Fiction: Lune bleue (terminée)

France, XVII° siècle de notre ère. Dans une petite ville de campagne habite Temari, fille de couturière réputée, âgée d'une dizaine d'années. Sa vie se résumerait au nettoyage de la chambre de ses frères s'il n'y avait pas ce mystérieux hôtel du nom de Lune Bleue, qui concentre tous les plus sombres secrets de cette ville. Un après-midi qu'elle s'attarde devant l'entrée, un drôle d'homme s'approche d'elle et de son amie...
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Rahjenaimar (Féminin), le 22/08/2012
Voilà, je recommence une fiction, que j'avais commencé à écrire il y a un bon moment, et que j'ai entièrement revisitée pour en faire quelque chose de plus abouti. Un premier jet, c'est jamais terrible !
Alors voilà, en espérant que vous apprécierez ce chapitre ! :D




Chapitre 5: Intrusion inopportune de Mizuki



Cet appel à peine prononcé, Tsunade était déjà sur ses pieds. Elle avait des cernes de fatigue sous les yeux, après sa nuit très écourtée par les réparations humaines qu'elle avait pratiquées, et sa chemise de nuit n'était pas vraiment une tenue adaptée pour accueillir les nouveaux arrivants, mais elle n'en avait cure. Elle sortit de son lit à baldaquins en quatrième vitesse, puis enfila un manteau de laine, en descendant l'escalier. La doctoresse ouvrit la porte d'un coup sec. Devant elle l'homme aux cheveux gris la toisait avec mépris, juché sur son cheval bai. Il tenta vainement de masquer son étonnement : sans doute ne s'attendait-il pas à ce que la maîtresse des lieux ait l'air échevelé et les cheveux en bataille, sans oublier ses vêtements... particuliers.
Il sauta à bas de sa monture, s'avança et commença un discours qu'il devait avoir préparé longtemps à l'avance :

« Madame, un homme recherché s'est introduit chez vous, et...
- Non mais, de quel droit venez-vous troubler le sommeil de mes patients ?! l'interrompit Tsunade, outrée. Vous vous croyez tout permis ou quoi ? Ici il y a des gens qui ont besoin de sommeil ! Vous n'avez absolument pas le droit de débarquer comme ça et d'exiger ce qui vous chante ! Allez-vous-en ! »

Il n'eut pas l'air très satisfait de se voir ainsi envoyer paître. Il conserva néanmoins son calme et reprit :

« Excusez-moi mais je ne peux pas repartir sans avoir retrouvé cet homme. Je vous prie donc de vous écarter pour que je puisse faire mon travail. »

Comme elle ne bougeait pas, il insista :

« Tout de suite.
- Partez de chez moi ou ça va mal se passer, le menaça Tsunade.
- Je ne me répéterai pas.
- Moi non plus. »

Ils se défièrent de regard. La femme médecin entendit quelqu'un arriver derrière elle. Elle se retourna. Il s'agissait de Shizune, qui paraissait effarée de voir l'homme de l'Organisation engagé dans la maréchaussée, Mizuki, sur le pas de la porte. Tsunade la regarda avec insistance – à force de paniquer comme ça, même le plus idiot des hommes aurait compris qu'elle avait quelque chose à cacher – puis désigna discrètement les escaliers et enfin la porte de derrière.
Shizune avait compris. Elle se précipita dans le couloir pendant que Tsunade essayait de gagner du temps.

« Très bien, dites-moi... fit-elle avec un air curieux, qu'est-ce qui vous fait croire que l'homme que vous recherchez se trouve ici ?
- Nous avons nos sources, répondit-il simplement. Veuillez vous écarter...
- Mais... pourquoi autant de cavaliers pour un simple homme ? poursuivit Tsunade. »

Il fallait gagner du temps. Plus elle occuperait Mizuki à l'entrée, plus il y aurait de chances que tout le monde évacue par la porte arrière. Si du moins il n'avait pas pensé à placer des cavaliers tout autour de la maison.

« Cet homme est dangereux, répondit calmement le policier, malgré son impatience. Laissez-nous passer pour l'arrêter avant qu...
- Comment avez-vous dit qu'il s'appelait ? l'interrompit-elle encore.
- Umino Iruka.
- Ça ne me dit rien.
- Il est ici, pourtant.
- Vraiment ? Je le saurais s'il était chez moi, non ?
- Sans doute, mais...
- Et je ne le sais pas. Au revoir, monsieur. »

Elle referma la porte au nez de Mizuki que le fleuret à la ceinture démangeait. Il saisit la poignée et réussit à placer la lame de l'arme entre la porte et le mur juste avant qu'elle ne se soit refermée. Il rouvrit la porte d'un coup de pied et plaça son épée bien en évidence devant lui. Avec un sourire mauvais, il dit à Tsunade :

« Laissez-nous quand même jeter un coup d'œil... Je suis sûr que la jeune femme de tout à l'heure est au courant de quelque chose... »

Il était armé, il avait tous les droits grâce à son insigne, et se trouvait sous la protection personnelle du Seigneur voisin. La doctoresse ne pouvait plus que le laisser entrer. Afin de bien montrer au policier qu'il était loin d'être le bienvenu, elle soupira, ne lui adressa pas un regard et claqua la porte quand il fut entré après avoir demandé à ses hommes de l'attendre.

« Vous êtes donc chez moi, et je vous prie de laisser vos chaussures dans l'entrée et, évidemment, de faire le moins de bruit possible... Même si ça n'a pas l'air dans vos habitudes.
- Bien sûr, madame, je suis tout à vos ordres, répondit Mizuki sur le même ton ironique. »

Il la dépassa, retira ses hautes bottes de cavalerie et se dirigea vers la porte qui menait aux escaliers, qu'il ouvrit tout doucement, avant d'entrer prudemment dans le couloir. Il monta au premier étage et deux portes se trouvaient sur les deux bouts du couloir.
Toujours silencieux, Mizuki monta au deuxième, et s'aperçut que le sol était recouvert d'un épais tissu pourpre et que sur chaque mur étaient étendus de grands draps rouge foncé, sans doute installés là pour étouffer le moindre bruit des visiteurs stupides risquant de troubler le sommeil des patients d'une femme à moitié sorcière. Il fut tenté de faire le plus de bruit possible juste pour voir quels seraient les premiers à sortir, effrayés, de leurs chambres, mais il en fut dissuadé par Tsunade qui le suivait de près et qui ruminait un moyen de l'expulser en dehors de chez elle.
Le policier, son fleuret en main, actionna toutes les poignées les unes après les autres des portes de tout le couloir. Puis, voyant qu'elles étaient fermées à clef, il revint en arrière et souffla au visage de Tsunade, bien qu'il fût plus petit qu'elle :

« La clé. Je veux la clé qui ouvre toutes ces portes.
- Ça risque d'être difficile, répondit la doctoresse avec un faux air navré, étant donné que chaque porte s'ouvre avec une clé différente.
- Hé bien, apportez-moi toutes ces clés !
- Je ne les ai pas. C'est Sakura, ma fille adoptive, qui en a la garde.
- Hé bien appelez votre fille et ouvrez ces portes !
- Impossible, je me suis cassé la voix.
- Votre petit jeu me tape sur les nerfs... grinça-t-il entre ses dents, à bout de patience.
- Et vous, vous me tapez sur les nerfs sans petit jeu, dit la femme forte avec colère.
- Je ne comprends pas qu'on laisse une folle, une sorcière de votre genre, en vie !
- Et moi, je me demande comment un minable cul-terreux comme vous a pu devenir policier !
- Ah, la ferme ! cria-t-il, hors de lui. J'en ai assez entendu ! Puisque vous ne voulez pas coopérer, je vais ouvrir ces portes moi-même ! »

Il s'éloigna rapidement et brandit son épée devant lui. Il enfonça la lame entre la porte et le mur de terre, et s'en servi comme d'un levier pour forcer le verrou, qu'il fit sauter dans un bruit de ferraille brisée, laissant une poignée inutile pendre le long d'une serrure tordue. Scandalisée, Tsunade resta debout dans le couloir à serrer les poings pour ne pas abîmer le visage de ce sale petit rat d'égouts. Elle attendit en fulminant, les lèvres pincées, qu'il ressorte de la pièce qu'elle savait vide et lui tendit sèchement une grosse clé en cuivre, sans dire un mot. Puisqu'il voulait ouvrir les portes, et qu'il pouvait le faire sans son aide, autant lui donner la clef pour ne pas avoir à les faire réparer après ça... au moins.
Mizuki eut un petit sourire satisfait, saisit la clé qui semblait s'adapter à toutes les serrures et continua son exploration. Mais le fouineur s'énerva rapidement à force de trouver toutes les chambres du côté gauche du couloir vides. La raison était simple : les patients occupaient seulement la partie ouest car les fenêtres du côté est, masquées seulement par des rideaux légers, laissaient entrer la lumière du jour trop tôt le matin et troublait le repos de ses malades. Tsunade avait donc installé tout le monde côté ouest et ne se réveillait plus en sursaut le matin pour aller calmer les patients en manque de sommeil.

Pourtant, la femme d'âge mûr n'était pas tranquille. Elle savait très bien qu'une jeune femme très fragile se reposait dans ce couloir, à l'écart des autres, parce qu'elle était trop instable pour être placée avec eux. Elle pria pour qu'il oublie la porte du fond, mais il ne manqua pas d'y arriver. Il glissa la clé dans la serrure et la déverrouilla.

« N'ouvrez pas cette porte !! s'écria-t-elle en désespoir de cause alors qu'il tournait la dernière poignée de la rangée... »

Mais il ne l'écouta pas. Au contraire il parut prendre le ton d'alarme du médecin comme un encouragement à actionner la poignée. Le battant coulissa et il fit irruption sans aucune retenue dans cette dernière chambre.
Aussitôt un long cri déchirant emplit toute la demeure, balayant tout. Il résonna longtemps et déversa toute sa souffrance dans chaque tympan qui recevrait ce hurlement de terreur et de haine. Mizuki, le premier receveur, restait complètement sonné. Il fallut qu'une silhouette terriblement hargneuse se jette sur lui toutes griffes dehors pour que son esprit reprenne connexion avec ses membres. Se protégeant la tête de ses bras, il ne voyait pas venir les coups. Il bascula sur le tapis, cul-par-dessus-tête.

Tsunade s'approcha à grands pas, en entendant des exclamations étouffées, des cris et des bruits de poings s'écrasant sur une cible qui n'avait sûrement rien demandé. Puis les bruits cessèrent et la femme arriva à la porte de la pièce.
Face à face, les deux combattants se dévisageaient. Mizuki, sonné mais alerte, tenait son fleuret d'une main tremblante et s'appuyait sur le lit, les joues griffées, ses vêtements déchirés. Son agresseur, tenu en respect, haletait mais ne paraissait nullement effrayé.

Il s'agissait d'une jeune femme, grande avec des yeux d'un bleu cyan et de longs cheveux blond paille attachés en une natte unique trônant au milieu de son dos. Cette jeune femme avait la particularité de ne plus avoir dit un mot depuis des années, ne s'exprimant que par cris et borborygmes. Elle s'essuya la bouche d'un revers de main. Apparemment elle venait de mordre le pauvre policier jusqu'au sang et celui-ci n'avait pas très bon goût si l'on se fiait à la grimace qui apparaissait sur son visage. Sa longue taille élancée se fléchit et elle parut sur le point de fondre à nouveau sur son ennemi quand celui-ci poussa un « Ah ! » de surprise. Il parut la reconnaître, puis s'exclama :

« C'est pas possible ! Toi ! Toi, ici ! Incroyable ! Et moi qui croyais qu'on t'avait envoyée dans un asile de fous, éloignée des gens normaux ! Ha, ha, ha ! En tout cas depuis la prison t'as pas changé ! Toujours aussi maboule ! Ha, ha, ha... Ben, ça alors ! »

Et il continua de rire comme un bossu, et à chaque éclat de rire la jeune femme paraissait redevenir celle qu'elle était il y a quelques années, seule dans ce cachot glauque où tout le monde se moquait d'elle, la laissant crever de faim... Mizuki devait ranimer de sombres souvenirs. Il faisait peut-être partie de ceux qui, méprisants et méprisables, l'avaient arrachée à sa tranquille vie où elle se maîtrisait à peu près, et l'avaient brisée en la faisant enfermer.
Son regard s'envenima soudain et elle ouvrit la bouche pour pousser une espèce de feulement. Elle se jeta sur l'homme qui, trop occupé à se bidonner, ne leva pas la lame de son épée à temps et dans un grand cri tomba par la fenêtre ouverte.

Tsunade porta la main à sa bouche et étouffa une exclamation horrifiée tandis que Mizuki tombait par la fenêtre. Elle se boucha les oreilles pour ne rien savoir de la fin de sa chute. Elle avait beau être médecin, elle n'en était pas moins humaine et le bruit des os qui se brisent ainsi que celui du sang et des morceaux d'organes qui se répandent dans la poussière n'avait rien d'agréable. Elle s'avança vers la fenêtre en tremblant légèrement et jeta un coup d'œil en contrebas.
Elle éclata de rire.
Le policier était tombé sur la réserve de purin, excréments des chevaux qui paissaient sur les terres alentours et des cochons de sa vieille voisine Chiyo. Et cela, même sans y ajouter l'odeur de décomposition causée par l'activité des mouches, était particulièrement odorant.

Mizuki, que la chute avait laissé hagard et effrayé, se tâta lentement les bras, les jambes et le dos, avant de soupirer de soulagement. Puis il aperçut ce sur quoi il était tombé. Malgré lui, il rougit de honte et de colère et brandit un poing menaçant – ayant perdu son fleuret dans le mélange marron-verdâtre – vers Tsunade qui le toisait d'un air suffisant.

« Vous ne perdez rien pour attendre, vieille sorcière ! cracha-t-il. Je vais revenir vous virer de chez vous, avec tous vos déglingués ! Et je me ferai une joie de vous voir crever au milieu d'eux ! »

Il s'interrompit en voyant la jeune blonde qui l'avait poussé s'approcher de rebord et dit :

« Et toi, la prochaine fois je te ramène dans ta bonne vieille prison ! Ça te ramènera de bons vieux souvenirs, pas vrai Nii ? »

Pour toute réponse, elle lui balança le contenu de son pot de chambre à la figure, ce qui acheva de le ridiculiser. Avec une envie de meurtre, il remonta sur son cheval – il nota au passage que les autres cavaliers s'étaient écartés à son approche – et lança l'ordre de rentrer. Il aurait très bien pu demander l'arrestation de tous les habitants de la maisonnée, mais la preuve avait été faite qu'il n'y avait personne, et surtout pas Iruka, et il était venu pour l'arrêter lui et personne d'autre. Ce ne fut que rendu bien plus loin qu'une de ses jeunes recrues lui fit remarquer qu'il avait oublié ses bottes de monte.

Pendant ce temps, Tsunade s'était retournée vers sa jeune patiente et lui avait gentiment demandé :

« Tu t'appelles Nii ?
- Nii... Nii... Yu... gito... Il... Il reviendra... pas, hein ? »

Ravie qu'elle parle enfin, la femme à la veste verte la prit dans ses bras et la rassura. Nii sourit puis alla fermer la fenêtre avant d'aller prendre son livre préféré et de s'installer sur son lit pour le lire.

La doctoresse la laissa tranquille et entreprit de partir à la recherche de Sakura pour qu'elle l'aide à retrouver Shizune et Iruka.

Elle la trouva tapie dans la cuisine, armée jusqu'aux dents avec nombre couteaux et fourchettes, accompagnée par les trois garnements qu'elle avait récupérés dans la nuit. Soulagés que le larbin de l'Organisation soit parti, ils cherchèrent eux aussi les deux jeunes gens qu'ils trouvèrent dans l'écurie, cachés sous la paille.
Puis midi arriva, et tandis que la lourde pendule du séjour sonnait, Temari, Hinata et Kiba se dirent qu'il était temps de rentrer chez eux. Sakura insista néanmoins pour qu'ils prennent un bon déjeuner avec eux, et que Tsunade les fasse raccompagner jusque dans leurs familles. Ils acceptèrent.

Pendant le repas, Temari, curieuse comme à son habitude, demanda à Shizune si elle allait retourner chez madame Bellamie. La jeune femme lui répondit :

« Non, je ne pense pas. Je vais aller récupérer ma petite sœur et nous allons quitter la ville. Avec cette Organisation, je ne pense pas qu'elle sera longtemps en sécurité, même si je l'ai laissée chez un ami.
- Comment s'appelle votre sœur ? s'enquit Hinata sur un ton poli.
- Elle s'appelle Tenten. Je tiens à elle plus qu'à n'importe quoi. En vérité nous ne sommes pas sœurs, mais je l'ai élevée comme si c'était le cas. »

Ses yeux se perdirent dans le vague et un sourire étira ses lèvres tandis qu'elle repensait à sa jeune sœur.

« M'est avis que vous devriez pas quitter la ville pour le moment, mam'zelle, dit Kiba la bouche pleine.
- Pourquoi ? s'étonna Shizune.
- La loi des portes ! fit le petit garçon sur un ton de totale évidence. Vous passerez pas, pour sûr.
- Qu'est-ce que c'est, la loi des portes ?
- C'est une loi qui empêche le petit peuple de quitter les cités quand il le souhaite, expliqua Iruka. Ils ramènent tout le monde au poste de la maréchaussée pour une vérification rapide. Ça permet d'arrêter les chapardeurs, les exilés, les prisonniers évadés, les condamnés... Et bien sûr c'est pas discret si on veut quitter la ville en douce. »

La brune se tourna vers Iruka, surprise.

« Pourquoi n'en avons-nous pas fait l'expérience hier quand nous avons quitté la ville ?
- J'étais en uniforme, ça me donne certains droits.
- Qu'est-ce que je vais faire alors ? s'inquiéta Shizune.
- Vous pouvez toujours venir habiter chez moi ! Plus on est de fous, plus on rit ! s'exclama Temari enjouée.
- Oui, et puis je crois que je serais capable de vous fournir un toit en cas de besoin dans la zone des domestiques, ajouta Hinata. La plupart des serviteurs se sont sauvés. Ils craignent pour leurs enfants... et ils ont raison, je crois, ajouta-t-elle sombrement. Mais cela devra rester dans la plus grande discrétion. »

Le déjeuner s'acheva et il fut temps de partir. Hinata retourna à la salle où ils avaient dormi pour récupérer son manteau et la conversation continua en attendant, dérivant sur le succès des soins d'Orochimaru. Ils en étaient à se demander ce qu'ils allaient faire de lui – et Temari débordait d'idées plus ou moins malsaines à ce sujet – quand ils trouvèrent qu'elle était longue à revenir. Ils l'appelèrent mais elle ne répondit pas.
Inquiets, Kiba et Temari allèrent la chercher.

Mais ils ne trouvèrent que son manteau, abandonné sur le sol, et une de ses chaussures. Elle avait disparu.
Et Orochimaru également.




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