Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Quand Je Joue Juliette

Sasuke entre au lycée...lors des portes ouvertes, il rencontre Naruto, un terminal en section littéraire. Celui-ci va lui faire faire n'importe quoi, notamment jouer dans une célèbre pièce de théâtre : Roméo et Juliette. Mais il n'est pas assez bête pour en tomber amoureux ! C'est un garçon voyons ! Va naître alors un amour inconscient, qui petit à petit va être mis à jour par sa propre mère : Mikoto. Mais est-ce que cette histoire se finira comme celle de Roméo et Juliette ? Ô_o
Classé: -12D | Spoil | Drame | Mots: 20661 | Comments: 57 | Favs: 36
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narusaku-amor (Masculin), le 14/05/2010
Quoi de plus poétique qu'une histoire d'amour impossible, bon pas si impossible que ça.
Un Sasuke fragile et Uke...aaah ! Ça va plaire à plus d'un. Je crois que c'est la plus mignonne des fics que j'ai pu faire.




Chapitre 11: Je te le dirai...



Et maintenant ? Qu'est ce qu'il pouvait faire ? Il avait l'air con en train de regarder le plafond, ou plutôt le poster bien au centre qu'il avait accroché à l'aide de fléchettes destinées à une cible plutôt qu'au plafond peint à la va vite. Au moins ça empêcherait au poster de lui tomber dessus. C'était un vieux poster de Batman dans son costume avançant dans la brume épaisse, il avait un sourire malicieux presque sournois et un regard moqueur, du genre "Je t'ai eu Monsieur Pingouin ! Na !"

- Quoi qu'est-ce que t'as ? Dit le jeune homme allongé sur le dos. Sous entendu dans son lit.

Batman resta de marbre, impassible.

- Ben oui je m'énerve tout seul ! Ca te gêne ?!

Toujours ce sourire hautain.

- Qu'est ce que j'y peux moi si la personne que j'aime est avec un autre !? Et puis de toute façon, c'est sa vie ! Ajouta-t-il peu convaincu.

Rien. L'homme chauve-souris en avait rien à battre. Le jeune homme blond lança son oreiller sur le poster, qui bien sûr lui retomba dessus.
Puis il dit d'une voix étouffé à cause de l'objet.

- Mais pourtant, j'étais certain qu'il y avait quelque chose. Sa manière de me regarder, de me parler. Il m'a même enlacé plusieurs fois. Au début, je n'y faisais pas vraiment attention, mais quand j'ai vu ce Shinta l'embrasser de force au foyer, j'ai explosé.

Il repoussa l'oreiller et soupira :

- Et...quand il m'a évité pendant une semaine entière...je...Et puis aussi quand Shinta m'a dit qu'ils sortaient ensemble...

Un silence, l'auteur dégénéré aurait juré voir Batman rouler des yeux. Le jeune homme s'allongea sur le coté :

- Je ne voulais pas lui dire ça. Je ne voulais pas le blesser, ce n'était pas vrai. Ajouta-t-il d'une voix plus étranglée.

Soudain, il toussa. Puis encore une fois. Lorsque sa toux devint plus fréquente malgré ses efforts pour reprendre une respiration normale, il se leva de son lit. Et tant bien que mal, ouvrit la porte pour s'effondrer sur le sol.

- NARUTO ! Hurla un homme lui ressemblant étrangement.

L'homme s'accroupit près du jeune homme appelant son nom désespérément. Il sombra...

POV Sasuke.

Je descendis les escaliers, allant vers la cuisine. Mon petit-déjeuner m'attendait patiemment sur la table. Je n'étais pas réveillé, mais alors pas du tout. J'avais réfléchis toute la nuit à un plan pour avouer mes sentiments à Naruto et me faire pardonner. Pas facile.

- Ben alors on dit pas bonjour. Fit une voix grave.

Alors que je m'asseyais, je regardai Itachi les yeux ronds. Il était adossé au réfrigérateur, il était sur son trente et un, en costard cravate.

- Tu vas où comme ça ? Lui demandai-je.

Il prit une gorgée de son café, et me fit un sourire (Auteur Dégénérée : Comme Batman. Oui oui, je m'en vais je m'en vais).

- J'ai été pris comme standardiste dans une entreprise d'informatique, même pas à 800 mètres de ton lycée.

Je pouffai :

- Standardiste ?!

Il eut un regard sévère :

- Ben quoi ? Les horaires sont parfaits, je vais à l'Université l'après-midi prendre mes cours et le matin je travaille. Et pour les parents ça revient moins cher. Tu verras, quand tu devras faire pareil.

Je me mis à bouder. Ma mère rigolait devant son bol, je ne l'avais pas encore remarquée. Elle me regarda d'un air malicieux :

- Alors...tu m'as l'air de bonne humeur. Il s'est passé quelque chose avec Naruto ?

Je baissai la tête :

- Non pas vraiment.

Son sourire s'effaça, elle échangea un regard plein d'inquiétude avec Itachi. Il prit la parole :

- Qu'est ce qui s'est passé ?
- Je...Il a dit qu'il savait même pas pourquoi il me fréquentait. Répondis-je la voix quelque peu étranglée.
- Mais...tu lui as dit que...Commença ma mère.
- Non.

Elle me regarda d'un air interrogateur, ne comprenant pas. Elle ne savait rien de mon histoire avec Shinta, ni de ce qui s'est passé quand Naruto l'a su. Et je préférais ne rien dire, en tout cas pour l'instant. Je jetai un oeil sur l'horloge accrochée au mur en face de moi.
7H53 !

- J'y vais !

Je quittai la maison en courant. Le froid a déjà commencé son œuvre, il y a de la gelée sur l'herbe et la brume m'empêchait de voir quoi que ce soit. Munis d'une petite lampe torche je courais sur la route pleine de verglas, essayant vainement de ne pas glisser, j'atteins l'arrêt. Lucky ! Le voilà qui vient juste d'arriver. Je me précipitai vers la porte du car pour entrer me mettre au chaud. Les joues et le nez rouges par le froid, je parcourais le couloir, pour m'asseoir à côté d'Hinata.

- Bonjour Sasuke. Me dit-elle en souriant.
- Bonjour.

Le car redémarra. Après 10 minutes de silence, je me mis à écouter distraitement Gaara et Kiba discuter ensemble.

- Pourtant il m'a appelé hier, me disant qu'il n'avait plus d'essence dans sa moto, qu'il viendrait prendre le car.
- Peut-être qu'il a fait le plein entre temps.
- Non il m'a dit qu'il n'en avait plus en réserve.

Je me tournai discrètement vers les deux jeunes hommes, Kiba fronçait des sourcils.

- Et puis avec tout ce verglas, ça m'étonnerait qu'il ai pris le risque d'aller dans une station ce matin. Son père aurait poussé une gueulante.

Ils parlaient de Naruto, c'était trop évident.
- Ne t'inquiète pas Sasuke. Il a dû rester chez lui, Naruto n'est pas quelqu'un de très matinal. Me rassura Hinata.

Je baissai les yeux. Oui elle avait sûrement raison. Il viendra en début d'après-midi, il fallait qu'il vienne ! Il fallait que je lui parle, sinon ça va me rendre malade.

Les deux premières heures passèrent lentement. Je n'avais que Naruto en tête. J'étais assis sur le banc à la terrasse. Il faisait froid, mais ça m'était égal. Je tenais fermement mon portable, Sakura m'avait donné le numéro de Naruto alors que nous allions au lycée. Je ne savais plus combien de fois je l'ai remercié.
Je n'ai pas encore écrit de message, j'y réfléchissais profondément.

"Naruto. Je voudrais te parler, c'est urgent." Mouais...un peu trop formel peut-être, ou alors : "Naruto ! Je t'adore ! Et il faut absolument que tu viennes !" Non...ça c'est débile, on dirait une fille hystérique.
J'allumai mon portable, le faisant coulisser doucement. Et écris :

"Faut que je te parle. Sasuke."

Voilà. Ca c'était simple, net et précis. Y avait rien à dire d'autre. Alors que j'envoyais, le cœur serré. Je vis Shinta se diriger vers moi, une mine grave.

- Sasuke...Commença-t-il.
- Quoi qu'est-ce qu'il y a ?

Il déglutit :

- C'est Sakura, elle te cherche partout. Son professeur principal a reçu un message du père de Naruto.

Je fis les yeux ronds. Il continua :

- Il a fait une crise hier soir, et depuis il est à l'hôpital.

Je me levai de mon banc, toujours aussi choqué.

- ...Je...je dois y aller. Dis-je la panique me submergeant.

Alors que j'allais courir pour sortir de la terrasse, Shinta me retint.

- Et tu compte sortir du lycée ? Comme ça ?

Les larmes me montaient aux yeux :

- IL FAUT QUE JE LE VOIE !
- Gueule pas ! J'ai pas dit que j'allais t'en empêcher !

Je me calmai direct, mes yeux noirs se posant sur ses yeux bleus pâle, il avait un air sévère.

- On est ami n'est ce pas ?

Je fis oui de la tête. Il soupira, lâchant mon bras :

- Je connais un moyen beaucoup plus discret de sortir d'ici. Suis-moi.

Nous partîmes de la terrasse et l'air de rien, traversâmes la cour qui comme d'habitude grouillait de monde. Pour descendre un escalier menant vers une porte condamnée. Je sortis ma lampe torche, il faisait affreusement noir ici.

- On y est. Cet endroit les lycéens l'appellent, la porte du paradis ou la porte de la liberté.
- Mais elle est condamnée. Lui fis-je remarquer.
- Non sans blague. Dit-il avec beaucoup d'ironie.

Il dégagea un vieux carton qui avait l'air vraiment lourd :

- Aide-moi s'te plaît !

Je m'attelai à la tâche, poussant l'énorme carton :

- Mais qu'est ce qu'il y a là-dedans ?! Demandai-je.
- Les cadavres d'un homme et d'un bouc. Fit-il d'un air sournois.
- ?

Après avoir réussi à dégager le carton, on put enfin avoir de la lumière, c'était une porte fenêtre dont la fenêtre était brisée.

- Allez vas-y ! M'encouragea-t-il.

Je sortis du lycée atterrissant dans la rue. Puis je me retournai vers Shinta une dernière fois :

- Merci.
- De rien vieux ! Dit-il en souriant. Et dis-lui à ton chéri que je suis désolé.
- Ok. Et euh...
- Quoi ?
- C'est quoi cette histoire de cadavre ?

Il se mit à rire :

- Connais-tu une créature mi-homme mi-bouc ?
- Non. Répondis-je sans même réfléchir.

Il me regarda d'un air sournois :

- Et Satan ? Tu connais ? Mouahahahahahah.
- Je...je crois que je vais y aller.
- Ouais vas-y !

Je me mis à courir dans la rue sourire aux lèvres. Sourire...qui disparu presque aussitôt, je m'arrêtai en plein milieu de la route, il était où au juste cet hôpital ?
...
Et merde...

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