Fiction: Tabidatsu gaitou kako soshite uchuu :Voyage dans le temps et l'espace

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Nous arrivons dans le sous-sol du bâtiment. Tsunade semble soucieuse de ce que je lui ai demandé. Elle me pose alors sa question.

- Dis-moi, pourquoi cette soudaine envie de connaître le contenu de ces livres ?
- Pour comprendre pourquoi je suis elfe ici.
- C'est vrai, tu étais une humaine dans ton autre monde.
- Oui.
- Je comprends. Mais dis-moi, je me trompe peut-être mais ce corps elfe possède des souvenirs que tu as eus ici n'est-ce pas ?
- En effet.
- Alors je suppose que la fille elfe, Amayelle, c'est toi mais ici.
- Vous voulez dire que je n'ai pas changé de monde mais que mon âme humaine qui était dans mon monde est ici une âme elfe. C'est logique. Mais dans ce cas, pourquoi mes souvenirs ne sont, pour la plupart, issus de mon monde à moi?
- Je ne sais. Peut-être que Kakashi n'a pas terminé de lire tous les livres.
- Il y en a tant que ça ?
- Oh oui.
- Combien ?
- Trois livres avec chacun plus de mille pages.

C'est quoi cette blague. 1000 pages à lire. De toute façon, cette après-midi je n'ai que ça à faire. Nous arrivons alors devant une porte scellée d'un parchemin. Autour du parchemin se trouve des cadenas attachés les uns aux autres et ils sont électriques. La sanin voit mon air stupéfait et me dit.

- Ces livres sont très précieux. Ils contiennent le secret de la fondation du village, et l'origine des elfes ayant accepté de partager leur savoir avec les humains.
- Je vois.

Elle me sourit. Elle met ses mains devant elle et fait passer son chakra dans le parchemin. Les couleurs de l'encre noire passe à rouge et le parchemin se fend. Puis l'électricité est coupée et les cadenas se scindent. Mon codeur s'affole. Là dedans, je le sens dans toutes les fibres de mon corps, ce trouve la réponse à mes nombreuses questions. La porte s'ouvre enfin dans un bruit d'outre-tombe qui me fait froid dans le dos. Tsunade rentre la première et je la suis. Au moment où mes yeux s'habituent à la faible lumière qui règne dans la pièce, j'ai le souffle coupé. Des centaines et des centaines de livres sont classés dans deux étagères à trois étages et s'étalant sur la longueur de la pièce qui est aussi grande qu'un stade. Tsunade rigole en voyant mon air de désespéré. Où vais-je trouver ces bouquins moi !

- Je vois que tu es impressionnée.
- C'est incroyable. Tant de livres !
- En effet. Moi aussi j'ai eu cette impression d'océan quand je suis venue ici la première fois avec mon grand-père.

Je la regarde. Depuis quand cette salle existe et depuis quand Tsunade est venue ici avec son grand-père ? Encore une nouvelle information différente du manga. Où alors, il s'agit d'un moment où l'auteur n'a pas imaginé. Tsunade m'attire vers la partie la plus éloignée de la pièce. Elle me montre alors l'endroit où sont les livres que je cherche. Elle me les sort et me les pose sur une petite table. Elle s'assoit sur un pouf et moi aussi.

- Voilà, dans ce livre, tu trouveras comment s'est formé le village de Konoha dans ces moindres détails. Mais comme tu le sais sûrement de ton monde, je pense que tu n'auras pas besoin de lire tous les passages. En revanche, ce livre contient comment les elfes sont arrivés ici et comment ils ont disparu.

Le livre en question à une couverture dorée avec des motifs très étranges. L'un d'eux me fait penser à une feuille et un autre à une clé en forme d'étoile. Tsunade me montre ensuite le troisième livre. Sa couverture est de la couleur de l'émeraude est les reliures sont faites en or.

- Celui-là te montrera les familles les plus illustres qui ont touchées ce monde.
- C'est dans celui-là que Kakashi-senseï a trouvé ma famille n'est-ce pas maître ?
- En effet. Bien, je vais te laisser. Quand tu souhaiteras sortir, tu n'auras qu'à fermer la porte derrière toi et la chaîne se reformera toute seule.
- Une chose encore ?
- Oui ?
- Et bien, est-ce que cette porte ne s'ouvre qu'avec votre chakra, comme une marque ou un code ?
- C'est cela. Tu as peur que ces livres tombent entre les mains de Danzou ?
- Oui.
- Ne te fais aucun souci. Il ne pourra jamais y entrer sans ma présence.
- Je ne me fais plus de soucis maintenant.
- Allez, bonne lecture.
- Merci maître.

Elle referme la porte et un bruit d'électricité qui s'enclenche me fait penser que je suis en sécurité ici. Je prends le livre à la couverture dorée et je me mets à lire.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, mais ce livre est incroyable. Il raconte que les elfes seraient arrivés sur ce continent bien avant l'arrivée des hommes. En revanche, les démons à queues étaient bien présents. Les elfes ont crée une sorte d'accord avec les démons enfin qu'ils protègent leurs enfants des premiers humains avide de pouvoir. Car les enfants- elfes avaient la faculté d'influencer la nature. Pouvoir qui pouvait être volé durant l'enfance. Par conséquent, une guerre se déclencha entre les deux espèces. Mais, au fur et à mesure, aucun des deux ne prit l'avantage sur l'autre. Les morts devenant de plus en plus nombreux, un sage humain, avec des iris circulaires, parvînt à trouver un compromis. Les elfes devraient rester à l'écart de l'humanité ou du moins ne pas interférer dans leurs affaires. En échange, les humains ne devaient plus jamais s'en prendre aux enfants elfes. Une paix s'installa alors durant un siècle. Mais, la cupidité humaine reprit le dessus en désirant posséder les démons à queues. Ou du moins leurs forces.

Un elfe de noble naissance qui a assisté à l'acquisition des démons, a prévenu les elfes du danger qui allait planer sur leur espèce dans les jours à venir. Et il eut raison. Un homme contrôlant un démon à l'aide de yeux rouge (Madara je suppose) demanda à sa créature d'attaquer les elfes et d'en capturer quelques uns de vivant tout en massacrant les autres. L'elfe princier vit alors de ses yeux l'extraction des âmes. Il s'agissait d'une technique ninja permettant de faire pénétrer la main entouré d'une lumière rouge sang et de retirer l'enveloppe fantomatique des elfes. En d'autres mots l'âme. Selon ce même elfe (Je crois que c'est l'auteur de ce livre) les elfes crièrent de douleur pendant l'extraction. Un elfe a même eut son corps se couper en deux car l'humain extirpa son âme sans aucune pitié. Mais, à chaque fois ce fut le même résultat. Les âmes se brisèrent en contact de l'air libre une fois séparées des corps. L'elfe princier avait eu du mal à supporter ce carnage, il alla donc demander audience aux personnes royales les plus élevées dans la hiérarchie des elfes. Le roi et la reine des étoiles. L'elfe princier décrivit alors tout ce qu'il avait vu. Les monarques, en colère, rassemblèrent leurs archers et se mirent en route vers le monde des hommes. Malheureusement, ce fut un massacre. Les ninjas aux ordres des hommes cupides décapitèrent les elfes pour extraire les âmes des elfes encore en vie, agonisant. Le chef de l'armée humaine ne pouvant plus supporter d'échouer dans l'extraction, s'empara de la reine grâce à un immense renard et l'animal la coupa en deux au niveau de son ventre à l'aide de ses crocs. Le mari de la reine, voyant que ces elfes se faisaient massacrer, qu'ils soient enfants ou adultes, fuit en direction du château. L'elfe princier le suivit sur son ordre. Le duo entra dans une chambre où deux beaux bébés dormaient paisiblement. Le père demanda à son acolyte d'emporter le bébé aux yeux émeraude loin de ce monde tandis que lui prendrait l'autre bébé et l'amènerait dans l'ancien royaume des elfes situé à l'extrémité du continent. (Robÿn et moi). Le voyage du prince elfe fut semé d'embûche. Et un beau jour, il dut faire appel au immense pouvoir du nouveau-né afin de le protéger. L'enfant, espoir et hériter des elfes, fut alors aspiré dans une brèche spatio-temporelle où le corps se reposerait à l'intérieur, le temps que l'âme grandisse loin de ce monde. L'elfe princier s'en voulait d'avoir ainsi agit car il n'avait pas tenu la promesse faite au monarque. Alors, pour se faire pardonner, il partit à la recherche de l'autre duo. Malheureusement il trouva, suite à des centaines d'années de recherche, le corps du roi. Il le pleura pendant des jours.

Mais, il sentit alors une énergie belle et puissante descendre du ciel. Une magnifique créature dotée d'ailes flamboyantes vînt à sa rencontre. (C'est Maï). Elle portait dans ses bras fins le bébé elfe aux yeux de saphirs. L'elfe vit que la créature avait les oreilles tout à fait humaine et ne comprit pas pourquoi une humaine protégeait un bébé elfe alors qu'ils avaient tué tous son espèce. La femme aux ailes de feu rendit l'enfant à l'elfe princier. Il voulut parler mais la belle créature posa son doigt doux et parfait sur les fines lèvres de l'elfe. Celui-ci comprit alors que la femme humaine était en réalité une déesse venue sauver le monde. Quand il lui dit qu'ils étaient les seuls survivants de ce massacre, le bébé et lui, le visage de la déesse devînt d'une infinie tristesse. Elle demanda comme une faveur à l'elfe princier. « Veuillez sur cette enfant et transmettez-lui ce secret. Puis dites-lui que sa jumelle que vous avez envoyée dans une autre dimension reviendra et que c'est moi qui la guiderais jusqu'à elle. ». La femme partit alors dans une flamme immense et alla calmer les esprits de la nature.

Pendants le siècle qui suivit, l'elfe princier tint parole à la dame, dont il s'était épris, et la jeune elfe aux yeux saphir et à l'étoile sur la poitrine et les poignets, apprit ce qui s'était passé. Mais un jour, alors que le monde était en paix, elle mourut sous les crocs du même démon comme sa mère. Les larmes de la princesse se transformèrent en prière et créèrent une brèche où l'âme de la jeune adolescente put être sauvée et fusionna avec le corps du bébé jumelle sans âme. L'elfe princier rencontra ensuite un sage avec les mêmes yeux circulaires, et lui raconta son histoire. Puis, ayant épuisé tous ses sentiments, l'elfe princier se donna la mort en s'extirpant lui-même son âme. Voilà quelle a été la tragique histoire des elfes.

Je vois alors mes larmes qui coulent abondamment tomber sur la dernière page du livre. Une main chaude se pose sur mon dos. Je lève les yeux vers la sanin. Elle me regarde avec des yeux infiniment triste et remplis de compassion. Elle me parle tout doucement.

- Il est très tard. Il est presque minuit. Je pense que tu devrais rentrer chez toi. Je vais t'accompagner.
- Maître....
- C'est dur?
- Oui.
- C'est pour cela que j'hésitais à te parler de ces livres.
- Vous avez raison. (J'essuie mes larmes avec le dos de ma main) Mais ne rien savoir sur ce qui s'est réellement passé est encore pire.
- C'est très sage ce que tu dis.
- Non, c'est une juste une réalité.
- Dis-moi, l'homme aux yeux rouges, tu penses qu'il s'agit des sharingans ?
- J'en suis certaine.
- Comment en es-tu si sûre ?
- Je ne peux pas vous le dire.

Je lui ai dit que je ne connaissais pas la suite de l'histoire après le départ de Sasuke, alors vaux mieux lui mentir. Elle me parle à nouveau.

- Si c'est ton souhait. Amayelle, je veux que tu saches qu'il n'y a pas eu que des humains malveillants par le passé.
- Je sais. Mais, je trouve cela écœurant.
- Tu souhaites changer le cours du monde?
- Il est trop tard. Je suis la dernière de mon peuple et Kakashi-senseï m'a dit que je ne pourrai pas ramener cette espèce à la vie. Donc, je vais survivre. Pour faire honneur au sacrifice de ma famille elfe.
- C'est bien. Allez, rentre chez toi princesse.

Je m'incline devant la sanin et je pars. Mon cœur est encore plus lourd de douleur. Ce livre est vraiment la chose la plus noire, mais aussi la plus importante qui me soit arrivée. Je devais savoir. C'est...Tiens.

- Tenten ?

La fille aux cheveux marron sursaute. Elle me regarde. Ah oui, c'est la première fois que je lui parle. Elle vient vers moi, émerveillée.

- Bonsoir Amayelle-san.
- Non, juste Amayelle ou Amayelle-chan. D'accord Tenten-chan ?
- Oui. Dis-moi, tu fais quoi en cette heure tardive ?
- Je te retourne la question.
- Je cherche Lee. Cet idiot est avec Gaï-senseï en train de courir.
- À cette heure ?
- Oui.
- Un pari c'est ça ?
- Oui, comment tu es au courant.
- On m'a dit que votre maître est du genre bout en train.
- C'est rien de le dire.

Nous rions ensemble. Ça me fait du bien. Tenten me redemande à nouveau ce que je fais et je lui dis une partie de la vérité.

- J'étais en train de lire des livres très important pour ma formation.
- Tu veux devenir kunoichi ?
- En effet. Gaï-senseï ne te l'a pas dit ?
- Non. En fait, les maîtres de chaque unité sont très discrets à ton sujet.
- Il n'y a pas de quoi. Tu sais, j'ai une idée. Demain, vous viendrez chez moi, ceux de ton âge et nous parlerons de tout ce qui est sur moi.
- Le soir ?
- Oui, mais sois prudente quand tu le diras aux autres. Il ne faut pas que vos chefs l'apprennent.
- Compte sur moi.

Je la laisse chercher Lee et je rentre chez moi.
Le lendemain matin, je me réveille tôt. Ma nuit a été remplie de cauchemar aussi effrayants les uns que les autres. Je suis contente de pouvoir aller m'entraîner. Ça me fera oublier ses horreurs. En arrivant sur le terrain numéro 7, je vois avec surprise que Kakashi est arrivé le premier. Mais je suis trop fatigué pour en faire la remarque. Il doit le voir et il me prend tendrement la main. Pourquoi est-il si doux avec moi ? Peut-être à cause de ce qu'il a lu. Il me parle.

- Tu n'as pas l'air en forme.
- Non, j'ai lu un des livres que vous avez consultés.
- Lequel ?
- Celui de la disparition des elfes.

Il soupire de tristesse. C'est bien ça. Il est tendre avec moi parce qu'il a pitié pour moi. Ça me dégoûte. Je retire ma main et je lui dis le fond de ma pensée.

- Vous savez Kakashi-senseï, vous n'avez pas besoin de faire votre tendre avec moi. Je ne suis pas une petite créature faible et fragile. Ou du moins si mais je vais me renforcer. Alors je vous serai gré d'arrêter de me cajoler autant.
- Je ne te cajole pas.
- Vraiment !
- Oui. C'est une juste une marque d'affection pour toi.
- Hein ?

Non mais je lui ai fermé le cœur à l'attraction de mon corps. Alors pourquoi il dit ça. Je fais alors ce que font les chevaliers d'émeraude dans les livres. Je sais le faire aussi. Je sonde son cœur avec mon esprit et j'y découvre avec stupeur un intérêt très profond à ma personne. Non, il ne doit pas m'aimer. Ou du moins pas comme ça. Je parle avec une voix chevrotée.

- Je vois. Mais ne m'empêchez pas de devenir plus forte. Je dois m'endurcir.
- Très bien.

Je préfère ce ton. Il est plus sec et moins doux.

- Je vais t'apprendre les combats au corps à corps. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'attaquer. Ou du moins pas encore.
- Très bien.
- Tout d'abord je veux que tu me fasses des pompes puis le tour de ce terrain d'entraînement en courant pendant une bonne heure.
- À vos ordres.

Pendant la matinée, il m'apprend à parer les coups des adversaires et à les esquiver. Pour cela, il me lance des morceaux de bois très gros afin d'améliorer ma vitesse de déplacement. C'est fatiguant mais revivifiant. Le senseï me libère l'après-midi et je retourne voir la sanin. Elle m'amène une fois de plus dans la salle et je me mets à lire le second livre qui parle des familles elfes.

Dans celui-ci, j'apprends que mes parents elfes sont nés dans le continent où les elfes avaient vus le jour. Ils s'étaient rencontrés durant un solstice de printemps. Ma mère était alors âgée de 100 ans comme moi. Alors que mon père en avait le double. Les elfes des étoiles étaient une dizaine seulement et s'étaient éteints au même nombre. Ma sœur jumelle, Robÿn, avait les pouvoirs de l'étoile tout comme moi. Un pouvoir permettant de sonder le passé quand bon nous semblait. Mais ce pouvoir avait ses limites. Ils devaient y avoir un délai d'un mois avant de pouvoir le réutiliser. Au fur et à mesure de ma lecture, je me rends compte à quel point les elfes étaient des créatures mystérieuses. Ils avaient des familles dispersées un peu partout dans le monde mais reliées magiquement par l'esprit. Seuls les jumelles, dernières représentantes des elfes, ont ce lien de couper dû à la mort de tous leurs congénères. Puis le reste parle des liens entre les familles.

Je referme le livre. Il est moins passionnant que le premier mais au moins, j'ai compris de qui je descends. Aucun sang humain ne coule dans mes veines ici car aucun elfe ne s'est épris d'un humain à l'exception de l'elfe princier qui est tombé amoureux de Maï mais qui n'a pas pu lui ouvrir son cœur à cause de sa propre disparition. Je me lève et je sors de la pièce. Elle se referme naturellement toute seule et la clôture électrique se remet en place tout comme les cadenas. Je sors.

Le soleil est sur le point de se coucher. Je rentre vite à mon appartement et je prépare quelques douceurs de chez moi. Des petits gâteaux au chocolat et aux noix, des fruits de la passion sur un lit de crème, et des galettes au miel et aux amandes. Puis je presse des fruits et je pose les jus de fruits sur la table de mon salon. J'ai le temps, et je vais me doucher. Puis une fois terminé; je mets ma jupe blanche en dentelle à laquelle j'ajoute un joli débardeur rose. Puis je peigne mes cheveux qui descendent à présent à mes épaules. Une fois prête, j'entends au même moment quelqu'un frapper à ma porte. Je vais ouvrir. Tenten, Lee, et l'idiot de Neji entrent suivi de Ino, Shikamaru, Chôji, Sakura, Naruto, Kiba, Hinata et Shino. Mon appartement à tout juste la place de les faire rentrer. Ils s'assoient tous comme ils peuvent. Puis je me mets entre eux, assise en tailleur par terre. Je leur explique tout ce qui s'est passé depuis mon arrivée ici. Même l'affrontement entre Danzou et moi. Ce qui fait réagir Tenten.

- Tu peux faire apparaître des flèches de ta poitrine ? Ce n'est pas douloureux au moins ?
- Non, au contraire, c'est comme si je libérais toutes mes angoisses.
- Tu peux nous le montrer ?
- Non, ici on est trop à l'étroit. Mais quand je serai devenue une genin et que nous partirons en mission, je vous le montrerai.
- Promis ?
- Im o guesta.
- Hein ?

Je regarde Naruto qui me sourit et dit à Tenten la traduction. Puis, je parle de mes ailes, et cette fois, Hinata se met à sursauter. Elle me demande alors.

- Tu peux voyager dans le temps ! Comme ça, quand tu le veux ?
- Non, entre chaque voyage, aller-retour, il faut un délais d'un mois. Mais au bout de ce mois, en effet, je peux retourner dans le passé. Mais ce pouvoir, je l'utilise uniquement lorsque ma vie est en danger ou si une information importante que je recherche se trouve dans le passé.
- C'est fantastique.
- Mais effrayant. Crois-moi Hinata-chan, l'expérience est très impressionnante.
- Je comprends. Pourrais-tu amener une personne avec toi dans le passé ?
- Malheureusement non. La personne qui viendrait avec moi, ne possédant pas ses ailes, serait perdue dans les méandres du temps et ne pourrait plus rentrer.
- Mon dieu. Mais c'est dommage.
- Oui. Mais d'un côté il vaut mieux avoir quelques restrictions pour éviter des dégâts dans le futur.

Shino se met à parler d'une voix sinistre, faisant sursauter Naruto à côté de lui. Je me mets à rire doucement.

- Naruto, arrête ton cinéma.

Boum, Sakura lui donne une raclée puis je fais un signe à Shino de parler.

- Quel genre de dégâts ?
- Cela dépend. Il se peut que certaines personnes, qui n'ont jamais vu mon visage avant mon voyage, se rappellent de moi après une incursion dans le passé. De ce côté là, pas de soucis.
- Bien sûr.
- Mais, si jamais, par exemple lors d'une guerre, je tuais un homme qui jouerait un rôle important pour la paix dans le futur, alors...
- La guerre ne serait jamais finie.
- Et la violence perdurerait.

Après cette réponse, les jeunes genins se taisent. Pour alléger l'ambiance, je demande à Ino de venir avec moi. Je lui passe alors les plateaux et ses yeux se mettent à briller de gourmandise. Une fois sur la table, Naruto se met à baver. Sakura se trouvant juste en dessous, se met à le secouer comme un prunier.

- Non mais ça ne va pas ! Je ne suis pas ta serviette !
- Désolé Sakura-chan....

Elle le repousse et je sers d'abord Naruto histoire qu'il ne se fasse pas retaper par la belle rose. Nous mangeons tous avec appétit en parlant de tout et de rien. Puis, minuit passe et les petits commencent à fatiguer. Ils rentrent tous chez eux et me remercient pour mon hospitalité et de la confiance que je leur porte. Je referme alors la porte et je la ferme à clé.




Alors, le secret d'Amayelle vous paraît-il dangereux ou bien va-t-elle être toujours aussi timide?

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