Lorsque Temari vient à Konoha en tant qu'ambassadrice de Suna, elle ne sait pas ce qu'il l'attend.
Une mission rendue secrète par l'Hokage et le Kazekage, qui ne risque pas d'être de tout repos. Et pour cause, la mission concerne également un certain Shikamaru Nara...
Kaze Senfra (Féminin), le 11/07/2010 Pas de meurtre commis par le Kawakage dans ce chapitre. D'ailleurs, il y a pas de meurtres tout court.
Pourquoi est-ce que je suis plus inspirée par cette fic que par "Une île pas comme les autres"?
Chapitre 5: L'heure de la vengeance a sonné, MWAHAHAHA!
Le lendemain, après avoir dormi dans une oasis (Shikamaru fut ravi de son séjour à Suna car il n'avait encore jamais rien vu d'aussi féerique de sa vie qu'une oasis perdue dans le désert) nos quatre ninjas continuèrent la route. Le brun avait découvert que Kasu n'était pas l'iceberg qu'il croyait. Au contraire, Kasu était assez bavard et semblait vouloir tout savoir sur la vie à Konoha. Ainsi passa-t-il le voyage en bavardant avec le Sunien tandis que Sari et Temari discutaient entre elles.
A midi, ils s'arrêtèrent pour manger un petit quelque chose avant de reprendre la route. Sari sortit de son sac les provisions que leur avaient données les habitants de l'oasis. Il y avait de la viande de mouton accompagnée de pruneaux, ainsi que des petits pains ronds. Les shinobis mangèrent, burent beaucoup d’eau et se remirent en route.
Quelques heures plus tard, Shikamaru tomba. Il s'accrocha à la main de Temari qui le regarda d'un drôle d'air. Pendant qu'il se relevait, un homme vêtu d'un étrange accoutrement cria:
-Haha ! Pris sur le fait !
-Un fantôme ! Ne put s'empêcher de crier le tombé.
C'est vrai que le nouveau venu ressemblait beaucoup à un mort-vivant. La peau blême, les yeux soulignés de noir et les lèvres prolongées jusqu’aux oreilles lui donnaient tout d'un fantôme. Habillé en noir, portant une chose couverte de bandages dans son dos, l'inconnu continuait de fixer le jeune stratège comme s'il le connaissait.
-Kankurô, ce n'est pas ce que tu crois..., commença Kasu.
Ainsi donc, le mort-vivant n'était autre que Kankurô, le petit frère de Temari. "Mais pourquoi diable porte-t-il ces fringues? S'il veut draguer les filles, c'est pas ce qu'il y a de mieux," pensa le brun.
-Ah oui ? Pourquoi tenait-il la main de Temari, alors ? Je te préviens grande sœur, même avec tout le respect que je te dois, je ne peux pas permettre que tu sortes avec lui ! Ce n'est qu'un Chûnin alors que toi tu es Jônin d'élite et princesse de Suna ! Et d'abord, qu'est-ce qu'il fout là, lui ?
-Justement, Kankurô, je pense que tu me dois quelques explications à ce sujet, rétorqua froidement Temari.
-Quoi ? C'est plutôt à vous de m'en fournir. Les étrangers ne sont pas autorisés dans le village et tu le sais bien ! Sauf si...
Il regarda sa sœur, puis le Nara.
-Ne me dis pas qu'il est...
-Gaara m'a envoyée à Konoha afin d'accomplir une mission diplomatique en tant qu'ambassadrice de Suna à Konoha. Puis Tsunade a nommé Shikamaru Jônin et ambassadeur de Konoha. Nous devons faire signer un traité de paix au dirigeant de chaque pays. Arrivés au pays des rivières, le Kawakage psychopathe a failli nous assassiner et grâce à Shikamaru que je suis toujours là. Mes explications t'ont-elles convenu ?
-Oui. Mais il y a un petit détail que je ne comprends pas.
-Comment Gaara a-t-il pu m'obliger à partir en mission avec quelqu'un que je déteste sans demander mon consentement alors que je suis sa sœur et que je l'ai soutenu durant toutes ces années ? Comment Matsuri, qui est sa secrétaire, a-t-elle pu approuver ce projet sans m'en faire part alors que je suis sa meilleure amie?
-Non, ce n'est pas ça. En fait, avant, j'étais à Iwa en tant qu'ambassadeur de Suna et le Tsuchikage m'a demandé de repartir à Suna parce qu'on allait me remplacer. Il a dit un couple de deux ninjas, une fille et un garçon, de pays différents, mais alliés. Je me demande de qui il s'agit...
-Ce n'est pas de nous dont il parlait? Demanda Shikamaru.
-Ah oui, j'y avais pas pensé, dit Kankurô, semblant comprendre.
-A combien d'heures de marche est Suna ? Voulut savoir l'originaire de Konoha.
-Deux, trois heures, pas plus, assura le marionnettiste.
-Super, on arrivera pour le repas ! Se réjouit Sari. Je me demande ce que Matsuri va nous préparer. Pourvu qu'elle n'essaie pas de nous empoisonner. Si oui, ça va barder pour elle!
-Attendez. Ne me dites pas que..., commença le possesseur de la couette d'ananas.
-Tu as tout compris, lui répondit Kasu avec un sourire. En fait, nous sommes plusieurs ninjas de Suna à vivre avec Temari et ses frères. C'est bien plus convivial. Il y a Baki qui passe son temps à grogner, Ebizo-sama qui nous donne de précieux conseils pour le combat,...
-Il connaît aussi des blagues très drôles, le coupa Sari.
-...Sari que voici, moi, Matsuri, Iza c'est une excellente Chûnin, m'étonnerait pas qu'elle devienne Jônin, Basu...
-Qui est-ce, ce Basu?
-C'est mon petit frère de deux ans mais on ne se ressemble pas du tout. Il est plus petit et plus maigre que moi et s'inquiète pour un rien. Je me demande comment il a fait pour devenir Chûnin. Peut-être sont-ce ses techniques? Ou bien sa ruse et son intelligence combinées? En tout cas, c'est un vrai pleurnichard !
-Comme Shikamaru, en fait, commenta Temari.
-Moi, un pleurnichard ? Je vais te faire ravaler tes paroles, princesse de Suna ou pas !
-Ne t'avise pas de toucher ma sœur sauf si tu tiens absolument à mourir dans d'atroces souffrances ! prévint Kankurô, le regard noir (décidément, le regard noir est la spécialité des enfants No Sabaku, on dirait. Reste à voir celui de Gaara, s'il en fait un pour confirmer la règle).
-Ca sert les petits frères ! Ricana Temari.
-Du moment qu'on ne les exploite pas, oui, je suis d'accord avec toi, grande sœur !
-Quoi ? Vous exploitez Gaara alors qu'il est Kazekage ?
-Quelques fois, ça arrive, quand on est vraiment en colère. Tu ne m'as encore jamais vu en pleine crise de colère. Mais en fait, à la maison on organise un tour de lavage de vêtements, de courses, de cuisine, de ménage, de vaisselle, etc., l'informa Kankurô. C'est très pratique et celui qui ne le respecte pas se tape une journée avec toutes les tâches des autres.
-Ouais, ça a l'air super, dit Shikamaru sans grand enthousiasme.
-D'après ce que m'a dit ta mère, tu sais quand même faire des tâches. On verra à Suna ce qu'on pourra te confier comme tâche. Que tu sois ambassadeur n'y changera rien. Si tu n'aides pas, tu boufferas pas, tu n'auras pas de lit et pas de WC.
-T'as rencontré la mère de Shikamaru ? A quoi elle ressemble ? Voulut savoir Kankurô.
-Une femme de taille moyenne avec de longs cheveux et des yeux bien noirs. Caractère très fort.
-Comme toi, en fait, commenta le Nara.
-Ose répéter, espèce de gros b... de gros bêta !
-Halte ! Tu sembles oublier que nous sommes entourés de personnes qui pourront témoigner si tu me tues. De plus avec la manipulation des ombres je pourrai aisément t'arrêter. Et puis tu ne penses pas que si tu arrives toute seule à Iwa, le Tsuchikage se posera des questions.
-A propos du Tsuchikage, comment va son dos ? Demanda la blonde.
-De pire en pire, répondit Kankurô. Je me demande s’il va prendre possession d'un nouveau corps ou demander les services de Tsunade pour sa colonne vertébrale.
-Le Tsuchikage souffre du dos ?
-Eh oui, mon vieux, t'as tout pigé !
-Hé bé...
Le groupe de cinq personnes continua de marcher. Soudain, Sari s'exclama:
-Là-bas ! Les falaises ! Nous sommes bientôt arrivés !
Cette phrase encouragea les ninjas. Ils délaissèrent la marche pour la course.
-Le dernier arrivé se tapera toutes les corvées ! Annonça Temari.
Ne voulant surtout pas se taper plus de corvées que chez lui, le paresseux se mit à sprinter, laissant derrière lui Kasu et Kankurô. Ces derniers avaient du mal à courir. Le marionnettiste à cause de son précieux chargement, et l'armoire à glace à cause de sa corpulence. Ce furent Sari et Temari qui arrivèrent les premières, suivies du Nara. Ce dernier peinait à tenir sur ses jambes après l'effort fourni. Finalement, ce fut Kasu qui arriva dernier.
-Grand frère! Glapit une petite voix aigüe. Ca va ? Tu n'es pas en crise d'hypoglycémie, j'espère ?
-Fous-moi la paix, Basu ! Grogna l'armoire à glace.
-C'est qui le mec avec une coiffure d'ananas ? Un espion de Konoha ?
-Non, Basu. Cet homme est mon collègue: c'est l'ambassadeur de Konoha, expliqua la Sabaku.
-Basu voici Shikamaru Nara. Shikamaru, voilà mon trouillard de petit frère.
-Je ne suis pas peureux! J'envisage juste un cas possible! Sais-tu qu'on pourrait éviter beaucoup de guerres en étant plus prudents ?
-Tu as trop d'imagination, Basu. Mère te l'a toujours dit.
-Et alors? Ca n'a jamais fait de mal à un ninja, si ?
-Sur toi, ouais. Ca t'a rendu complètement parano !
-BASU ! Cria une voix de femme. On a fini le service; rentrons à la maison !
-Attends, j'arrive ! Suivez-moi !
La femme ayant interpellé Basu s'approcha. C'est une brune aux cheveux courts et aux yeux marron.
-Iza, nous accueillons ce soir l'ambassadeur de Konoha. Il logera chez nous quelque temps.
-Fils de Shikaku Nara, hein ? Dit la Chûnin en détaillent du regard le Jônin. Vous avez le même visage.
-Comment connais-tu mon père ?
-Ca existe les livres où sont cités les noms des Jônins de chaque pays, tu sai s?
-Oui, ça je le sais, mais...
-Mais quoi ?
-Comment cela se fait-il que vous, à Suna, avez un répertoire avec les noms de tous les ninjas des autres pays.
-S'ils désertent, c'est pour mieux les reconnaître si jamais on tombe dessus par hasard.
-Vous aimez prévoir des choses qui n'arriveront probablement pas, à Suna ?
-Eh bien détrompe-toi: prends l'exemple de Sasuke Uchiwa, de Konoha. Qui aurait pu penser qu'il passerait du côté obscur ?
-Il était déjà tellement glacial et distant que c'était comme si son destin était écrit. D'après Anko Mitarashi, un ancien disciple d'Orochimaru, ce Sanin lui a proposé de lui donner plus de pouvoirs afin qu'il tue son frère aîné, lequel avait décimé tout son clan. Tout cela à une condition: qu’il le rejoigne. J'ai fait partie d'une unité qui devait le ramener, mais la mission s'est soldée par un échec.
-Bon, et si on rentrait, maintenant ? S’impatienta Iza.
Les ninjas se mirent à marcher dans les rues de Suna. Temari montrait au Nara les boutiques, les lieux fréquentés et les endroits où l'on mangeait bien.
-Là, c'est le marchand d'épices. Il vend du gingembre, du poivre, du cumin, de l'anis, des noix de muscade, de la cardamome, du curcuma, du piment, du safran, de la cannelle,...
-Les épices ont été utilisées dès leur découverte. Ici, chaque plat comporte des épices et certains sont plus relevés que d'autres, expliqua Iza. Tu verras. Le plat que je préfère, ce sont les patates à la charmola que prépare Kasu.
-Là, tu as un hammam, indiqua Temari en montrant un bâtiment qui fumait un peu.
-Un quoi ?
-Des bains publics, si tu préfères. En fait, le hammam...Oh et puis zut ! Tu le verras tout seul et bien assez tôt.
La blonde prononça une phrase en Sunien, ce qui eut pour effet de faire rire tous les ninjas présents.
-Ah non, je ne supporte pas d'être l'objet de moqueries ! Si vous parlez en Sunien, il n'y a que vous qui comprenez ! C'est pas du jeu !
-C'est ce qui fait le charme de la chose, ironisa le marionnettiste.
-Bande de sadiques ! Ah là là, mais pourquoi ne me suis-je pas suicidé quand il était encore temps ? Je suis quasiment sûr que la falaise des Hokage était suffisamment haute. Sauf que je me serais fait attraper par les Anbu. Ou sinon, il y a la vallée de la fin. Oui, là au moins, j'aurais pu mettre fin à mes jours...
-MAIS T'AS PAS FINI DE DELIRER ??? JE T'AI DEJA DIT QUE CA PORTAIT MALHEUR ET QUE CA ATTIRE LE MAUVAIS ŒIL !!! Cria la Jônin blonde, s'attirant les regards de tous les passants, civils comme ninjas. ON VA AVOIR TOUTES LES TUILES POSSIBLES PENDANT CE VOYAGE SI TU CONTINUES ! SI CA SE TROUVE, C'EST PARCE QUE TU AS DIT DEVANT TA MERE ET MOI QUE TU VOULAIS TE SUICIDER QUE LE KAWAKAGE A VOULU NOUS TUER !!!
-Hein ? Fit la brune, incrédule. Il a vraiment essayé de vous tuer ?
-Si on te le dit...
-Mais puisque je te dis que c'est le frère du meurtrier d'Asuma ! Leur religion, ça consiste à couper des gens en petits morceaux au nom d'un dieu sanglant. Et si tu veux mon avis, ils ont trouvé un moyen de communiquer entre eux: un tatouage, des signes dans la nature, leur collier qui brille d'une lueur verte et je ne sais quoi encore. Il y a des liens qui sont très forts entre frères et sœurs, même s'ils ne sont pas réciproques. Tu es bien placée pour le savoir, étant donné que tu es la grande sœur de Kankurô et Gaara.
-OK, certes. Tu as peut-être raison, mais la prochaine fois que je t'entends dire que tu veux te suicider, je vais te faire enlever les cordes vocales. Ce sera plus pratique: tu n'auras pas à me soûler avec tes âneries.
-AH CA NON ! Je refuse ! Fais-moi opérer de quelque part et je te jure que tu le regretteras amèrement !
-Je te le répète, Shikamaru : tu touches à ma sœur et je te tues de mes propres mains. Ca y est, c'est enregistré dans ta petite tête ?
-Oui. Mais si c'est elle qui me touche en premier, j'ai le droit de me défendre. Ca s'appelle de la légitime défense.
-Comme tu veux, je t'aurai prévenu. Si tu tiens à te suicider...
-AH NON ! TU NE VAS T'Y METTRE AUSSI, KANKURÔ ! TU TIENS VRAIMENT A CE QU'ON AIT LE MAUVAIS OEIL SUR NOUS, ON DIRAIT ! SI TU N'ES PAS CAPABLE DE SAVOIR CE QUE TU DIS, JE TE CONSEILLE D'ALLER VOIR UN MEDECIN !
-Du calme, du calme, grande sœur, ordonna Kankurô. Garde ta douce et mélodieuse voix pour enguirlander Gaara et Matsuri. Si tu la gaspilles ici, tu ne pourras pas leur offrir une vengeance à la hauteur de ta haine.
-Tu as raison. En plus tous ceux de Suna me regardent bizarrement.
-Ce ne serait pas plutôt moi qu'ils regardent bizarrement ? Demanda le Nara.
-Ah si, tu as raison.
-Mais pourquoi ?
-Parce que tu ressembles à un ananas, tiens ! Tes 200 points de QI ne te servent donc à rien ?
-L'espace d'un instant, j'ai cru que c'était parce que j'étais de Konoha.
-Pas impossible, en effet. Les gens de Konoha ne viennent ici que rarement.
-Par contre, je suis souvent venue à Konoha et les gens ne me regardaient pas bizarrement.
-Ils avaient peut-être peur que tu leur lances une tornade dans la tronche. Ton éventail fait peur, suggéra Basu.
-Bah, tu dis ça parce que tu as peur, riposta Kasu.
-Non, il n'est pas le seul à redouter l'éventail de Temari, objecta Shikamaru. Ses tempêtes sont très fortes. Je l'ai vue ratiboiser toute une forêt avec son éventail.
-Ce n'est pas moi, c'était l'œuvre de Kamatari !
-Quoi qu'il en soit, les tempêtes de Temari ne sont pas les plus redoutables. Les plus redoutables, ce sont les colères de Maman. Elle lance tout ce qui est à portée de sa main. Le pire, c'est dans la cuisine. Ma mère est une experte en lancer de couteaux de boucher et de fourchettes à escargots. Je le sais pour en avoir fait les frais lors d'une de ses ires.
-Aïe, elle craint un max, ta mère, compatit Basu.
-J'ai survécu quand même.
-Heureusement, soupira le trouillard.
-Kasu m'a dit que tu étais très rusé et intelligent.
-Oh, il a un peu exagéré.
-Ne fais pas le modeste, Basu, conseilla Sari. Tu as toujours eu de bonnes notes en classe et tu es réputé pour tes nombreux conseils d'attaque et tes pièges. Shikamaru, tu as devant toi le palais du Kazekage, là où nous logeons et mangeons tous.
Les ninjas entrèrent dans le bâtiment couleur des sables. Ils durent monter les escaliers et arrivèrent dans un long corridor. Toutes les portes étaient celles de chambres. En entrant dans la sienne, Shikamaru fut surpris. Le lit était couvert d'un couvre-lit(logique, non?) avec de beaux motifs géométriques.
Dans la chambre de l'ambassadeur, il y avait une armoire en bois de palmier et un bureau dans la même matière. Il y avait également des cubes de cuir bourrés de mousse (Temari les appelait pouf).
-C'est bon, t'as besoin de rien, gros batata ?
-Non.
-T'as une heure avant le dîner. Occupe-toi comme tu veux, mais si je te vois traîner du côté de ma chambre, tu le regretteras amèrement.
-Quelle est ta chambre ?
-Tu le verras toi-même. Un détail différencie ma porte de toutes les autres.
Sur ces mots, la blonde quitta la chambre du brun. Quelques minutes plus tard, quelqu'un frappa à sa porte. C'est Basu qui était venu en tenant un objet de forme rectangulaire sous son bras.
-Eh bien, Basu, que fais-tu là?
-Temari-san nous a dit que tu savais jouer au shôgi. Il se trouve que moi aussi et j'adore ça. Je te propose donc de faire un petit match entre nous deux. Comme ça, juste pour le fun. Bien entendu, si tu n'en as pas envie et que tu es fatigué, je comprends. Tu n'es pas obligé, c'est juste une proposition.
-J'accepte ! Mais je te préviens: je suis très fort au shôgi.
-Moi aussi ! L'épreuve n'en sera que plus corsée !
Les deux ninjas commencèrent donc une partie de shogi. Mais Basu, très rusé et déjouait tous ses pièges. Finalement, le Nara l'emporta de peu.
-Quelle belle partie ! Se réjouit Basu. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas joué une aussi belle partie !
-A TABLE ! Cria la blonde en bas.
Tous les occupants des lieux descendirent un étage plus bas. Dans une grande salle à manger, Temari disposait les couverts en sifflotant. Tous les ninjas s'assirent. Un homme très vieux était en face de Shikamaru. Le vétéran se présenta:
-Bonjour, ambassadeur de Konoha. Je suis Ebizo. J'espère que tu sais qui je suis.
-O-oui, bien sûr. Moi, c'est Shikamaru. Shikamaru Nara.
-A propos, quel est le jeu préféré des Nara ?
-Le shôgi, bien sûr ! Répondit le brun.
-Mais t'es bête ou quoi ? C'est une devinette, pas la réalité ! Le réprimanda Temari.
-Vous donnez votre langue au chat ? Demanda Ebizo.
-Oui.
-Eh bien, c'est le cerf-volant !
-Ah, très drôle, je meurs de rire.
-Dis donc, jeune homme, on ne t'a jamais appris à respecter les personnes âgées ?
-Si, si.
Il échappa de juste à un discours de l'ancêtre car un homme avec des cheveux d'un beau rouge magenta accompagné d'une jeune femme aux cheveux courts et noirs.
-Décider du prix des légumes...Ah là là, ce qu'il faut pas entendre, tout de même. Ils pourraient le décider tous seuls comme des grands, quand même ! Marmonna-t-il.
-Certes, Gaara, certes, lui dit l'inconnue.
-Oh bonsoir, Shikamaru ! Bonsoir Temari ! Vous avez fait un bon voyage ?
Les deux ambassadeurs se levèrent et s'approchèrent du Kazekage et de sa secrétaire.
-Nous exigeons des explications, commença le Nara.
-Qui tiennent la route, continua la blonde.
-Pas besoin d'explications. Vous êtes ambassadeurs, un point, c'est tout.
-J'ai du mal formuler notre requête: nous voulons savoir pourquoi nous avons été mis ensemble alors que nous ne pouvons nous supporter, exigea Temari.
-Parce que je le veux, répondit Gaara.
-C'est ce que tu as dit il y a six ans quand tu voulais tuer Lee, dit Shikamaru, calmement.
-Tu n'emploies pas la bonne manière.
Gaara se prit une gifle qui le fit valser à travers la salle. Le teint de sa sœur se rapprochait de plus en plus de la couleur de ses cheveux. Le rouquin se leva en se massant la joue. Aussitôt, sa sœur le saisit par le col et se mit à le secouer comme un prunier:
-SI TU TIENS A LA VIE, EXPLIQUE-MOI POURQUOI TU M'AS MIS AVEC CE SALE MACHO ET FAINEANT PAR DESSUS LE MARCHE !
-...
-SI TU SAVAIS LE NOMBRE DE GIFLES QUE J'AI RECUES JUSTE PARCE QUE JE JOUAIS AVEC TOI ET TE PARLAIT ! JE ME SUIS SACRIFIEE POUR TOI ET VOILA COMMENT TU ME REMERCIES !!ALORS REPONDS-MOI FRANCHEMENT, S'IL TE PLAÎT !!
-...
-C'est pour qu'on sorte ensemble, n'est-ce pas ? Demanda le manipulateur des ombres qui s'était servi de son attribut héréditaire pour immobiliser Matsuri.
Gaara acquiesça, espérant que sa sœur le laisse tranquille. Mais au contraire, elle colla son visage à celui de son petit frère.
-ESPECE D'ENFOIRE ! C'EST POUR CA ???
-Gaara, je te préviens, je m'oppose formellement à ta requête, intervint Kankurô. Temari ne mérite pas de sortir avec ce ninja ! Après tous ses sacrifices, c'est comme ça que tu la remercies ? T'es trop ingrat et égoïste !
Temari laissa tomber son petit frère sur le sol.
-Je te laisse la vie sauve, mais à une seule condition.
-Laquelle ? Voulut savoir le rouquin qui se massait à présent le cou.
Pou toute réponse, Temari tendit sa main. Gaara protesta:
-Non, pas ma carte bancaire.
-Tu me dois bien ça, non ?
-Dis encore un mot comme ça et j'organise demain ton mariage avec Shikamaru !
-Je te le déconseille vivement, Gaara, dit le Konohanien. Mon ombre t'a enlacé. Tu vois la main sur ton pied ? Je peux la faire monter jusqu'à ton cou et puis le village de Suna sera obligé de choisir un autre Kazekage.
-Bon, d'accord, d'accord, concéda Gaara.
Il donna à Temari sa carte bleue. Puis ils retournèrent à leur place et entamèrent le repas dans une meilleure ambiance.
Deux heures plus tard, tous les ninjas étaient dans leurs lits. Content d'avoir un vrai lit pour dormir, Shikamaru ne tarda pas à sombrer dans le sommeil. Il fut réveillé par un bruit de quelque chose qui tombe sur le sol. Très vite, il s'aperçut que c'était lui qui était tombé de son lit. Il entendit frapper à la porte et ouvrit. Il se retrouva nez à nez avec le Kazekage:
-Tu fais du bruit.
-Et alors, je suis tombé inconsciemment !
-Peu importe. Tu fais du bruit.
-...
-Je ne peux pas dormir.
-Eh bien, tu n'as qu'à dormir la tête sous ton oreiller !
-...
Là, Temari apparut, vêtue d'un autre tee-shirt de Kankurô.
-SANS DECONNER, GAARA, TU CROIS PAS TU EXAGERES UN PEU? SIT U ENTENDS DES BRUITS LA NUIT, JE TE SIGNALE QUE LES BOULES QUIES CA EXISTE ! MEME LES SOMNIFERES, D'AILLEURS ! CA COUTE PAS CHER, EN PLUS !
Le Kazekage retourna dans sa chambre, décidé à ne pas subir les foudres de sa grande sœur.
-Merci, Temari, dit Shikamaru.
-De rien, j'adore rendre service aux gens ! Fit la Sunienne avec un grand sourire.
J'espère encore pouvoir poster un chapitre avant le 1 août.