Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les Uzumakis

Quelques Explications….. C’est ma première fics alors, soyez indulgents! Nous allons découvrir un nouveau membre de la famille Uzumaki grâce à elle, des révélations surprenantes seront faites. Du suspence, de l'aventure et de la romance. Je vais essayer de faire évoluer les personnages en fonction de leur âge (pas si facile que ça). Laissez moi vos coms!
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 77610 | Comments: 487 | Favs: 399
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Noa-Uzumaki (Féminin), le 21/01/2007
C’est ma première fics alors, soyez indulgents, l’histoire se déroule après le combat Naruto/ Sasuke (bien sur, ce dernier rejoint quand même Orochimaru), je me base sur le manga TV, au moment ou Naruto est à l’hôpital et que lui Jiraya propose de l’entraîner.
2 ans se sont écoulés depuis…




Chapitre 17: Chapitre 17



Petite explication : Ca fait maintenant deux mois que Kakuzu et Hidan ont été éliminés, l’équipe 7 et l’équipe 10 sont à Konoha.



Une pièce sombre, un lit, sur celui-ci un jeune homme regardait avec intensité la photo qu’il tenait entre ses doigts. Il n’avait pas bougé depuis des heures, n’était pas sorti de chez lui depuis une éternité. Enfin chez lui, pas exactement… Cella faisait un peu moins de deux mois qu’il avait quitté le logis familial, ce que ses parents n’avaient pas encore digéré, ses parents ? Plutôt sa mère oui ! Une vrai hystérique qui avait pleuré sang et larmes pour le retenir mais il n’avait pas cédé. Son père ? Trop occupé par ses missions et ses soirées « Saké entre amis » pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Le jeune homme était méconnaissable, il avait maigrit, des cernes sombres encadrées son regard autrefois désinvolte mais où aujourd’hui la dureté avait fait place, quelque fois la tristesse, comme en ce moment.
Un bruit, quelqu’un venait de frapper à sa porte, pas envie, …Galère. Mais la douce main qui tapotait la porte n’avait pas l’intention de déclarer forfait. Le vacarme devint si assourdissant que le Nara fut bien obligé d’aller ouvrir, au moins pour épargner ses délicates oreilles.

« Galère… »

« C’EST COMME CA QUE TU ACCUEILLES TES INVITES !!! » Une tornade blonde munie de quatre couettes fit son entrée, un éventail de taille conséquente en travers de son dos.

« Je t’ai pas invité à ce que je sache. »

Pas de réponse de la part de la jeune fille, elle poussa le jeune homme sans ménagement et entra dans son appartement.
Elle se planta au milieu de la pièce .

« Tu veux quoi fille galère. »

« Va préparer du thé, vu que ton QI de 200 a l’air de te priver des bonnes manières. »

Le Nara grommela un autre « fille galère » et se dirigea vers la cuisine. Pendant ce temps, Temari s’installa sur le canapé. La mine soucieuse, l’état de Shikamaru l’inquiétait, elle était en mission pour le Kazekage : Amener un document de la plus grande importance à Tsunade. C’est arrivé à Konoha qu’elle avait apprit les derniers évènements depuis la mort du sensei de l’équipe 10. Shikamaru était devenu l’ombre de lui-même (paradoxal pour un manipulateur des ombres me direz vous) enchaînant mission sur mission ce qui de la part du plus grand des flémards est assez inattendu. Lorsqu’il avait quartier libre, il se terrait dans son nouvel appartement qui n’était autre que celui d’Asuma, ne voyant plus ses amis. Même son attitude face à l’ordre de la jeune fille n’était pas rassurante, il n’avait presque pas rechigné, le Shika d’autre fois se serait offusqué qu’une femme lui donne un ordre pour exécuter une tache qui justement il aurait qualifié de féminine. De plus, l’aspect physique du jeune homme avait de quoi inquiéter. Lui dont la principale occupation était la contemplation intense des nuages et la sieste avait la teint cireux et les yeux bordés de noir ce qui indiquait que le jeune homme ne dormait plus. Ce genre de signe ne la trompait pas, son frère à elle n’était pas le plus grand insomniaque que le monde des ninja connaisse ? Enfin, plus maintenant, depuis que son bijuu lui avait été retiré, Gaara pouvait enfin dormir, luxe qu’il n’avait pas eu depuis sa naissance, c'est-à-dire 16 ans. Cela avait considérablement amélioré la santé mentale du jeune homme soit dit en passant.

Le Nara déposa le plateau fumant sur la table basse et s’écroula nonchalamment sur le fauteuil qui faisait fasse à la ninja du sable. Le regard perdu, fixé sur la fenêtre à travers de laquelle on pouvait voir le jour décliner.

« Je suppose que ce n’est pas une visite de courtoisie, qu’est ce que tu veux ? »

La jeune fille fut légèrement irritée par la remarque de Shikamaru, elle essaya cependant de conserver son calme, ce qui, quand on connaît la jeune fille tient du miracle.

« Et pourquoi aurais je besoin d’une raison ? »

Le Nara fixa son regard sur la kunoichi, attendant la suite.

«J’ai vu tes amis, ils s’inquiètent pour toi… »

« La grande Temari se fait du souci pour moi, c’est trop d’honneur ! » L’ironie perçait dans sa voix.

La jeune fille serra les poing, il avait vraiment le dont de l’exaspérer.

« Tu as vu dans quel état tu es ? Tu es l’ombre de toi-même ! Tout Konoha en parle, je n’ai pas eu à chercher bien loin pour l’apprendre ! »

« Je vais très bien.. » Répondit il en retournant son regard vers la fenêtre.

« Ne fait pas rire, regarde toi dans une glace. »

« Mon aspect physique t’intéresse maintenant ? »

« Shikamaru, je ne te reconnais plus, tu enchaînes les missions, tu ne dors plus et ne dit pas le contraire, t’as qu’à regarder les balloches que tu as sous les yeux, tu ne parles plus à personne et tu vis ici, c’est malsain. Ton sensei… »

« Ne parles pas de lui !!! » La phrase avait été prononcée avec une colère à peine contenue. Le regard qu’il posa sur la jeune fille la fit frissonner malgré elle, un regard froid et métallique, un regard qu’elle ne lui connaissait pas.

« Tu crois que tu peux m’interdire quelque chose ! Mourir au combat est un honneur pour un ninja ! C’est dur mais c’est un risque qu’on prend tous les jours ! Ce n’est pas le premier ni le dernier que tu perdras ! Faut t’endurcir le Nara ! »

« JE T’INTERDIS DE PARLER DE LUI !!!! Tu ne peux pas comprendre !!!! C’est le seul qui a cru en moi !! Le seul qui a vu que je n’étais pas un déchet !!! Le seul qui a prit la peine de me regarde tel que j’étais, le seul qui a vu mon potentiel, qui m’a fait voir ce que j’étais capable de faire !! IL ÉTAIT UN PÈRE POUR MOI !!! »

« ET ALORS !! CE N’EST PAS UNE RAISON POUR SE TRANSFORMER EN LOQUE HUMAINE, IL FAUT CONTINUER À VIVRE !! C’EST LA VIE D’UN NINJA !! »

« Tu ne peux pas comprendre toi ! Mademoiselle Temari qui balaye les problèmes d’un coup d’éventail ! T u ne sais pas ce que c’est ! Je ne peux pas en attendre moins de toi, vous ne savez pas ce que c’est les sentiments dans votre famille !! »

A peine les mot avait franchi ses lèvres qu’il s’aperçu de l’erreur qu’il avait commise, il était allé beaucoup trop loin.
Les yeux de Temari s’agrandirent, elle laissa tomber la tasse de thé qu’elle avait dans les mains. Son visage se crispa, elle serra les poings, la tête baissée, elle resta ainsi quelques minutes, le corps tendu. Lui avait le souffle coupé, il ne savait pas ce qui allait se passer, jamais il ne l’avait vu dans cet état. Un silence de mort avait prit place, lourd et pesant. Lorsqu’elle ouvrit la bouche, ce fut dans un murmure, le visage toujours baissé.

« Comment oses tu dire ça, je n’ai jamais eu le choix, JE N’AI JAMAIS EU LE CHOIX ! » Elle le foudroya du regard et les sentiments qu’elle refoulait depuis si longtemps éclatèrent.

« Tu crois que ma vie a été facile ? Je n’ai jamais eu de vraie famille, mon père était un homme cruel qui pour la puissance a enfermé un bijuu dans le corps de mon jeune frère ! JE N’AI JAMAIS EU D’ENFANCE !!! Tu entends !!! J’AI TOUJOURS VECUT AVEC LA PEUR DE MOURIR DE LA MAIN MÊME DE CEUX QUI M’ÉTAIENT LES PLUS PROCHES !!!! Je n’ai pas eu le choix, il m’a fallut être forte, dans le monde où j’ai grandi ! Jamais ne montrer ses sentiments, regarder les pires horreurs avec un masque d’indifférence ! Toi tu connais la douleur de la mort que maintenant ! Mais moi, depuis ma plus tendre enfance, la mort est mon lot quotidien ! Je n’ai jamais pu avoir d’amis ! L’aura de mort qui entourait mon frère m’en a toujours empêché, je n’ai pas eu le choix ! J’ai du devenir forte pour me faire ma place ! C’était ça ou MOURIR !! »

Les yeux de la blonde s’emplirent de larmes.

«Comment oses tu ? Je suis vraiment trop… trop… CONNE. »

Sur ce elle se retourna et sorti de l’appartement en courant.


Shikamaru lui restait pétrifié par le discourt de la kunoichi.

« Non, c’est moi qui suis trop con…. »




Elle courut jusqu'à perdre haleine, ne regardant pas devant elle, bousculant tout ce qui se trouvait sur son passage. Les larmes lui obscurcissaient la vue, mais ça n’avait plus d’importance, la peine et la douleur qu’elle avait enfouie au plus profond d’elle-même éclatait dans son cœur, une lame de souffrance meurtrissait son être. Toutes ses émotions refoulées l’envahissaient. La rage, le désespoir, l’impuissance… Plus aucune conscience du temps… Elle s’arrêta enfin. Ouvrit les yeux, elle se trouvait sur le toit d’une des maison de Konoha, accoudée à une barrière. Mais pas n’importe quel toit, celui où elle retrouvait à chaque fois le Nara quand ils avaient une mission commune, le toit sur lequel celui-ci contemplait les nuages. Sans le vouloir, son corps l’avait guidé jusqu’ici. Mais ça n’avait plus d’importance, plus aucune. Elle s’affala sur le sol, le corps secoué des sanglots si longtemps refoulés, n’étant plus que sensation, plus rien ne comptait, le temps, le lieu, …. Elle. La nuit recouvrit bien vite le ciel de Konoha mais elle s’en foutait, plus de pensée, rien, le néant….

Soudain, elle se redressa, le corps encore agité par l’eau qui filtrait au coin de ses yeux, un bruit, une présence……. NON, pas LUI ! Elle essaya de se mettre debout mais les forces l’avaient abandonné, elle s’agrippa à la balustrade, titubant et lui adressa un regard plein de haine, de honte aussi.
Lui, il s’approcha lentement, les mains dans les poches, le visage fermé. Arrivé à quelques mètres de la jeune fille, celle-ci lui cracha :

« Casse toi !»

« Non » Réponse dite avec un calme olympien. Il continua sa marche silencieuse.

Impuissante, elle se jeta sur lui, les poings en avant, martelant le torse du Nara, mais elle n’avait plus assez de force pour lui faire du mal. Lui, resta stoïque, et baissa ses yeux vers la jeune fille.

« Regarde moi… »

« Non. »

« Regarde moi. » Le ton était toujours aussi froid mais il souleva avec une infinie douceur le menton baigné de larmes. Lorsque les yeux mouillés rencontrèrent les yeux sombre, le jeune homme souffla.

« Pardon, c’est moi qui suis trop con… »

Une phrase, une petite phrase, mais la phrase qui change tout, elle s’abandonna contre le Nara, le corps secoué par les pleurs qui reprirent de plus belle. Lui, enlaça la jeune femme, les mots ne servaient plus à rien. Ils restèrent des heures ainsi, elle finit par s’endormir dans le creux de ses bras, vidée.
Le jeune homme se leva doucement, serrant la jeune endormit dans ses bras et commença à marcher lentement.
Arrivé chez lui, il la coucha lentement dans son lit, mais lorsqu’il se dirigea vers le canapé, une petite main l’empêcha de continuer. Temari lui avait prit la main, toujours profondément endormie et ne semblait pas vouloir le lâcher. Dans un soupir, il s’assit sur la chaise qui se trouvait à côté se son lit et sombra dans le sommeil.

Il fut réveillé par les première lueurs de l’aube et contempla un moment le visage de la jeune blonde, cependant, quelque chose clochait dans le tableau, le visage soucieux, il se dirigea vers la salle de bain et prit sa douche quand…. Illumination !!! Il se précipita hors de son appartement, prenant soin d’enfiler un pantalon à la va vite.


Lorsqu’il rentra chez lui, Temari n’était plus dans son lit, le bruit d’eau venant de la salle de bain l’informa cependant du lieu où se trouvait la jeune fille. Il posa sa trouvaille sur le fauteuil et partit préparer le petit déjeuné.
Il était en train de disposer les victuailles sur la table quand la porte de la salle d’eau s’ouvrit. Temari en sorti et se figea lorsqu’elle croisa le regard de l’homme qui se tenait devant elle, il était là, les cheveux défait, torse nu. Puis elle rougit violement et se mit à contempler avec attention les motifs de la moquette. Shikamaru n’en menait pas large aussi, La blonde était sortie de la douche vêtue uniquement d’un des tee shirt du jeune homme, sa chevelure blonde tombant en cascade sur ses épaules. Le visage écarlate, il avait le regard fixé sur la bouteille de jus d’orange qui soudainement avait l’air d’être la chose la plus intéressante du monde.

« Je … t’ai emprunté un tee shirt.. »

« Je t’ai ramené ton éventail »

Toujours le nez fixé sur le sol, ils prirent place sur le canapé.
Ils commencèrent à manger, un silence religieux planait dans la pièce. Soudain, Shikamaru prit la parole.

« Ecoute, Temari, je suis vraiment le pire des cons et tu dois sûrement me détester mais sache que je ne pensais pas un mot de ce que je t’ai dit hier, j’étais… énervé. »

Il se retourna vers la jeune fille, celle-ci avait la tête tournée vers son interlocuteur mais la tête baissée, une petite tache sombre apparue sur le coussin du canapé, suivie d’une autre. Le Nara releva doucement la tête de la bonde. Elle pleurait… encore ! Avec un petit sourire furtif, il essuya du revers de son pouce la larme qui s’éternisait sur la joue rosie de Temari. Il plongea son regard dans le sien et son cœur rata un battement. Une bouffé de chaleur envahie son corps, sa main se figea, incapable de se décoller du visage de la jeune fille. Pour un peu, il se serait cru victime de la manipulation des ombres. Il était hypnotisé, les deux grands yeux qui lui faisaient face, il s’y noierait volontiers, y resterait l’éternité. Le voile qui obscurcissait son cœur se déchira et il comprit enfin pourquoi les paroles de la veille l’avaient tellement touché, pourquoi la perspective d’être détesté de Temari lui avait été insupportable. La raison était un simple mot de cinq lettres, le plus vieux mot du monde mais qui pour la première fois de sa vie se révélait à lui. On peur connaître une chose sans jamais ne l’avoir ressentit et un beau jour, sa signification vous prend de plein fouet, balayant tout ce que vous conaissiez, donnant un sens nouveau à votre existence entière.
Temari approcha doucement son visage du sien, il sentait son souffle chaud et suave sur le bord de ses lèvres. Le parfum enivrant de la fleur des sables lui monta à la tête, une odeur délicieuse, entêtante. Une odeur pour laquelle on se damnerait sans regret. Mais plus encore, l’éclat angélique de celle qui faisait battre son cœur, sans son masque d’arrogances, sans sa carapace, l’armure de sable avait été vaincue, la beauté à l’état pure faisait fondre tout son être, une chaleur caniculaire. Les minutes s’éternisèrent, les deux visages se rapprochaient inexorablement, le souffle court. Premier contact de deux peaux qui depuis trop longtemps se cherchaient. Un océan de douceur les envahit, les lèvres douces et chaudes trouvaient le chemin que les mots eux même n’avaient pu trouver.




Tadam! Et vi! Voici le premier couple, je sais, c'est un classique mais bon, je trouves qu'on peut pas faire mieu pour ces deux là... Ne vous inquiétez pas, les autres excités vont revenir dans le prochain chap! Dites moi ce que vous en pensez, c'est ma première scène "romantique".



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