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Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

Je suis certaine que je peux, d'une manière ou d'une autre toucher mes rêves et ceux des autres. Parfois ils arrivent que les gens que nous connaissons sont des êtres totalement différents d'une dimension à l'autre. Je crois qu'il suffit de savoir qui on est pour pouvoir continuer et changer le monde.
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 172772 | Comments: 258 | Favs: 53
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limala (Féminin), le 06/08/2010
Bonjour à tous, alors voilà un chapitre très fort en émotion et avec deux références à des chansons dont la deuxième, est un "copier-collé" mixé à ma fic qui, je l'avoue, m'a fait pleurer. Voilà, bonne lecture.



Chapitre 14: Kibo no kurushimi umare de (De la souffrance née l'espoir)



- Oui. Tu ne sais pas toute notre histoire. Je vais te raconter de quoi il en retourne. Mais avant es-tu pressée ?

- Non Onee-chan. Je t'écoute.

Ma sœur se met à briller et ses ailes apparaissent. Elles sont que d'une paire. Des motifs de papillon rouge sont présents. On est jumelle mais nos ailes sont différentes. C'est sans doute normal. Elle me tend sa main et je la prends sans hésitation. L'instant d'après, je me retrouve dans les souvenirs de ma sœur. Elle est à côté de moi. Nous sommes en compagnie d'un elfe très beau au visage blanc et sans âge. Il a de longs cheveux noirs descendant jusqu'à la taille et les yeux dorés. Sur son front se trouve un diadème. Robÿn me dit.

- Nous sommes presque à cent ans de ma vie. Voici mon maître, l'elfe Dylan. Nous allons croiser des elfes, regarde.

(Ecouter le titre en faisant copier coller de «Basilisk OST III - Requiem ~ Yami ni Tsubueru Monotachi he~ » jusqu'à « Je dis alors »).En effet, quelques minutes plus tard, un groupe de trois elfes, deux hommes et une femme sortent des bois. Ils regardent ma sœur avec les larmes aux yeux. Ils se mettent à genou et l'elfe masculin le plus musclé dit.

- Une elfe des étoiles en vie. Enfin une nouvelle qui nous remplit de joie. Quel est le nom de cette princesse?
- Elle s'appelle Robÿn et je suis son mentor, maître Dylan.
- Dylan des eaux de lune ! Le prince des elfes venant des abysses !
- Lui-même.
- Nous sommes heureux de faire la connaissance de personnes royales telles que vous.
- Comment avez-vous fait pour survivre ? Tous les membres de notre espèce sont morts ?

C'est Robÿn qui parle. Elle a l'air très étonnée. La femme elfe parle à son tour avec une voix remplie de tristesse.

- Il est vrai que tous nos compagnons sont morts princesse. Mais certains ont survécu et nous les cherchons afin de nous rendre dans des terres éloignées de ces humains du nom de ninjas.
- Mais comment pouvez-vous fuir ! Nous devons nous battre pour retrouver nos terres perdues !
- Princesse, malgré l'infini respect que je vous porte, il nous le faut. Venez avec nous.
- NON ! JE NE FUIRAI PAS !

Ma sœur s'en va vers le cœur de la forêt, suivit de Dylan. L'instant d'après, nous nous retrouvons dans le monde précédent. Elle a les larmes aux yeux.

- Mon maître a tenté de me rassurer mais sans arriver à calmer ma peine. Qu'aurais-tu ressenti Amayelle ?

- La même chose que toi sans doute. Je n'ai pas été dans ce cas. Mais je crois que oui, j'aurai eu beaucoup de peine. Que s'est-il passé ensuite ?

- J'ai continué mon chemin jusqu'à ce que je rencontre un humain dont je suis tombée éperdument amoureuse au grand désarrois de Dylan-sama. Malheureusement, il n'a rien pu faire pour faire disparaître mes sentiments. Et ce fut cela qui causa ma perte.

- Comment ?

- L'être que j'ai aimé avait les cheveux noirs et des yeux rouges comme le sang. Il ne m'aimait pas autant que moi. Pourtant je sentais en lui de l'affection pour moi. À chaque rencontre secrète loin de Dylan, j'allais le voir et je sondais son cœur. Et ses sentiments s'accroissaient. Mais une nuit, je suis repartie le voir avec Dylan-sama qui me suivit sans bruit. Je ne savais pas qu'il était derrière moi. Alors j'ai continué et j'ai vu mon amour. Mais il ne fut pas seul. Une étrange créature ressemblant à un renard rouge immense avec les mêmes yeux que celui de mon amant se rapprocha de moi.

En effet, Robÿn m'a transportée dans ce souvenir. Kyûbi est devant elle et s'approche un peu trop d'elle. J'ai peur. L'homme dont elle me parle et juste derrière Kyûbi. Il a des … des sharingans ? Mais, c'est pas possible ! L'homme dit alors à ma sœur.

- Viens avec moi ma petite.
- De quoi parlez-vous Madara-kun ?
- Tu vas venir avec moi afin de me rendre plus fort.
- Mais..je croyais que...
- C'est vrai, je t'aime Robÿn, mais mon désir de devenir immortel est plus fort encore.
- Vous savez bien que vous ne pouvez pas faire ça !
- C'est vrai. Tu as raison. Kyûbi, à toi.

Le renard prend alors ma sœur sans aucun problème car elle ne résiste pas. Elle dit à Madara.

- Tu ne feras pas ça parce que tu m'aimes.
- Vraiment ?

Il claque des doigts, et Kyûbi enfonce ses crocs dans le ventre de Robÿn. Le sang se met à couler comme une rivière. Madara regarde le spectacle avec délectation. Puis il frappe dans ses mains et les crocs du renard s'enfoncent davantage et lentement faisant hurler ma sœur. J'entends les os des côtes craquer. Puis, son ventre s'ouvre au fur et à mesure en la torturant encore. Le renard brise la colonne vertébrale, faisant arrêter les cris de Robÿn. Les deux parties du corps tombent simultanément à terre. Dylan, qui regarde le spectacle, s'enfuit en hurlant de douleur. Nous revenons dans le monde sans matière. Ma jumelle ne pleure pas. Mais elle a un regard très triste. Je dis alors.

- Tu as aimé Madara Uchiwa...

- Tout comme toi tu aimes Itachi Uchiwa. Nous sommes pas si différentes. Mais toi, comparée à moi, tu as trouvé une personne à l'âme blanche.

- Qu'est-ce que tu en sais onee-chan ?

- J'ai vu tes souvenirs de ton monde, et j'ai vu le passé d'Itachi-san. Madara, lui, s'est servi de moi.

- Et Itachi alors ? Il peut aussi faire la même chose avec moi. C'est donc pour cela que tu me dis de faire attention.

- En gros oui. Mais avec Itachi, je me fais pas trop de soucis pour toi.

- Je ferai attention tout de même. Je vais partir, je suis fatiguée d'être en l'air. J'espère que tu ne partiras pas encore pour une autre vie Nee-chan.

- Non, je veillerai sur toi encore pendant un moment.

- Merci Robÿn-nee.

J'ouvre une brèche et je m'en vais en saluant ma sœur de la tête. Une fois chez moi, mes ailes partent et je tombe sur mon lit.
Au moment où je rouvre les yeux, il fait jour. Je pense que c'est l'après-midi. J'ai faim.
Une fois avoir mangé, je sors dans le village afin de penser à autre chose. Mais la scène de la mort de ma sœur me hante. Comment un être aimant une personne de tout son cœur peut-il faire mourir quelqu'un uniquement pour récupérer des dons ? Et de la façon la plus cruelle qui soit. Boum, je lève la tête. Je suis rentrée dans Anko. Elle ne sourit pas. Elle me demande alors.

- Tu es si pâle, que t'est-il arrivé ?

Dois-je lui dire la vérité ? Je crois que ce serait la meilleur chose à faire. Je lui raconte alors mon voyage dans l'espace, la discussion entre Robÿn et moi au sujet de Kyûbi puis de sa façon dont elle est morte. En revanche, je mets sous silence notre avis sur Itachi. Elle parle avec une boule dans la gorge.

- Peux-tu me montrer cette image ?
- Comment ? Vous n'y pensez pas !
- Si, je crois que la meilleure façon pour moi de comprendre, c'est de voir de mes propres yeux. Je sais que tu peux faire ça facilement.
- Très bien.

Je concentre mon chakra puis je place la paume de ma main sur le front de la chunin qui s'est assise. Pendant des minutes qui me semblent une éternité, je relis ce souvenir en compagnie d'Anko qui tremble. Une fois le souvenir dissipé, j'enlève ma main qui est devenue moite. Anko a les larmes dans les yeux et elle est aussi blanche que moi.

- C'est...c'est...monstrueux.
- Je sais Anko-senseï. Mais je devais savoir pas vrai ?
- Oui, mais ce souvenir est si sombre...auras-tu encore confiance en l'âme humaine à présent ?
- Madara-san n'est pas les êtres vivant ici. Naruto, Sakura-chan, Ino-chan, et tous ceux qui vivent ici n'ont pas le cœur aussi noir.
- Tu nous aime à ce point ?
- Oui.

Je n'ose pas dire malheureusement car plus ça va, moins je sens que je n'aurais plus le courage de choisir entre ces deux mondes. Mais, le mien me manque tant. Anko me conseille d'aller en parler à Tsunade. Je lui dis que ce n'est pas nécessaire et je la laisse. Durant tout l'après-midi, je réfléchis à ma position, et j'en conclus le soir venu qu'il faut que je fasse beaucoup de chose avant de rentrer chez moi. Je vais voir la sanin lorsque la nuit est bien avancée quand je tombe sur Jiraya.

- Ero-senin?
- Tiens Amayelle-hime. Que faites-vous dehors ?
- Je souhaite voir maître Tsunade, mais vous tombez bien car cela vous concerne aussi.
- Allons-y alors.
- Oui, mais un conseil, ne me touchez pas.

Il rit et moi aussi. Nous rentrons dans le bureau sans y être invités. Tsunade lève un regard interrogateur. Jiraya explique que j'ai une requête. Tsunade m'intime à parler. Je lui dit ce qu'Anko voulait que je lui révèle, puis je dis à l'intention de Jiraya qui je suis réellement, d'où je viens. Il me lance un regard rempli de question et dit à Tsunade.

- Tu étais au courant ?
- Depuis le début.
- Alors pourquoi en avoir fait une kunoichi ?
- Pour lui venir en aide et lui donner une raison de vivre ici.
- Je vois, et je suis d'accord.

Je regarde Jiraya avec adoration pour la première fois de ma vie.

- Je vous suis reconnaissant Ero-senin.
- Pas de quoi. Qui le sait à par nous ?
- Seulement nous.

Tsunade parle à son tour pour me poser « la » question.

- Et au vu de cette après-midi, as-tu trouvé ton destin ?
- Oui, enfin je crois. Il faut que je fasse deux choses. La première est la plus importante. Et la plus longue à réaliser.
- Parle.
- Je veux partir à la recherche de Maï.
- QUOI !

Tsunade et Jiraya le disent en même temps en se levant. Tsunade dit alors, suivie de Jiraya.

- Maï, la...
- Fille aux ailes de feu !
- Oui elle.
- Et pourquoi ?
- Et bien maître Tsunade, la raison est que c'est elle qui m'a amenée ici. Et je crois qu'au vu des informations que j'ai sur elle, je dois retrouver son corps.
- Et tu vas en faire quoi ?
- Je vais rendre ce qui appartient au corps.
- Mais son âme s'est divisée !
- Je vais retrouver ses morceaux. Voilà en quoi je dis que cet objectif est long à réaliser.
- Bien. Et que va-t-il se passer quand tu les auras retrouvés?
- Je ne sais pas. Mais je crois, au vu de ce qu'elle a fait, que cela ne serait que justice de lui rendre la vie.

Les deux humains près de moi me regardent et sourient. Je pense qu'ils ne voient aucun inconvénient. Tsunade dit.

- Très bien. Et le deuxième point ?
- Il est moins long vue que je crois savoir comment je vais m'y prendre. Il faut que je retrouve une personne responsable de la mort de Robÿn, et ainsi que Dylan.

Cette fois, ils sont très septique. Je peux le voir. Normal quoi, ils ne savent pas que Madara et Dylan sont en vie. Ou du moins le premier. Quant au deuxième, même si dans le livre j'ai vu qu'il est mort, je sens dans chaque fibre de mon corps qu'il est quelque part, tout comme Maï. Je dois les rendre l'un à l'autre. Mon cœur en meurt d'envie. Tsunade dit alors.

- Tu veux retrouver des personnes mortes ?
- Êtes-vous sûre qu'ils sont mort maître ?
- Justement, je ne sais pas. Mais Madara Uchiwa a vécu il y a 100 ans. Il ne peut pas être en vie.
- Moi, au contraire, je suis sûre que si. Quand une personne veut quelque chose, il obtient malgré le temps.

Je fais référence à Sasuke. Jiraya appuie Tsunade.

- Je suis d'avis que tu réfléchisses bien à ce que tu dis Amayelle.
- J'ai passé tout l'après-midi à y réfléchir. Croyez-moi, je n'ai pas d'autres objectifs en tête. Mais avant, je dois acquérir de l'expérience en effectuant des missions.
- Très bien. Je ne peux pas te faire changer d'avis. Alors ça marche.

Le reste de la journée, j'ai suivi l'entraînement d'Anko en effectuant des techniques de plus en plus difficile, qui au final, me permit d'obtenir un présent de la part de la Chûnin. En effet, une fois le mois écoulé, et la nuit venue, Anko s'approche de moi et m'offre...

- Tiens, voici un cadeau qui, je pense, te serra utile.
- Un sabre !
- Oui. Avec les techniques que je t'ai enseignées, je crois que cela te servira.
- Merci maître.
- Prends-le.

Je sors le katana. Il a la lame couleur rouge sang. Le pommeau est dure comme de l'acier. Mais je suis surprise quand à la légèreté de la lame. J'effectue des cercles concentriques comme me l'a appris Anko. C'est comme si elle m'avait entraînée dans le seul but de pouvoir manier cette épée. Elle me regarde avec un air ravi. Puis elle me laisse et je regagne mon logement quand tout à coup je sens une présence. Elle n'est pas maléfique. Je suis comme attirée par un son de clochette venant d'ailleurs. Elle me guide en dehors du village. Puis plus rien. Je lève les yeux, et j'ai le souffle coupé. Dans le ciel, une pluie d'étoiles filantes traversent le firmament. Une voix s'élève. Je regarde sur ma droite et je vois Sakura.

- Sakura-chan ?
- Bonsoir princesse.
- Ne m'as-tu pas dit, il y a longtemps, que nous devions nous tutoyer comme des amies ?
- C'est vrai.

Elle me sourit. Mais je vois bien que quelque chose la tracasse.

- Sakura, que se passe-t-il ?
- Je suis très mélancolique, ce n'est rien Amayelle.
- Mélancolique ?
- Cela fait presque la moitié d'une année que Sasuke-kun est parti.
- Tant que ça ?
- Oui. Je compte tous les jours de son absence.

Mon cœur se serre en découvrant le désespoir de Sakura. Je lui prends la main et je regarde le ciel étoilé.

- Viens avec moi, il y a quelque chose que je souhaite te faire partager. Je l'ai découvert il y a un mois, quand ma sœur m'a montré sa mort.
- Ta sœur ?

Je souris. Oui, je crois que cela lui fera du bien, tout comme cette chanson. Nous arrivons devant une prairie où les fleurs nocturnes s'ouvrent, dévoilant des pétales blanches répandant de la poussière telles des étoiles. Au centre, se trouve une pierre tombale où un nom est gravée, Sakura le lit à voix haute avec une boule dans la gorge.

- Ici est enterré Robÿn...dernière représentante de son peuple...

Sakura pleure doucement et tente de parler.

- Amayelle...Amayelle..dono...
- Écoute, ce que je vais te montrer doit rester entre nous.
- Promis.

Je vais chanter cette chanson, qui est la même que le prince d'Égypte. Ce qui est encore plus troublant. Mais elle est aussi celle que ma sœur jumelle et moi savons chanter pour appeler les âmes égarées. Je commence alors à chanter. (chanson « Avec la foi » à écouter en même temps que lire).

- Nous avons tant prier, sans savoir qui nous entendrait. Dans nos cœurs un chant d'espoir, sans oser trop y croire. Plus rien ne nous effraie, bien qu'il y est tant à redouter. On déplaçait des montagnes, sans savoir qu'on le pouvait. On peut faire des miracles avec la foi, gardons espoir il faut y croire. La foi peut faire tomber tous les obstacles, la foi fait faire tant de miracles. On en fait quand on croit.

C'est alors qu'un vent se lève et qu'une forme se dessine et prend la forme de ma jumelle, la main posée sur sa pierre. Sakura n'en croit pas ses yeux, elle est bouche-bée. Robÿn, de ses yeux bleus, chante.

- En ces temps de terreur quand la prière est souvent veine l'espoir est l'oiseau d'été toujours vite envolé. Pourtant moi je demeure.

Je chante à mon tour.

- Moi je demeure.
- Le coeur remplit de joie sereine.

Ensemble nous chantons

- J'ai la foi je n'ai plus peur, je vais vers le bonheur. On peut faire des miracles.

C'est moi qui chante, et de belles libellules de lunes venant de mon monde apparaissent les unes après les autres.

-Avec la foi.
- Avec la foi, Gardons espoir
- Il faut y croire.
- Il faut y croire

Ma sœur et moi enchaînons, et les êtres ailées volent en cercle vers le ciel.

- La foi peut faire tomber

Puis c'est moi.

- Tous les obstacles
- Tous les obstacles

Et enfin, ensemble...

- La foi fait faire tant de miracles, on en fait quand on croit.

Une libellule minuscule se change en petite elfe aux cheveux noirs et aux yeux d'or qui dit alors.

- An chilwa a na ta naï y dé_o da_a. An chilwa a na ta naï y dé_o da_a.

Puis, des centaines de petits elfes se changent à leur tour, tous en blanc.

- Mi ramo raba é nime rodona_aï. Mi kamorané é ta bacoté. Navata an rastata an sou dé arta. Navata an rastata an sou dé arta. Achila Achila Achila.

Des femmes elfes, toutes aussi belles les unes que les autres, mettent les mains sur les épaules de leurs enfants et chantent sous nos yeux.

- An chilwa a na ta naï. Y dé_o da_a. An chilwa a na ta naï. Y dé_o da_a_a. Mi ramo raba é nime rodona_aï. Mi kamorané é ta bacoté

Puis, les hommes arrivent et placent les mains entre eux.

- Navata an rastata an sou dé arta. Navata an rastata an sou dé arta. Achila Achila Achila

Ma soeur et moi, avec Sakura, pleurant à chaudes larmes.

- On peut faire des miracles , avec la foi. Gardons espoir. Il faut y croire

Je mets mes mains sur les épaules de Sakura et je chante seule.

- Il faut y croire

Tous ensemble, faisant vibrer les arbres.

- La foi peut faire tomber, tous les obstacles.

Puis moi.

- Tous les obstacles

Ensemble, les elfes disparaissant au fur et à mesure en nuage de poussière ailées.

- La foi fait faire tant de miracles, les miracles. On en fait quand on croit

Puis, une fois qu'il ne reste plus que Sakura, ma sœur et moi, moi je chante en pleurant, en voyant ma jumelle partir.

- On en fait quand

Elle me prend la main et ensemble, on chante l'ultime phrase.

- On croit

Je passe ma main sur mon visage afin d'essuyer mes larmes. Puis, Sakura me regarde, elle continuant à pleurer, et me dit.

- Je...je, merci. Je garderai espoir, et peut-être, peut-être, Sasuke reviendra comme un miracle.
- Oui. Toi et moi, non, tout le monde doit garder espoir pour le bien de tous.
- Comme nous le dit maître Tsunade.
- Oui, comme elle nous le dit.

Sakura passe son bras autour de ma taille et sa tête sur mon épaule et dit alors avec une curiosité enfantine.

- Je suis presque plus grande que toi alors que je suis bien plus jeune.
- C'est vrai. Mais je serais toujours plus vieille que toi.
- C'est vrai. On rentre ?
- Oui.

Nous laissons derrière nous le sanctuaire qui nous a permis de nous rapprocher Sakura et moi en ayant un secret, sans aucun doute, le plus précieux qui soit.




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