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Fiction: L'héritier du clan de la forêt

L'histoire d'un jeune shinobi né dans un clan qui après la guerre a trouver refuge au sein de Konoha. Ce clan cache de nombreux secrets, un passé tragique et porte un espoir.
Classé: -12D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 44036 | Comments: 18 | Favs: 27
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Lys noir (Masculin), le 16/09/2013
Ce chapitre est une sorte de flash back qui s'inscrit dans le même lignée que celui du passé de Madara et Hashirama.



Chapitre 17: Premiers contacts



4 ans avant la création de Konoha :

Une jeune femme brune fait ses adieux à la montagne où elle a grandi. Elle est vêtue d'un haut blanc sans manches mais couvrant tout de même ses épaules, une jupe bordeaux s'arrêtant mi-cuisse, ses bras et ses jambes sont couverts par une tenue en résille. Prenant sa route à la découverte du monde bien campée dans ses bottes de cuir marron, un grand sac en toile jeté sur son épaule et fermé par une corde faisant également office de bandoulière, elle avance d'un pas sûr au rythme duquel bondissent en cadence ses cheveux mi-longs et les deux anneaux d'argent qui pendent à ses poignets. Son regard fixé vers l'horizon révèle aisément ses yeux singuliers, en effet son œil droit est bleu roi et le gauche est rouge sang, ils trônent fièrement au-dessus de la balafre horizontale qui scinde son visage et son nez en deux.

Devant elle s'étend un continent entier à explorer et rempli d'opportunités depuis que les guerres incessantes se sont calmées, certaines rumeurs parlent même d'alliances entre des clans ninjas sous la bannière d'un pays.

Marchant sans compter les heures, dormant à la belle étoile, traversant parfois des terres désolées portant encore les traces de féroces batailles et l'odeur du sang. Les paysages témoins de la folie des hommes jouxtent ceux témoignant de la beauté sauvage de la nature. Cela fait plusieurs jours que son voyage a commencé quand sa route croise celle d'une caravane, ses membres portent des vêtements conçus pour la marche et des capes, certains d'entre eux arborent également un plastron et ont la peau cuivrée. Ils l'invitèrent à cheminer un temps ensemble, par la voix d'un homme au teint pâle de taille moyenne aux cheveux noirs hirsutes et au nez fin, son œil droit est marron et le gauche est dissimulé par un cache œil.

- Bonjour.
- Bonjour jeune fille, qu'est-ce qui vous amène dans la région ?
- Je suis en voyage, j'explore le monde. Et vous ?
- Nous sommes des marchands itinérants, cela fait quelques temps que nous sommes arrivés sur ce continent.
- D'où venez-vous alors ?
- D'une terre bien au-delà de vos cartes de l'autre côté de l'océan à l'Est. Vous voyagez depuis longtemps ?
- Quelques jours, je viens juste d'avoir 17 ans et j'ai décidé de quitter l'endroit où j'ai grandi.
- Vous ne connaissez donc guère mieux que nous ces terres.
- Je ne m'étais jamais aventurée bien loin de chez moi jusqu'à présent c'est vrai. Mais j'ai tout de même étudié un bon nombre de cartes.
- Nous n'en possédons qu'une assez peu précise, les auriez-vous avec vous. J'aimerais en faire des copies si vous permettez.
- Bien sûr, tenez.

Elle fouille dans son sac et en ressort un tube de bois de la longueur de son avant-bras, qu'elle lui tend.

- Merci, vous êtes la bienvenue pour voyager parmi nous aussi longtemps que vous le désirez.
- Merci beaucoup, monsieur ?
- Sei Umisoto.
- Mon nom est Yokune Kyuuketsuki, enchantée.
- Moi de même.
- Dites-moi, je me trompe peut être, mais je trouve certains d'entre vous bien armés pour des marchands.
- Vous avez l'œil, mais ces personnes armées ne sont pas du clan Umisoto. C'est un clan mercenaire ; les Jomaeshin. Nous avons passé un accord avec eux et ils sont devenus nos protecteurs sur ces chemins qui ne sont pas des plus sûrs.
- Je vois. Que vendez-vous au juste ?
- Un peu de tout, mais nous nous lançons dans la confiserie. Tenez goûter donc.

Il lui tend une petite bourse blanche de laquelle elle sort un bonbon sphérique bleue.

- Merci ... hm, ils sont excellents !
- Nous les avons appelés Rukuande. Ce nom est issu de la contraction des mots rakuen et kyandê. Autrement dit les bonbons du jardin d'Éden.
- Mais qu'est-ce que le jardin d’Éden ?
- Il s'agit du jardin de dieu selon certaines croyances de chez nous, on y trouve de tout en abondance, c'est un lieu pur et dénué de toute corruption.
- Je vois.


Le lendemain en milieu d'après-midi leur route est bloquée par un amas de grosses pierres venant probablement de la pente rocheuse qu'ils longent depuis un moment.

- Sûrement un petit éboulement, dégagez la route et soyez prudents.
- Je trouve ce tas bien trop net pour être naturel.
- Et qu'est-ce qu'une gamine qui n'a jamais quitté sa montagne pourrait bien savoir que l'on ignore ? Piqua l'un des Jomaeshin.
- Je ne fais que mettre en pratique ce que m'a enseigné ma mère et je suis sûre qu'elle aurait peu tous vous battre en un clin d’œil !
- Ne me fais pas rire.
- Ma mère était une kunoichi du puissant clan ...

Elle n'a pas fini sa phrase que des cris belliqueux se font entendre et des hommes armés dévalent la pente à l'assaut du convoi. Aussitôt les marchands se réfugient derrière leurs chariots et les enfants se cachent en dessous, pendant que Yokune et les Jomaeshin gravissent la pente et se préparent à recevoir les bandits.

Les assaillants se heurtent violemment à ce mur de lames et de poings qui retient bien l'assaut mal organisé, la Kyuuketsuki se jette dans la mêlée et libère de l'espace à grands coups de poings et de pieds. Alors que le combat tourne à l'avantage pour les assiégés, la kunoichi perçoit un cri au milieu du vacarme de la bataille, elle tourne la tête dans sa direction et aperçoit quelques bandits s'enfuyant en emportant de force des jeunes femmes, après avoir poignardé un marchand qui gît au sol dans une flaque de sang. Yokune s'apprête à voler à leur secours, mais elle reçoit un coup violent derrière la tête et tout devient noir...

Lorsqu'elle reprend connaissance, sa tête est encore douloureuse, elle se relève de la surface froide et dure sur laquelle elle est recroquevillée. Après un rapide coup d'œil sur les environs, son sang ne fait qu'un tour, la caravane n'est plus là et elle se trouve deux mètres au-dessus du sol dans une cage cylindrique pendue à une potence. La nuit est déjà tombée, elle observe autour d'elle des cabanes éparpillées dans ce qui semble être un camp au milieu des bois, les ombres des sentinelles projetées par les nombreuses torches éclairants les lieux, se perdent dans ce dédale de bois, de paille et de chaume. Une autre cage se trouve à quelques mètres de la sienne, plus grande, rectangulaire et plantée dans le sol, à l'intérieur sont enfermées les femmes qu'elle a vues se faire enlever plus tôt, somnolentes pour la plupart, l'une d'elle s'aperçoit de son réveil et l'interpelle.

- Mademoiselle, vous allez bien ?
- Oui, juste une petite migraine, ça va passer.
- Ils ont dû frapper sacrément fort, ça fait des heures que vous êtes inconscientes, vous n'avez même pas bronché alors qu'il vous transportait comme un vulgaire sac de pommes de terres.
- Quelle heure est-il ?
- Je ne sais pas, mais la nuit est déjà bien avancée.
- Vous ont-ils fait du mal ?
- Non, pas encore. Qu'est-ce que nous allons devenir ?
- Peut-être comptent-ils nous vendre comme esclaves.
- Nous vendre comme esclaves ? Mais c'est horrible ! Comment pouvez-vous rester calme dans une situation pareille ?
- Ce n'est pas en paniquant que nous allons sortir d'ici, pour l'instant il vaut mieux observer et se reposer, vos amies semblent épuisées. Autant d'émotions d'un coup ça chamboule.

La kunoichi s'installe aussi confortablement que possible et s'assoit en tailleur, appuyée contre les barreaux et les bras croisés.

- C'est vrai que je tombe de sommeil moi aussi.
- Alors à demain matin.

Le soleil n'est pas encore levé quand Yokune est tirée de son sommeil par un fort bruit de métal. Elle ouvre les yeux et aperçoit la pointe d'une lance frappant les barreaux de sa cage, en contrebas son propriétaire beugle quelque chose que la jeune femme ne comprend pas, son esprit est encore trop embrumé et ses jambes pendent à l'extérieur de la cage. Quant ses pensées sont plus claires et que les plaintes des autres femmes se soient tuent, un homme barbu vêtu d'une armure de cuir usée s'approche de ses prisonnières, il lève sa torche et son regard satisfait se fixe sur la plus haut perchée, comme pour la narguer.

- Vous avez bien dormies ? Je vous prie d'excuser le manque de confort, mais il faut faire avec ce qu'on a n'est-ce pas ?
- Épargnez-nous votre sarcasme. Dîtes-nous plutôt ce que vous comptez faire de nous.
- Tu es une forte tête toi hein ? J'adore ça.
- Abrégez, je n'ai pas que ça à faire.
- Ah vraiment ? Et bien votre caravane était bien mieux protégée que nous ne le pensions. J'envisage donc d'offrir votre liberté contre la cargaison que vous transportez.
- Et s'ils refusent ?
- Dans ce cas vous resterez ici et travaillerez pour nous.
- Nous ne serons donc pas vendues, mais des esclaves quand même.
- Vous pensiez que nous allions vous vendre ? Malheureusement ça ne fait pas partie de notre domaine d'activité, de plus je ne peux pas refuser à mes hommes le droit de s'amuser un peu.

A ces mots les bandits présents ont de petits rires mesquins et reluquent les jeunes femmes d'un œil lubrique. Ces dernières font alors des grimaces de dégoût et se rassemblent apeurées au centre de leur cage.

- Le premier qui les touche je lui arrache la gorge !
- Et comment tu comptes faire ça ?
- Avec les dents...
- Ha ha ha ha ! Décidément tu me plais petite, je sens que je vais adorer te dresser.
- Essaie pour voir...
- Ha ha ! Vous allez rester encore un peu dans vos cages, le temps qu'on vous aménage un coin à vous. Maintenant veuillez m'excuser, mais les embuscades ne se font pas toutes seules.

Sans attendre de réponse le chef repart, laissant là la shinobi qui hurle ses menaces de mort en frappant les barreaux de sa cage. Quelques heures plus tard, une fois le soleil levé le camp se vide, seuls quelques gardes restent pour surveiller les prisonnières. L'une d'elle profite que leur geôlier se soit absenté pour demander à Yokune :

- Mademoiselle !
- Quoi ?
- Alors ? Vous avez un plan ?
- Oui.
- Quand est ce qu'on sort ?
- Patience, j'attends le moment opportun.
- Le camp est quasiment désert, ça me paraît être le bon moment non ?
- Laissez-moi faire.

Yokune se relève à l'intérieur de sa cage et fait semblant de chercher dans ses poches, à ce moment le garde revient et l’interpelle :

- Et toi là haut ! Qu'est-ce que tu fais ?
- J'ai perdu ma bague, je crois qu'elle est tombée dans l'herbe vous pouvez regarder ? C'est un anneau en or.

L'avidité pousse l'homme à se précipiter dans le coin d'herbe sous la cage de la kunoichi. Il se retrouve à quatre pattes et fouille frénétiquement, la jeune femme attend qu'il passe sa tête juste sous elle, elle place sa main devant sa bouche puis la pose sur l'anneau qui retient sa cage, l'objet se met à luire comme s'il était chauffé à blanc et fini par céder, alors que l'homme relevait la tête, alerté par un cri, la masse de métal s'abat lourdement sur lui. La prisonnière récupère les clés sur le corps inerte et se libère de sa cage avant de s'occuper des autres femmes.

- Wouah ! Comment vous avez fait ça ?
- C'est un truc que m'a appris un vieil homme.
- Regardez les filles ! On dirait un incendie !
- Mon dieu c'est vrai, le camp est en train de brûler !
- Et maintenant on fait quoi mademoiselle ?
- On cours vers la sortie, vous ne vous arrêtez sous aucun prétexte, compris ?
- Compris.

Le groupe traverse la moitié du camp pour arriver en vue de la grande porte, deux gardes leur font face et Yokune se précipite sur eux, elle les bat rapidement à grands coups de pieds puis fait sauter le madrier de la porte, les femmes l'ouvre en la poussant avec un peu de difficultés. Devant elles se trouvent un chemin forestier, elles allaient s'y précipiter quand un beuglement retentit dans leur dos :

- Ça y est, je t'ai retrouvée !
L'homme qui a crié assène un grand coup de lance dans le dos de Yokune, elle tombe en avant et au moment où elle touche le sol un mannequin de bois à son image la remplace.
- Quoi ?
- Tu n'as jamais vu de technique ninja auparavant ? Pauvre ignorant...

L'agresseur se retourne vers le camp transformé en brasier géant, au milieu des flammes la kunoichi s'avance vers lui, son sac sur l'épaule et un wakizashi dont la lame est trempée de sang dans la main droite, ses yeux brillent d'une lueur assassine. Son adversaire se précipite vers elle en beuglant de plus belle sa lance en avant, elle dévie l'arme d'un mouvement souple de la sienne et décapite le hors-la-loi d'un second plus sec. Les rescapées en reste éberluées.

- Mais comment...

Son regard reprend alors son éclat habituel dans un clin d'œil.

- Pas le temps, on s'en va !

Yokune et les autres partent à travers la forêt, fuyant ce lieu qui ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Au bout de quelques heures elles retrouvent finalement la route et le lieu de l'attaque, il leur faut encore un long moment pour trouver le bivouac des marchands dans un état de stress intense. L'ambiance morose disparaît rapidement à la vue des otages libres. Sei se précipite pour s'assurer qu'elles vont bien, après quoi il va voir Yokune pour qu'elle lui raconte toute l’histoire :

- J'ai profité de la première nuit pour crocheter la serrure de ma cage, j'y ai laissé un clone de bois avant de la refermer. Le lendemain j'ai scruté les environs et fouillé le camp quand ils en sont partis. Mon clone s'est occupé de faire évader les filles, pendant que de mon côté j'incendiais le camp.
- Vous maîtrisez le Mokuton ?
- Vous vous y connaissez en ninjutsu ?
- En tant que marchands on apprend beaucoup de choses vous savez.
- Je suppose. Pour ce qui est du Mokuton, il m'a été transmis par ma mère, c'est une chose que j'ai dans le sang.
- En tout cas, pour quelqu'un qui n'a jamais combattu on peut dire que lors de votre premier feu, vous avez eu un sang froid impressionnant.
- J'ai eu d'excellents maîtres.
- D'où sortez-vous cette arme ? Vous ne l'aviez pas avant.
- C'est grâce à un sceau que l'un d'eux m'a transmis et que lui même tenait des Uzumaki. Ça permet d'être plus discret.
- Je vois, pourtant les clans ninjas gardent jalousement leur secret. Comment a-t-il réussi à l'obtenir?
- C'est un très vieil ami du chef de ce clan.
- Je vois. Mais j'y pense, je ne vous ai pas encore remercié dignement pour ce que vous avez fait.
- Ce n'est pas nécessaire vous savez.
- Si si, j'y tiens. Nous étions sur le point de donner tout notre stock à ces bandits, vous nous avez évités de perdre des membres de notre groupe et de finir ruinés. Nous avons une grande dette envers vous. À partir d'aujourd'hui vous êtes une amie et cliente privilégiée de notre clan.
- C'est trop d'honneur.
- Ne jouez pas les modestes et jetez donc un coup d'œil à ce que nous avons, si quelque chose vous intéresse nous vous l'offrons de bon cœur.
- Bon puisque vous y tenez.

Yokune entreprend alors de fouiller le stock de marchandises, elle dégote un kit de soin très complet, ainsi que quelques petites choses qui peuvent se montrer utiles quand on voyage beaucoup. Alors que la nuit commence à tomber, Sei l'invite à rejoindre la tante d'honneur de l'autre côté du camp.

- Dites-moi Yokune-san, êtes-vous incommodée par la fumée du tabac ?
- Non, pourquoi cette question ?
- J'aimerais vous faire partager un rituel consistant à partager du tabac de qualité supérieure avec des invités, ceci en vue d'une négociation, un traité ou bien simplement les remercier.

Un fin sourire se dessine sur les lèvres de Yokune.

- Pour des étrangers vous avez un sens de l'hospitalité très prononcé.
- Comment savez-vous ? Notre nom signifie que nous venons de part delà l'océan certes mais...
- Les noms de vos clans sonnent un peu faux, ce sont des noms d'emprunt je suppose. Par exemple Umi ; la mer et Soto ; extérieur, quand ils sont mis ensemble signifie l'étranger. Quelle curieuse coïncidence.
- Vos talents de combattante ne sont pas vos seuls atouts. Vous êtes également très perspicace, Yokune-san. En effet, nos deux clans portent un autre nom, mais comme notre arrivée ici est motivée par une volonté de repartir à zéro à tout point de vue, je ne vous communiquerai pas nos vrais noms.
- Je comprends, Sei-san. Ma famille et moi-même devons notre survie au fait de savoir nous dissimuler. Vous ne parlez pas à une débutante dans ce domaine.
- Je vous remercie de votre compréhension.
- Je suppose que vous allez me faire rencontrer le chef des Joma... Jomashin ?
- Jomaeshin.
- Désolé.

Il répond avec un petit geste futile de la main.

- Ce n'est rien. L'assemblée que vous allez rencontrer est composée des chefs des six familles qui composent nos deux clans.
- Izanagi me garde d'avoir un jour un clan aussi compliqué.

En arrivant devant la tente Sei écarte l'épais pan de toile pourpre pour laisser entrer Yokune. Une fois à l'intérieur elle découvre cinq personnes confortablement assises sur des coussins. Sept sont répartis autour d'un narguilé sur de grands tapis couvrants le sol. La kunoichi est invitée à prendre place, après quoi son hôte entreprend de lui présenter les personnes présentes.

- Très bien, puisque nous sommes tous réunis, je vais faire les présentations.

Sei désigne les personnes à la droite de Yokune. Le premier est un homme d'âge mûr comme Sei, il a la peau cuivrée et arbore une expression neutre. Ses cheveux sont bruns foncés et courts. Il porte un collier serti d'une petite améthyste.

- Hogo-san, chef de l'une des deux familles du clan Jomaeshin, les Kogeru et également chef de l'ensemble du clan.

Il désigne ensuite une jeune femme blonde aux cheveux coupés courts, à peine plus âgée que la kunoichi. Une mèche de cheveux cache son œil droit. Elle affiche un petit sourire.

- Suzume-san, chef de l'une des quatre familles de notre clan, les Shôi.

Il enchaîne avec un homme d'une trentaine d'années, les cheveux longs et d'un brun clair. Il porte des boucles d'oreille serties de petites émeraudes et arbore un visage inquiet.

- Uchiki-san, chef de l'autre famille du clan Jomaeshin, les Kôri.

Tout trois adressent un salut rapide à Yokune.
Sei passe alors aux personnes à gauche de la kunoichi. D'abord un homme d'une trentaine d'années. Ses cheveux sont d'un brun clair. Il porte une paire de lunettes rondes. Il arbore un visage neutre mais n'arrête pas de remettre en place ses lunettes.

- Ryusei-san, chef de l'une des quatre familles de notre clan, les Ebicha.

Finalement, Sei désigne un homme d'une quarantaine. Il est grand, massif et chauve. Il semble perdu dans ses pensées.

- Insei-san, chef de l'une des quatre familles familles de notre clan, les Chairo.

Ils font également un salut rapide envers Yokune.

- Moi-même suis le chef de la quatrième famille, les Gufuu.

Suzume Shôi Umisoto prend alors la parole :

- Je pense parler au nom de tous en vous remerciant chaleureusement, Yokune-san et vous disant que nous n'oublierons pas votre geste.

Tous acquiescent. Ensuite Sei reprend la parole :

- Insei-san, pourriez-vous aller chercher le cadeau pour notre invitée, s'il vous plaît ?
Insei sort de sa rêverie et se lève prestement. Il sort de la tente et revient quelques instants plus tard, un petit coffret dans les bras. Sei enchaîne :
- Au nom de nos deux clans et en remerciement de votre intervention, nous voudrions vous offrir ceci, Yokune-san.

Sei ouvre alors le coffret qui est doublé de satin pourpre et le lui présente. Elle en sort un couteau à la lame fine et argentée montée sur un manche en ivoire, la jeune femme le fait tourner entre ses doigts, la forme du manche convient parfaitement à sa main.

- Il est vraiment superbe.
- N'est-ce pas ? Il a été forgé par un des élèves de Masamune, Fuhen Kurushimi. Ce n'est qu'un simple couteau, mais il a une grande valeur et ne vous laissera jamais tomber. Je vous l'offre pour l'immense service que vous nous avez rendu.
- Je vous remercie, ce voir offrir un tel objet est pour moi hautement symbolique. À force de me remercier c'est moi qui vais finir par avoir une dette envers vous.
- Cela va faire un demi-siècle que nous vivons ainsi, si vous n'aviez pas été là tout aurait été anéanti.
- Je vois.
- Si ça peut vous être utile, nous sommes également débutants dans le commerce d'informations.
- Je n'ai pas vraiment besoin des services d'un espion.
- Tout de suite les grands mots, non, nous préférons parler de confidences glanées çà et là au cours des marchandages, ou de rumeurs d'étalages.
- Pour des débutants vous avez déjà bien assimilé les bases on dirait.
- Oh et avant que j'oublie, je vous rends vos cartes.
- En tout cas vous n'êtes pas des voleurs.
- Tout dépend de ce que l'on entend par là.
- Est-il fréquent pour des marchands d'escroquer leurs clients ?
- Seulement quand ceux-ci sont trop irritants, ou trop riches. Vous n'avez donc rien à craindre.
- Je tâcherai de m'en souvenir.




Masamune est un célèbre forgeron, d'après la légende ses lames étaient de si bonne qualité qu'elles pouvaient trancher les autres sabres. Toutefois il ne forgeait pas des katanas mais des tachis, leurs prédécesseurs. La qualité de son travail était tel qu'il fut été élevé au rang d'art.

Tout ce qui concerne les clans Umisoto et Jomaeshin provient du projet de fanfiction de Ombre Cynique, en espérant qu'il se décide à l'écrire.




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