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Fiction: L'héritier du clan de la forêt

L'histoire d'un jeune shinobi né dans un clan qui après la guerre a trouver refuge au sein de Konoha. Ce clan cache de nombreux secrets, un passé tragique et porte un espoir.
Classé: -12D | Spoil | Général / Action/Aventure | Mots: 44036 | Comments: 18 | Favs: 27
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Lys noir (Masculin), le 09/04/2012
Je suis en retard!



Chapitre 13: C'est pas l'homme qui prend la mer...



Les équipes 1 et 3 sont finalement de retour à Konoha, après avoir fait leur rapport au Yondaime chacun rentre sereinement chez soi. Mais la joie est de courte durée pour l'un d'eux, à peine est-il rentré que son père le prend à part pour lui poser certaines questions.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- J'ai remarqué que beaucoup de choses sont arrivées autour de toi dernièrement et cela me rappelle un certain événement survenu il y a 6 ans. Qu'en penses-tu ?
- Que t'es parano.
- Ne joue pas à ça avec moi tu veux ? Je sais qu'il se trame quelque chose et ça m'inquiète. J'ai parlé avec Tsueki et il m'a dit que c'est avec toi que je devais voir ça.
- Il t'a dit autre chose ?
- Seulement que le cas actuel est différent et que je ne devrais pas m'en inquiéter.
- Alors où est le problème ?
- Ce qui m'inquiète c'est qu'on me cache des choses et je n'aime pas ça. Alors ?
- Et bien...
- Oui ?
- J'ai développé quelque chose.
- Quoi donc ?
- Quelque chose qui semble indiquer que maître Tsueki avait raison.
- Ne me dis pas que...
- Si, j'ai maintenant un pied dans chaque branche.
- Je... je n'arrive pas à y croire !
- Moi non plus, c'est pour ça qu'on garde ça secret pour l'instant.
- Attends, tu te rends bien compte de ce que ça signifie ?
- Je crois.
- Alors pourquoi ?
- Justement par que ça signifie beaucoup trop pour tout dévoiler sans certitude.
- C'est vrai que rien ne prouve que tout se déroule comme c'était annoncé. Bon très bien, nous gardons ça pour nous. Quelqu'un d'autre est au courant ?
- Seulement Yazoo et Mizore.
- Au moins cette histoire reste dans le clan, pour ce qui est de Mizore je pense que c'est tout comme.
- Je crois que Tomoe Gozen se doute de quelque chose.
- Elle a toujours eu beaucoup d'instinct, ça ne m'étonnerait pas qu'elle ait deviné. Elle ne nous trahira pas comme ça.
- Il y a aussi Goshikku senseï qui était présent lors de l'apparition.
- Là par contre c'est plus embêtant, fais bien attention, il ne faudrait pas que tout soit dévoilé au premier venu.
- Je serais prudent, je te le garantis.

Le lendemain à l'aube Jet et sa sœur Yoko vont s'entraîner sur un étang à l'extérieur du village. La jumelle du jeune homme a des yeux violets entourés de quelques mèches tombants de sa coiffure qui est quasiment la même que son senseï, Anko Mitarashi, mais en plus effilée. La jeune kunoichi porte un t-shirt rouge à col montant à bordure noire, un pantalon et un blouson noirs et arbore son bandeau au front.

Les deux jumeaux entament leurs katas sur l'eau, leur synchronisation alliée à leur reflet offre une vision kaléidoscopique du duo.

- Au fait.
- Quoi ?
- Qu'est-ce qu'il se passe avec Yazoo et Mizore ? J'ai l'impression que vous me cachez quelque chose.
- Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
- Des fois vous semblez parler d'un truc et d'un coup vous changez de sujet.
- Tu te fais des idées.
- Peut-être, mais il n'y a pas que ça qui me dérange.
- Ah ?
- Certaines choses qui sont arrivées dernièrement me laissent une impression bizarre.
- Comment ça ?
- Je ne sais pas. C'est comme si quelque chose se préparait.
- C'est sûrement ton imagination, tu devrais peut-être lire moins de mangas.
- Peut-être. *Tu es trop distant frangin et ça confirme mes soupçons.*

Quelques semaines après de graves nouvelles parviennent à Konoha. Plusieurs petits villages et villes d'une région située à l'Ouest du pays du feu ont rapporté un nombre important de disparitions. L'équipe 3 est envoyée pour enquêter. Goshikku rassemble donc Kimiko, Shinrin et Jet qui se préparent à partir au plus vite, l'épéiste gaucher ne porte pas sa veste de Jounin.

- Au fait ça fait combien de temps maintenant ? Demande Shinrin.
- Qu'on n'est pas partis en mission ? Enchaîne Jet.
- Non, que l'équipe est formée.
- Pas loin d'un an je crois.
- Et tu es déjà passé Chûnin, alors ceux qui étaient juste en dessous de nous à l'académie viennent juste de passer genin. Dit Kimiko.
- C'est vrai que Sasuke et Hinata en font partie. Vous avez peur d'être déjà dépassés ?
- Non, mais c'est fou ce que le temps passe vite.
- Et de ton côté Jet ?
- Et bien nous avons deux nouveaux genins parmi la dernière fournée.
- Comment vous faites pour être aussi nombreux ?
- Ça j'en sais rien, en même temps notre clan est très jeune et a besoin de s'agrandir.
- Mais pourtant vous...
- Avant nous étions un village, aujourd'hui nous ne sommes que la fusion de ce qui le formait.
- Comment ça ?
- C'est compliqué, en tout cas retenez bien que nous ne sommes un clan que depuis la fin de la guerre. Nos parents tiennent leurs pouvoirs d'un sceau qui les lient à eux.
- Ton clan est artificiel en quelque sorte.
- Non, ce n'est pas comme s'il avait été créé de toutes pièces. Nos pouvoirs viennent des clans qui nous ont précédés. Chacun de nous descend de l'un d'entre eux.

Les shinobis approchent de la région où ont eu lieux les disparitions.

- Arrêtez-vous, nous serons bientôt à destination. Notre commanditaire a demandé à ce que nous passions pour de simples mercenaires venant chercher du travail. Retirez vos bandeaux et exhibez une arme si possible. Dit Goshikku en leur donnant des capes marron clair.

Les trois porteurs de Dôjutsu s'exécutent, Jet appelle son katana et Kimiko accroche un shuriken fuma replié à son flanc droit, seule Shinrin reste sans arme, leur senseï passe la bandoulière de son épée par-dessus sa cape. L'équipe reprend son chemin en marchant normalement, leurs visages cachés par leurs capuches. Traversant d'un pas sûr quelques petits villages de fermiers qui les regardent passer d'un œil méfiant, même s'il est courant de voir des mercenaires dans la région, les récents événements ont rendu les gens beaucoup plus suspicieux.

L'équipe 3 arrive le lendemain en milieu de matinée dans la ville portuaire de Cohama, située au Sud du pays du feu, ils traversent les quartiers d'habitations aux rues étroites, les maisons ne comptent pas plus de 3 étages. Au loin on peut apercevoir au-dessus des toits les mâts des navires marchands qui mouillent dans le port sous la surveillance d'un grand phare blanc et vert. Ils croisent plusieurs patrouilles dont l'uniforme est constitué d'une tenue, de gants et de bottes marrons avec des plaques de protection en acier placées aux articulations et aux flancs, ils ont également une cape grise foncée dont la capuche repose sur leur tête, ils sont armés de katana et de yari et certains portent une arbalète.

Les shinobis vont jusqu'au port pour rencontrer le commandant Reno à la capitainerie. C'est un homme grand et bien bâti, ses vêtements et ses bottes sont aussi noires que ses cheveux, il est protégé des coudes aux bouts des doigts et des genoux à la pointe des pieds par des pièces d'armure de samouraï du même bleu marine que sa cape et le fourreau de son sabre de marin. Il jauge les nouveaux venus du regard et s'attarde sur les jeunes après avoir jeté un œil intéressé sur l'épée de leur senseï. Il s'adresse ensuite à eux d'une voix forte.

- C'est ça que Konoha nous envoie pour régler cette affaire, vous manquez d'effectifs ou bien notre problème ne vous intéresse pas ?
- Ne vous en faites pas commandant, ils sont très capables et bien disposés pour la traque.
- Si vous le dites. Enfin bon, vous savez déjà que de beaucoup de disparitions sont arrivées ces derniers temps.
- En effet.
- Il semblerait que cela cache un trafic d'esclaves ou peut être même d'organes, mais ceux qui l’organisent nous filent toujours entre les doigts...
- Des esclaves ? Je croyais que cette pratique était révolue.
- Pas sur tous les continents.
- Je vois, qu'attendez-vous de nous exactement ?
- Que vous surveillez le plus discrètement possible le port et ses alentours et y menez l'enquête. Si nos soupçons sont fondés c'est par là qu'ils sont évacués. Il n'y a pas d'autres possibilités, de plus cette tâche est d'autant plus facilitée par les bateaux n'arrêtant pas d'aller et venir.
- Très bien, nous allons nous y mettre de suite.
- Mes hommes sont au courant de votre présence ici, ils pourront vous aider.
- Merci.

- Bon on va se séparer, Jet et Shinrin vous allez fouiller le port, pendant que je m'occuperai des alentours avec Kimiko. Des questions ?
- Si on tombe sur un suspect on l'attrape ou on laisse faire les gardes ? Demande Jet.
- Occupez-vous-en vous-même s'il le faut, mais laissez agir les gardes en priorité, nous devons rester le plus discret possible. On se retrouve ici en fin d'après midi.
- Bien.

Jet et Shinrin passent la matinée à interroger des marins et des caristes du port, malheureusement aucun d'entre eux n'a d'informations.

- Je devrais peut-être utiliser mon Byakugan pour tenter de trouver les personnes disparues.
- Dans toute cette foule ? Tu t'épuiserais probablement pour rien, on n'a aucune garantie que tu les reconnaîtras.
- Tu as raison. Alors qu'est-ce qu'on fait ?
- ... Pour l'instant on va faire une pause et manger un morceau. Dit Jet alors que son ventre grogne.

Ils s'arrêtent pour déjeuner dans une petite auberge, alors qu'ils discutent sur la suite des opérations. Trois hommes sont à une table proche de la leur. Les deux qui sont dos à Jet sont habillés de marrons et ont une capuche sur la tête. Le troisième est un chauve musclé borgne de l'œil droit qui est barré par une cicatrice verticale, il est vêtu de noir, une peau de loup couvrant ses épaules et a les bras nus, deux khukuris pendent à sa ceinture. L'expression que prend son visage ressemble à celui d'un fauve près à sauter à la gorge de ses interlocuteurs.

- Pourquoi vous m'avez fait venir ici?! Le prochain chargement doit partir avant ce soir et j'ai pas de temps à perdre !
- Nous avons une mauvaise nouvelle Mukade.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Nous avons repéré deux personnes qui posaient des questions sur les disparitions et fouinaient autour du port.
- Qui sont-ils ?
- Un grand type avec une épée aussi grande que lui et une gamine, ils disaient être des mercenaires.
- Je ne sais pas qui ils sont, mais ils n'auraient pas dû mettre leur nez dans nos affaires ! Rassemblez quelques gars et occupez-vous d'eux. Moi je retourne au Polran.
- Bien chef.

Les deux hommes en cape quittent l'auberge. Le chauve les suit de peu, il se lève et fait quelques pas avant de se retourner et de jeter un œil à la table de Jet et Shinrin qui sont partis furtivement et passent la porte sans qu'il s'en aperçoive.

- Nous devons avertir senseï et Kimiko !
- Attends, nous devons agir prudemment. Ce type...
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tu peux vérifier on ne nous suit pas ? J'ai comme un mauvais pressentiment.
- D'accord. "Byakugan !"
- Alors ?
- Les types de tout à l'heure sont dans le coin et il y en a d'autres dans des rues adjacentes, je crois qu'ils vont tendre une embuscade à senseï et Kimiko. Il y en a aussi sur les toits.
- Alors on monte et on les suit.
- Ok.

Ils filent des hommes portants des arcs et des arbalètes qui courent de toit en toit, ils arrivent au-dessus de la place du marché. Shinrin repère l'épéiste gaucher et la Uchiwa, ainsi qu'un groupe armé qui se dirigent vers eux et les encerclent, la foule se disperse en hurlant au moment où ils sortent leurs armes et engagent le combat, les gardes alentours viennent prêter main forte aux shinobis, alors que Jet et Shinrin s'occupent des tireurs.

Au cours de l'affrontement la Hyuuga attrape une arbalète et abat un homme avec une massue qui mettait en difficulté son amie aux yeux rouges en bas, qui quant à elle déploie son shuriken Fuma et l'envoie trancher deux archers qui mettaient en joue son amie aux yeux blancs. Le jounin roux lui n'a aucune difficulté à trancher et empale ses ennemis, tout comme son élève aux yeux disparates avec son katana. Ce dernier agrippe des kunais par leur anneau avec sa main gauche, un part phalange et les lance avec sa main droite sur les tireurs situés hors de portée de sa lame. Une fois les assaillants hors d'état de nuire les jeunes ninjas descendent des toits pour retrouver leurs équipiers.

- Jet, Shinrin qu'est-ce que vous faites là ? Demande le senseï.
- On a entendu par hasard que vous aviez été repérés et nous voilà. Répond Jet.
- C'est vrai que sans vous on aurait pu se faire avoir. Vous avez découvert quelque chose ?
- Nous n'avons pas eu beaucoup de succès, mais nous avons un nom ; Polran, je crois que c'est un bateau.
- C'est toujours plus que nous. Allons à la capitainerie pour vérifier ça.

L'équipe 3 retourne au port et consulte les registres avec le commandant, il est confirmé que le Polran est un bateau se trouvant à quai actuellement et faisant régulièrement escale dans ce port.

- Officiellement ce navire transporte des matériaux de construction vers le pays de la mer, au Sud.
- C'est peut-être là que se trouve la plaque tournante de ce trafic.
- C'est probable, ce pays est une grande île et l'essentiel de ses activités sont maritimes. Nous allons affréter un bateau pour que l'on puisse s'y rendre. Le Polran doit repartir demain matin à la première heure. Nous allons partir dès ce soir et les attendre là-bas, ensuite nous tenterons de démanteler ce réseau.
Les shinobis embarquent dans la soirée avec le commandant et ses meilleurs hommes. Le voyage dure quelques jours et est parfaitement paisible, sauf pour Jet qui souffre du mal de mer. L'arrivée à terre est alors une libération pour le jeune Chûnin.

- Oh, enfin la terre ferme.
- Ça va aller Jet ?
- Ouais, merci Kimiko.
- Allez debout champion, on a du boulot.
- Je vous ferai remarquer senseï que ceux que l'on poursuit sont derrière nous et n'arriveront que dans plusieurs heures.
- Ça n'empêche pas de mener un peu l'enquête.
- Tant que vous ne faites pas repérer ce coup-ci.
- Toi si t'étais pas malade...




Un yari est une lance japonaise pourvue d'une lame à double tranchant à la place de la pointe.

Un khukuri ou kukri, est un long couteau courbe népalais (30-40cm) et est aussi appelé couteau Gurkha, la particularité est que le tranchant se trouve à l'intérieur de la courbe.




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