Fiction: Pacte avec le diable

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Hanabi descendit de la voiture. Ils l'avaient retrouvé et ils avaient pris sa sœur. Elle se mit à vomir. Quand elle l'avait vu, elle n'avait cherché à se défendre, elle avait tout simplement fuit. Elle s'assit sur la chaussé et ferma les yeux. Ses mains recommençaient à trembler mais la peur dominait le manque. Les images repassaient en boucle. L'homme qui était arrivé, l'homme qui s'était jeté sur sa sœur. Et elle, qui n'avait rien fait. Encore une fois elle haïssait sa lâcheté, ses faiblesses. Elle se frotta les tempes, tentant de chasser les images. Jamais un Hyuga ne s'apitoyait disait son père. Alors qu'elle s'égarait, elle frotta plus intensément pour se concentrer, elle se mit à réfléchir. Même si elle avait abandonné Hinata, elle savait que celle-ci était encore en vie. Orochimaru n'était pas assez stupide pour tenter de la faire disparaitre, elle aussi. Elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire lorsque quelqu'un lui toucha l'épaule. Sa première réaction fut de crier à plein poumon.

"Mam'zelle Hanabi, mam'zelle Hanabi, n'ayez pas peur." Elle s'arrêta de crier et le scruta. C'était un vieil homme, au second regard, elle le reconnu. C'était M. Baki, qui s'occupait de garder la demeure secondaire. Elle leva les yeux pour trouver où elle était. Elle reconnut le parc, la vieille demeure. Inconsciemment, elle était revenue chez elle.


Hanabi Hyuga se reposait maintenant dans le salon de l'énorme demeure familiale. Elle ne tremblait plus, emmitouflée devant le feu que les gardiens de la propriété avaient allumé pour elle. Ils avaient interprété son retour comme le retour de toute la famille. S'ils avaient su dans quel bourbier elle était enfouie et que sa présence n'était dû qu'au hasard, elle était pratiquement sûr qu'ils ne se fatigueraient pas autant. Après tout elle avait l'habitude de provoquer les déceptions.

La main plongée dans sa poche, elle ne cessait de toucher le petit objet responsable de sa situation. Chaque seconde l'objet devenait plus lourd et sa culpabilité augmentait de part. En effet elle se savait incapable de remettre l'objet aux autorités compétentes. C'est ce qui la différenciait d'Hinata : celle-ci n'aurait pas hésité à rendre justice. Le relevé de ses différences avec Hinata était au final l'histoire de sa vie. Encore dans ce salon elle se sentait totalement étrangère. Au-dessus de la cheminée, trônait des photos de famille : une preuve flagrante de plus de leurs trop nombreuses différences. Sur les photos on voyait déjà l'émancipation de l'aîné : elle portait les cheveux courts, alors que la coupe des petites filles modèle nécessitait de longs cheveux. La marque la plus flagrante était une photo de la cérémonie de la remise du diplôme de sa sœur alors que leur père désirait la voir mariée. Ces photos retraçaient aussi le mal être qu'Hanabi ressentait au milieu de sa famille. Elle n'avait pas fini ses études prestigieuses. Elle n'arrivait même pas à susciter leurs intérêts. Ils avaient fini par l'écarter et l'ignorer. Involontairement ou non. Alors que pleine de nostalgie et d'accablement, elle sentit une pointe de d'espoir. Parce que malgré tout elle savait qu'il y avait eu des bons moments, elle voulait y croire. Hanabi se leva pour chercher une photo où elles étaient similaires, où elles étaient ... heureuses.

En bonne maîtresse de maison, Hikari Hyuga avait exposé les photos qui exposaient succinctement la réussite de plusieurs générations de Hyugas. Mais pour ne jamais être prise de court, toutes les autres photos intéressantes étaient rangées dans un album photos, situées à coté des nombreux cadres. Elle l'ouvrit et le feuilleta. Bien que retraçant 4 générations de Hyuga, mais très vite elle tomba sur des photos d'elle et de sa sœur. Mais une seule l'arrêta. Dessus, on remarquait deux petites filles creusant et pleine de boue. Bien qu'ayant un souvenir flou de ce moment, Hanabi aurait été incapable de dire qui était qui. Elles étaient indifférenciée et tout autant heureuse l'une que l'autre. Quand elle sortit la photo de son enveloppe plastifiée, elle savait qu'elle avait trouvé un moyen de contacter sa sœur. Le lendemain matin, quand Hanabi repartit, elle avait repris confiance en elle et surtout elle avait un semblant de plan d'attaque.


[...]


« Un café pour la charmante demoiselle ». Hinata leva la tête des classeurs. Sasuke était à ses côté lui proposant un mug de café accompagné d'un de ses fameux sourire. Quand leurs mains se frôlèrent, tous ses sens entrèrent en ébullition. Elle se sentit rougir et elle était sure qu'il l'avait remarqué.
« Alors tous mes revenus ?
-Tout semble clean de ce côté-là. » Sasuke se mit à sourire.
« Donc, tout va bien. Quand est-ce que tu es libre pour diner ? » Elle faillit s'étouffer avec le café. En regardant Sasuke, qui était adossé nonchalamment contre le mur, semblait tout à fait sérieux et conscient de sa proposition.
-Diner ? Toi et moi ? Mangeant dans un restaurant ?
-Et plus si affinité.
-Et plus si affinité ? » La jeune avocate semblait ébahie de l'affront de la proposition. Il se contenta de se mordre la lèvre pour la tenter.
« Et plus si affinité ? » Alors qu'elle répétait une seconde fois les propos de l'Uchiwa, » sa voix partait dans les aigus.
« Je suis sure que ce serait une expérience des plus agréable et instructive. » Il s'était rapproché d'elle de façon à être très proche d'elle.
« Je pense que cela restera dans le domaine du fantasme
-C'est ce qu'elles disent toutes ». Elle rejeta la tête en arrière et éclata de rire. Sasuke en profita pour prendre le dessus et l'embrasser. Au départ sa seule directive était de lui faire comprendre ce qu'elle manquait et qu'elle pourrait avoir. Mais très vite il se laissa submerger. Alors qu'elle avait noué ses mains au niveau de sa nuque, lui avait besoin de la sentir plus près de lui. Il commença à déboutonner son chemisier avant de la coller contre lui. Le jeune homme descendit ses mains jusqu'à ses hanches. Il sortit le chemisier de sa jupe pour glisser ses mains sur sa peau de satin. La froideur de celles-ci la fit glousser au lieu de la ramener à la raison.
Sasuke allait mettre ce qui recouvrait le bureau à terre lorsqu'une sonnerie de portable. Loin de s'en formaliser, il tenta de continuer à l'embrasser mais elle n'était plus d'humeur à batifoler. Sans qu'il comprenne pourquoi, elle le repoussa. Elle s'éloigna et mit la main dans sa poche pour en sortir son portable. Alors qu'il tentait de se mettre derrière elle pour savoir l'origine de cette interruption, elle gigota afin de se retrouver face à lui, lui cachant l'écran de son mobile. Il la vit se mordiller sa lèvre inférieure : mauvais signe, quelque chose clochait.

Sans même lui adresser un regard, il rangea le smart phone dans sa poche et commença à remettre de l'ordre dans sa tenue. « Je dois y aller mais ce qui vient de se passer ne doit jamais se reproduire, Sasuke. Je n'ai pas pour habitude de mêler plaisir et boulot. » Sasuke ne répondit pas. Il était amusé par cette vaine tentative de remettre de la distance entre eux et inquiet parce qu'elle semblait lui cacher quelque chose. Sans se retourner, ni même le regarder, elle le quitta. Sasuke sortit son mobile et sélectionna un des numéros préenregistrés.
« Kiba, suis Hinata ». Malgré ce moment de passion débridé, son instinct lui criait deux choses : qu'Hinata Hyuga finirait tôt ou tard dans son lit et que cette dernière n'avait pas la conscience tranquille. Et son instinct de le trompait jamais.


Kiba raccrocha le téléphone. L'ordre avait été simple et précis. Il s'arma sans aucune hésitation, espérant ne pas avoir à utiliser son arme contre elle. Il se mit à la fenêtre et attendit que la jeune femme sorte de la maison. Dès lors il courut à la porte de d'entrée. Dès qu'il entendit la Hyuga démarrer, il sortit avec décontraction pour ne pas éveiller les soupçons si la jeune femme le remarquait. Quand la filature commença il ne relâcha pas son attention une seule seconde. Faisant toujours attention à ne pas se faire remarquer deux voitures derrière elle, il suivait son périple jusqu'à ce qui semblait être sa destination.
Quand il vit la jeune femme s'arrêter devant le starbucks en plein centre-ville, il ne put s'empêcher de ricaner reconnaissant qu'encore une fois Sasuke avait eu une bonne intuition. Bénéficiant d'une très bonne machine à café au manoir, il était très peu probable, qu'elle soit venue en ville simplement pour boire un café. Il sortit de la voiture pour se mettre en terrasse. UN chapeau sur la tête et un journal en main, il regardait l'avancée de la Hyuga. Comme elle s'était arrêtée après la porte et qu'elle semblait attendre quelqu'un. Il sortit son téléphone en attente d'un nouveau venu. Dès qu'une femme aux cheveux roses l'accosta, il se leva pour avoir une meilleure vue. Les photos prises, il retourna dans sa voiture.
Hinata se maudit d'avoir contacté le maître chanteur. En plus d'en savoir beaucoup sur elle, elle n'avait aucune indication concrète concernant l'entrevue. Tout ce qu'elle avait, était un message succinct « Dans 30 minutes, au Starbucks situé en centre-ville. En face de la mairie. Je vous retrouverai ». Maintenant qu'elle se retrouvait dans le café, elle se sentait idiote. Elle baissa la tête pour ouvrir son trench coat : il faisait indéniablement plus chaud dans le café qu'à l'extérieur. Relevant la tête, elle remarqua qu'une jeune femme jeune femme aux cheveux rose lui fonçait dessus. La jugeant jeune et excentrique –à cause des cheveux roses-, elle s'imagina que cette dernière se dirigeait vers quelqu'un derrière elle, à tort.
Sakura reconnut la Hyuga à la première vue : elle se détachait de la masse. Elle faisait en effet partie des personnes qui attiraient le regard. En plus de son extrême beauté, la rose devait aussi reconnaître sa ponctualité. Leur coopération commençait sous de bons auspices. Elle se leva pour aller à sa rencontre.
Hinata vit la rose s'approcher d'elle, avec empressement. Elle dut finir par admettre que cette jeune femme, au premier abord excentrique, était son maître chanteur. Les deux femmes se jaugèrent d'abord avant que Sakura, avec son entrain habituel se présente sans une hésitation.
« Sakura Haruno » Elle tendit une main qu'Hinata serra « Et si on commandait afin de pouvoir s'installer et parler ». Elles allèrent se faufiler dans la file sans un mot. Quand elles s'installèrent à une table, elles se jaugèrent longuement du regard avant que l'une ne se décide à briser la glace. C'est Sakura qui s'y risqua.
« Je suis Sakura Haruno, journaliste à la gazette ». Les sourcils froncés de la juriste n'arrêtèrent pas la rose « je vous ai contactée car je pense avoir des informations qui pourraient vous intéresser. De plus je pense qu'ensemble on pourrait résoudre le mystère Uchiwa.
-Le mystère Uchiwa ?
-Entre autre. J'ai cru comprendre que vous étiez confronté à un problème familial. Nous pourrions nous entraider mutuelle pour résoudre ce sac de nœud.
-Et comment comptez-vous m'aider ? » Le ton était plein de sarcasmes. Sakura, habituée à ce que ses capacités soient dénigrées, passa outre la question.
« Nous aider mutuellement plutôt. Vous êtes en contact avec Sasuke Uchiwa. Moi, j'ai trouvé le moyen d'avoir accès à la base de donné policière. » Hinata prit une gorgée de son café avant d'un signe de tête l'inciter à continuer.
« Ce serait peut-être plus simple de me poser vos questions ». La brune reposa son gobelet, avant de se pencher au-dessus de la table.
« Comment m'avez-vous retrouvé et surtout entendu parler de moi ? » La rose se mit alors à raconter tout son parcours.
« Attendez, vous êtes en train de me dire que vous menez une enquête des plus poussée, sur Sasuke Uchiwa, à cause d'un article qui aurait pu paraitre sur son frère.
-Vous n'êtes pas un peu curieuse. Un personnage aussi médiatique dont le frère a peut-être été assassiné, sans que personne n'en parle. Il y a anguille sous roche. Ajoutez à cela, votre problème et vous obtenez un article en première page.
-Mlle Haruno.
-Sakura.
-Allons, Sakura, faire un article avec aussi peu d'éléments de départ serait à la fois peu professionnel et très risqué. Qu'est-ce qui vous dit que Sasuke n'est pas au final clean ? » La journaliste farfouilla dans son sac et sortit un bloc note et des photos. Feuilletant les pages, elle énonça les faits.
« En premier lieu, les financiers sont connus pour être véreux. Cette règle semble aussi s'appliquer à Sasuke Uchiwa, puisque certaines instances ont ouvertes une enquête sur lui. Ajoutez à cela qu'il ne se déplace jamais sans ces trois hommes de mains qui ont marqué sur le front je-suis-quelqu'un-qui-traine-dans-des-affaires-louches. » Elle avait aligné sur la tables les photos des quatre hommes.
« Je dois dire que vos arguments sont .... Impressionnants.
-Attendez, le plus convainquant est que vous ne seriez pas là si vous étiez convaincu du contraire. » Hinata sourit, elle savait reconnaître quand elle avait été vaincue.
« Qu'attendez-vous de moi ?
- Pour l'instant des noms. » Sakura poussa les quatre photos vers Hinata qui s'empressa de noter les noms au dos. Avant de reprendre la parole.
« Si Itachi Uchiwa a bien été assassiné un dossier aura surement été ouvert. Je peux essayer de rencontrer le procureur de l'époque pour en savoir plus.
-Bon départ. J'ai aussi fait des recherches sur votre sœur. Elle a un casier vierge mais...
-Je pense qu'ils en savent beaucoup plus qu'ils ne m'en m'ont dit. Si on résout ce que vous appelez le mystère Uchiwa, on a peut-être une chance de découvrir ce qu'ils savent. » Sakura lui sourit et lui tendit la main.
« Je crois qu'on peut dire qu'on est partenaire ». Hinata lui rendit son sourire et empoigna sa main.
« Partenaire ».






Hinata se gara à la même place, qu'elle avait quittée le matin même. Sortant de la voiture ses affaires en main elle remarqua qu'une seule voiture était garée devant la maison. Resserrant l'anse de son sac contre elle, elle se dépêcha d'entrer dans la maison. Insérant la clé dans la porte, elle se mordit la lèvre s'ordonnant de ne pas faire trop de bruit. Une fois entrée, elle s'étonna du silence qui régnait dans la maison. Ne sachant qui des quatre s'étaient absentés, elle tenta de remonter à sa chambre à petits pas. Mais elle fut arrêtée par une voix narquoise.
« On essaie de se cacher, Hinata ? » Avant même de se retourner, elle s'avait qui l'avait apostrophé.
« Kiba, pour vouloir me cacher il faudrait que j'aie peur de quelqu'un. Et je n'ai assurément pas peur de toi »
Kiba amusé, par tant d'impertinence se décida à relever le défi implicite de la jeune femme. Il s'avança vers elle, et passa ses mains autours de ses hanches. Bien qu'étant une marche au-dessus de lui, Kiba la dominait par sa taille. Plongeant ses yeux dans ses perles de nacres il commença, à lui susurrer à l'oreille.
« Ne me tente pas, ma chérie. Je crois que tu n'as pas compris les règles du jeu. Je dois te protéger. Ce qui veut dire que quand tu sors quelque part, on en a préalablement discuté. Même si tu étais avec Sasuke, je devrais être sûr du lieu où tu te trouves. Le seul avec qui tu es en sureté, c'est moi et mon lit est pour toi la meilleure cache ». La Hyuga maintenant plaqué contre le torse de Kiba essayait de reprendre contenance. Elle pensa à céder à la partie de son cerveau primitive qui lui criait de sauter au cou du grand brun. Elle secoua la tête, se remémorant que malgré le physique –très- avantageux du brun, ce dernier était bien trop sournois et imposant pour elle. Reprenant courage elle se dégagea de son étreinte et le repoussa. Kiba descendit de deux marches et recouvra son équilibre en une seconde. Hinata rouge de colère pointait maintenant son doigt vers lui, annonçant une longue diatribe. Ce qui l'amusa plus qu'autre chose.
« Tout d'abord je ne sais pas pourquoi vous vous êtes tous mis dans l'idée de me mettre dans votre lit aujourd'hui mais je vous annonce que ni Sasuke, ni toi n'avez la moindre chance. » A ces mots Kiba éclata d'un rire sonore et sensuel qui la fit frissonner toute entière. Ce rire qui la désempara ne fit pas baisser sa colère, au contraire elle l'attisa.
« Je sortirais avec qui je voudrais. Quand je voudrais et sans ton autorisation. Et pour finir ton lit est le dernier endroit où j'aurai envie de m'aventurer. Sur ce » La jeune femme se retourna pour monter à son étage. Kiba ne put s'empêcher d'admirer son déhanchement et de se dire que sans l'Uchiwa, elle aurait pu finir dans ses bras. C'était un problème dont il faudrait qu'il s'occupe.



Partie du domaine Hyuga, Hanabi roula d'une traite. Pour la première fois depuis longtemps, elle avait les idées claires sur qui elle était et ce qu'elle devait faire. Mais sa plus grande victoire résidait dans le fait qu'elle ne ressentait aucun manque. Etonnamment malgré la peur, elle avait l'impression d'avoir repris son destin en main. Quand elle était remontée en voiture, elle avait remarqué le sac derrière le siège passager. Une vraie aubaine pour elle qui était sans ressources. Quand elle l'avait vidée, elle s'était retrouvé propriétaire d'un compte en banque blindé et d'une nouvelle identité: celle d' Hinata Hyuga.
La première étape de sa fuite fut une concession automobile. Après avoir minutieusement fouillé la voiture, elle était tombée sur la carte grise. Elle se gara devant la concession, elle respira avant de sortir de l'habitacle. Elle était presque sûre que la voiture était équipée d'un système de traçage. Elle devait donc s'en débarrasser.
Dès qu'elle fut sortie de la voiture, un homme sortit en courant du bâtiment. Elle n'avait pas fait trois pas qu'il était sur elle. Avec son costume bon marché, son sourire Colgate et sa perruque, cet homme avait tout d'un escroc. Elle nota ces détails dans un coin de sa tête, pensant qu'ils pourraient lui servir au moment des négociations.
"Bonjour mademoiselle, bienvenue aux roues de Jade. Quoi que vous cherchiez, vous repartirez satisfaite de notre magasin. Sans même la laisser prononcer un mot l'homme l'avait entourée de son bras et la poussait vers l'entrée. Elle se laissa faire pensant qu'il valait mieux jouer les cibles faciles, plutôt qu'annoncer la couleur. Entrés un jeune homme s'approcha. Elle fut éblouie. Malgré une coupe au bol désuète, il dégageait un charme fou, mit en exergue par un col roulé vert moulant une musculaire parfaite. Quand il lui prit la main pour y déposer un baiser sur le dos de ses doigts, elle ne put empêcher de rougir de plaisir.
" Rock Lee, pour vous servir mademoiselle." Le premier vendeur avait desserré son emprise comme s'il cherchait à donner de la marge au second escroc. Hanabi s'amenda alors de ne pas se faire éblouir. Encore une fois sans même qu'elle s'exprime elle était dirigée, cette fois vers le bureau. Rock Lee tira la chaise et installa la jeune femme avant de lui proposer de quoi faire une légère collation. Avec une gêne simulée Hanabi accepta.
« Et si nous nous penchions sur le motif de votre venue.
-En fait c'est légèrement compliqué. Mon ex-petit ami m'a offert une voiture suréquipée. Au moment de la rupture, beau joueur il me l'a laissé sur les bras. Il y a bien trop de boutons à l'intérieur et cette voiture n'est pas mon genre.
-Vous désirez donc la vendre ?
-Ou l'échanger. ». Avec ces derniers mots elle avait fait naitre un sourire éclatant sur le visage de Rock Lee.
« Quels genres de voitures recherchez-vous ?
-J'ai vu que vous aviez des modèles plutôt sportifs.
-Ils sont destinés à la vente. » Hanabi simula une moue dépitée. Elle savait pertinemment que pour obtenir ce qu'elle désirait, elle devait lui laisser croire qu'il la menait en bateau.
« Oui, mais en échange de mon 4X4, on pourrait faire un petit compromis. » Rock Lee eut un sourire crispé.
« Les voitures de sports sont souvent plus compliquées que les 4X4.
- A combien estimez-vous ma voiture ? » Rock Lee perdit son sourire, cependant Hanabi ne s'arrêta pas là.
« Ma voiture à autant de valeur qu'un modèle sportif. » Face à son silence, elle prit le catalogue situé en face d'elle. « Et que me conseillez-vous ? » Suite à son invitation implicite, Rock Lee reprit son rôle de vendeur.
Hanabi repartit une heure plus tard satisfaite de son affaire. Elle était maintenant en possession d'un pick up et d'une somme en liquide qui pourrait lui permettre de tenir quelque mois caché. Elle entrevoyait son avenir proche sereinement.


Sakura accrocha sur son mur les dernières photos. Tous les documents qu'elle avait pu réunir noircissaient à présent une bonne partie de son mur. Elle s'installa derrière son ordinateur face à la mosaïque.
Elle commença par chercher qui était Kiba Inuzuka. En accrochant la photo de l'homme, elle s'était imaginée qu'il avait un passé d'obscur rempli de cadavres enterré. Alors, son étonnement en avait été plus grand quand elle avait découvert qu'il avait été successivement policier puis détective privé.
Creuser dans son enfance créa encore plus d'interrogations. Rien n'aurait pu destiner le président des élèves de la promo 1990, à devenir un homme de main. Alors qu'elle imprimait toutes les références et qu'elle notait ses interrogation elle se prépara au problème suivant : qui était Naruto Kyubi. Lorsqu'elle lança la recherche, elle ne trouva que deux références administratives. Son expérience à la rubrique nécrologique, lui avait informé qu'une personne même morte était bien plus qu'un tas d'os ou de cendre.
Il avait aussi un énorme dossier rempli de paperasse quelconque. Et son instinct lui criait que quelque chose clochait. Soit Naruto Kyubi était un inconnu qui n'avait rien fait de sa vie
Soit Naruto Kyubi n'existait pas.




J'espère que la lecture, vous a plu. Je ne donne pas de date pour la suite.
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Merci, d'être passé.
Louiseoceane

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