Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 19/09/2010
Cette fois je vous invite dans une série appelée "A la recherche des âmes perdues". Je ne sais pas combien il y aura de parties en tout cas je vous promets pas mal de rebondissement, secret, révélation et tous ce qui s'ensuit!
PS : Cette fois les titres seront en français vu que le titre japonais et la traduction ne tiennent pas sur un seul titre de chapitre.
Voilà, je vous souhaite une bonne lecture pour ce premier acte!




Chapitre 22: A la recherche des âmes perdues : 1- Que ton coeur me guide oh Maï-no-miko



Un jour passe et je ressens en moi un déchirement. Heureusement je ne suis pas seule. Oui, je suis accompagnée. Et des êtres les plus mystérieux et sauvages qui soient. Les animaux de la forêt sont avec moi. J'ignore pourquoi, mais je pense que la raison, c'est mon cœur. Le pendentif de Maï brûle.

- « Oui, tu as appelé les êtres vivants autour de toi afin qu'ils te rassurent. »

- C'est mal ?

- « Pas vraiment. Ils agissent avec leur propre volonté. »

- Tant mieux.. Maintenant, où sont tes fragments ?

- « Toi seule peux les trouver. »

- Encore des énigmes !

- « Non, c'est la vérité. Mon pendentif t'aidera mais pour cela, il faut me faire confiance. »

- Oui, j'essaie mais le problème...c'est que je n'y arrive pas.

- « A cause de Chris. »

- Oui. Il m'a offert cet objet, mon magatama. Et je ressens son refus de te faire confiance. Mais je crois qu'en fait, c'est ma mort prochaine qui m'empêche d'avoir confiance.

- « Effectivement c'est un problème. Mais c'est toi qui t'es dit ta propre mort. Moi j'y suis pour rien. Mais il est vrai que tu devras m'offrir le présent le plus important pour un être comme toi. »

- C'est quoi ?

- « Moi-même je l'ignore. Je ne suis pas elfe. »

- Et moi je ne comprends pas mon âme elfe.

- « Robÿn le saurait sûrement. »

- Oui, mais j'ai déjà fait appel à mes pouvoirs. Il faut que j’attende encore quelques mois. Et puis je souhaite garder mes dons en réserve.

- « Comme tu veux. C'est toi qui décides. Bien, je crois que je vais me reposer. J'ai sommeil. »

Le pendentif perd de sa froideur. C'est drôle, ce collier me fait penser aux Horcruxes de Voldemord. Mais au moins ce n’est pas de la magie noire. De toute façon je le saurai si j'avais à faire à un être de mort. Tiens, les animaux partent. C'est vrai, je me sens un peu mieux. La nuit tombe aussi. Je pense qu'il vaudrait mieux que je dorme à la belle étoile cette nuit. J'en ai besoin. Je sors mon sac de couchage et je pose mon sac à dos. Heureusement qu'ils sont légers sinon j'aurai du mal à me déplacer. Surtout si je dois combattre.

Un mois passe et je ne trouve toujours rien. C'est comme si les morceaux d'âme refusent d'être trouvés. Mais aujourd'hui, je sens que c'est la bonne. J'ignore pourquoi, mais depuis que je suis arrivée dans cette vallée j'entends un étrange son de cloche. C'est très doux et très faible. En plus, le collier se met à peser étrangement et à me « tirer » d'une certaine façon vers un chemin escarpé. C'est alors qu'un bruit de craquement me fait sursauter.

- Qui est là !

Un cerf sort de derrière un arbre. Il y a quelque chose de familier en lui. Il s'approche sans aucune crainte. Puis il me sent et me lèche mon bras.

- Mais tu es le fils de la biche décédée !

Ça alors. Comme il a poussé. La dernière fois que je l'ai vu, il n'avait plus de tâche d'enfant et il avait mis sa robe d'adulte. Mais cette fois, il a de magnifiques cornes en bois. Je crois savoir ce qu'il veut. Je ferme les yeux et pour la première fois depuis des mois et des mois, je reprends mon apparence de biche. Dès que la transformation est faite, je sens des pulsions et des voix très forte. Alors mon corps d'elfe qui entendait cette clochette très faible ne me permettait pas de mieux ressentir ce phénomène. Je suis mon ami dans les bois. Je peux voir des fleurs d'or à l'odeur entêtante. Aussi forte que le parfum des roses. En plus, en biche je ne ressens pas mes sacs. C'est comme s'ils étaient rentrés en moi de la même façon que mon arc. Je ne souffre pas ainsi. Non, je me sens incroyablement sauvage et unie à la planète. Je ne sais pas combien de temps nous marchons, puisque dans ce corps animal le temps n'a aucune emprise. Je suis à la fois le passé, le présent et le futur. Je me sens si bien.

*cling...cling*

La cloche ! En fait c'est....

*cling...cling*

C'est....

*cling...cling*

Je me sens très...bizarre. Mon corps reprend son apparence elfe sans que je ne puisse rien y faire.

- Des...des ruines ?

*cling...cling*

Je vois un mur en pierre très haut en forme de cercle. Il y en a une dizaine. Mon corps se déplace sans que je l'ordonne. Ces murs forment un cercle qui entoure un sol de dalle en pierre aussi avec des motifs creusés en l'intérieur.

- Cet...cet endroit me rappelle...

*cling...cling*

Je pénètre dans le lieu. Je ressens le sacré de cet endroit. Je connais cet endroit.

*cling...cling*

Le collier se soulève et plane, puis il brille intensément. Mes bras se tendent vers l'avant pendant que mes jambes me portent vers le centre de la ruine. Je m'arrête et le collier se retire de moi. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je sens en moi ce que je dois faire. Je prends le bijou doré dans mes mains et je marche vers une espèce de table en pierre. Dessus, il y a les mêmes motifs que mon pendentif mais creusé dans la roche. Comme si le collier doit revenir ici. Je pose donc le bijou sur la roche. Mon corps agit tout seul. Même si je voulais ordonner de partir je ne pourrais pas. Mes bras s'ouvrent de chaque côté de mon corps et mes yeux se ferment. Puis je passe mes mains au dessus du collier en un va et vient diagonal. Le collier brille doucement en une couleur émeraude. À nouveau, je relève les bras vers le ciel. Une voix me dit de me reculer. Une voix que je ne connais pas. J'ouvre les yeux et je recule de quelques pas. Devant moi je vois un fantôme, celui de Maï, arriver de la forêt. Elle me regarde tristement. Elle lève la main vers moi et un éclair de lumière me frappe en plein front.

- Que!?

Au moment où je reprends conscience, la ruine a disparu. J'ai rêvé ou quoi ? Je touche mon front brûlant. Non, je n'ai pas rêvé. Et cette vision c'est quoi ? Je prends le pendentif qui est encore par terre. Tiens c'est bizarre, il a l'air plus brillant et neuf que d'habitude. La voix de Maï me répond alors.

- « Tu as trouvé la partie de moi dans ces ruines. Je ne sais pas ce que tu as vu mais comme tu as récupéré une partie de moi je te laisse tranquille. En revanche pour répondre à ta question, le pendentif va devenir de plus en plus beau au fur et à mesure que mon âme se réintègrera. »

J'ai compris. Je la laisse à ses souvenirs car je suis certaine qu'elle a besoin de se retrouver. Quant à moi, il faut absolument que je comprenne ce que j'ai vu. C'était très court. Je me suis retrouvé dans l'espace-temps dans lequel se trouve ma sœur habituellement ou plutôt dans une sorte de prison noire et glacée. Mais là, il n'y avait rien. J'avais froid et quelque chose d'humide et gluant parcourait mon cœur. La chose entourait ma jambe puis mes seins. J'étais nue, oui. La chose est ensuite remontée et redescendue dans un va et vient incessant. Puis plus rien. Ou du moins j'ai perdu conscience à cause d'une affreuse douleur. Rien que d'y penser j'ai un haut le corps. Je me remets debout et je prends ma carte du monde ninja. Je dois être quelque part au nord du pays du feu. Je fais un grand cercle sur ma position puis j'entoure un autre endroit où j'avais trouvé le pendentif. Étrangement les deux endroits se trouvent à des altitudes élevées et dans des forêts apparemment non visitées par l'homme. Ou du moins je ne ressens pas de présence humaine ici.
Quelques jours plus tard, j'arrive dans un chemin humide. La pluie tombe souvent ici. Je ne pense pas être dans le pays de l'eau. Je suis sans doute à la frontière. J'ai croisé pas mal de ninja de Konoha qui veille ici. Et tous m'ont fait la révérence. Et là, je croise un autre shinobi. Il me voit trempée.

- Veillez me suivre. Je pense que vous mettre à l'abri et au chaud vous ferez du bien.
- Merci. En effet j'ai froid.

Pendant quelques minutes qui me semblent une éternité mon guide shinobi et moi arrivons dans un petit village sous l'emblème de Konoha. Il me montre une auberge et à mon grand effroi il y a du monde. Et pas tous ninjas. Ils me regardent tous avec des yeux de bêtes curieuses. J'ai horreur de ça. Le ninja me pousse vers ce qui me semble un comptoir pour client. L'aubergiste, un homme d'une soixantaine d'année semble connaître mon guide.

- Ah tu es revenu par ce temps. Sage décision.
- En fait ce n'est pas pour moi pour cette jeune femme kunoichi.
- Voyez-vous ça. Une elfe ninja ?

Je m'incline à la façon des ninjas devant un aîné. Puis je me présente. Les clients me regardent alors différemment. Il y a du respect dans leurs yeux. C'est assez choquant. Mais bon. Le vieil homme me donne alors la clé d'une chambre au premier étage.

- Il s'agit de la première à droite après l'escalier. La douche se trouve dans la chambre. Voilà, profitez bien de votre séjour ici.
- Merci beaucoup.

Le ninja me dit ensuite qu'il doit retourner patrouiller et part. Quant à moi je monte au premier et j'ouvre la porte de ma chambre. Elle est spacieuse et un feu de bois brûle paresseusement dans la cheminée. Je pose mon sac contre la cheminée pour qu'il sèche. Mes affaires à l'intérieur ne sont pas trempées vu que mon sac ne laisse pas passer l'eau. Je vais dans la salle de bain, qui elle, est très petite. Je me lave puis une fois sèche et habillée dans un pantalon et un gilet en laine, je tends mes autres vêtements mouillés sur un fil au dessus de la cheminée à quelques mètres loin du feu. Je place sous les vêtements un seau afin de récupérer l'eau. Je redescends et je vais à l'entrée, là où est servie la nourriture. Un serveur vient vers moi et me pose une grande assiette de soupe chaude avec des morceaux de pains et de fromage. L'assiette est si grande que je pense que je fais exploser avant de l'avoir finie. Mais j'ai si faim tout de même. Je mange alors la nourriture. C'est si bon, mes papilles sont ravies. Il y a plein de légumes frais là-dedans. Pomme de terre, haricot, poireau, carotte, peut-être des choux-fleurs. L'aubergiste, cette fois la femme de celui qui m'a donné une chambre, se place devant moi. Elle a les yeux pétillants malgré les cernes sous ses yeux dorés, ses longs cheveux gris argent brillent. Elle a dû se laver il y a pas longtemps. Quant à son cœur, je sens qu'il est bon et généreux.

- Quel est votre nom mademoiselle ?

Je m'essuie avec la serviette de table.

- Amayelle.
- Vous êtes vraiment une kunoichi à voir votre bandeau.
- Oui. Depuis un mois et demi.
- Oh, mais c'est récent.
- Oui, mais ne vous fiez pas à mon grade car je n'ai pas eu l'occasion d'être genin. J'ai été mis au grade Chûnin dès mon diplôme.
- C'est intéressant. Et pourquoi êtes-vous si loin de votre village ?
- Je fais une quête qui est top secret.
- Oh, une si grande responsabilité en si peu de temps.
- Oui, mais sachez que j'ai 101 ans donc pas besoin que vous ayez trop peur de mon apparence jeune.
- Et ben dis donc, moi à cet âge je serais toute ridée. Mais je préfère être humaine. Vivre longtemps sans sa famille doit être déchirant pour vous.
- Je ne vous le fais pas dire. Mais je m'endurcis. Et puis j'ai des amis à travers le temps.
- C'est une bonne chose. Bon, je pense que je vais vous laisser finir votre soupe. Sinon elle va trop refroidir.
- Merci, parler m'a fait du bien.

La dame s'incline et s'en va près de son mari. Le lendemain matin, je pars de l'auberge le matin même après avoir mangé un petit déjeuner très complet. Le couple aubergiste m’accompagne vers la sortie du village. La pluie a cessé. Mais ils restent tout de même beaucoup de nuage. L'homme sexagénaire me dit.

- Soyez très prudente mademoiselle Amayelle. Vous êtes à proximité de la frontière entre notre pays et celui de l'eau. Le monde est en paix mais il reste sans doute des mercenaires à l'affût.
- N'ayez crainte je serai prudente.
- Alors il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance.
- Merci de votre hospitalité. Au revoir.

Une fois sur le chemin menant à un des endroits que j'ai entouré susceptible de se trouver un fragment d'âme, je me mets à penser que ces gens sont eux aussi dans des endroits très tendus. Je marche pendant toute une journée en croisant de temps en temps des marchants en provenance du pays de l'eau. Il semble que Pain maintienne la paix à Âme-no-kuni. C'est vraiment étrange mais quoiqu'il en soit je pense qu'il vaut mieux pour moi de ne pas aller dans un village caché comme celui-ci. Surtout que le soi-disant chef y règne en maître. La nuit semble tomber et je me réfugie dans une petite grotte pour y passer la nuit car la pluie commence à retomber. C'est alors, qu'en consultant la carte, je ressens la même énergie que dans les ruines. Il y a un fragment ici. Je me lève et je prends mon sabre. Je crée des signes avec mes mains.

- Technique de clonage ! Bien, je veux que tu restes là et que tu veilles à mes affaires.
- À nos affaires.
- Euh oui.

Ça fait bizarre de se parler à soi-même. Mais bon. Mon clone s'assoit et moi je crée une sphère de lumière de chakra qui éclaire là où je marche. Je marche encore et encore vers ce qui me semble le cœur de la planète. C'est un faux plat descendant cette grotte. Pour revenir à l'air libre ça risque d'être plus difficile mais ce n’est pas le plus important pour l'instant. Non, c'est ce qui a devant moi qui l’est. Je cède mon chakra et ma boule de lumière disparaît. Je murmure alors.

- C'est incroyable ici. On dirait un dragon en cristal uni à la roche elle-même.

Des stalactites et des stalagmites protègent cette étrange figure unie à la paroi de la roche. Je m'avance un peu plus près et je m'arrête à temps.

- Bon sang quel trou !

Je suis sur une espèce de falaise et au fond je distingue un lac sans doute glacé puisque mon souffle crée de la vapeur. Il fait froid ici. Je regarde autour de moi et je vois des fissures dans la grotte et des trous béants au plafond à quelques endroits. Voilà pourquoi je n'ai pas besoin d'être éclairé. La lumière de l'extérieur rentre ici et éclaire la grotte. Même s'il pleut. Je cherche la source du fragment et je devine qu'elle se trouve dans le lac, en face le dragon de cristal. Mais pour descendre il faudrait que je vole. Mais mes ailes ne sont encore pas très sûres. Alors autant utiliser mes dons d'elfe. Mon corps répond instantanément et je saute dans le trou. Tel un chat, j'attrape des prises très facilement mais l'une d'elles lâche.

- Allez, concentre-toi ! Magatama !

Je le sens brûler et je sens l'unité m'aider. Mon corps redevient avatar et les rubans translucides entourent une roche et me fait « voler » jusqu'au rivage du lac de glace. Puis je cède à nouveau et mon corps reprend son apparence.

- C'est crevant d'utiliser ça. Mais c'est mieux de l'avoir sinon...vaux mieux pas y penser.

Je reprends mon souffle puis je m'approche du rivage. Je sonde le lac et j'aperçois la source de Maï. Cette fois il n'y a aucun fantôme. Pourquoi ?

- « Tout simplement parce qu'au moment de ma mort, mes fragments se sont disséminés un peu partout sur le contient des hommes. Et certain de mes fragments ont pu être unis au cœur d'une forêt ou de la nature en tant qu'objet alors que d'autres ont dû rester immatériels donc fantomatiques. »

- Et ben, heureusement que je peux ressentir ton âme et tes morceaux sinon il me faudrait plus que ma vie d'elfe pour y parvenir.

- « Je confirme. Et finalement ton magatama est très utile. Au moins tu peux faire beaucoup plus de choses. »

- Je sais.

Maï se remet en transe et moi je regarde le fond du lac qui est si pur. Un caillou en cristal comme la neige semble luire au fond du lac et il est de la même essence de Maï et du dragon. Je me mets à genou et je plonge la main dans l'eau.

- Bordel c'est glacé ! Comment faire pour récupérer ce morceau ?!

Je lève les yeux autour de moi. Il y a forcément un indice quelque part. Mais je ne vois que ce dragon. Il est tellement uni à la roche que je ne sais pas comment ….

"Ecouter la musique "Basilisk-hime murasaki"

- Uni ? Mais oui !

Je ferme les yeux et je sonde le dragon. Il est bien vivant mais il n'y a aucune essence vitale à l'intérieur. Je m'assoie par terre, le dos contre un rocher glacé puis je ferme les yeux. Mon magatama se réchauffe et je ressens à nouveau la division de mon âme et de mon corps. C'est vraiment étrange comme sensation. Je ne ressens plus rien. Ni le froid sur ma peau ni mon cœur battre. En revanche, je peux voir des choses différentes ainsi. Le dragon qui me semblait sans vie quand j'étais dans mon corps et réellement vivant quand je suis sous cette forme immatérielle. En tout cas, il faut vite que j'intègre le corps en cristal du dragon avant que mon âme ne se brise. Je sens qu'il faut quelques minutes avant qu'une âme disparaisse quand son corps est toujours en vie. Je cherche ce que l'on peut appeler l'entrée du corps du dragon. Il y a comme une brèche au niveau de son immense poitrail. Je fonds à l'intérieur. C'est étrange, c'est chaud. Je ressens aussi le battement puissant du dragon qui s'éveille en ma présence. Je me concentre encore et je sonde les membres de l'animal mystique. Je suis dans ses veines, dans ces cellules, dans son cerveau. Je suis le dragon. Mes yeux s'ouvrent et je cri, un cri de dragon.

- Enfin je me réveille !

La roche se fissure sous la force de mes pattes et de mes ailes. Mes pattes sont musclées et puissantes. Mes ailes sont aussi fines qu'une toile et brillantes que le diamant. Je bouge les omoplates et mes ailes s'écartent et frappent l'air. Je décolle. C'est incroyable cette sensation. Je m'envole vers l'un des trous de la grotte qui est assez grand pour moi. En quelques secondes à peine je me retrouve dans le ciel nocturne pluvieux. Je parle en dragon.

- Que la pluie cesse ! C'est un ordre !

Mon corps devient rempli de chakra. Je n'ai jamais ressenti une telle puissance. Le chakra du dragon s'élève dans les airs et la pluie s'arrête, révélant alors les étoiles et la lune. À présent je dois aller chercher ce fragment d'âme. Tiens ? Sans savoir comment j'ai fait, j'accède à un souvenir du dragon. Il est en train de boire l'eau du lac glacée quand il ressent une étrange présence. Il tourne son encolure derrière lui et voit une Maï fantomatique. La même que celle que j'ai vu dans les ruines. Elle regarde le dragon et lui lance un éclair blanc comme la lune. Aïe, c'est douloureux, j'ai l'impression qu'on m'arrache la vie ! Malgré ma douleur je peux distinguer la fantomatique Maï prendre une pierre et la lancer au dessus du lac. Au même moment elle effectue des mudras et elle se fond dans la pierre. Puis plus rien. La douleur s'en va et je vois le dragon prisonnier de la roche. Je reviens à moi. Bon sang c'est affreux. Maï a voulu faire de ce pauvre dragon un gardien de son âme et pour cela elle a volé l'essence du dragon pour en faire une prison en cristal. Jusqu'au jour où quelqu'un comme moi pourrait le libérer et se servir de lui comme un objet destiné à récupérer un fragment d'âme. Je ne ressens pourtant rien dans ce corps. Je plane. Au loin je peux voir l'aube. C'est magnifique avec ses yeux. C'est comme un arc-en-ciel de nuance d'or, d'orange, et de rouge. Le ciel encre reflète ces couleurs en des faisceaux de lumière. Le doux vent du Nord souffle dans mes ailes me faisant frissonner de bonheur. Je crois que c'est décidé.
Je fonce à nouveau sous la terre dans le boyau de la montagne. Je plonge quelques secondes plus tard au fond du lac. J'ouvre la gueule et la pierre est prise. Je remonte et je place le caillou brillant devant mon corps si fragile. Je place le dragon en face mon corps. Mais au moment où je ressors de cette enveloppe, la créature tombe dans le lac. Une fois dans mon corps je crie.

- Non hors de question !

Mon magatama brille et je prends la forme de l'avatar de la nature. Ce que je suis. Hors de question qu'il meure ! Je plonge dans l'eau glacée. Avec le corps du dragon je ne ressentais rien mais là, c'est comme si des centaines de poignard glacé me transperce le corps. Mais je suis la nature, je peux y résister. Et puis hors de question d'abandonner ! Mon corps devient aussi froid que l'eau et je rattrape le dragon. Avec l'aide de mes pouvoirs d'elfe et d'avatar je referme le dragon dans une bulle d'eau et je le sors de l'eau. Je nage vers l'air et j'utilise mes rubans afin de me maintenir dans les airs. Je pose délicatement la coquille vide du dragon. Je reprends ma forme elfe une fois sur le rivage. Le caillou en cristal contenant l'âme de Maï se dirige vers moi et l'enveloppe corporelle en sort et fonce sur moi. Je ressens cette fois l'union des deux âmes. C'est incroyable cette sensation ! C'est comme un incendie dans le pendentif ! Le dragon, je dois lui rendre son essence mais comment ? La voix de Tsunade me vient en mémoire et me donne la réponse. Je concentre mon chakra et je pose mes mains sur les tempes de l'animal. Le chakra médical coule de mes doigts fins et pénètre à la fois dans le système du dragon mais aussi dans son esprit. Je ferme les yeux et je cherche la parcelle de conscience.

- Dragon éveille-toi !

Comme si l'animal m'entend, je ressens une conscience si puissante que je suis projetée contre la paroi. Je suis un peu sonnée mais ce que je vois me ramène sur terre. Les ailes de la créature de légende se déplient. Son corps se détend et ses muscles se contractent. Puis ses yeux pâles et opaques se posent sur moi.




Alors, qu'en avez-vous pensé? En tout cas n'ayez crainte, les persos de Naruto seront bien présent dans cette partie spéciale. Voilà alors votre note?






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