Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

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Je suis sur le point de m'ouvrir. Et en plus, à une personne à laquelle je n'ai pas forcément créé de lien. Est-ce que cela veut dire que révéler ces secrets à Menma aura des répercutions ? Je ne pense pas. Il est lié à sa promesse. Je respire profondément.

- Et bien, pour faire au plus simple, je suis née dans un monde différent de celui-ci.
- Le monde des elfes.
- Non pas exactement.
- Comment ça ?
- Je suis née humaine. Là d'où je viens, ce monde, celui dans lequel vit Naruto, toi, et les autres, n'est qu'une histoire fictive. Quelque chose de faux, d'irréel. Comme une histoire inventée pour des enfants.
- Alors, moi je suis...
- ...Un être inventé. Quelqu'un qui ne peut tout simplement pas exister dans mon monde.
- Et toi ? Tu crois que je suis irréel ?
- Je me pose la même question tous les jours. Suis-je en train de rêver ? Est-ce que ces aventures ici ne sont qu'en réalité une simple illusion créées de toutes pièces par mon cerveau ?
- Et alors ?
- Ma réponse est double. Soit je suis bel et bien tombée dans ce monde afin de réaliser quelque chose pour sauver le mien, soit mon cerveau fonctionne anormalement et tout ceci n'est pas réel. Je penche plutôt pour la première option. Pour moi tu es réel. Tout du moins ici, dans ce monde ci.
- Et qu'entends-tu par tomber dans ce monde ?
- Une personne que je connais bien m'est apparue en songe et m'a avoué que pour protéger mon monde de naissance, je devais d'abord guérir celui dans lequel je suis tombée.
- En d'autres mots le mien.
- Oui.
- À quoi ressemble ton monde et pourquoi le sauver ?

Un crissement se fait entendre. Menma et moi attendons mais rien ne se manifeste. Je réponds alors à la question du jeune homme. Une mélancolie m'attrape au moment où j'ouvre la bouche. Menma s'approche de moi, et, vu qu'il est torse nu, je peux voir ses muscles naissants. Son cœur est vraiment trop proche du mien. Il me prend tendrement la main. Encore plus que Kakashi. Je ne la retire pas. C'est rassurant et ça m'aide à m'exprimer plus calmement.

- Mon monde est beaucoup plus sombre que le votre. Mais moins dangereux.
- Comment ça ?
- Il y a eu la guerre, c'est vrai. Mais c'est très différent du monde ninja. En fait, les armes employées sont surtout des armes à feu, des bombes à retardement et j'en passe. Mais dans mon pays, les ninjas n'ont pas existé.
- Donc dans d'autres il y en avait ?
- Oui, au Japon féodal. Mais comme je te l'ai dit, à mon époque les ninjas n'existaient plus. Mon monde est en paix. Une pseudo paix en fait. Je vais te dispenser de l'explication des terroristes dans d'autres pays ainsi que la différence entre pays pauvres et pays riches. Dans ton monde c'est pareil mais la différence c'est que cette différence entre pays dans mon monde n'est pas que militaire. Elle est aussi au niveau de la nourriture et de la vie.
- Je vois. Et pourquoi sauver ce monde qui est en paix ?
- Et bien pour comprendre, je vais t'avouer mes origines. Je suis née à la campagne, dans un endroit à la fois perdu mais aussi proche de la civilisation. J'ai grandi à la campagne en présence des animaux et de ma famille la plupart du temps. J'ai donc eu certains dons qui sont apparus grâce à mes gènes mais aussi grâce à cette connexion. Hors, plus je grandissais, plus le monde dans lequel je vivais devenait laid. La nature souffre actuellement chez moi. Mais les hommes ont perdu le lien qu'ils avaient au commencement du monde et à leur naissance.
- Tu peux préciser ?
- Les enfants, quand ils sont bébés et qui vivent proche de la nature, peuvent ressentir la force de celle-ci. Mais, au fur et à mesure, ils délaissent ce lien au point de le faire disparaître de leur conscience. À la place, ils sont guidés par l'argent, la cupidité, le mensonge. Mon monde est devenu sombre à cause de cela. Juste de cela.
- Alors comment veux-tu le sauver ?
- C'est là que je ne sais pas. Mais je pense que ton monde et le mien sont sans doute très proches au point que si j'aide ce monde, peut-être que le mien sera beau dès que ma vie ici sera terminée.

Menma me serre la main et la place sur son cœur. Je parle sans réfléchir en lui posant une question que je n'aurai pas dû poser.

- Menma-kun, quelles sont vos intentions pour moi ?
- Mes intentions princesse ?

Il remonte ma main près de ses lèvres et l'embrasse. Mon cœur, non, le sien palpite.

- Elles sont très pures. Mais votre âge est bien trop avancé par rapport au mien.

Une fois encore, mes mots sortent sans que je puisse les arrêter.

- Je suis plus vieilles c'est vrai, mais mon âge humain est de 22 ans. Alors il n'y a aucun souci non ?
- Non aucun.

Sans savoir comment ni pourquoi, le jeune Menma s'approche trop de moi, beaucoup trop. Les lèvres du jeune garçon se posent sur les miennes. Mon cœur est aussi froid que de la glace. Il les butine doucement puis aspire ma lèvre inférieure. Toujours aucun sentiment, rien. Un fracas se fait entendre et il s'éloigne de moi.

- Je vais voir ce que c'est, reste ici ma princesse.

Cette fois, je sens en moi un petit quelque chose. Mais rien de bien fort. J'essaie de me calmer et de réfléchir. Menma est plus rapide que Kakashi et plus jeune. Mais moi, je ne suis pas amoureuse. Je sors un miroir de mon sac histoire de voir ma peau. Je n'ai pas rougis. Seuls mes cheveux qui sont devenus un peu plus roux avec des mèches dorées à quelques endroits, me donne l'air rouge. Cheveux roux hein ? Comme Kushina le piment sanglant. J'aimerais beaucoup aller dans le passé et faire sa connaissance. Il y a temps de chose que j'ignore ici. Tenten et Naruto se réveille à cause du vacarme qu'il y a dehors. Je les suis rapidement et nous arrivons devant les remparts fermés. Naruto demande alors.

- Où est Menma !
- Je ne sais pas, il est parti à la poursuite de l'homme qui a failli me blesser.
- J'y vais !

Neji crie alors à Naruto de revenir mais c'est trop tard. En plus une fumée commence à apparaître.

- Neji-kun !
- Quoi Amayelle !
- C'est la technique de la brume.
- J'ai compris !

Je sens qu'il est en position pour effectuer sa technique. Je prends place et je créé des Rasengan qui s'élèvent dans le ciel et repousse la brume. L'ennemi apparaît et Neji fait sa technique des 64 poings. Je ressens alors l'énergie de Menma et de Naruto. Je tourne mon regard vers la montagne et à ce moment là, une explosion se fait entendre. Neji met son Byakugan en action.

- Une bombe venant de la montagne.
- Oh non ! Il y a le barrage là-bas !

Mais une seconde explosion apparaît et là, je ne ressens plus le chakra de Menma.

- Non...
- Amayelle ?
- Neji-kun, s'il te plait.

Il me fait plaisir et regarde alors vers la montagne. Puis je vois son Byakugan s'enlever et il baisse la tête.

- Je suis désolé. Naruto est en vie mais...
- Menma est mort.

Naruto apparaît avec le type qu'il a battu. Il le traîne par le pied et le place avec les autres. Puis il vient près de moi. Je le regarde discrètement. Naruto est bel et bien de la même taille que moi, ce qui est troublant car sur internet il disait mesurer 1mètre 45 alors que là, il en fait 1 mètre 55. Peut-être que depuis sa vie de ninja, il a gagné 10 centimètres en une année. Et il est bien plus mûr. Neji dit alors.

- Finalement, l'amnésie de Menma nous aura été bénéfique.

Naruto sort du village et je le suis. Je lui dis alors.

- Écoute, je sais aussi bien que toi que Menma faisait la comédie.
- Comment ça ?
- Ne fais pas celui qui ignore. Moi aussi je sais qu'il n'était pas du tout amnésique. Et crois-moi, je n'aurais pas voulu qu'il meure. Lui et toi auraient pu vivre amis longtemps.
- Mais c'est le cas. Amayelle-chan, tu peux me croire. Mort ou pas, il est mon ami et le restera.
- Naruto...
- Et puis, il est temps de rentrer non ?
- Oui.

Neji et Tenten nous rejoignent et ensemble nous prenons la direction de Konoha.
Les jours passent et la peine de Naruto semble s'apaiser. En revanche, je ne comprends pas pourquoi je ne ressens rien. C'est pourquoi je me rends chez Tsunade. Il faut que je sache ce qu'il m'arrive. Une fois arrivée, je rentre dans le bureau du maître après y avoir été invitée. Shizune est avec Tsunade.

- Shizune...
- Non maître, je crois que Shizune-sama pourrait aussi écouter ma requête.
- Très bien. Que t'arrive-t-il Amayelle ? Ce n'est pas Naruto qui te pose problème non ?
Non, en fait je suis rassurée qu'il aille mieux. Mais dans mon cas c'est différent.
- Comment ça ?

Je leur explique alors que j'ai révélé à Menma mon grand secret, qu'il m'a embrassé car il m'aimait mais que moi je n'ai rien ressenti. Même sa mort ne m'a pas peinée. Tsunade parle alors avec calme en posant chacun de ses mots.

- Tu es Amayelle, l'elfe qui possède des capacités de ninja très puissant. Il est normal que tu aies un point faible.
- Savoir protéger ses amis et sa famille, voilà le devoir que j'aimerais remplir. Ressentir les émotions est également ce dont j'aimerais être capable. Mais moi, ici, je suis une princesse sans royaume. Je n'ai pas de famille à défendre et ma planète, la terre, est sur le point d'être entièrement détruite parce que je ne sais pas comment agir. Et si j'avais été capable de protéger Menma ou encore de retrouver un seul fragment de l'âme de Maï, j'aurai alors été enfin capable de mener une mission à bien. J'aurais atteint l'harmonie absolue avec mon corps. Mais aujourd'hui, je me rends compte qu'il ne me reste plus d'espoir.

Je ferme alors mon cœur à nouveau. Je me sens étrangement bien depuis cette confession. Shizune parle alors avec une voix remplie d'émotions négatives.

- Tu n'as même pas pu ressentir de la tristesse ?
- Non.

Tsunade pose la main sur le bras de Shizune afin de la calmer. Puis elle se lève et je sens le ninjutsu médical dans sa paume. Je ferme les yeux et je laisse la main médicale m'examiner. Après une demi-heure à me sonder, la sanin soupire et déclare.

- Tu peux ouvrir les yeux.
- Bien maître.
- Je n'ai rien trouvé d'anormal en toi. Tu es en parfaite santé. Je pense que ton problème réside dans ton cœur.
- Pouvez-vous soigner mon problème ?
- Non. Il s'agit de travail que tu dois effectuer par toi-même. Qu'as-tu appris pendant ton voyage dans le pays du feu il y a quelques mois ?
-J'ai appris à calmer mes émotions tout en m'ouvrant à la pla.... Mais alors ?
- Tu as compris ton problème ?
- Oui je crois.
- Je ne comprends pas Tsunade. Qu'a compris Amayelle ?

Je regarde Shizune et je lui explique comment je pouvais me lier à la planète. Puis, je dis pour elle mais aussi pour moi-même.

- Ces temps-ci, j'ai surtout pensé à moi-même et aux peurs que j'éprouve sans jamais laisser mon esprit se calmer. Je suis très nerveuse Shizune-sama, et cela court-circuite mes facultés de ressentir les émotions.
- Alors tu as besoin de repos non ?
- Je crois.

Je regarde ensuite Tsunade qui accepte ma question silencieuse et dit.

- Très bien, tu as droit à une semaine de repos. Mais sois tout de même prête au cas où j'ai besoin de toi.
- Promis.
- Allez, va maintenant.
- Merci, au revoir.

Je salue Shizune et je referme la porte derrière moi.
Durant mes jours de repos, j'en profite pour nettoyer mon logement qui devient de plus en plus poussiéreux. Puis, je m'occupe de mes armes. Mon arc a besoin d'être lustré, alors je vais dans le village chercher de quoi le nettoyer. Je croise Kakashi après avoir tournée à un embranchement. Je baisse les yeux.

- Bonjour senseï.
- Mademoiselle.

Je relève les yeux et il me fait une révérence digne d'un prince. Depuis quand il sait faire ce geste ? Kakashi répond à ma question silencieuse.

- Depuis que j'ai appris ton rang ma princesse.
- Mais, on n'apprend pas cela à Konoha non ?
- Tu marques un point. Il est vrai que pour apprendre ce genre de chose il faut être entouré de dignitaire.
- Oh !
- Tu as compris. Je me suis rendu chez le Daisen du feu et je lui ai demandé de m'enseigner l'art de plaire aux dames.
- Vous avez perdu votre temps là !
- Pourquoi, cela te pose un problème ?
- Vos missions ?
- Ah, ne te fais donc pas de soucis. J'ai déjà demandé l'autorisation de notre Hokage et elle a accepté de me donner des jours de congé.
- Ah.
- Veux-tu venir te balader avec moi si tu en as le temps ?
- Euh...c'est que je fais faire des courses alors je...
- Laisse-moi t'accompagner.

Je veux répliquer mais il me prend le bras de sa main gauche et entoure la taille avec son bras, une fois que je suis près de lui. Il descend puis remonte sa main du bas de mon dos vers mon épaule en effectuant des zigzags.

- Arrêtez !

Je le repousse. Je dois lui dire. Ça suffit, je ne supporte pas d'être tripotée !

- Senseï, je suis désolée mais je ne peux pas.
- Tu es déjà éprise ?!

Je rougis d'un coup.

- Oui...
- Oh, et qui est l'heureux élu du village ?
- Il n'est pas ici.
- Vraiment, et il est où ?
- Il n'est dans aucun pays et il est de ce monde.
- Un nukenin !

Je baisse les yeux. Il vaut mieux me taire. Kakashi me prend par les épaules et m'oblige à le regarder.

- Dis-moi qui est plus intéressant que moi !
- Vous êtes intéressant, mais mon cœur est trop glacé pour vous aimer tel que vous le voulez. D'ailleurs moi-même j'ignore comment faire.
- Tu n'as jamais partagé ton cœur ?
- Non jamais senseï. Mais, je ne pense pas que vous pouvez avec moi. Car je ne saurai pas comment réagir et je suis très électrique.
- Électrique ?
- Je suis violente avec ceux qui me touchent de trop.
- Je comprends. En réalité, je ne connais pas vraiment l'émotion que j'ai en moi pour toi Amayelle.
- Je peux vous sonder si vous voulez.
- Me quoi ?
- J'ai la faculté de voir le cœur et l'âme des gens. Alors si vous y consentez, je peux le faire.
- J'aimerais bien.

Je place mes paumes de chaque côté du senseï à genou. Puis je pénètre dans son esprit et je dis à voix haute, troublée.

- Vous avez pour moi un cœur brûlant car mon caractère ressemble à celui d'une amie de votre passé. Je suis fragile et forte à la fois. Cette fille à qui je ressemble est décédée quelques temps plus tard après celui d'un autre de vos amis. Je suis à la fois cet ami et l'autre. Je possède leur caractère. Voilà pourquoi vous m'adorez senseï.

J'enlève mes mains de ses tempes mais Kakashi les attrape avec les siennes. Il se lève et me regarde. Des larmes coulent sur son visage et sur son masque. Depuis quand le senseï pleure ? C'est vrai, l'animé n'est pas la réalité. Tout comme Neji, je peux voir des larmes ici que dans l'animé on ne voit pas. Je demande alors.

- Maître, pourquoi ces larmes ?
- Tu viens d'éclaircir mes sentiments. C'est douloureux mais en même temps, je me sens si soulagé.
- Soulagé de quoi ?

Je fronce les sourcils.

- Oh, mais pas de mes sentiments pour toi. Je suis soulagé de comprendre enfin ce qui m'attire vers toi.
- Est-ce cela qui vous fait pleurer ?
- Oui. Je viens de comprendre que tu as vraiment en toi deux caractères me rappellent deux anciens équipiers.
- Lesquels ?
- Tu as le caractère froussard d'Obito, excuse-moi pour ce mot, mais c'est....
- Oui, je confirme. J'ai toujours peur. Et ?
- La deuxième coéquipière, Lin. Tu as sa douceur.
- Qu'en concluez-vous alors ?

Il baisse les yeux. Je le laisse réfléchir. Au bout de quelques minutes, il lâche doucement mes mains et dit qu'il a bien des attirances pour moi. Des attirances provenant de ses anciens camarades décédés. Mais qu'il tient tout de même à m'aimer de sa manière à lui. Puis, il s'en va en faisant à nouveau une révérence devant moi. Je suis soulagée. Au moins, il ne me fera moins la cours. Je repars chercher l'ustensile dont j'ai besoin dans le village.
Les jours de congés passent relativement vite. C'est le dernier à présent. Je ne sais pas trop quoi faire alors je vagabonde dans le village à aider quelques personnes qui en ont besoin. Puis mes pas m'amène devant le statut des Hokage. Tsunade est devant la porte et elle sent ma présence.

- Amayelle ?
- Bonjour maître.
- Dis-moi, veux-tu savoir qui sont ces personnes ?
- Inutile maître. Je sais déjà.
- Même le quatrième ?

Je souris et je chuchote.

- Je sais ce que vous voulez me faire dire. Oui, je sais que Naruto est le fils de Minato Namikaze.
-Viens avec moi. Nous pouvons parler de lui si tu veux.
- Oui je le veux.

Je prends la main de Tsunade et nous nous téléportons dans la forêt. Il y a un arbre avec des branches hautes et facilement accessible qui me tape à l'œil. Je lâche la main de la sanin et je grimpe comme un chat dans cet arbre. Tsunade rigole.

- Ah oui, c'est vrai que les elfes grimpent bien aux arbres.
- Mais les humains aussi. Dans mon monde, je vivais près d'une forêt et je passais beaucoup de temps dans les branches d'un arbre. Pour moi c'est un sanctuaire. Une paix que je peux obtenir que dans un arbre.
- Je comprends. Alors, dis-moi ce que tu sais à propos de Minato.

Je soupire. Je ne sais pas trop par où commencer.

- Je sais que Minato était le plus jeune humain à être devenu Hokage. Je sais aussi qu'il est surnommé l'éclair jaune de Konoha à cause d'une de ses techniques lui permettant de se déplacer instantanément. Minato a épousé Kushina Uzumaki, l'ancienne Jinchuuriki de Kyûbi. Et ensemble ils ont conçu Naruto. Rapidement, c'est ce que je sais.
- Et c'est les informations les plus importantes. En revanche tu ne connais pas son caractère et celle de Kushina n'est-ce pas ?
- Non. Et c'est pour cela que j'aimerais beaucoup repartir dans le passé et voir ces deux personnes. Et les sauver tous les deux.
- Tu pourrais faire ça ?

Je baisse la tête et j'explique à Tsunade les risques d'un tel geste. Elle me regarde avec une mine de plus en plus impressionnée.

- Voilà pourquoi j'hésite à faire cela. Pour Naruto, je le ferai sans la moindre hésitation. Mais le problème c'est que j'ignore l'impact de ce sauvetage sur le futur. Il se peut que l'avenir de Naruto devienne heureux mais l'inverse est tout aussi possible.
- Je vois. Mais peut-être que les rencontrer tous les deux te serait bénéfique.
- Sans doute. En tout cas, merci pour ces jours de repos maître. Je me sens mieux à présent.

Je saute de l'arbre et ensemble nous rentrons au village.




Bon, je dois avouer que c'est plutôt bizarre en faite. Mais bon, j'aime bien quand même et vous?

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