Fiction: Mission impossible

Lorsque Temari vient à Konoha en tant qu'ambassadrice de Suna, elle ne sait pas ce qu'il l'attend. Une mission rendue secrète par l'Hokage et le Kazekage, qui ne risque pas d'être de tout repos. Et pour cause, la mission concerne également un certain Shikamaru Nara...
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour | Mots: 37653 | Comments: 19 | Favs: 20
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Kaze Senfra (Féminin), le 30/05/2010
C'est dur à croire, mais j'ai eu l'idée de cette fic en écoutant des musiques pour mon enchaînement au sol pour l'AS gym. Et je suis tombée sur mission impossible! Le destin nous réserve plein de surprises pas vrai?



Chapitre 1: Les ennuis ne font que commencer...



TOC ! TOC !
Temari no Sabaku arrêta de frapper à la porte de cette maison, se disant que quelqu'un finirait bien par lui ouvrir. Si possible, avant la nuit car le soleil se couchait.
Car elle était venue en tant qu’ambassadrice de Suna à Konoha pour une mission importante (son jeune frère Gaara, le Kazekage qui l'avait envoyé ici, avait catégoriquement refusé de lui dire en quoi consistait cette mission, car l'Hokage -apparemment- s'en chargerait). Ce qui fit que Temari partit à l'aube la veille et atteint Konoha une heure avant, avide de connaître la mission lui ayant été attribuée.

Arrivée au bureau de l'Hokage Godaime, elle fut accueillie par Shizune.

FLASH BACK
«-Bonjour, Temari. En quoi puis-je t'être utile?
-Je peux voir Tsunade-sama?
-Euh, non, désolée.
-Ah bon et pourquoi?
-Elle est en train de dormir sur ses dossiers et si on la réveille, elle va être de TRES mauvaise humeur. Bon, bref, pourquoi es-tu là?
-Gaara m'a envoyé en mission à Konoha sans m'en dire plus.
-Tout ce que je sais te concernant, c'est que tu vas aller habiter dans cette maison, dit Shizune en lui tendant un papier.
-Pourquoi ne vais-je pas dans un hôtel?
-A cette saison, les hôtels sont chers et pleins. Le logement chez l'habitant ne coûte rien et a au moins un avantage : la liberté. Tu n'es pas obligée de rentrer de telle heure à telle heure, tu n'as pas de clé à rendre (ou à perdre!).
-OK, je vois.
-Bon, je vais à l'hôpital. Mon service ici est terminé. Reviens ici vers 10 heures pour savoir quelle est ta mission.
-Attends une minute. Elle est où la route Tachine?
-Je crois que c'est la route qui part vers l'ouest. Tu ne pas te tromper. A un de ces quatre !
-Bye! »
FIN DU FLASH BACK

Elle entendit une voix féminine crier: "A table!". La princesse entendit des pas. La poignée de la porte s'ouvrit et Temari se retrouva nez à nez avec une femme aux longs cheveux bruns et aux yeux noirs qui lui rappelait une personne. L'inconnue fit un grand sourire.

«-Vous êtes Temari et vous venez de Suna?
-Oui. Vous êtes celle qui m'héberge ?
-En effet. Enchantée de vous connaître. Et s'il vous plaît ne me vouvoyez pas.
-Je pourrais te dire la même chose pour moi.
-Mais enfin, vous êtes princesse ! Et je me dois de m'adresser correctement à une femme de ce rang ! Entre, entre, nous allions commencer à manger! »

Temari entra et suivit l'autochtone dans sa maison. Elles traversèrent une cour intérieure avec une fontaine au milieu et enfin débouchèrent dans une salle à manger. Une grande table en chêne en occupait le centre et où deux hommes se ressemblant étaient attablés. En reconnaissant une des personnes attablées, Temari se figea. La personne attablée qu'elle connaissait se leva.

«-Mais qu'est-ce que tu fous là, toi? demanda la Sunienne en écarquillant ses beaux yeux bleu-verts.
-Ce serait plutôt à moi de te poser la question ! répliqua l'homme. Ici, c'est chez moi ! Alors tu vas me faire le plaisir de dégager et plus vite que ça !
-Shikamaru! En voilà une manière de parler à notre invitée ! Une princesse en plus !
-On dirait que vous vous connaissez..., fit l'homme qui ressemblait à Shikamaru.
-Bien sûr que je la connais, Papa ! C'est la pire féministe du monde, avec un caractère de chien comme il n'y en a pas deux...
-Pas deux, c'est faux. Il y a aussi ta mère et Tsume Inuzuka, la mère de Kiba.
-SHIKAMARU! QU'EST-CE QUE JE VIENS DE TE DIRE? SHIKAKU, CE QUE JE DIS POUR TON FILS VAUT AUSSI POUR TOI !
-C'est ta petite amie?
-Non !
-En tout cas, petit amie ou pas, je dois reconnaître qu'elle est pas mal...
-SHIKAKU! ESPECE DE VIEUX PERVERS !
-Putain, Yoshino, t'exagères! Dès que je pose les yeux sur une autre femme que toi, tu piques un foin du diable! T'as peur de t'enlaidir avec l'âge ou quoi?
-Papa, gaffe à gauche!
-Et en plus tu veux m'assassiner! dit Shikaku en évitant de justesse le couteau lancé par sa femme.
-Toi et moi aurons une petite conversation après le repas ! décida Yoshino. Excuse-les, ils sont singulièrement malpolis et manquent de tact à toute personne qu'ils ne connaissent pas, ajouta-t-elle à l'attention de Temari.
-Maman, crois-moi, Temari est une vraie harpie ! Tu as tort de lui accorder toute ta confiance!
-Toi, encore un mot, et tu vas voir de quel bois je me chauffe !
-Moi, singulièrement malpoli? Moi manquer de tact? Yoshino, si tu ne peux pas supporter l'alcool et que tu délires, il faudrait arrêter de piocher dans ma réserve personnelle.
-Tu ne t'es pas vu quand t'es saoul! C'est un triliard de fois pire que moi.
-Ha, tu avoues en plus!
-La dernière fois que j'étais pompette, c'était il y a dix-sept ans, à cette maudite fête!
-Sans cette fête, il n'y aurait pas eu Shikamaru!
-Mais t'étais pas comme ça, avant la naissance de ton fils! Mais t'étais pas comme ça !
-Dois-je comprendre que je porte la poisse?
-Laisse tomber, c'est ton père le fautif, pas toi ! Shikamaru, va chercher une chaise pour notre invitée !
-Mais pourquoi, euh?
-Ne discute pas mes ordres! répliqua la mère en jetant un regard qui était de glace noire.
-Galèèère ! soupira le stratagème et à, contrecœur, partit chercher une chaise pour Temari qui s'assit dès qu'elle l'eut en face d'elle.
-Bon, on passe direct au plat principal. Poisson et légumes à la sauce piquante !
-Oh non maman! Pas ça! C'est hyper agressif pour l'estomac! La dernière fois que j'en ai pris, j'ai eu des maux d'estomac pas possibles! En plus c'est dégueulasse!
-Ne dis jamais à une femme que ce qu'elle a préparé est dégoûtant, c'est le meilleur moyen de se la mettre à dos. Elle va se sentir horriblement vexée, intervint Temari.
-On t'a demandé ton avis sur la question, la Sunienne!
-T'as quelque chose contre ceux de Suna?
-Non, mais tous les ninjas de Suna sont hyper étranges. La preuve, ton père, toi et tes frères.
-OK. Et moi je dis que tous les ninjas de Konoha sont des pleurnichards qui se défilent facilement à la première facilité. Exemple: toi.
-T'es raciste?
-Non, mais c'est toi qui a commencé.
-Moi?
-Fais pas l'innocent!
-Maman, je refuse de manger ce que tu as cuisiné! dit Shikamaru pour changer de sujet de conversation.
-Que tu le veuilles ou non, jeune homme, tu vas être obligé de manger une portion.
-Galère!
-Ne dis plus ce mot!
-Mais maman, ce n'est pas...
-Une minute. Qui fait la vaisselle? Moi. Qui lave le linge, le repasse et l'étend? Moi. Qui fait le ménage et la cuisine? Encore moi. Je suis la seule qui me donne du mal dans cette maison pour ne jamais rien recevoir en échange. Alors tu manges ce qu'il y a dans ton assiette sinon tu auras affaire à moi!
-Plus la louche que tu tiens dans ta main, ajouta Shikaku qui avait commencé à se servir.
-Honneur à l'invitée! fit Yoshino en donnant un coup de louche sur la main du Nara.
-Aïe! Pas la peine d'en faire tout un fromage, Yoshino ! Je fais honneur à ton plat et toi, tu me tapes les doigts!
-C'est ça, être malpoli! S'occuper de soi avant les autres, surtout quand il y a une invitée!
-Bah, ce n'est rien! Tant qu'il reste à manger..., commença Temari.
-Oui, mais après il garde cette mauvaise habitude," répondit Yoshino en servant tout le monde.

Puis ils commencèrent enfin à manger. Shikamaru sentit très mal le séjour de Temari, ici chez lui. Et le pire, c'était qu'elle s'entendait à merveille avec sa mère. il fallait qu'il trouve un plan pour expulser Temari de cette maison. La tuer? Non, trop risqué. Cela risquait de déclencher une guerre contre Suna. Faire passer sa mort pour un accident? Oui, mais si on utilisait les Ninken pour trouver ce qui s'était passé, c'en était fini de lui. A moins de se suicider après avoir commis son forfait, mais c'était comme un aveu.

Le stratège préféra se concentrer sur le contenu de son assiette. Comment allait-il avaler cette horreur? En plus, ça sentait mauvais et la couleur ne donnait pas très faim, selon lui. Bref, il ne comptait nullement manger cette horreur. Essayant de faire passer le temps plus vite, il demanda:

"-Maman, pourquoi est-ce qu'ELLE crèche chez nous?
-Elle s'appelle Temari, petit ignorant !
-Réponds à ma question, s'il te plaît!
-J'ai une dette envers elle.
-Et laquelle? Tu l'as rencontrée au marché et vous avez échangé des trucs de cuisine?
-Non, ce n'est pas ça. Devines-tu, Temari?
-Vous devez...Tu dois te tromper de personne! Tu ne me dois rien. Moi, si. C'est très gentil de votre part de m'héberger.
-En fait, personne d'autre qu'elle dans cette maison ne l'a décidé, précisa Shikaku. Mais bon, ce n'est pas très important. Quelle est la dette?
-Je dois te remercier, Temari, de m'avoir ramené mon fils vivant et entier!
-Bah, ce n'est rien. Sauf que cet ingrat ne m'a même pas remerciée.
-HEIN??? QUE VIENS-JE D'APPRENDRE, SHIKAMARU NARA? UNE FEMME TE SAUVE LA VIE ET TU NE LA REMERCIES MEME PAS?
-Maman, moins fort, s'il te plaît. Mes oreilles me font...
-JE PARLE SUR LA FREQUENCE QU'IL ME PLAIT !
-Je dirais plutôt que tu cries sur la fréquence que tu veux, mais bon, ce n'est qu'un détail, intervint Shikaku.
-TON FILS SE FAIT SAUVER PAR UNE FEMME ET IL N'A MEME PAS LA DECENCE DE LA REMERCIER! QUE TROUVES-TU A DIRE CONTRE CA?
-Il a le droit à une fierté, quand même!
-Tsss! Espèces de sexistes! Machos! Même pas reconnaissants! Ah, il est tombé bien bas, le clan Nara de Konoha Kagure!
-Maman, où va dormir Temari? fit Shikamaru, voulant changer de conversation. Les chambres du haut ont besoin d'un bon coup de ménage et les draps sont au grenier. Il faudra au moins deux heures pour préparer la chambre de notre illustrissime invitée.
-Ah merde! J'avais complètement oublié!
-Je vois ça.
-Où veux-tu en venir, Shikamaru? Quand tu prends ce ton-là, cela veut dire que tu manigances quelque chose.
-Je suis prêt à céder ma chambre à Temari le temps qu'il faudra. Mais à une seule condition.
-Laquelle? demanda sa mère.
-Ne pas manger les légumes et le poisson. Je t'en supplie, juste pour cette fois!

Yoshino réfléchit. Son fils avait presque tout pris du côté de son père. Surtout l'intelligence. Le marché qu'il lui proposait était honnête: et puis qu'y avait-elle à perdre? Rien. Elle soupira puis dit:

«-Est-ce que ta chambre est rangée?
-Oui!
-Tu ne mens pas?
-Je ne mens pas.
-D'accord. Marché conclu.
-Maman, je t'adore! dit le Nara en serrant sa mère dans ses bras.
-Moi aussi, mon fils, mais tu es en train de m'étouffer,» fit Yoshino avec une petite voix.

Content, le jeune Nara partit vers le frigo pour laisser sa mère récupérer.

«-Alors là, ça se fait hyper pas! Pourquoi il peut obtenir ce qu'il veut et pas moi?
-Son marché est honnête et je n'ai rien à y perdre.
-Haha! fit Shikamaru en sortant la tête du frigo et tirant la langue à son père.
-Shikamaru, pourrais-tu me sortir les yaourts du frigo?
-Tout ce que tu veux Maman!
-Et au moins, il est serviable, LUI!
-Oh, ça va, ça va, pas la peine d'en rajouter, râla Shikaku.
-T'es jaloux, papa?
-Qui, moi?
-Depuis quand j'ai plusieurs pères?
-Hum...depuis une dizaine de secondes.
-Je répète ma question: es-tu jaloux de moi?
-Peuh!
-Oh, tu es jaloux, alors! Quand tu prends ce ton, ça veut dire que t'es jaloux! railla la mère.
-Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, Yoshino, grogna Shikaku.
-C'est comme ça tous les soirs? demanda la Sunienne.
-A chaque heure, chaque repas, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année depuis que je suis né, assura Shikamaru.
-Hé bien, ça risque d'être amusant!
-Pour toi, oui. Pour moi et papa, c'est une autre affaire...
-A chacun ses goûts! déclara la princesse en ouvrant son pot de yaourt.
-Oui, mais rire de calvaires subis par d'autres personnes, ça s'appelle du sadisme doublé de barbarisme.
-Ch'est vrai, reconnut Temari, la bouche pleine de yaourt.
-Hé! Ca se fait hyper pas! Maman, elle parle la bouche pleine et tu lui dis rien!
-Ca se fait peut-être à Suna, répondit la mère.
-Euh...non, avoua Temari en rougissant.
-Tes parents ne t'ont pas appris les bonnes manières ou quoi? Remarque, avec une mère morte et un père Kazekage psychopathes... »

Temari, saisit Shikamaru par le col et l'attira vers elle. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Et... (Suspense XD)




Elle lui donna une telle claque que le manipulateur des ombres fit un vol plané à travers la pièce avant de s’écraser contre un mur.

«-Ne parle pas comme ça de mes parents. Que sais-tu d’eux ? Rien. La prochaine que tu parleras d’eux ainsi, je t’enverrai rejoindre ton cher senseï. Je t’en fais le serment.
-Temari, j’aimerais bien garder mon fils vivant, s’il te plaît, dit Yoshino.
-Désolée. Mais on ne parle pas comme ça de personnes chères devant elles sans en mériter le prix.
-Bon, puisque vous avez terminé de manger, aidez-moi à débarrasser cette table.
-Je vais vous aider, s’empressa Temari.
-Non, non pas toi, dit Yoshino avec un grand sourire. Va te reposer, tu dois être fatiguée par ce long voyage. La salle de bains est au premier étage, deuxième porte à gauche, lui murmura-t-elle.
-D’accord, chuchota Temari avant de monter en haut.
-Ouch ! Elle y va pas de main morte ! grogna Shikamaru tout en mettant les assiettes dans l’évier d’une main et se frottant la joue de l’autre.
-Tu as mal ?
-Demande à ma joue, p’pa ! J’aurais sûrement un bleu demain !
-Tu n’avais qu’a ne pas parler de ses parents ainsi devant elle. Ca t’apprendra, et tu ne risques pas de recommencer, dit Yoshino.
-Maman, pitié, pas de morale !
-J’aurais dû refuser ta proposition et céder mon lit à Temari !
-Hein ? Quoi ? Mais ça va pas la tête ou quoi ? Mon lit, c’est sacré et je ne veux pas qu’une autre personne dorme dedans !
-Egoïste ! Bon, je ferais la vaisselle plus tard, ce n’est pas si important. Shikamaru, sors de cette pièce s’il te plaît, ce que j’ai à dire ne concerne que ton père et moi.
-Adieu, fiston !» fit Shikaku en prenant un air de tragédien.

Tout en sortant de la pièce, Shikamaru comprit pourquoi son père lui disait ça. Quand sa mère se mettait vraiment en colère, elle devenait aussi forte et dangereuse que Tsunade, sinon plus. La dernière fois que son père et sa mère avaient eu une «petite discussion», son père avait fini avec un œil au beurre noir. Sa mère, l’air furibond, ramassait les débris de vaisselle par terre. En voyant cela, le jeune avait préféré s’éclipser discrètement, de peur de recevoir les débris sur la tête.

Shikamaru ne comprenait pas pourquoi son père n’avait pas quitté sa mère ou ne l’avait répudiée. Par amour, apparemment. Mais comment pouvait-il y avoir de l’amour entre une femme hyper énergique et un homme paresseux ? Mystère et boule de gomme pour Shikamaru.

Généralement, ce sont les hommes qui battent les femmes. Or, là c’était plutôt le contraire. Shikamaru se demanda s’il existait la Ligue de défense des droits des ninjas, et si cette organisation existait, si son père l’avait contactée.

Le petit génie porta ensuite la main sur sa joue. Quelle force ! Il l’aurait bien giflée elle aussi, mais devoir être l’objet d’un conflit Konoha-Suna et lutter contre Gaara, le Kazekage Godaime en personne et ex-jinchûriki, ou Kankurô, le marionnettiste maquillé, ne le tentait pas tellement que ça... Ses pensées le conduisirent jusqu’à la salle de bain. Il eut soudain un sourire. Dans la salle de bains, il y avait l’armoire à pharmacie. Et dans l’armoire à pharmacie, il trouverait forcément quelque chose à mettre sur sa joue. Pourvu qu’il reste un peu de pommade à l’arnica...

Shikamaru ouvrit la porte et entra. Il y faisait assez chaud. Normal, un bain coulait. Ce devait celui de sa mère. Elle ne prenait un par mois. Et ce mois-ci, elle ne l’avait pas encore pris. Mais si elle voulait le prendre chaud, il fallait qu’elle
se dépêche un peu, car un bain froid ce n’était pas très agréable. Enfin bref, sa mère avait toujours été un peu bizarre, alors cet acte ne lui semblait pas si bizarre que ça. Juste un peu étrange.

Le stratège essuya la buée sur le miroir de l’armoire à pharmacie avec la manche de la tenue de Chûnin qu’il ne quittait jamais et observa sa joue. Là où avait frappé Temari apparaissaient les traces de sa main, encore rouges. Shikamaru repassa sa main sur la zone touchée. Ca lui faisait encore mal ; mais moins que sur le coup. Bon, c’est vrai que sa mère avait raison : il avait insulté les parents de la Sunienne et la gifle, il l’avait méritée. Il fallait qu’il lui présente ses plus plates excuses, vu qu’elle en avait faites, même si elles étaient très sous-entendues et presque sans une nuance de regret.

Shikamaru ouvrit la porte du petit placard et trouva presque immédiatement le tube de pommade. Dieu merci, il restait encore une petite quantité –mais suffisante pour lui-de pommade dedans. Notre protagoniste ouvrit le tube et se mit un peu de baume sur sa blessure. Comme il avait les doigts tous gras, il décida de les laver dans l’eau du bain. Après tout, sa mère ne remarquerait rien. Ce n’était pas comme s’il versait tout le bidon d’huile de tournesol dans la baignoire : les deux liquide sont immiscibles (révisez vos leçons de chimie !) ce qui aurait provoqué une vive colère de sa mère.

Dans l’actuelle situation, s’il se lavait dans l’eau du bain, il y aurait éventuellement un ou deux ‘‘yeux’’ dans le liquide. Puis le Nara remarqua que le bain était bien mousseux : les ‘‘yeux’’ passeraient inaperçus. Cessant de réfléchir, il plongea ses deux mains dans l’eau. Elles rencontrèrent une chose douce, osseuse avec un petit peu de graisse autour. Soudain le Nara eut une mauvaise pensée. Une TRES mauvaise pensée. Vite, il retira ses mains. Hélas, pas assez rapidement. La tête de la femme qui occupait la baignoire ouvrit ses yeux. Ses yeux bleu-verts.

En voyant la personne présente dans la pièce, les cheveux blonds détachés de la femme se dressèrent d’un coup sur la tête. Aussitôt, elle se mit à vociférer des insultes ...

«PERVERS ! VOYEUR ! OBSEDE SEXUEL! VOYOU ! »

...tout en lançant tous les objets qui lui tombaient sous la main sur le Nara qui reçut une foule d’objets hétéroclites sur la tête. Il sortit en vitesse de la salle de bain. Et il tomba nez à nez avec la personne qu’il avait le moins envie de rencontrer à cet instant précis : sa très chère et bien-aimée mère. Elle n’avait pas du tout l’air contente.

«-Alors comme ça tu observes notre invitée dans son bain ?
-Maman, ce n’est pas du tout ce que tu crois ! Laisse-moi t’ex...
-IL N’Y A STRICTEMENT RIEN A EXPLIQUER, SHIKAMARU NARA ! LA VRAIE RAISON EST QUE TU ES UN OBSEDE, COMME JIRAYA, QUI FAISAIT PARTIE DES TROIS SANNINS DE KONOHA !
-Mais la porte était ouverte !
-CE N’EST PAS UNE RAISON ! HORS DE MA VUE, FILS INDIGNE ! FILE TE COUCHER, C’EST LA MEILLEURE CHOSE QUE TU PUISSES FAIRE, DANS CETTE SITUATION ! » hurla la mère.

«Hé bien, ça promet !» pensa Shikamaru avant de remonter la couverture sur lui. Il s’endormit sur le sofa du salon.




3315 mots répartis entre 4-5 h, eux-même répartis entre 4 jours de boulot.
A partir d'aujourd'hui, je vais essayer d'avancer sur 2 fronts: Une île pas comme les autres et Mission impossible.
Estimez-vous heureux, j'avais prévu de poster cette fic sur WoN pendant l'été!




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