Fiction: Ma nouvelle vie. (terminée)

Sunamaru, 16 ans, bouleversera la vie de Naruto. Rencontre originale qui changera le cours des choses ; entre Sunamaru, la soeur cadette de la belle Sakura et un inconnu du clan Hyûga qui deviendra, sans qu'il s'en aperçoive l'ami qu'il aurait toujours voulu avoir. Une histoire d'amour partagée entre le coeur de Naruto et celui de la plus belle fille de Konoha. Ces trois jeunes formeront une nouvelle équipe qui aura, plus tard, une fonction spéciale...
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 66413 | Comments: 129 | Favs: 35
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~Sunamaru~ (Masculin), le 02/07/2010
Première mission de rang C pour l'équipe 11 !! L'aventure est loin d'être finie !



Chapitre 9: La princesse Kuwazaki !



La journée a été longue, mais je ne me suis pas ennuyé avec l'équipe.

Voilà deux jours que je connais Kushina et Narukami, nous nous entendons très bien. Le Hokage nous a confié une mission de rang C. Elle a pour objectif d'escorter la princesse du pays du riz jusqu'à chez elle et de la protéger d'éventuels bandits qui voudraient la prendre en otage ou attenter à sa vie. La princesse, elle, a pour mission de ramener un trésor d'une valeur inestimable dans son pays, et pour celà, elle a appelé les ninjas de Konoha à la rescousse parce que ses gardes du corps ont été assassinés. Nous devons à tout prix protéger la princesse et son trésor.

Aux portes du village, nous portons chacun un sac à dos avec des vivres à l'intérieur. Narukami est en tête du groupe, il est tout excité. On dirait Naruto numéro 2...
- Narukami... Tu veux bien te calmer s'il te plaît ?... Lui dit Kakashi.
- Mais maître ! C'est la première fois que je sors du village ! Lance le Hyûga en sautillant partout. En plus, on doit protéger une princesse ! Ses yeux brillent intensément.
- Raison de plus pour faire bonne impression devant elle ... Reprend le maître. Sur ces mots, Kushina retrousse ses manches et frappe le haut de la tête de l'excité. Il est calmé net.
- Merci, Kushina ... Lui dis-je en soupirant.
- Bien, si tout le monde est calme ... Nous allons pouvoir attendre l'arrivée de la princesse.

Quelques minutes plus tard, la princesse fait son apparition, elle est là, devant nous, dos au soleil, ce qui la fait en quelque sorte luire. Les contours de son corps sont dessinés par les rayons qui nous aveuglent. Elle est brune aux longs cheveux noirs et plats, elle a les yeux de couleur or mélangée à la couleur saphir, son visage est maquillé et une mèche pleure sur son grand front rêveur caressé par une légère brise de printemps. Elle est habillée d'un pantalon contemporain pour ne pas attirer l'attention. Je l'admire dans toute sa splendeur, Narukami, lui, a la mâchoire déboîtée qui traîne par terre. Kakashi reste sans émotion, enfin ... presque.
- Ce sont eux les ninjas qui doivent me protéger ?
Tsunade prend la parole.
- Oui. Ils seront largement à la hauteur pour cette mission. Et la princesse reprend.
- Eh bien ... S'ils continuent à me regarder de cette manière, je vais me demander qui doit me protéger de qui !
La sœur de Sakura fait un sourire forcé à la princesse en nous pinçant. Kakashi s'est remis de ses émotions et prend un air sérieux.
- Ah ... ah ah !... Ne vous inquiétez pas princesse, ces deux là n'avaient encore jamais vu une personne dans votre genre... eh eh ! Allons-y maintenant, hein ? Elle passe devant nous et nous jette un regard noir. Nous sommes devenu blême et Kakashi nous pousse dans le dos pour nous faire avancer et rattraper les deux filles qui ont déjà pris de l'avance sur nous.

Jusque là, tout va bien, nous sommes à l'affût du moindre mouvement hostile, mais pour l'instant, aucun signe suspect. De la où je suis, j'entends Kushina bavarder avec la princesse :
- Vous savez quels genres de bandits vous en veulent, princesse ?
- Oui, il s'agit de la bande de La Vipère Noire qui est dirigée par un homme dont je ne me souviens plus, malheureusement, du nom. Ils sont très impressionnants et ils risqueraient de vous influencer. Bizarre ... pourquoi j'ai l'impression qu'elle nous sous-estime ?
Narukami se précipite aux côtés de la princesse.
- Ne vous inquiétez pas ! Des ninjas ne se feront jamais intimider par des voyous ! Il lui fait un grand sourire. Et puis soudain, une pierre roule à mes pieds ; je m'arrête net et sors prudemment mon katana.
- Qu'y a-t-il Sunamaru ? Me demande Kushina en se retournant. Sans lui répondre, je surveille les environs des yeux, sans bouger ma tête. Mon souffle se fait court.
- Exactement, Sunamaru... Moi aussi j'ai senti... Dit le sensei en chuchotant et en sortant un kunaï.
- Mais enfin qu'est-ce qui se passe ici !!! Lance bruyamment Narukami.
- Chut ! Tais-toi abruti ! Moi aussi je les sens.
Kakashi prend position à côté de la princesse, je me mets à la droite de Kuwazaki, Kushina, devant elle et Narukami nous copie en se mettant en garde derrière elle. Le terrain ne nous est pas favorable, nous sommes dans un étroit canyon, nous devons impérativement en sortir. Une deuxième pierre roule devant nos pieds. Cette fois nos suspicions sont fondées. C'est alors qu'un kunaï se plante dans la paroi juste derrière nous avec un parchemin enroulé autour du manche qui se met à brûler.
- C'est une note explosive !! Crie le sensei. Prenez la princesse sur vos épaules et gravissez la paroi en face de vous !! Vite !
- À vos ordres !! Narukami la prend sur ses épaules et court à toute vitesse, suivi de près par le reste de l'équipe, sur la paroi. Le parchemin explose et la princesse se met à hurler de peur. Nous voilà au sommet, une prairie se dresse devant nous.
- Tout le monde va bien ? Demande inquiet le sensei.
- Oui. Narukami, ayant posé la princesse par terre, un groupe d'homme sales nous a encerclé. Ils sont une bonne dizaine et armés d'armes toutes aussi barbares les unes des autres : épées courtes, chaînes, boulets et massues pour les hommes les plus gros. Comme nous avait dit Kuwazaki, ils sont très intimidants. Certains font tourner leur arme au-dessus de leur tête, d'autres jonglent habillement avec leurs épées et d'autres tapotent leur massue dans le creux de leur main. Certains ricanent.
- Livrez nous la princesse ! Et il ne vous sera fait aucun mal ... Gronde le plus imposant de la bande en fronçant le sourcil.
- Nous ne vous donnerons jamais la princesse ! Il faudra d'abord nous passer sur le corps ! Crie Narukami de toute son âme. Ils rient.
- Ohhh !... regardez moi ce moucheron se donner des grands airs ! Que c'est mignon !
Tous les hommes se mettent à se moquer de mon ami. Sous la colère, le Hyûga active son Byakugan : des veines apparaissent autour de ses yeux blancs. Kakashi, lâchant son sac à dos, disparaît de notre champs de vision et réapparaît subitement dans le dos du chef. Le sac à dos touche le sol et le chef a déjà le kunaï sous la gorge. Putain ! Il est plus rapide que moi !!
- Tu vas tout de suite quitter les lieux avec tes petits copains et ne plus revenir ... Suis-je clair ? Le sang du gros ne fait qu'un tour. Nous en profitons pour éloigner la protégée tandis que les hommes regardent Kakashi en ravalant bruyamment leur salive.
- Tu ... tu es ... Le sensei ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase.
- Tu vas ... tout de suite ... disparaître de ma vue.
L'homme transpire.
- Très ... très bien ! Nous partons ! Dit-il apeuré. L'homme aux cheveux blancs enlève son kunaï de sous la gorge de l'autre et recule prudemment en ne le quittant pas une seule seconde du regard. Le sensei le fixe méchamment. Ghh ... Aller les gars ! On se barre de là ! Ses hommes de mains lui obéissent aveuglément. Le chef observe longuement Kakashi avant de disparaître à son tour. Nous nous rapprochons de lui.
- Vous avez été formidable. Lance la sœur de Sakura.

Quelques heures plus tard, nous arrivons aux portes d'un village marchand, des hommes poussent des charrettes et des chevaux traînent les plus grosses marchandises. Tout le monde va et vient. Dans cette foule, il serait dangereux de perdre de vue la princesse ne serait-ce qu'une seule seconde... La cadette lui prend la main par mesure de sécurité.
- Restez avec moi princesse. Fait-elle.
- Je t'en prie, tutoie-moi, je suis sans cesse en train de me faire traiter comme une vraie femme. Or, je n'ai que 17 ans et pourtant, mon père m'interdit de sortir et de m'amuser comme les autres jeunes filles de mon âge. Kushina lui fait un sourire réconfortant. Je me rapproche d'elles mais me fais violemment bousculer.
- Aïe ! Sales brutes ! Cris-je en colère aux hommes qui m'ont bourrés dedans. Narukami suit mes traces mais se fait renverser et piétiner.
- Aïe ! Aïe ! Sunamaru !!! Au secours ! Aïe ! À l'aide !! Je vole à son secours en me glissant entre les gens. J'arrive enfin près de lui et le relève en le prenant par le bras.
- Courage ! Il faut sortir de cet enfer ! Allez ! Le voilà relevé. Je pousse des gens pour nous laisser passer. Certains m'insultent. Je leur renvoie le compliment. Il faut maintenant rejoindre les autres qui ont déjà été engloutis par la foule. Je n'y vois pas plus loin que mon nez, c'est une vraie fourmilière. Nous avons quand même pu les retrouver grâce à son Byakugan.

Ayant été enfin regroupés, nous avons réussi à sortir de ce brouhaha. Nous sommes maintenant dans un endroit beaucoup plus calme, au bord d'un lac où ont poussés des nénuphars. Quelques grenouilles coassent.

La pause.


Dessous un arbre, repu, le jeune Hyûga dort. Kushina discute amicalement avec Kuwazaki, assises dans un coin à l'ombre. Kakashi et moi finissons notre repas.
- Sunamaru, Que penses-tu de Naruto ? Il se montre responsable ? Sa question me gêne de quelque peu, je ne veux pas qu'il sache que nous sommes plus que de simples amis.
- Oui, oui. Il s'occupe bien de moi. Ne vous en faites pas pour ça. Il est très gentil. Ma réponse s'arrête ici, sinon je risquerai de me trahir.
- Je suis content de l'entendre. Que faites-vous au fait quand je ne suis pas avec vous ?
- Sauf votre respect, maître, je crois que ma vie privée ne vous regarde aucunement...
Il y a un court moment de silence.
- Tu as raison. Je pose des questions indiscrètes. Excuse-moi.
- Ce n'est rien. Je lui souris.

Après une courte pause, Narukami s'éveille, les deux filles rigolent. Nous rangeons tout et reprenons la route en bavardant mais en restant aux aguets.

L'enfant soumis au proxénétisme.


À quelques kilomètres du lieu où nous étions, au tournant d'un sentier, nous découvrons un village pauvre entouré de murailles de bois pourri rongé par les termites et extrêmement fragilisé. La moindre bourrasque suffirait à les réduire en miettes. Nous approchons du village à petits pas, découvrons à chaque seconde quelques misères de ce lieu sûrement abandonné depuis longtemps. Nous pénétrons dans le village. Aucune âme ne vit, pas même un chat ou un rat. Puis, soudain, j'aperçois quelqu'un nous observer. Il sort et se jette à nos pieds en larmes.
- Je vous en en supplie ! Aidez-nous ! Emmenez-nous avec vous ! C'est une vieille femme ridée, tremblante et frêle, ses épaules sont recouvertes par un tricot usé et effilé par endroit. La princesse se baisse et relève sur le champ la pauvre femme au visage poussiéreux. Je sens que Narukami est choqué de voir une telle pauvreté. Kushina est sur le point de pleurer, ses yeux se remplissent de larmes qu'elle retient pour ne pas montrer son émotion. Le sensei et moi apercevons en même temps d'autres visages sortir de l'ombre, l'air abattu. Vient le moment où la rue se remplit rapidement. Tous ces hommes et ces femmes s'agglutinent sur nous. Ils nous supplient d'emmener leur procréations avec nous, nous supplient minablement de leur donner un peu de notre eau ne serait-ce que pour se mouiller les lèvres ou dessécher leur gorge. Dans la masse, j'entrevois vaguement, plus loin, un homme frapper une enfant au visage, main ouverte. Il lui crie dessus. La gosse, ridiculisée, baisse la tête, pleure en silence en faisant non de la tête. Il la frappe une deuxième fois et le choc a été si puissant qu'elle recule de quatre pas et tombe sur les fesses dans une flaque de boue. Je ne peux pas aller lui porter secours, je suis coincé entre tous ces villageois. Nous essayons de faire de notre mieux pour nous occuper de tout le monde.

Un peu plus tard, je réussis à me sortir de là. Et soudain, je vois la petite fille marquée de coups violents au visage, elle me regarde avec tristesse et jette un regard derrière elle comme pour vérifier que personne ne la surveillait. Puis elle se jette sur moi en pleurant, elle me sert contre elle.
- Que se passe-t-il fillette ?
- C'est monsieur Lukawa qui me force à faire des choses pas bien pour lui !! Il me frappe de partout au visage ! Regardez ! Elle s'éloigne un peu de moi. Ses deux yeux sont couverts de coquards, son nez est déformé et sa lèvre inférieure saigne.
- Mais c'est affreux !!!
- Il me fait ça aussi !! Elle renifle bruyamment, se tourne, soulève son maillot et je découvre avec effroi des marques de coups de fouet répétés.
- C'est monsieur Lukawa qui t'as fait subir de telles choses ?!
- Oui, et en plus ... Dit-elle d'une voix étranglée. En plus, hier il m'a ... il m'a ... Ne me dites pas que... Je la regarde très inquiet. Il m'a violée ! Et elle se jette encore une fois contre moi et pleure sur mon épaule. Cette fois, c'est le comble du comble.
- Cet homme est un monstre ! Je vais lui régler personnellement son cas !! Ne t'inquiète plus. Je la serre contre moi. Il ne te fera plus jamais souffrir. Je te le promets. Où est-il ?
Elle me montre l'endroit du doigt sans rien dire. Je me relève, la lâche, et me dirige d'un pas décidé dans sa maison après avoir confié la victime à mes amis. Je tire mon katana de son fourreau et y met mon chakra de foudre. Je suis prêt à tout pour lui faire regretter ce qu'il a fait à cette enfant. Ce ne sont pas mes affaires mais c'est plus fort que moi... Je défonce la porte à coup de pied. L'homme sursaute, j'entre, je le regarde plein de haine et il laisse tomber un album photo puis me fait face. Je vais même pas le vouvoyer, il ne mérite aucune marque de respect !
- Qui es-tu toi ?
- Je suis celui qui va te faire payer les atrocités que tu as faites à cette enfant dont tu as en plus abusé !
Ma lame scintille seulement, mais je suis prêt à achever ma technique s'il me prend la tête encore plus qu'il ne l'a fait jusqu'à présent.
- C'est ... C'est un mensonge ! Je n'ai jamais ... abusé d'une enfant ! Il ment ... Le reflex est tel que je casse violemment des vases à ma droite. Je suis rouge de colère.
- Je te préviens, je n'ai pas du tout envie de plaisanter. Encore un seul mensonge, UN SEUL ! Et je te tranche une jambe ! RÉPONDS-MOI ! POURQUOI AVOIR ABUSE D'UNE PAUVRE ENFANT SANS DÉFENSE !! POURQUOI L'AVOIR FRAPPÉE !! MARQUÉE !! POURQUOI HEIN !!!!? Je renverse son meuble avec une force surhumaine, tout ce qui avait été dessus se fracasse par terre dans un bruit monstrueux. J'hurle pour lui mettre encore plus la pression. Il prend peur.
- D'accord, d'accord ! Calme toi ! Merde !! Oui, j'ai abusé de cette enfant ! Et alors ?! Il tremble de tous ses membre mais il veux me tenir tête. Il m'a poussé à bout, j'achève ma technique, marche d'un pas pressé vers lui lève mon arme et m'apprête à lui trancher une jambe. Au moment où j'allais abattre ma lame :
- NON ! ARRÊTE ! ARRÊTE ! FAIS PAS LE CON ! Il m'avoue tout.
Avant de repartir, je me saisis de l'album photo qui était tombé tout à l'heure.
- Tiens ... Qu'est-ce que c'est ? J'ouvre l'album et découvre avec effroi des photos d'enfants nus en train de se faire toucher. Le sang me monte au visage, je suis rouge. Je peux vous garantir que vous aller vous retrouver derrière les verrous pour le restant de vos jours... Je range l'album photo dans mon sac à dos. Sortez. Dis-je sur un ton ferme. Il m'obéit. Je l'emmène vers l'équipe qui est toujours avec les villageois. Nous arrivons près de Kakashi et je lui explique toute l'histoire. L'enfant me sourit, elle est rassurée de savoir qu'elle ne sera plus jamais exploitée. Plus tard, nous enverrons des secours, la mission doit se poursuivre.

La mission prend fin.


Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, à sept heures du matin, nous sommes partis de notre lieu de camping avec l'homme que nous emmenons à la prison du pays de la princesse.
- Nous sommes presque arrivés chez moi. Nous fait remarquer la princesse. Encore trois kilomètres et nous y sommes.

Trois kilomètres plus loin, toujours aucun signe de voyous. Ce n'est pas plus mal. Nous arrivons au sommet d'une colline.
- Nous y voilà. Le pays du riz. Dit Kakashi.
- C'est beau ! Lance Narukami.
- Allons-y, s'il vous plaît, je n'aime pas traîner dans les parages... Dit la princesse inquiète.

Plus loin.
- Eh bien voilà ! Nous y sommes, princesse Kuwazaki ! Lui dit Kushina.
Nous sommes dans le palais, là où notre mission s'achève. Nous sommes tristes, mais bon ... Toute bonne chose à une fin, malheureusement ! Je m'approche de la princesse, lui baise la main et je lui demande au passage de punir comme il se doit le pédophile. Elle me jure de faire tout ce qui est en son pouvoir. Narukami verse une larme mais ne dit rien. Il la contemple une dernière fois. Kakashi lui présente ses hommages.
- Nous nous reverrons bientôt princesse ! Lui crie Narukami en partant avec nous. Kushina la serre dans ses bras et nous suit.
- Attendez ! Lance Kuwazaki subitement. Nous nous retournons. Toi, là ! Elle s'adresse à Narukami, le chouineur, le maladroit, ce dernier s'approche d'elle qui lui remet un médaillon.
- C'est magnifique ! C'est plein d'or ! Ça brille ! Merci, princesse ! Dit-il fou de joie. Il ouvre le médaillon et découvre avec émerveillement une photo d'elle. Nous sourions.
- Comme ça, tu ne m'oublieras pas. Et à ma grande surprise, elle lui dépose un bisou sur le front. Il rougit comme une pivoine.
- Je n'ai pas besoin d'un médaillon pour vous oublier, princesse. Il lui fait un clin d'œil et elle lui sourit.
- Aller, vas-t-en, et ne te retourne pas... Les yeux de la princesse et de mon ami brillent et se mouillent. Nous partons le cœur léger, le Hyûga admire son médaillon.

Retour à Konoha ...


Il fait nuit. Nous sommes de retour au village après deux jours de marche rapide, nous avions dû faire de petits détours sans grande importance mais ils nous ont ralentis. Enfin, je rentre dans le village, seuls Izumo et Genma sont là pour nous accueillir chaleureusement. Nous sommes tous fatigués et d'une petite voix, nous nous disons à demain.

Le village de Konoha est plongé dans le noir, seulement quelques lanternes éclairent les rues et quelques chats se battent. Je me dirige chez Naruto. Je vais lui faire la surprise car ça fait quatre jours que nous nous sommes pas vu si ma mémoire ne flanche pas...

J'arrive près de l'appartement, souffle un bon coup avant d'ouvrir discrètement la porte et rentrer à pas de loup. Les pièces sont plongées dans le noir mais je découvre à ma droite, la porte de la chambre entrouverte. Elle est éclairée et j'entends des petits bruits discrets... Je m'approche doucement, j'ai l'impression que notre lit grince... J'ai aussi l'impression d'entendre de petits cris plus distinctement. C'est mon cerveau qui me joue des tours ? Je passe ma tête dans l'ouverture et découvre avec étonnement Naruto dans une position peu modeste avec quelqu'un derrière lui, c'est Kiba. Non mais je rêve ! J'ouvre de grands yeux et ces derniers se mouillent. Naruto se mord les lèvres et ses yeux sont clos. Kiba est en extase. Une étrange secousse me fait reculer de deux pas et renverser accidentellement un vase qui se brise en s'écrasant sur le sol. Je suis ruiné... Je sèche mes larmes et défonce la porte. Je reste immobile sur le seuil et les regardent méchamment. Kiba stope soudain ses coups de reins, se retire de Naruto et va se cacher sous les draps. Le blond, abandonné par Kiba, se met soudainement à quatre pattes et s'assied sur le lit, très surpris.
- Su-Sunamaru !! Tu es rentré de mission ?! Quelle surprise alors ! Dit-il gêné en se dirigeant vers moi.
- Touche-moi pas ! Cris-je en le bousculant violemment. Je me dirige énergiquement vers l'homme chien.
- Sunamaru ! C'est un malentendu ! Je ...
- Ferme-la ! Lancé-je froidement en prenant Kiba par les cheveux en le tirant du lit. Il pousse un cri de douleur. C'est bizarre ... Tu débandes vite dis-moi ... C'est moi qui te fais cet effet ? Dis-je ironiquement.
- Sunamaru ! Moi j'y suis pour rien ! Il m'a payé cash pour faire ça ! Moi je l'aime pas ! Je ... Ignorant Naruto, je regarde Kiba souffrant dans les yeux.
- Combien ?
- Combien quoi ?!
- COMBIEN ?! Cris-je en fermant les yeux sous la colère.
- Calme toi ! Calme toi ! 11 780 ryôs. Naruto est rouge de honte, moi je suis rouge de colère.
- Dégage ! Dégage de la maison ! Lui cris-je en le jetant devant moi. Il ne perd pas une seconde pour prendre ses affaires et disparaître. Naruto est assis sur le lit, toujours nu et me regarde tristement, il reconnaît sa connerie, je le sens. Je commence sur un ton calme mais ferme.
- Qui a proposé de faire ça ?
- C'est lui. Quand je l'ai croisé dans la rue, il m'a abordé en disant qu'il voulait que je le dépucelle.
- Tu mens !! Il sursaute. Dis moi la vérité !
- Mais c'est la vérité ! Cependant j'avoue que je l'ai chauffé ... Tout s'est passé si vite ! On a pas eu le temps de dire ouf que nous étions déjà dans le lit.
Un silence.
- Tu te rends compte de ce que tu m'as fais ? Toi qui voulait me récupérer, tu oses, à la moindre occasion baiser avec le premier venu !
- J'étais en manque sans toi, Sunamaru... Pardonne-moi. Il baisse la tête et je vois une larme s'échouer par terre.
- Non. Je tourne les talons, franchis le seuil de la porte, me saisis de mon sac à dos, me dirige vers la sortie et claque la porte.

Une nuit avec Sakura.


Je frappe à la porte de Kushina quelques minutes plus tard. Elle ouvre la porte.
- Sunamaru ? Dit-elle à moitié endormie.
- Oui, c'est moi. Je peux dormir chez toi ce soir ? Sur ces mots, elle me fait rentrer et déposer mes affaires dans un coin de la pièce.
- Oui, bien-sûr. Tu n'as plus de toit ? Je suis dans un grand salon éclairé, orné de vases verts et violets avec des motifs inscrits dessus. Il y a aussi des tableaux puis des rideaux oranges et jaunes qui sont fermés.
- C'est qui ? crie une voix un peu plus loin.
- C'est ton chéri !
- Sunamaru ! Sakura déboule de n'importe où et se jette dans mes bras. Ça faisait longtemps, bon sang ! Elle m'embrasse, sa sœur sourit. Je réponds à son baiser.
- Je crois que je vais vous laisser, hein ? Elle nous sourit encore et s'éclipse plus loin.
- Tu m'as manqué, Sakura... Lui dis-je en la serrant contre moi.
- Toi aussi.

Plus tard, après quelques réconfortants câlins.
- Je vais dormir où ma chérie ?
- Où veux-tu dormir ? J'ai un lit à deux places tu sais ! Elle me regarde dans les yeux.
- Ça marche pour moi. Elle est où la salle de bains ? Elle me guide, je rentre et me déshabille. Sakura me regarde discrètement, sort puis ferme la porte.

Après quelques minutes de détente, je sors de la salle de bains les cheveux mouillés avec mon pantalon mais je suis torse-nu. Kushina est dans la chambre de sa sœur, elles se disputent.
- Non mais non ! Laisse tomber ma vieille ! Même pas t'y penses ! Lance Sakura.
- Bon sang, tu fais chier quand tu t'y mets ! C'est pas possible ça, alors ! Kushina sort à la hâte en me regardant avec des yeux qui scintillent. Je lui souris. Elle me le rend puis s'en va. Je pénètre dans la chambre et m'installe tout près de Sakura qui est déjà au lit, elle regarde le plafond, les mains sur le ventre. Je me glisse sous ses draps.
- Je suis crevé ... Je ferme les yeux. Sakura se tourne vers moi, passe son bras sur mon ventre et pose sa tête près de la mienne en me déposant juste après un bisou sur le coin des lèvres, je tourne doucement la tête, l'embrasse et l'enlace. Elle éteint la lumière en se collant contre moi.
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime, Sakura. Dors bien. Je lui caresse la joue.



Dans le prochain chapitre, se sera la deuxième partie de l'histoire ! 6 mois auront passés et l'examen des chûnins sera proche ! Ne manquez pas mon prochain épisode ! Un grand merci à ceux qui me suivent !



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