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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 17/09/2010
Deuxième partie de la transition des narus classiques au shippuden. Bonne lecture et à toute.



Chapitre 21: Kunoichi no hakkô (Une kunoichi délivrée)



Je repose la main de Gaara. Il a l'air bien. Enfin, pour quelqu'un qui a épuisé son chakra. Une main se pose sur mon épaule. Sakura me sourit et se met à ausculter Gaara.

- Ça va. Il a juste perdu connaissance.
- Tant mieux. Vous vous rendez compte, il a réussi à dompter Shukaku tout seul !

Temari est très excitée. Mes jambes cèdent alors sous moi. Mais des bras m'empêchent de m'écrouler. C'est Kankurô qui me tient.

- Et, mais tu es une elfe ?!
- Ben oui.
- Eh bien, je te suis reconnaissant d'avoir aidé mon frère.
- Oh, mais ce n'est rien.

Je souris de tout mon cœur. Kankurô me remet sur mes pieds et notre groupe de ninja, de Suna et de Konoha rentre à Konoha.
Une fois arrivés, Gaara est conduit à l'Hôpital tout comme Naruto et moi. Après quelques soins, je peux à nouveau tenir debout sans trop forcer. Je suis dans une chambre à part, vu que je suis une femme. Au bout d'un moment, j'ai la visite d'une personne pendant que je mange une pomme.

- Ah, tu es remise sur pied.

Je m'essuie car du jus de pomme dépasse sur mes lèvres.

- Oui Jiraya-senseï. Mais, que me vaut le plaisir de votre visite ?
- Tu sais, je vais amener Naruto avec moi pendant trois ans afin de faire sa formation. Et je voudrais savoir si tu souhaites venir.
- Je dois avouer que j'aurais bien aimé, mais non. Je suis encore une novice. Non attendez laissez-moi finir. Si maître Tsunade ne m'a pas offert le bandeau de Konoha, c'est qu'elle a sans doute des projets pour moi.
- Je vois. Dans ce cas, j'espère que nous nous reverrons ailleurs que dans cet hôpital.

Je souris et je continue de manger ma pomme.
Quelques jours plus tard, je sors de l'Hôpital et j'apprends que les ninjas de Suna vont passer quelques jours à Konoha afin que Gaara puisse reprendre des forces. Je me rends prestement voir Tsunade. Elle est dans son bureau. Étant ninja presque diplômée, je m'incline respectueusement devant la sanin.

- Maître, j'ai appris que les ninjas du village du sable vont passer quelques jours ici.
- C'est vrai.
- Alors, j'aimerais savoir si je pourrais héberger l'un d'eux. Étant donné que je possède un lit deux places.
- Effectivement, cela serait bien. Tu veux qui ?
- Peu importe mais pas Kankurô-kun.
- Naturellement.

Je rougis un peu. C'est vrai que partager ma couche avec un homme me déplait vraiment. Mais ça ne veut pas dire non plus que j'apprécie de dormir avec une femme. Quelques temps plus tard, les ninjas de Suna, à l'exception de Gaara qui est encore à l'hôpital, arrivent dans le bureau. Après quelques politesses échangées, Tsunade leur explique mon idée. Kankurô, n'étant pas là non plus, Temari et Matsuri disent chacune leur tour.

- C'est une bonne idée.
- Oui c'est vrai. En plus j'avais envie de connaître davantage ta vie.

Il est donc convenu que ce serait Matsuri qui vivra, temporairement, chez moi tandis que Temari et Kankurô iront dormir dans une auberge. Le soir venu, elle s'installe rapidement et va prendre un bain. Pendant ce temps, je m'occupe de faire à manger pour deux. Du riz nappé de jus de viande cuit à la sauce au fromage. Un vrai délice cantalien mais pas avec du fromage cantalien dommage. Matsuri sort de la douche, ses cheveux sont séchés et elle porte de mes robes bleues avec des dentelles blanches à chaque bord. Elle prend place en face de moi et pendant les minutes qui suivent, nous mangeons. Puis, après le repas elle décide de laver les couverts pendant que je vais prendre la douche. L'eau chaude est vraiment une bénédiction, je prends un shampoing à l'odeur de pins et je nettoie mon corps avec un savon fabriqué en huile végétale. Puis, je sors de la baignoire et je mets mes cheveux dans la serviette tandis que j'essuie mon corps et je mets un short beige moulant et un débardeur de la même couleur avec des motifs blancs sur le devant. Puis j'enlève la serviette de mes cheveux et je rejoins Matsuri.

- Amayelle-chan, tu es superbe !
- Arrête, mes cheveux sont en bataille.
- Tu veux que je les coiffe ?
- Si tu veux.

Je m'assoie sur un siège et elle prend place derrière moi. Je sens le peigne descendre le long de mes cheveux jusqu'aux épaules. Ses doigts démêlent mes boucles.

- Comme tes cheveux sont beaux. On dirait une cascade enflammée. Le roux faisant le feu et le doré faisant des nuances oranges.
- Allons Matsuri, tu sais bien que toi aussi tu es belle.
- Oui, je sais. Mais toi, tu as quelque chose de mystérieux et de sauvage.
- Que veux-tu dire ?

Le peigne continue de descendre et s'arrête. Matsuri se place alors devant moi, à genou.

- Tu es sauvage, si tu étais humaine, je crois que tu serais encore comme ça. Tes yeux ont une envie de liberté et une envie de nature très forte.
- C'est drôle, mais d'autres personnes venant de mon monde me disaient la même chose.
- Je suis contente d'être avec toi princesse.

Durant les jours qui suivent, Matsuri passe son temps à me suivre afin de tout connaître sur moi.
C'est le dernier jour, et Shikamaru et moi allons dire au revoir aux ninjas des sables. Je porte pour cette occasion mon armure de kunoichi et mes cheveux sont détachés. Shikamaru parle le premier.

- Bon, je crois que le moment est venu de nous dire au revoir.
- Oui, et je dois dire que tu m'as impressionné. C'est vrai, tu n'as presque pas pleuré.
- Encore, décidément je ne comprendrai jamais rien aux femmes.

Gaara parle à son tour et demande.

- Et pour lui ?
- Hein, tu veux parler de Naruto ? Il va suivre l'entraînement de Jiraya.

Kankurô sursaute.

- Jiraya, le ninja légendaire ?
- Oui, cela ne va pas être de la tarte mais Naruto a l’intention de devenir plus fort qu'avant.

Matsuri me demande alors ce que je prévois à l'avenir. Mais c'est Shikamaru qui répond. Normal, il a sans doute eu des ordres de Tsunade me concernant.

- Amayelle va s'entraîner au ninjutsu médical puis elle fera ce qu'elle voudra. Mais bien-sûr elle devra continuer à faire des missions.
- Et bien, tu vas être occupée alors.
- Oui Matsuri-chan, mais je viendrai peut-être à Suna car j'ai des choses à retrouver.
- Des choses ?

Je jette un œil à Shikamaru qui dit.

- C'est quelque chose de top secret encore. Seuls quelques ninjas savent de quoi il s'agit ainsi que maître Tsunade évidemment.
- Oh, ben dans ce cas j'espère que tu viendras vite.

Je souris à l'innocence de la petite. Puis, après un dernier salut, les ninjas s'en vont. Quand à moi, je vais voir la sanin afin d'aller m'entraîner au jutsu médical. À mon grand étonnement, je croise Ino.

- Ino-chan ?
- Amayelle, tu es venue faire quoi ici ?
- La même chose que toi sûrement.
- Tu vas apprendre les techniques des ninjas médecins ?
- C'est Tsunade-sama qui....

Une porte s'ouvre, me faisant sursauter. C'est la sanin. Elle est accompagnée par Sakura. Ino et moi nous nous inclinons devant la sanin à la manière des ninjas devant leur maître. Ino demande alors à Tsunade la raison pour laquelle elle veut que je m'entraîne. Moi aussi j'aimerais savoir.

- Amayelle, tu veux partir à l'aventure dans notre monde. Et en solo, alors je pense que la moindre des choses pour toi comme pour moi, c'est de t'offrir mon savoir.
- J'ai hâte de le recevoir maître.
- Moi aussi.

Ino, qui vient de parler, est motivée. Je le sens dans son cœur. Pendant la journée et les jours qui suivent, Ino et moi apprenons la base en étudiant des parchemins schématiques reprenant les parties du corps humains. Trois mois passent, et je me rends compte que l'absence de Naruto commence à me peser. Aujourd’hui, pendant que j'utilise ma technique médicale sur un chien afin de le rendre conscient, et de devenir par la suite diplômée médecin car j'aurais sauvé la vie d'un animal équivalent à l'homme, Tsunade ressent ma faiblesse car mon chakra vert et anormalement faible.

- Amayelle, qui a-t-il ?
- Rien maître. C'est juste que je suis inquiète.
- Pour Naruto ?
- Oui.
- Tu sais, Jiraya est avec lui et il ne risque rien.
- Je le sais bien, mais c'est son absence qui pèse.
- Tu es proche de Naruto à ce point ?
- Je ne sais pas. Je sais juste que je tiens à lui au même point que lui tient à moi.
- Je vois.
- J'ai peur que Kyûbi ou Akatsuki s'en prennent à lui.
- Kyûbi ne lui fera rien, tu le sais aussi bien que moi non ?
- Oui c'est vrai.
- Quant à l'Akatsuki, ils n'oseront pas s'en prendre à lui alors que Jiraya doit veiller sur lui à la manière d'un faucon. Celle qui doit s inquiéter pour l'Akatsuki, c'est toi.
- Pourquoi ?
- Tu vas partir loin, peut-être même dans d'autres pays, et pour cela tu auras plus de chance de croiser Akatsuki que Naruto.
-Je sais. Mais je crois que je pourrai me défendre. Grâce à mes maîtres et à votre enseignement en ninja médecin.

C'est alors que je ressens « le » chakra médical. Une sorte de vie fantomatique provenant de l'énergie de mon corps. Je peux ressentir alors le corps du chien commencer à bouger. Ses yeux s'ouvrent et il aboie de contentement. Tsunade dit devant ce spectacle.

- Bravo, tu as réussi la dernière phase. Tout comme Ino hier, tu es reçu en tant que kunoichi médecin. Tu peux à présent soigner les gens autour de toi.
- Merci maître.

Je me jette dans ses bras. Des larmes de joie coulent sur mon visage.

- Allez allez, il ne faut pas montrer tes sentiments Amayelle.
- Oui, mais moi je préfère les exprimer. Sinon tout garder en soi me fera exploser.
- Je suis d'accord. Allez, je pense que le temps est venu.
- De quoi maître ?
- Viens.

Je la suis sans savoir ce qu'elle veut jusqu'au moment où nous entrons dans le bureau de la sanin. Il y a tous les ninjas adultes de Konoha. Je ne peux plus bouger. Ça y est. Depuis plus d'un an, je vais être sacré. Tsunade prend place sur son siège et signe un papier qu'elle fait passer aux ninjas. Puis le papier retourne à Tsunade. Elle demande.

- Bien, maintenant que vous avez pris conscience de ce parchemin, je vous laisse vous exprimer.

Kurenai parle la première à mon intention.

- Je n'ai pas été souvent avec toi princesse, mais les seules fois où j'ai été en contact avec toi m'ont prouvé que finalement tu as un cœur aussi pur que les humains voir bien davantage. Tu connais les règles par cœur. Par conséquent, je crois suffisamment en toi pour devenir une kunoichi du niveau que le maître souhaite t'offrir.

Du niveau ? Elle veut dire quoi par là. Kakashi s'exprime à son tour. Je sonde immédiatement son cœur et c'est avec un soulagement évident que je ne vois plus son amour faux en lui. Mais plutôt une adoration pour moi qui vient de mon caractère proche de celle de ses deux amis. Il dit alors.

- Grâce à toi, j'ai pu retrouver quelque chose que j'avais perdu à jamais. Tu as en toi deux forces que j'ai connues et qui vivent sans doute à travers toi. De la même manière, je confirme tes talents de kunoichi. Tu sais te battre et tu sais les règles ninjas. Par conséquent, grâce aux missions que tu as faites, j'accepte aussi ce que Tsunade-sama va t'offrir.
- Merci senseï.

Les ninjas passent les uns après les autres. Puis Gaï, le dernier à parler, déclare que malgré ma force et ma vitesse d'apprentissage, j'ai encore beaucoup à apprendre. Notamment en matière de mission de protection. Une fois les avis terminés, Tsunade se lève, une lueur de fierté en elle.

- Amayelle, tu as bien progressé dans notre monde et tu as même réussi l'épreuve pour devenir ninja médecin. Par conséquent voici le bandeau de Konoha.

Il est rouge flamboyant et il est très long. Je le prends et je le place sur mon front afin de cacher mon magatama. Tsunade me donne ensuite ma carte de ninja et à ma grande surprise, je sursaute, ma voix tremblante.

- Maî...maître ?
- Oui, tu as mérité ce grade avec tout ce que tu as fait pour ce village. Mais surtout pour ce que tu vas nous faire et nous offrir.
- Merci.
- Amayelle, Chûnin officiel du pays du feu, tu peux à présent faire ce que tu te sens capable de faire.
- Merci maître.
- Tu souhaites partir quand ?
- Et bien, je dirai demain. Je souhaite partir au plus tôt. Surtout pour...

Je lève les yeux vers les ninjas. À ma grande surprise, Anko me prend la main. Dans son cœur, une sincérité désarmante sur ce qu'elle va me dire.

- Nous savons Amayelle. Pour Maï.
- Depuis quand ?
- Depuis quelques jours. Maître Tsunade nous a réunis pour tout nous dire.
- Tous ?
- Ton monde, le nôtre.
- Et...et que pensez-vous de moi ?
- Tu viens d'un monde très bizarre. J'aimerais bien, vraiment, que tu restes encore longtemps ici. C'est égoïste. Mais sincèrement, j'aimerais vraiment que tu restes.
- Anko senseï.

Des larmes montent à mes yeux mais ma fierté les empêche de sortir. Je préfère me refermer comme ça je n'aurais pas le doute qui s'installerait dans mon esprit. Tsunade me dit alors que je peux disposer.
La journée passe vite puisque j'ai passé mon temps à nettoyer mon appartement avant mon départ. Il faut qu'il soit nickel quand je reviendrai. Enfin si je reviens. Puis je prends mon sac à dos de voyage de couleur prune. Les prunes noires. J'y mets à l'intérieur des couteaux de différentes tailles puis des serviettes, des vêtements de rechange et des sous-vêtements. Au total sept culottes et sept soutient-gorges, un pour chaque jour de la semaine. Quant aux vêtements, je mets mon armure dans le sac, mon short et débardeur beige, une robe bleue, celle que Matsuri portait chez moi, un pantalon noir en laine ainsi qu'un gilet noir avec des motifs blancs représentant des arbres sans feuilles. Je mets également deux paires de sandale de ninjas. Bien, mon sac de voyage est prêt. Je m'occupe ensuite de mes armes. Cela est rapide puisque mes seules armes sont un katana couleur sang, et un arc marron clair. Mon sac de kunaïs étant déjà fait depuis quelques jours.

« Ecouter musique Yume de Tsubasa »

Le lendemain, je mets un mini short en cuir ainsi qu'un débardeur très court, cachant seulement ma poitrine mais contournant mes seins en rond. Le débardeur possède des bretelles en cuir qui sont attachées sur mes épaules par un anneau doré. Mon short a une ceinture double rouge mauve, une autour de ma taille et une autre descendant sur les côtés afin que je puisse mettre mon sac de kunaïs. À mes bras, je place aussi des bracelets d'or afin de montrer mon rang. C'est la première fois que je mets cela. C'est comme si j'acceptais finalement ce que je suis et qui je suis ici. Et là-bas. Je mets ensuite le pendentif de Maï autour du cou et mon sac de kunaï à la ceinture de mon short et mon sac à dos sur mon dos. Puis je mets le katana sur le sac car une place a été faite exprès pour que je puisse le poser. Quant à mon arc, de la façon la plus étrange qui soit, je le mets là d'où il est venu la première fois. L'objet se met à briller légèrement et il entre en moi, au niveau de mon cœur en cristal. Je mets enfin ma cape sur mes épaules et le bandeau de Konoha sur mon front. Je referme l'appartement sans regarder en arrière.
Je sors dans le village et à ma surprise la plus totale, je vois tous les genins, à l'exception de Naruto, qui m'attendent devant les grandes portes de Konoha. Ils ont tous un air affligé et en colère. C'est Neji qui me dit la raison d'un ton sec et dur.

- Alors, comme ça tu pars à la recherche de ton monde !
- Tu… tu es au...
- Nous le sommes tous. À part Naruto.
- Mais, je croyais que....
- Nos maîtres allaient taire ton secret. Et bien non. Tu aurais pu au moins nous dire qu'en réalité tu es aussi humaine que nous !
- Dans mon monde !
- Et tu veux y retourner ! Après tout ce que nous avons fait pour toi ! Tu es égoïste ma parole !

Je ne pleure pas, non, je hurle d'indignation.

- ET VOUS ! SAVEZ-VOUS CE QUE L'ON PEUT RESSENTIR QUAND ON EST SEPARE DE SA FAMILLE ! ET PIRE ENCORE ! DE LES VOIR ICI ET QU'ILS NE VOUS RECONNAISSENT PAS ! SAVEZ-VOUS CE QUE L'ON PEUT SOUFFRIR ET AVOIR MAL ! ET PUIS JE NE PARS PAS, JE VAIS À LA RECHERCHE DE QUELQU'UN !

Mon cœur bat à cent à l'heure. Mais cela fait du bien. Depuis trop longtemps mes émotions sont restées clouées en moi. Il fallait que sa sorte. Ino parle d'une voix tremblante.

- Tu...tu vas chercher ...qui ?
- Maï.

Ma voix retrouve son ton cristallin. Ouf. Les genins sont stupéfaits par ma réponse. C'est Shikamaru qui explique aux autres ma motivation. Il voit que je n'ose pas leur avouer la vérité. Je me repose trop sur lui. Une fois dit, je parle de nouveau.

- Maï est la personne qui m'a amenée ici afin de porter secours à votre monde. Par conséquent, je vais lui rendre la vie en partant à la recherche de son âme. Une vie pour une vie.

Sakura s'écrit.

- Comment ça ! Tu ne vas quand même pas...te…

Elle ne formule pas sa pensée. Alors je le fais. Montrant aux genins à quel point je fais cela pour eux, pour Konoha, pour ce monde, pour le mien et ensuite pour moi.

- Oui Sakura-chan. Je vais partir chez moi et à la place Maï vivra de nouveau parmi vous avec, je l'espère également, celui qui est chère à son cœur. Ma vie, et celle de Maï sont très liées. Donc quand j'aurais retrouvé toute son âme, normalement ma vie s'arrêtera.
- Mais...tu vas mourir et comment vas-tu savoir si tu retourneras chez toi ?
- Je l'ignore Tenten-chan. Tout ce que je sais, c'est qu'il faut que je tente le coup même si…
- Même si ?

Je dois m'ouvrir à eux. À présent qu'ils savent tout, je le leur dois.

- Même si je vous adore. Le simple fait de penser à ma mort et au trou que je vais faire me rend malade à chaque fois que j'y pense.

Lee dit alors sa façon de penser mais calmement.

- Dans ce cas ne pars pas si tu ne veux pas qu'on souffre.
- Lee-kun, tu ne sais pas ce que cela représente pour moi ce voyage.
- Qu'est-ce que cela représente ?
- Un cadeau. Un cadeau, sans doute le plus beau que je peux offrir à votre monde et au mien.

Lee baisse la tête ainsi que les autres. Je pénètre dans le cœur de chacun. Mon dieu. Mes larmes sont les plus fortes cette fois. Je leur tourne le dos pour les cacher. Puis, une fois que je suis sûre que ma voix ne s'en fera pas ressentir je leur dis au revoir. Pas de mot d'encouragement, pas de mots d'adieu. Juste des pleurs venant de leur cœur à chacun. Y compris celui de Neji qui me demande.

- Si tu réussis à retrouver tous tes fragments tu mourras ?
- Non. Je reviendrai ici. Dans le même cas où je ne trouve pas tous les fragments.
- Dans combien de temps.
- Dans un peu moins de trois ans.
- Promets de revenir.
- I'm o guesta.
- Et après ?
- Après je partirai à la recherche du corps et...
- Et tu mourras.
- Oui. Navaer amar.

Je ressens leur incompréhension mais je m'en vais. Je leur ai dit au revoir, c'est tout ce qui compte. Ou du moins c'est ce que je dois croire. Les portes de Konoha se referment mais je sais qu'elles s'ouvriront de nouveau. Quand j'aurai compris ce que je ne comprends pas encore.




Et voilà. Un chapitre de plus à mon palmarès. A partir de maintenant on entre dans la période entre les Naruto classique et les shippudens.






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