Elle s'en va ensuite dans une petite ouverture après être devenue libellule. Quand à moi, je me concentre et je mets ma main droite devant moi. Une ouverture plus grande apparaît, révélant le lieu avant mon départ. Je rentre dans l'ouverture où je sors du tunnel. J'atterris délicatement sur le sol mousseux. Il y a une bonne odeur de végétaux humides. Je marche vers un endroit bien caché et je m'allonge. Mes ailes disparaissent et moi, je m'endors. Rassurée d'être arrivée à bon port.




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