Fiction: Pacte avec le diable

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prologue

Elle détestait sa faiblesse, son addiction. Mais elle était "en elle" depuis tellement longtemps que à présent elle faisait partie d'elle, la séparant du monde, de sa famille. Mais pas de Sasori. Non cette faiblesse l'avait rapprochée de lui pour le meilleur... comme pour le pire.

Et aujourd'hui c'était pour le pire. Elle, elle arrivait encore à garder de temps à autres la tête froide, à ne pas penser qu'en fonction de la sensation de manque. Lui non et il finissait toujours par l'entrainer dans des plans dangereux. Cette fois ci il disait avoir un tuyau sur un échange frauduleux. Il voulait y assister, elle non. Mais il avait besoin de son aide et comme toujours elle avait fini par le suivre. Même une fois arrivés, elle ne savait ce qu'il avait en tête mais elle commençait à vraiment avoir peur. Le froid les entourait, ils étaient dans une ruelle qui manquait cruellement de lumière. L'odeur de la la benne à ordure la gênait aussi mais elle n'osa pas le dire. Le temps autours d'eux semblait s'être arrêée, jusqu'à ce qu'ils arrivent. Elle les reconnut de suite. Elle ne remarqua pas tout de suite la quatrième personne. Elle l'entendit avant de le voir : il semblait pleurer et supplier les trois autres hommes. Ils se disputaient jusqu'à ce qu'un homme sorte une arme à feu et tire. Lorsque le derniers homme qui était à genou tomba sur le sol inerte, Hanabi ne put s'empêcher de pousser un cri d'horreur. Elle se tourna vers Sasori qui tenait un caméscope. Il le ferma et s'empara de sa main.

"Viens, on se tire" Mais il fut obligé de la tirer car Hanabi était encore sous le choc : elle venait d'assister à un meurtre.



Elle courrait comme elle ne l’avait jamais fait. Elle ne cessait de regardait derrière elle pour voir si on ne la suivait. Elle ne les voyait pas mais elle savait qu’ils n’étaient pas très loin derrière. Elle ne savait où aller : Sasori n'était plus là, pour ses parents elle était comme morte, son cousin lui avait fait comprendre qu’elle nuisait à son commerce, il lui restait juste sa sœur qu’elle n’avait pas vue depuis des années. Avait-elle le droit de la plonger dans ses ennuis ? Elle entendit un juron. Elle se dit que oui, puisque c’était une question de vie ou de mort.

Comme tous les soirs après sa douche elle enfilait un jogging. Ses cheveux étaient encore mouillés mais elle ne s’attarda pas à les sécher ; des dossiers l’attendaient. Elle était en larmes alors quand elle arriva, elle tomba à genoux sur le paillasson avant de tambouriner à la porte. L’autre arriva de suite. Quand elle ouvrit la porte elle entendit de suite l’appel à l’aide.

« Hinata, j’ai besoin de toi »


[…]


Sakura poursuivait son rédacteur en chef. Cela faisait presque 2 ans qu’elle était entrée à la Gazette de Konoha, dans l’espoir de devenir grande reporter. Mais la seule rubrique dont elle avait le droit de s’occuper était la rubrique nécrologique. Mais aujourd’hui la coupe était pleine et elle comptait bien se battre et faire ses preuves.

« Monsieur Hatake, Monsieur !

-Oui mon petit ! »
Elle fulmina intérieurement, elle n’avait que 5 ans de moins que cet homme mais il ne cessait de la traiter comme une enfant.

« Je n’en peux plus de cette rubrique, je suis une vraie journaliste. Mais je n’ai jamais eu à écrire de vrais articles. Donnez moi quelque chose à écrire, laissez moi prouvez ce dont je suis capable.

-Vous n’avez pas encore fait vos preuves.

-Pour cela il faudrait que vous me laissiez les faire ! Et c'est vrai qu'on peut les faire en écrivant la nécrologie des gens ! » Son supérieur réfléchit un moment en tirant une bouffée de sa cigarette.

« Vous avez des tripes ma petite et j’aime ça. Je suis d’accord. Trouvez un scoop et écrivez dessus. Je vous jugerai dessus. » Dès qu’il eut le dos tourné, elle expira tout l’air qu’elle avait retenu avant de sauter de joie. Elle avait enfin le droit d’écrire un article dont elle devait encore trouver le sujet Et cela représentait un gros problème.

[…]


Dans un des manoirs de la banlieue très "huppée" de Konoha, se trouvait le manoir de Sasuke Uchiwa surnommé "Uchiwa Junior" par les Konohaniens. Celui-ci, qui était aussi dangereux que beau, ne cessait d'apparaitre dans les "feuilles de choux" locales à la rubrique "people" ou faits divers, son nom étant entrelacé de celui de ses nombreuses conquêtes aussi belles qu'éphémères.

Sasuke était devant son ordinateur travaillant à son projet commencé déjà depuis longtemps. Officiellement il travaillait dans la finance faisant grossir des capitaux et des portefeuilles d'actions. Officieusement, il n'avait pas vraiment d'emploi. Comme d'habitude on ne pouvait deviner ce à quoi il pensait, ni ce qu'il ressentait d'ailleurs à la première vue personne ne se serait douté qu’il était soupçonné par la police d'être un des riches trafiquants de Konoha. Il aurait pu continuer sa journée tranquillement si ses « collaborateurs » Neji Hyuga, Naruto Uzumaki et Kiba Inuzuka n’avaient pas déboulé dans son bureau. A eux quatre, ils représentaient les acteurs d'une des plus grandes enquêtes de Konoha, Chacun apportant un peu de lui même. Sasuke l'argent, le nom, la couverture ainsi que l'intelligence. Neji sa connaissance du droit pénal et son intelligence, Naruto et Kiba eux apportaient à la fois les muscles et les informateurs. Ils étaient tous les quatre toujours surs d'eux, alors cette arrivée imprévue déstabilisa de beaucoup Sasuke.


« Sasuke on a un gros problème ! »

[…]


Hinata n’avait pas vue sa sœur depuis des années. Mais elle n’aurait jamais pensé que se serait dans cette situation : Hanabi avait les yeux injectés de sang, elle était en sueur, tremblait et son teint normalement « porcelaine » était « craie » comme si elle était malade et c’est ce qu’elle était en quelques sortes. Hinata ne se posa aucune question et elle fit entrer sa sœur à l’intérieur de chez elle et l’emmena directement dans la salle de bain. Quand l’eau se mit à lui tomber dessus Hanabi ne s’en rendit compte mais son corps si, ses tremblements s’arrêtèrent et timidement elle leva la tête vers le jet. Depuis quand n’avait elle pas pris de douche ? Comme une mère, Hinata la savonna, la sécha et l’habilla avant de la déposer dans le lit de la chambre d’amis. Une fois sous la couette Hanabi se mit à pleurer. Sa sœur la prit dans ses bras et la réconforta. Combien de temps ses larmes salées s'écoulèrent sans qu'elle puisse les arrêter, sans qu'Hinata ne s'arrête de la réconforter ni de la réchauffer ?

« Là, là ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.

-Hinata, j’ai fait quelque chose d’horrible et j’ai un énorme problème. »

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