Fiction: Pacte avec le diable

Hyuga jeune juriste ne connait que le "bon coté" de la loi. Mais lorsque sa sœur en danger lui lance un appel à l'aide elle n'hésite pas à abandonner ses valeurs, ses préjugés et même à pactiser avec Sasuke Uchiwa qui pour elle représente le diable.
Classé: -12D | Général / Suspens / Tragédie | Mots: 12890 | Comments: 8 | Favs: 16
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louiseoceane (Féminin), le 28/06/2010
J'ai été très heureuse de voir que le début plaisait. J'espère que la suite fera de même.
Bonne lecture.




Chapitre 2: Le desespoir atteint tout le monde même les durs à cuire.



Il y avait deux choses qu'Orochimaru détestait : les problèmes et Sasuke Uchiwa. Alors qu'il se tenait dans son bureau il ne prononça aucun mot. Il cherchait à les déstabiliser. On ne s'en prenait pas impunément à lui et même Sasori l'avait compris. Quand il se mit à parler il le fit d'une voix douce sans aucune colère.

"Je cherche quelque chose qui m'appartient et j'ai entendu dire que mon bien pourrait être chez vous. Est-ce vrai Sasuke ?

-Tu devrais vérifier tes sources avant de venir m'importuner.

-Et bien, j'aimerai bien le faire mais celui-ci est mort avant la fin."

La bile monta à la gorge de Naruto. Le jeune blondinet avait beau s'être habitué à la violence, Orochimaru lui faisait horreur et il savait que derrière les bonnes manières du vieil homme se cachait un psychopathe. Les autres eux ne réagirent pas.

"Eh bien s’il est mort tu ne crains plus rien.

-Sasuke, Sasuke, Sasuke crois-tu que je serai là à discuter gentiment avec toi si je n'avais rien à craindre ?"

Sasuke ouvrit les yeux déstabilisé. Avant que Qu'orochimaru ne se penche vers lui un sourire carnassier aux lèvres.

« Je te préviens, si toi et tes petits compères tentez de vous en prendre à moi, je vous jure que vous le regretterez. Est-ce clair ? »

Personne ne répondit. Satisfait Orochimaru se leva de son siège. Il mima un baiser et sortit. A travers les fenêtres du bureau les quatre hommes l’observèrent monter à l’arrière de sa berline. Quand la voiture eut enfin disparu, Sasuke prit enfin la parole.

« Je veux tout savoir sur ce qui s’est passé »

[…]

« Non, Madame Hachi vous ne devez pas vous rendre chez votre mari. Il a le droit de coucher avec qui il veut même si le divorce n’est pas encore prononcé. Et oui vous avez aussi le droit de … » Hinata continua sa conversation, excédée. Elle regrettait aujourd’hui les choix qu’elle avait faits et qui l’avait conduit à cette situation : à avoir pour cliente une quadragénaire milliardaire en instance de divorce. Elle fixa le plafond tout en répétant une nouvelle fois son laïus jusqu'à ce qu’un cri l’interrompe.
« Je suis désolée, je dois vous laisser ». Et elle raccrocha. Elle courut dans la chambre de sa sœur. Celle-ci était en sueur, haletait et gémissait.

« Il m’en faut, Il m’en faut. »

[…]

Sakura ferma son manteau et mit ses lunettes sur son nez. Elle se mit à marcher d’un pas rapide. En se retournant de temps à autres cherchant si un journaliste ne la suivait pas : Une rumeur courrait à la rédaction. Celle-ci disait qu’elle était sur du lourd, alors qu’elle n’avait absolument rien. Elle soupçonnait Kakashi d’avoir créé cette rumeur. Lui comme elle savait que les journalistes étaient capable de se faire les pires crasses, juste pour avoir un scoop. Tout l’après-midi elle avait senti des regards dans son dos et maintenant elle attendait le pire.
Sakura entra dans le kiosque à journaux. Elle se jeta sur les quotidiens et magazines à scandales. Et quand elle les passa à la caisse elle ferma les yeux en tendant sa carte bleue. Ces magazines allaient lui couter plus de la moitié de son budget. Elle sortit le cœur lourd.

Une fois chez elle la journaliste s’installa devant tout ses magazines. Elle prit le temps de tous les éplucher, de prendre des notes sur leur contenu. A la fin elle se massa les tempes. Les seuls points communs de tous les journaux qu’elle avait, c’est qu’il parlait tous à un moment ou à un autre de Sasuke Uchiwa. Et d’un coup elle se mit à pleurer. Elle n’avait toujours pas de sujet et elle n’avait presque plus d’argent sur son compte.

[…]

Kiba et Naruto rentrèrent à 45 minutes d’écart. Les deux hommes se précipitèrent sous la douche dès qu’ils eurent franchi le palier de la maison. A force d’eau et d’huile de coude ils purent enlever toute la crasse accumulée lors de cette pêche aux infos. Tous les deux entrèrent dans le bureau avec une bonne bière avant de commencer leur rapport.

« Le mouchard de Sasori était un certain Sasori.

-D’après ce qui se dit il aurait tenté de faire chanter Orochimaru. Il n’a pas annoncé clairement la couleur, mais il proclamait à qui voulait bien l’entendre qu’Orochimaru paierait cher s’il ne voulait pas que ça tombe entre de mauvaise main. ». Les deux récits des deux hommes se concordaient et Sasuke acquiesçait au fur et à mesure.

« Le problème c’est que la mort de ce Sasori sert à présent d’avertissement : les gens y repenseront à deux fois avant de s’en prendre à lui.

-Donc Sasori est mort et la preuve compromettante a disparu ? ». Kiba et Naruto répondirent en même temps.

« Pas sûr, à ce qu’on dit Sasori avait une petite amie ».

[…]

La lumière la tira de son sommeil. Elle tenta de lutter, de retourner dans les bras de Morphée. Mais rien à faire la réalité reprit le dessus. Elle se leva de son canapé toute courbaturée et avec un tintamarre dans la tête. Plus elle avançait, plus son estomac menaçait de rendre son contenu. Heureusement pour elle, elle atteignit la salle de bain avant de vomir : c’était le début d’une mauvaise journée pour Sakura Haruno.

Sortie de sa douche, ravitaillée à la fois en nourriture et en aspirine, elle commença à ranger son appartement jusqu'à ce qu’elle tombe sur une photo de famille. Elle eut alors une idée de génie. Dans l’excitation elle décrocha son téléphone et composa un numéro qui lui était bien familier.

« Commissariat de Konoha, J’écoute.

-Bonjour j’aimerai parler à ma mère, s’il vous plaît.

-A qui ?

-Au commissaire Tsunade Haruno.

-De la part de ?

-Sa fille, Sakura.

-Une seconde, s’il vous plaît » La voix nasillarde de la standardiste fut remplacée par un morceau à la mode. Pendant celui-ci Sakura croisa les doigts : c’était une de ses dernières cartes.

« Allo Maman …Oui ça va ? Et toi ?....C’est vrai qu’on ne s’est pas vu depuis longtemps…Un déjeuner pourquoi pas…Mardi, non je n’ai rien de prévu…Ok, à mardi midi. On se retrouve au commissariat ?...Bisous. »


[…]

Hinata faisait les cent pas. Elle veillait sur sa sœur et plus la fièvre de cette dernière augmentait plus son inquiétude faisait de même. Mais ni les paracétamols, ni les bains glacés ne faisaient baisser efficacement la fièvre. Et L’ainé ne se leurrait pas elle savait que le mal dont sa sœur souffrait n’était pas provoqué par un virus ou par une bactérie, mais par le manque. Un mal contre lequel elle n’avait pas de médication.

Les heures passaient et la fièvre se stabilisait et Hanabi reprenait ses esprits. Mais la douleur, elle, ne s’était pas calmée. Quand un énième cri de douleur retentit, Hinata fixa sa décision : elle prit un manteau qu’elle fit enfiler à sa sœur. Qui ne réagit pas jusqu'à se qu’elle monte dans la voiture.


« Hinata, où on va ?

-Ne t’inquiète pas, on va juste à l’hôpital.

-Non, c’est …

-Tu as besoin d’aide Hana’ et pas seulement de la mienne. »





J'ai énormément de mal à faire de long chapitre et celui-ci est très court donc la suite devrait arriver très vite.
Merci pour les commentaire.




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