Fiction: Je t'aime... Nous t'aimons tous les deux (terminée)

Que faire quand on aime quelqu'un et que cet amour est impossible? Il pense ne plus jamais la revoir et n'apparaît pas. Elle est triste mais un événement la pousse à continuer dans la vie et est ce qu'il y a de plus important pour elle. ... Finalement, pourraient-ils avoir une deuxième chance?
Classé: -12D | Général / Romance | Mots: 34290 | Comments: 11 | Favs: 17
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Nadia-chan21 (Féminin), le 01/05/2010
Voici ma deuxième grande fiction, enfin je veux dire, celle qui aura plusieurs chapitres...
Je mets le prologue et le chapitre 1 ensemble à cause de la taille du prologue. Il est très court.
Bon, je n'ai pas grand-chose à vous dire, donc je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouve à la fin! ^^




Chapitre 1: Prologue + chapitre 1: Retrouvailles



Prologue

L’amour… C’est vraiment beau l’amour ! Enfin, presque…


Quand deux personnes s’aiment, même s’il a fallu beaucoup de temps à l’une des deux pour le remarquer, le monde devient différent pour elles. Ils sont heureux, alors que d’autres ruminent car ils n’ont pas été choisis par leur amour de toujours, qui vient tout juste de se mette en couple. Quand le bonheur sourit à quelqu’un, la tristesse frappe un autre… Telle est la vie.
Le plus dur, c’est que quand on est enfin tranquille que le malheur choisit de venir.

C’est ce qui s’est passé…

Ils s’aimaient mais malheureusement pour eux, leur amour ne pouvait pas exister… Pourquoi?
Elle pouvait enfin passer du temps avec lui, temps qui mit beaucoup d’années à arriver.
Il avait finalement ouvert les yeux, et avec cette nouvelle lumière, il pouvait mieux distinguer les choses.
Ils s’aimaient énormément, ils donneraient tout pour continuer ainsi, ils s’étaient donnés l’un à l’autre pour être liés à leur âme sœur… Ils n’étaient qu’une personne.
Pourtant…
Pourtant, certaines choses ne sont pas prévues…


Elle a commencé à sombrer dans la solitude la plus noire, refusant les gestes amicaux de ses proches et de ses amis.
Pendant ce temps, il ne donnait pas de signe de vie et il désespérait de ne pouvoir un jour la revoir.

Cependant, elle a fini par apprendre qu’elle n’était pas seule. En réalité, il était avec elle, tout près. C’était une part de lui…
Et lui dans tout ça ? Il n’était pas au courant…




Chapitre 1: Retrouvailles

Dans un village, qui semblait assez coupé du reste du monde, y régnait une ferveur. Il était isolé, c’est vrai, mais cela n’empêchait pas les habitants d’être très unis entre eux et que la bonne humeur y soit reine. Ils avaient chacun leurs problèmes mais ils les gardaient enfermés chez eux pour ne pas gâcher la joie et le village n’avait pas besoin des autres pour survivre : il avait des champs très fertiles qui étaient enviés, de l’eau potable illimitée, bref, tout pour nourrir ses habitants. Une extraordinaire faune et une luxuriante végétation cohabitaient avec lui en parfaite harmonie.
S’il y régnait une ferveur, c’était que, tout simplement, une grande fête en l’honneur du printemps qui venait de se réveiller était organisée depuis une semaine environ et cela allait durer pendant un mois. Beaucoup de visiteurs curieux se pressaient pour assister à la cérémonie. En fait, c’était en cette période que le village était relié aux autres.
Un défilé passait sur l’avenue principale sous les yeux ébahis des jeunes enfants, accompagnés de leurs proches. Les arbres, il y avait surtout des cerisiers totalement en fleurs, signe de cette saison, lâchaient leurs fleurs magnifiques au gré du léger vent, chargé de l’odeur de celles-ci. Il faisait très beau : le soleil était haut dans le ciel sans qu’il fasse très chaud et quelques nuages blancs passaient sur le ciel d’un magnifique bleu. Il y avait sur les autres rues beaucoup de stands qui proposaient des jeux, de la nourriture qui sentait très bon et qui donnait faim, des sucreries, des ballons… Les jardins étaient pleins de fleurs jaunes, blanches et violettes, qui étaient assiégées par des abeilles, des bourdons déjà en train de travailler pour leurs ruches, ainsi que plein d’autres insectes. Les oiseaux chantaient une douce mélodie, perchés sur les branches feuillues des arbres aux alentours qui, par leur hauteur et la longueur de certaines de leurs branches, donnaient une grande surface d’ombre pour ceux qui le voulaient.

Comme la plupart des personnes étaient en train de voir passer le défilé, un homme d’une vingtaine année marchait dans une rue secondaire, préférant le calme et la solitude. Il avait une démarche nonchalante mais il semblait de bonne humeur. Il portait un pantalon noir et un t-shirt sans manche blanc, avec un emblème dans le dos. Il avait aussi un katana accroché à sa ceinture noire. De son regard magnifique émanait une lueur de joie mélangée à de la tristesse. Étrange… Il semblait pourtant être tranquille. Il avait tourné la tête vers un stand, tout en continuant de marcher, quand il percuta un passant, qui finit les fesses par terre. C’était une femme, vêtue d’une fine robe mauve qui lui arrivait juste en-dessus des genoux. La peau de ses bras et de ses jambes gracieuses était très claire et totalement exposée aux rayons du soleil. Elle portait un sac à main ainsi qu’un chapeau qui ne laissait pas à l’homme de voir ses yeux, ni ses cheveux. Ils devaient sûrement être attachés en chignon.
- Je suis désolé, je ne regardais pas devant moi, s’excusa-t-il.
- Ne vous excusez pas, moi non plus je ne regardais pas devant moi, dit-elle d’une voix claire, en se levant avec l’aide de la main tendue de l’homme.
Se tenant debout, elle épousseta sa robe en le remerciant.
- Je vous en prie, lui répondit-il.
Désireuse de voir le visage de l’homme qui l’avait fait tombée, elle leva la tête, un sourire sur les lèvres et là, le sourire disparut : elle écarquilla les yeux et entrouvrit ses lèvres de surprise. Lui, il n’était pas mieux.
- Mais co-comment ? Qu’est-ce que tu-tu fais ici ? Lui demanda-t-il.
Reprenant le contrôle de son corps, elle lui dit :
- Je pourrais te retourner la question, Sasuke !
Quelques secondes passèrent pour qu’il remette ses idées en place. Reprenant le contrôle de la situation, il baissa la tête, souriant, jusqu’à que leurs lèvres se touchent pour un baiser passionné. Il la prit dans ses bras, pressant son corps contre le sien comme s’il avait peur qu’elle s’en aille. Pendant ce temps, la jeune femme avait mis ses bras derrière le cou de Sasuke et était maintenant en train de parcourir ses cheveux noirs ébène.
Se séparant à regret pour reprendre leur respiration, ils se regardèrent dans les yeux, heureux de se retrouver.
- Ça fait longtemps : six ans, c’est beaucoup !
- Oui, tu as raison, enchaîna-t-il en l’embrassant à nouveau, toute la tristesse contenue dans son regard disparue.

- Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Demanda la jeune femme à Sasuke.
Ils étaient dans un jardin, profitant du calme bienfaisant des lieux.
- Hum, lui répondit-il, un sourire en coin.
- Oui, je sais : qu’est-ce que je fais, moi aussi, ici ? Et bah, je vais te répondre : je te cherchais et voilà que tu es dans le même village que moi !
Il la détailla de haut en bas, pas sûr de ses paroles. Un peu gênée par son regard, le dernier remontait à six ans, elle rougit et lui frappa gentiment l’épaule de son poing.
- Arrête de me regarder comme ça ! Tu ressembles à un loup affamé.
- Sûrement, répliqua-t-il le regard plein de sous-entendus.
Elle ne put que s’empourprer à nouveau, comprenant son regard : oui, il y six ans…
- Ce n’est pas une raison pour me dévorer des yeux ainsi.
- Si ce n’est pas toi, ce n’est personne. Donc, j’en profite.
Ne se retenant plus, elle se colla à lui et mit sa tête dans le creux du cou de Sasuke. Il la serra dans ses bras, appréciant ce moment longtemps attendu.
- Et pourquoi tu me cherches, Sakura ? Demanda-t-il dans un murmure. Et en même temps, je parie que si nous nous n’étions pas rentrés dedans par inadvertance, tu ne m’aurais pas trouvé…
- Oui, j’en ai conscience. Mais bref, je ne tiens plus, Sasuke. Je veux te voir plus de fois, pas seulement une fois tous les six ans !
- …
- Et puis… J’ai quelque chose de très importante à te dire, finit-elle la voix grave.
Il la regarda les sourcils froncés, signe qu’il s’inquiétait et qu’il voulait qu’elle s’explique.
- Je comprends que tu veuilles savoir ce qui se passe mais avant, c’est égoïste je sais, j’aimerais profiter un maximum de temps avec toi. Je sais que c’est impossible de rattraper six années mais un moins un bout… S’il te plait.
Il regardait droit devant lui quand elle lui demanda ça et quand elle eut fini, il lui sourit immédiatement, fixant la végétation.
- Je ne sais même pas pourquoi tu dis ça. Tu me connais très bien, alors tu n’as pas besoin de me le demander.
- Tu ne diras pas la même chose quand je t’aurais parlé du sujet très important.
- Je ne doute rien de ce que tu peux dire. Si tu penses qu’il peut attendre, ton "sujet très important", eh bien, il attendra.
- Merci, souffla-t-elle dans son oreille.
N’attendant pas de réponse de sa part, Sakura se leva, entraînant Sasuke par la main, pour sortir du jardin et se dirigea vers le centre du village. Ils marchèrent jusqu’à arriver devant un bâtiment de plusieurs étages, à l’air propre et ordonné, où ils entrèrent. Connaissant les lieux, Sakura alla directement vers les escaliers sans passer par l’accueil. Ils montèrent jusqu’au deuxième étage et ils finirent devant une porte presque au fond du couloir. Silencieux durant tout le trajet, Sasuke lui murmura à l’oreille :
- Très entreprenante ! Je ne savais pas ça de toi…
Sakura frissonna au contact du souffle chaud de Sasuke sur sa peau. Elle était déjà impatiente et ce geste ne fit qu’augmenter son envie.
- Je vois que tu me connais mal alors… Fit-elle ironique.
Prenant les clés de son sac, elle se dépêcha d’ouvrir la porte et elle entra, toujours sa main dans celle de Sasuke, dans la pièce. La porte fut fermée par Sasuke, étant le deuxième à entrer, avec l’aide d’un coup de pied bien placé, les mains de ce dernier étant déjà actives…


L’amour… Quand tout va bien, le monde tout entier semble vous sourire. Et c’est bien ! Il faut toujours aller de l’avant et faire ce qui vous plait. Aimer et être aimé devrait être pour toutes les personnes. Sans amour, nous ne sommes rien car quelle que soit la vie que nous menons, nous avons toujours besoin à un moment donné de la tendresse, de l’amour.
Avoirs des êtres chers nous aide à être plus forts… Des personnes à qui on tient, à qui on ne veut qu’aucun mal ne s’abatte sur eux car ils sont parfois notre raison de vivre, notre seul soutient…
Même si le mal a pris toute la place disponible dans le cœur, il ne faut pas rester aveugle aux gestes des autres qui veulent aider car si on a le malheur de ne pas s’y accrocher, peut-être que plus aucune chance ne se présentera, et là, plus jamais on ne peut sortir des ténèbres…
Ce n’est pas facile, c’est vrai mais il ne faut cependant pas baisser les bras.

L’amour et l’amitié vaincront dans ce monde.



Alors? Bon, le prologue est très court, je sais, mais j'ai fait exprès! ^^ Donc, qu'est-ce que vous en pensez du premier chapitre?
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