Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

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C'est, lui ? Mais que fait-il ici et pourquoi ? Je crois que la réponse se trouve sûrement en lui. Dans son cœur. Je ferme les yeux et je pénètre doucement dans son esprit. Il ne doit pas ressentir ma présence. Je vois des images se bousculer dans sa tête. Aucune cohérence. Sasuke puis Miya en train de s'amuser à chat. Puis Mikoto et Fugaku se tenant la main. Mikoto porte une magnifique robe blanche en dentelle et son mari un beau costume noir avec le symbole des Uchiwa sur les manches. Ils sont dans une sorte d'église en présence du...quatrième Hokage ? Minato. Il est si beau, il porte un regard tendre au couple. Il a une robe blanche et des feuilles en soie disposées de part et d'autre de sa robe. Il tient dans sa main gauche une alliance. Dans sa main droite une fleur ressemblant étrangement à une rose. Il se tient à gauche de Mikoto. À droite de Fugaku, c'est la belle Kushina. Elle aussi est magnifique. Ses cheveux rouge flamboyant sont attachés en chignon dont des tresses faites à l'aide de rubans dorés descendent au niveau de ses épaules nues. Sa robe est blanche aussi avec des tourbillons rouges. Les mêmes que les symboles de son mari. D'ailleurs sont-ils fiancés ? Je regarde leurs doigts et je constate qu'ils ne portent pas d'alliance. Donc il est possible qu'ils soient à cette époque juste des êtres s'aimant en secret. Comment je le sais ? Et bien je les vois se jeter des coups d'œil furtifs en cachette. Mais où est celui qui voit la scène en mémoire en même temps que moi ? Peut-être que tout simplement je vois ce que lui voyait. En tout cas, je ressens sa joie. La scène s'estompe. À la place je vois le visage d'Akatsuki puis quelques secondes après...je me vois moi ? Oui, c'est moi. Pas Robÿn. Ceux sont mes yeux émeraude pas ses yeux saphirs. Je suis dans la salle où j'ai rencontré Mikoto et sa famille dans le passé. Mais comment peut-il savoir que je suis allé ici ? Je sens son cœur s'emballer en me regardant dans ses souvenirs. Mais...Aïe, le contact est rompu. Il s'en va. Bon sang, c'est douloureux. Il m'a fait mal.

- Parce ce que c'est ce qu'il ressent.

Je sursaute. Chris est à quelques centimètres de mon visage et me fait rougir. Je le repousse. Il ne le prend pas mal. Et me dit.

- Toujours cette peur du contact humain. Tu dois pourtant te laisser aller.

- Désolé, mais je ne peux tout simplement pas.

Il soupire et me caresse la joue rapidement. Je recule. Non, pas de contact physique. Cindy n'est pas là ?

- Elle ne peut plus revenir ici.

- Hein mais pourquoi ?

- Moi aussi je dois retourner dans ton monde. Notre rôle est terminé.

- Mais...je ne sais rien faire avec mon magatama ! Comment aider mon monde si je ne peux pas sauver celui-là avec ce que tu m'as offert !

- Il est vrai que tu es encore si loin de l'unité. Tout ce que je peux t'avouer, c'est que tu dois faire confiance aux autres et arrêter de te refermer sur toi-même ! Tu n'es pas le centre du monde !

- Pourtant c'est ce que tu avais l'air de me dire la première fois que l'on s'est rencontré.

Il soupire.

- Tu n'as donc pas compris. Mais je ne peux pas te le dire. Tu dois trouver par toi-même comment rentrer chez toi. Et surtout, ne donne pas ton cœur à celle qui t'a menée ici.

- Maï, et pourquoi ? Chris !

Son corps se coupe en millier de fragment comme la dernière fois. Il est parti. Je n'ai pas le temps de réfléchir quand une voix qui me fait peur se fait entendre. Danzou !

- Alors, qu'as-tu trouvé ?
- Rien maître.
- Bon, ce n'est pas grave. Cherche-le, il doit être forcément ici car cela fait un an qu'il est parti.
- À vos ordres !

Un bruit de craquement se fait entendre. Mais le vieil homme aux bandages est encore là. Je sens son chakra.

- Bien, lui a dû partir au moment où on est arrivé et la femme-elfe est intouchable. Cette abrutie de Tsunade et les deux autres l'ont laissé progresser. Et en plus, elle peut voyager à sa guise maintenant. Ce qui veut dire que si elle rencontre cette femme, elle va savoir comment faire le don de vie.
- Maître ?

Un ninja de la Racine arrive près de Danzou.

- Nous l'avons perdu. Il est vraiment passé maître dans l'art de disparaître.
- Ce n'est rien. Pour le moment rien ne presse. En revanche, dans trois ans, il faudra s'en occuper. Bien, partons.

Ouf, je ne sens plus le chakra mauvais des deux hommes. Je peux souffler.
Le lendemain matin, Naruto a trouvé durant son entraînement un garçon amnésique. Il me l'a dit le matin même. Shikamaru est alors venu me chercher. Nous sommes donc en train de nous diriger vers le bureau de la sanin. Le Chûnin me demande.

- Dis-moi, j'ai une chose qui me turlupine depuis notre mission contre Genno.
- Laquelle Shika-kun ?
- Arrête de m'appeler comme ça !
- Désolé, mais c'est l'habitude. Et puis j'aime bien te donner ce surnom.
- Bah, enfin bref depuis quelques temps je me suis rendu compte que tu cachais une chose importante depuis ton arrivée ici. Et je pense que cette chose, tu y penses sans doute beaucoup plus que d'habitude car ton regard est tout le temps rempli d'amertume. Surtout quand tu regardes la famille à Axel je me trompe ?

Oh non, il commence à douter.

- Qu'est-ce qui te fait penser à ça ?
- Et bien, Tsunade-sama semble nous cacher elle aussi une chose te concernant. Je m'en suis rendu compte il y a quelque temps, quand j'ai eu une audience avec elle.
- Que lui voulais-tu ?
- Connaître ton identité.

Mon codeur s'accélère. Il n'a tout de même pas deviné mon secret ! Tsunade n'a quand même pas vendue la mèche ! Il faut que j'en aie le codeur net.

- Et alors ?
- Et bien, elle m'a révélé que ton monde a disparu. Ou du moins toute ta famille a disparu.
- C'est vrai.
- En bref, elle m'a tout dit sur ton espèce. Mais une chose m'intrigue. Et je ne l'ai pas dit à notre maître.
- Et c'est quoi ?
- Le simple fait que tu saches comment vivre dans le monde des humains. De plus, au début je n'ai pas fait attention, mais à présent je trouve que cela est louche. Quand tu es arrivé dans notre village, et que Tsunade-sama t'a présenté à notre groupe à l'Hôpital, tu as retenu un peu trop facilement nos noms. Logiquement, quand on arrive dans un village où tout le monde est familier, normalement on a du mal à retenir les prénoms des gens. Surtout quand il s'agit d'une présentation de plus de dix personnes. Tu ne crois pas ?
- ….
- Alors, qui es-tu vraiment Amayelle ? Que sais-tu de notre village ?

Que dois-je faire ? Tout dire ? Mais c'est trop tôt encore. Ou du moins, je ne me sens pas capable de dire la vérité aux enfants.

- Je suis navrée, mais pour le moment je ne peux rien te dire Shika-kun.
- Bah, au moins j'ai vu juste. Nous sommes arrivés. Une chose encore. Sache que je vais continuer à chercher des informations sur toi.

Il s'en va. Ouf, j'ai eu chaud. Le moment de rentrer chez moi doit vite arriver car, connaissant Shikamaru, il devinera vite mon secret. Je rentre. Tsunade est au même endroit à chaque mission, Naruto et le garçon amnésique sont là. Naruto me prend la main.

- Amayelle-chan, voici Menma.
- Menma, je te présente ma belle amie Amayelle. Le dernier elfe de son espèce.

Je regarde Naruto. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens quelque chose bouger en moi. C'est très faible. Menma me dit bonjour et me dévisage avec un peu trop d'ardeur. Tsunade nous donne la mission, à Naruto et à moi, d'aider le garçon aux cheveux longs à retrouver la mémoire. Puis elle nous laisse partir.
Durant la journée, Neji et Tenten nous rejoignent. Nous sommes tous étonnés de voir comment Menma se délace vite dans les arbres. Alors que moi, je suis à la ramasse derrière. Neji le fait remarquer.

- Alors, on est à la traîne ?

Je suis sur le point de dire ce que je pense quand Menma me prend sur son dos au moment où je saute d'une branche. Mes jambes flottent contre le corps du jeune homme. Je ressens son tremblement.

- Menma-kun vous allez bien ?
- Bien entendu majesté.
- Quoi ?

Il retourne la tête et je vois des rougeurs au niveau des joues. C'est moi qui lui fais cet effet ?

- Vous êtes bien une altesse non ?

Neji rétorque alors.

- Oui, c'est l'altesse de l'idiotie. Ou alors l'altesse de la peur et du manque de confiance.
- QUOI ! OSE LE REDIRE !

Il rigole de nouveau me prenant encore au dépourvu. Ah ce qu'il m’énerve ! Tout le monde se met à rire et moi aussi après avoir fait la tête. Mon cœur batifole de bonheur. Mais comme à chaque fois, je me demande quand je pourrais rentrer chez moi et surtout si je le pourrais. Je baisse la tête et Tenten s'en rend compte.

- Amayelle...ça ne va pas ?
- Euh si...Je vais bien.
- L'altesse de la peur est mélancolique ?

Je regarde Neji férocement. Mais je soupire. Il dit alors, me prenant au dépourvu.

- Shikamaru a raison de dire que tu nous caches une chose très importante.
- Il te...
- Oui. Et crois-moi, plus vite tu nous le diras moins notre village t'en voudra.
- Non.

Je baisse les yeux histoire de ne rien dire de blessant. En sondant les cœurs de tous les ninjas près de moi, je peux ressentir qu'ils m'en veulent. Naruto aussi, mais je sens également qu'il cherchera lui aussi à en savoir plus quand il en aura occasion. Nous franchissons enfin la frontière pour arriver la nuit même au pays du riz. Le village en face de nous est en ruine. Mes amis et moi entrons dans ce village et j'en profite pour descendre du dos de Menma. Neji demande alors.

- Dis-moi, l'altesse de la peur est lourde à porter ?

Là s'en est trop. À la surprise générale, je donne un coup de poing sur la tête de Neji qui recule. Je lui dis alors ma façon de penser.

- Je suis peut-être lourde, mais alors toi n'en parle pas. Monsieur pas sourire qui sourit quand il veut.
- Non mais je fais ce que je veux compris !
- Ah oui, mais tu n'es pas Hokage que je sache alors tu ferais bien de te plier aux volontés de maître Hokage. Et puis je suis sensée être princesse alors tu me dois le respect!
- Vraiment ? Et depuis quand dois-je obéir aux ordres de sa majesté ?

Il fait une révérence maladroite. Je m’énerve davantage.

- Depuis que ton Hokage a dit de me faire confiance !
- Mon Hokage ? Et toi alors ? C'est ton maître aussi imbécile !
- Imbécile toi-même !
- Vraiment, comment peut-on être aussi insensible que toi princesse !
- Comment oses-tu dire cela alors que ton cœur est également....
- Vas-y ! Dis ce que tu as sur le cœur !

Également quoi ? Son cœur est aussi froid que le mien. Il vient de me diriger bêtement sur un terrain dangereux. Et moi, je n'ai écouté que ma colère. Colère qui me fait exploser.

- Désolée, mais je refuse.
- Très bien altesse ! Mais crois-moi, tu n'es qu'une pauvre sotte !

Il s'en va vers le centre du village quand nous nous rendons compte que notre groupe est encerclé. Neji me hurle alors dessus.

- Voilà, voilà pourquoi je ne veux pas de toi dans mon équipe !
- Très bien, je m'en vais !

Je place mes mains en position avant et j'effectue des signes me transportant à la périphérie du village. J'en ai assez, je veux retourner chez moi !

« - Non, tu dois rester ici, au moins pour me rendre ma vie ! »

C'est Maï, elle est aussi énervée que moi.

- Non, je trouverai un moyen de retourner chez moi. J'en ai marre d'être ninja ! Je suis incapable d'aider les autres. Neji l'a remarqué depuis que je suis ici.

« - Neji est celui qui voit clair en toi. Tu lui ouvres beaucoup trop facilement ton cœur ! Pas étonnant qu'il ne veuille pas de toi ! Shikamaru Nara est aussi intelligent que Neji voir plus. À eux deux ils ont touché un point sensible ! »

- Tais-toi !

J'arrive à la faire taire et à la bloquer dans son pendentif. Enfin un peu de calme et de solitude. Alors, le seul moyen pour rentrer c'est apparemment de faire l'esclave de Maï en lui redonnant sa vie. Mais Chris me défend d'ouvrir mon cœur à mon ancienne héroïne. Je comprends pourquoi. Elle a sur moi une emprise très forte au point de me faire douter de mon vrai rôle. Neji a raison sur un point. Je me mets trop facilement à exprimer des émotions négatives. Mais c'est de sa faute aussi ! M'énerver ainsi n'était pas une bonne idée. Aïe ! C'est quoi cette sensation ? Menma ? J'essaie de calmer ma colère en fermant les yeux et en respirant à plein poumon l'air pur de ce monde. Mes pulsations commencent à se calmer. Je ressens alors un message du cœur de Menma. Il est triste de me voir ainsi et surtout d'être parti. Il veut me savoir près de lui parce qu'il....

- QUOI !

Il éprouve des sentiments violents pour moi. De la même nature que ceux de Kakashi. Et ben, ça c'est vraiment bizarre. Il a eu le coup de foudre pour moi. Mais c'est un gamin ! Au même titre que les genins de Konoha. Moi, celui que j'aime c'est...

- Itachi...J’aimerais tant de trouver....

Mon cœur batifole comme à chaque fois que je pense à lui. Je pose un doigt sur mes lèvres chaudes et douces.

- J'aimerais tant sentir tes lèvres....

Je me sens un peu plus calme. Itachi, si tu savais combien mes sentiments pour toi m'aident. Allez, courage. Le matin arrive. Je crois que Naruto et Menma doivent être en train de bâtir les remparts. Que dois-je faire. Les aider ? Alors que l'autre imbécile risque de m'énerver encore. Une main se pose sur mon épaule.

- Kya !
- Arrête de crier imbécile.
- Neji ! Tu...
- Désolé.
- Hein ?
- Oui désolé, je me suis emporté. Je n'aurais pas dû dire ce que j'ai dit hier soir.

Depuis quand il parle avec sagesse ? Mais moi, que dois-je dire ? Je souris.

- Non en fait, tu as bien fait. Tu m'as permis de penser à des choses très importantes pour moi. C'est comme ça que l'on grandit. En étant aidé par des amis. L'es-tu Hyûga Neji ? Ai-je ton amitié ?
- Tu l'as depuis ton arrivée ici.

Pourquoi je sens des larmes dans mes yeux ? Ce qu'il me dit me touche vraiment. J'essuie mes yeux avant de pleurer et je lui demande la raison d'avoir dit ces méchancetés sur moi. Tenten arrive et répond à sa place afin d'éviter une autre dispute. Et puis elle est de son équipe donc elle le connait mieux.

- Tu sais, Neji a du mal à s'exprimer avec gentillesse comme Naruto. Il est très froid alors quand il s’énerve ; rien ne peut l'empêcher de critiquer. Mais en réalité il ne pense pas ce qu'il dit. Tu sais, je crois que tu es la première personne à avoir fait rire Neji.

Je regarde Neji qui dit oui de la tête. Mon cœur se met à se remplir d'amour. Tenten prend ma main et celle de Neji.

- Alors, tu resteras toujours à Konoha Amayelle-hime. En échange, je veux que Neji soit plus doux avec toi, ou au moins de la même manière que moi.
- Mais...

Neji me regarde. Je soupire.

- D'accord, j'accepte.
- En elfe, promets-le.

Oh non, je vais quand même pas dire cela en elfe. En plus Tenten me presse à le dire. Si je fais ça...Les visages de ma famille de mon monde apparaissent dans mon esprit. Comment promettre quelque chose qui nous empêchera de revoir ceux qu'on aime ? Neji me ramène sur terre en disant qu'il faut se dépêcher de rejoindre les autres. Je serre les poings et je crie malgré moi en elfe. Les larmes aux yeux tout en les laissant fermés.

- I'm o guesta o cuia de lata mas o Konoha !

Je sens la promesse faire son office, me déprimant. Je tombe à genoux en sentant en moi le mensonge de cette promesse. Une main apparaît dans mon champ de vision. Neji me lève le menton et à ce moment là, je sens en lui de nombreuses questions et surtout la douleur de me voir ainsi. Il me considère comme sa sœur, sa jumelle de cœur.

- Idiote, qu'as-tu promis ?

Les révélations du cœur de Neji m’empêchent de répondre. J'ignorais qu'il tenait tant à moi.

- Et ben, tu es devenu muette ?
- Neji-kun...

Lui aussi est surpris. L'appeler « kun » de ma part le trouble beaucoup.

- Neji-kun, j'ai promis mot à mot que je resterai à Konoha selon le souhait du destin.
- Le destin hein ? Bah, allez !

Il me tire le bras et me lâche ensuite. Tenten est contente de nous voir enfin sur un terrain d'entente. Nous nous dirigeons alors au village. Les villageois sont surpris de mon apparence et à ma grande surprise, Neji me défend et explique qui je suis. Les villageois se détendent et m'invitent à les aider en apportant de quoi boire et manger. La nuit tombe et le village nous accueille mes amis et moi dans une demeure restaurée. Durant le repas, Neji et moi expliquons aux deux autres comment nous nous sommes réconciliés. Naruto fait alors la tête.

- Naruto ? Qui a-t-il ?
- Rien Amayelle-chan.

Je m'approche de lui et je lui enlève son bandeau. Puis je le cache derrière mon dos et je cours dans le village près d'un bosquet.

- Et ! Rends-le moi !
- Pas question. Je veux d'abord savoir ce que tu as !

Naruto me regarde. Je peux alors voir les magnifiques yeux bleus qu'il tient de Minato. Il me dit tristement.

- Tu as promis de rester à Konoha le temps que ton destin s'accomplisse.
- Oui.
- Mais après, tu vas repartir ?
- Sans doute.

Autant leur dire une partie de vérité. Naruto se jette contre moi et pleure contre moi. Les autres étant dedans, ils ne voient pas cette scène étrange. Tant mieux d'ailleurs. Mon cœur me donne alors des instructions mais je ne les fais pas. Je ne dois pas enlacer Naruto. Au bout d'un moment, il s'éloigne et je peux voir ses yeux bouffis. Je n'aime pas faire pleurer les gens. Mais là, je n'ai pas le choix. Je lui offre alors pour la première fois une vague d'apaisement qui le calme. Il ne comprend pas ce qu'il lui arrive.

- Tu m'as fait quoi ?
- Je t'ai offert une vague d'apaisement. Il s'agit d'un moyen que les elfes ont de calmer et d'apaiser les craintes. Comment te sens-tu ?
- Bien.

Je souris et je m'approche de lui. J'embrasse son front. Puis je lui mets son bandeau avec douceur. Naruto me sourit comme dans le manga. Main dans la main, nous rentrons dans le bâtiment où les autres nous attendent.
Le lendemain, tous s’enchaînent. Menma se retrouve blessé à cause d'un ninja-voleur comme le décrivent les villageois. Il se trouve que le garçon à l'ocarina fait parti de ce groupe. Mais comme il est amnésique, il semble ne pas s'en souvenir. Mais en réalité il joue la comédie. Comme moi d'une certaine manière. Les autres dorment et moi j'en profite pour dire.

- Menma, tu ne dors pas, alors arrêtes de faire la comédie.
- Comment tu le sais ?
- Je sais beaucoup de choses sur ce monde.
- Qu'entends-tu par là ?

Je regarde Naruto et Tenten qui dorment apparemment profondément. Neji est dehors.

- Menma, promets-moi de ne rien dire à personne.
- I'm o guesta.
- Tu as retenu la promesse elfe ?
- Oui. Es-tu rassuré ?
- Oui. Maintenant que tu es lié à la promesse.
- Alors, que veux-tu dire par « Je connais beaucoup de chose ? »




Alors, comment avez-vous trouvé l'héroïne? J'espère qu'elle ne fait pas trop "Héros parfait" Car j'essaie de la rendre aussi "normal" que possible.

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