Fiction: Un Amour Vert (terminée)

Une histoire de gay ... euh Gai et Lee
Classé: -16D | Drame / Humour | Mots: 2338 | Comments: 77 | Favs: 37
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Serafina (Féminin), le 12/12/2006
Hinhin , je sait j'ai deja une fic a finir et une fic pour le concours a commencer (je vais y arrier >8>) mais je n'ai pas su resister la.... L'idée m'est venue apres une conversation msn avec Sukiro.

Je vous previens, c'est un peu du gros delire, un peu de yaoi et diverses revelations fulgurantes et plein de tristesse.
dabYo m'a gentiment corrigée , donc normamlement il ne devrai plus trop y avoir de fautes (sinon, enguelez le)




Chapitre 1: Un amour vert



"Il est bizarre en ce moment vous ne trouvez pas maître ?"

"Si, je trouve aussi, Ten-Ten, mais je ne sais pas ce qui lui arrive."

"En tout cas, j'ai demandé à Sakura, ce n'est pas à cause d'elle, il n'est pas venu lui faire des avances depuis, allez, près d'un mois."

"UN MOIS ??? Mais Neji, c'est énorme, il allait la voir avec des fleurs tout les jours avant !"

"Du calme les jeunes. Je vais aller lui parler, peut être qu'il m'expliquera ce qui se passe, je suis un peu inquiet, quand même."

"Nous aussi."

Maito Gai traversa la clairière où il venait d'apprendre à ses élèves quelques techniques de camouflage. Lee était parti dès que la scéance avait fini. C'était ce qu'il faisait depuis près d'une semaine. Gai était un peu inquiet, en général, Lee restait pour bavarder avec lui, ils s'entendaient très bien, et Gai en était tres content. Il aimait beaucoup passer du temps avec Lee, malgré que cela ne soit pas assez à son goût. Bon, il savait que leur relation ne dépasserait jamais le stade de celle prof à élève, mais il était heureux de pouvoir le contempler et de partager des moments privilégiés avec lui. Il aurait aimé que ces échanges soient d'une autre nature, certes, plus intimes, mais il s'en contentait. Et au pire, il pouvait toujours assouvir ses pulsions avec Kakashi, en imaginant tenir son élève dans ses bras.

Mais ces derniers temps, Lee se montrait distant. Gaï s'interrogeait, avait-il fait un geste de travers et Lee aurait-il eu peur? Ou pire... Lee avait peut être trouvé quelqu'un à aimer. Gaï sentit son coeur sombrer à cette pensée. Il avait toujours su que cela arriverait, mais il avait mis ça de coté, le plus tard serait le mieux. Le temps était-il venu ? Lee allait sur ses dix-sept ans après tout. Il aurait du mal à voir son élève dans les bras de quelqu'un d'autre. D'une femme même peut-être? Gaï n'aurait pas de quoi rivaliser, il le savait. Il devait en avoir le coeur net. C'est pourquoi il se dirigea vers la maison où Lee occupait une chambre. La loueuse était une vieille amie de Gaï, et c'est lui qui avait conseillé cet endroit à son élève.

Ce que Lee ignorait, c'est que la fenêtre de sa chambre donnait face à une terrasse de la mainson d'en face. Terrasse où Gaï allait parfois se camoufler grâce à ses techniques ninja, pour observer son protégé. Et surtout son corps si parfait, notament lorsqu'il sortait de la douche, la manière dont ses cheveux dégoutaient après qu'il ait fait une série d'abdos. Et puis son torse velu lui donnait des palpitations partout. Gaï aurait dû se sentir coupable, et il aurait risqué gros si jamais il avait été surpris sur le fait, néanmoins, il aimait cette montée d'adrénaline qu'il avait au moindre bruit suspect. Ce soir là, il monta à nouveau à la terrasse et se camoufla.

Lee était là, assis en tailleur au milieu de la pièce, dos à la fenetre et totalement nu apparement. Gai failli défaillir à la vue du popotin rebondi du garçon, mais il se retint, il devait savoir, il voulait savoir. Lee était penché sur quelque chose.

*****



Lee avait toujours pensé que ce genre de choses, ça n'arrivait qu'aux autres, ou que dans les mangas. Et comme dans les mangas justement, ça lui était tombé dessus sans crier gare. Il n'aurait jamais pensé pouvoir ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un. Et pourtant. Quand il l'avait vue pour la première fois, elle était dans la boutique des Yamanaka, les fleuristes du village. Il avait l'habitude d'y passer à cause de Sakura. En effet cette dernière rendait régulierement visite à son amie Ino, quand c'était à son tour de tenir la boutique. Et Lee allait leur dire bonjour et en profitait pour essayer de séduire Sakura. Mais ce jour là, c'était un mardi, son regard avait été captivé par autre chose.

Il n'avait jamais vu une telle beauté, jamais il n'aurait pensé que cela existant d'ailleurs, sa silhouette, son teint, tout était parfait. Il avait succombé. C'était le coup de foudre, du premier regard il l'avait aimée. Il la ramena chez lui le soir même, il n'aurait pas pensé qu'une telle beauté eut été si accessible. Mais elle se laissa aller, dans ses bras. Elle n'eut même pas l'air d'être déçue de la très petite taille, que ce soit en longueur ou en largeur, et au contraire, elle la trouvait très bien, la petite chambre d'étudiant qu'il louait. Non, elle était accessible. Et depuis ils ne s'étaient plus quittés. Il rentrait le plus tôt possible pour être avec elle, et elle l'attendait, fidèle à son poste, à coté du lit.

Lee ne l'avait dit à personne. Il ne savait pas comment les autres le prendraient. Elle n'était pas du même monde que lui. Ils n'étaient pas faits pour être ensemble. Ca n'était pas dans les 'normes' (non, pas sa petite chambre d'étudiant, leur couple). Alors il avait peur. Il avait assez souffert des moqueries dans sa jeunesse (non, pas à propos de sa petite chambre, seulement de ses compétences en diciplines ninjas), il n'avait pas envie qu'elle ait à subir ca aussi. Elle ne méritait pas ça. Il attendait de se sentir prêt. Il en avait parlé avec elle, elle n'avait rien dit, mais il voyait que cela ne la gênait pas, elle semblait heureuse comme ca. Et il espérait qu'elle l'était.

Il n'aurait pas supporté le contraire, elle était devenue tout pour lui, son soleil son réconfort, son parapluie. Quelque chose dont il ne pouvait plus se passer, un peu comme les éponges de douches, quand on y a gouté , on ne peut plus revenir au gant rèche traditionnel. C'était presque pareil pour lui. Il ne pouvait plus se passer d'elle. Et il n'imaginait pas ce qu'il allait faire... Après.

*****



Le froid était vif, l'horloge de la place indiquait les 4h du matin. Lee venait de se coucher, enfin. Le jeune homme avait passé sa soirée tournant le dos à Gaï. Au fur et à mesure que les heures passaient, ce dernier avait acquis une certitude. Lee n'était pas seul ce soir et les activités qu'il avait pratiqués l'avaient rendu tout transpirant (Gaï se sentait en sueur lui même rien que d'y repenser). Et il n'etait pas seul. Il ne s'était même pas lever pour aller manger, moment qui aurait pu lui permettre de voir qui était dans sa chambre. Non, leurs ébas devaient être trop prenants pour cela, il en était vert de jalousie. Et pire encore, Gaï n'avait même pas pu voir qui était la personne avec lui, et il se demandait bien comment. Il ou elle devait être tres doué en camouflage, peut-être que c'était une personne qui n'aurait pas dû être là.

Le professeur se demandait qui pourrait ainsi être avec Lee en désirant si peu être vu. Il sentit un espoir monter en lui, un homme peut-être ? Alors peut-être avait il encore ses chances dans ce cas, il n'aurait qu'à montrer qu'il était mieux, plus vigoureux, ses arguments ne pouvaient être contrés. Ou alors...? Une femme peut-être, plus agée dans ce cas ? Ou déjà marriée ?

Il pensa un instant à Kurenai, la jeune femme étant un des premiers sujets de fantasmes des jeunes ninjas, mais elle avait rendez vous avec Asuma ce soir, Gaï les avait croisés en venant. Tsunade ? Peut être qu'elle aimait les jeunots. Mais il avait du mal à imaginer pourquoi la Godaïme viendrait chez Lee, il lui serait plus facile de le faire venir à son bureau, prétextant une mission. De toute manière, il y aurait eu trop de risques (d'étouffement surtout). Une jeune fille qui aurait honte peut être? Sakura ? Non, elle avait encore les posters 'Sasuke 4 eva' dans sa chambre, il les avait vu en la ramenant chez elle après une mauvaise chute. (très seks, ses posters, d'ailleurs)

Bref, cela restait un msytère et Gaï n'aimait pas ça, ses capacités de réflexions étaient mises à rude épreuves par le sentiment qui l'habitait. Il était jaloux, il voulait savoir. Il devait savoir, pitié que soit un homme se dit-il. Alors, il ne lui restait plus qu'une chose à faire. Il iriat juste voir, et s 'il était pris, il pourrait toujours inventer une excuse à la noix. Après tout ce n'était pas lui qui se cachait de la vue de quiconque, bon ok si, mais pas avec un mineur, avec quelques années de plus certes, ce qui en faisait un majeur, mais de toute manière c'était pour le bien de Lee voilà tout. Oui, parfait, c'était ça.

Il prit son élan et...

*****



Lee se retourna dans son lit. Et sera plus près de lui sa compagne. Derrièrelui, Gaï s'était figé, son entrée n'avait pas été aussi discrète qu'elle l'aurait dû. Mince il était pourtant un ninja de haut niveau, il aurait dû être silencieux comme un chat, mais son coeur le trahissait. Il avait même tappé dans un sac de terre en entrant -d'ailleurs il se demandait à quoi ça pouvait servir à son élève, peut être pour s'entrainer. Il se mit à penser au corps plein de sueur de son élève à la sortie d'un si rude entraînement, mais il se ressaisit, là n'était pas son but-. L'heure était à la verité. Gaï retenait son souffle, il avait juste à lever la tete et il saurait enfin à coté de qui dormait Lee.

Lentement il leva les yeux, les pied du lits, les draps, la silhouette svelte de Lee, ses fesses, ses epaules fines mais musclées, ses cheveux gras et, lovée dans ses bras .....


Une fougère en pot.


Gaï faillit en tomber en arrière sous le choc. Il parvint à se maintenir debout, mais il fit tomber un vase et le craquement paru être aussi fort que le bruit de décolage d'un Boeing 747 à destination de New York, un certain 11 septembre.

Lee se redressa d'un coup, les yeux grands ouverts. Il actionna l'intérrupteur. La pièce se trouva baignée de Lumière. Gaï peinant à retrouver son équilibre, Lee totalement abasourdi, et la fougère... La fougère quoi.

« Senseï que faites vous ici ?! »

« Lee que fais tu avec une fougère dans tes draps ?! »

Lee se renfrogna et détourna le regard. L'expression qu'il avait à ce moment là fit frémir Gaï. Une telle tristesse se lisait sur le visage du jeune homme. Gaï aurait voulu dire quelque chose, mais il ne trouvait pas quoi. La voie de Lee était faible, basse et chevrotante.

« Voila, vous savez. S'il vous plait, ne vous moquez pas... »

Le ton était si implorant que Gaï se sentit mal à l'aise, que n'aurait-t-il pas donné à ce moment pour n'être jamais entré. Mieux valait l'ignorance que de voir celui qu'il aimait ainsi.

« Non, ne dites rien, s'il vous plait. Je sais ce que vous pouvez penser. On ne tombe pas amoureux d'une fougère. C'est ce que je me disais aussi. J'ai essayé de lutter contre ce sentiment, tellement contre nature. Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas renier ce que j'étais ! Et puis au final pourquoi l'amour aurait-t-il un sexe ! Ou même une espèce ! L'important c'est ce qu'il y'a dedans ! Ne me jugez pas, je vous en supplie, ce fut tellement dur pour moi. Je n'ai même pas réussi à la présenter à mes amis, ni à ma famille. J'aurai tellement aimé le faire, mais je n'ai pas eu le courage de faire mon coming out. Et maintenant c'est trop tard. »

Lee avait hurlé ses dernières phrases et sanglotait maintenant à n'en plus finir. Gaï se sentait gauche. Il réussit à s'approcher de son élève et s'assit à coté de lui en lui tappotant l'épaule. L'homme avait les larmes aux yeux. Ce discours, il le connaissait tellement, il lui rappelait tellement de choses. Il avait employé quasiment le même, le jour où son homosexualité avait été découverte par son senseï, avec qui il était très proche lui aussi, peut être un peu trop d'ailleurs.

« Elle va mourrir, à cause de moi... » Il sanglotait tellement que Gaï avait l'impression qu'il allait étouffer. « La première nuit... Nous étions tellement heureux, enfievrés... Tellement tout... Tout chose ! Nous n'avons pas pensé aux conséquences... Mon dieu qu'ai je fais ! On aurait dû se protéger... J'aurai du la protéger ! Mais non, sous le coup, je... Je ... Je... je lui ai donné... Trop, trop, bien trop d'engrais. Tellement trop. Le lendemain c'était trop tard. Je l'avais condamnée... Alors qu'elle est tout ce que j'aime. Comment vais je faire, maître... »

Il se réfugia dans les bras de Gaï et pleura tout son saoul. Le professeur ne savait plus quoi faire. Il n'avait pas été préparé à ça.

« S'il vous plait, ne dites rien. Il lui reste si peu. J'aimerai pouvoir passer tout ce temps avec elle, qu'elle puisse partir dans la dignité... Après promis vous n'en entendrez plus parler... Je vous en pries, ne le dites à personne. S'il vous plait monsieur. Je veux juste ëtre avec elle jusqu'à la fin, après, tout ce que vous voudrez ! »

En temps normal Gaï aurait eu la tête remplies de mauvaises images mentales après cette dernière phrase, mais pas là. Habituellement, ces images étaient remplies de choses qui feraient passer cette fiction en -18, mais, malgré qu'une grande partie du public de ce genre de fictions en soit grandement friant, nous ne les décrirons pas, puisque Gaï ne les as pas eu. CQFD. Il l'avait tellement ému, jusqu'aux larmes, il n'avait pas envie de lui briser le coeur. Il en avait assez bavé.

« C'est d'accord, Lee, nous resterons à son chevet, jusqu'au bout. »

Les deux hommes s'élevèrent et s'agenouillèrent auprès de la fougère. D'une main, Lee carressa une de ses feuilles vertes en serrant fort, de l'autre main, celle de son senseï.



Huhu j'espere que vous avez apprecié. Moi j'ai beaucoup aimé l'ecrire, ca faisait longtemps qu'une fic ne m'avait plus autant amusée XD.Mes vieux genes n'etaient donc pas mort. Toutes reactions appreciées en reviews ^o^



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