Fiction: Ma nouvelle vie. (terminée)

Sunamaru, 16 ans, bouleversera la vie de Naruto. Rencontre originale qui changera le cours des choses ; entre Sunamaru, la soeur cadette de la belle Sakura et un inconnu du clan Hyûga qui deviendra, sans qu'il s'en aperçoive l'ami qu'il aurait toujours voulu avoir. Une histoire d'amour partagée entre le coeur de Naruto et celui de la plus belle fille de Konoha. Ces trois jeunes formeront une nouvelle équipe qui aura, plus tard, une fonction spéciale...
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 66413 | Comments: 129 | Favs: 35
Version imprimable
Aller au
~Sunamaru~ (Masculin), le 20/08/2010
Les retrouvailles sont proches. Mais un grand malheur s'abattra sur les deux amis par la suite.



Chapitre 18: À l'intérieur du repaire !



( À lire avec : Naruto Shippuden OST - Hurrican Suite)La porte, quand je l'ai poussée, s'est ouverte dans un grincement funeste et un vent froid s'est soudainement échoué sur mon visage. La porte s'est soudainement refermée, laissant derrière moi ma liberté. L'obscurité maintenant est maître. Seules quelques bougies éclairent le grand couloir sobre et sinueux. J'entends au loin, résonner les cris d'un homme agonisant. Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?! Je rase les murs. En les touchant, je sens qu'ils sont légèrement mouillés. Mais c'est quand je regarde mes mains, que je vois qu'elles sont recouvertes de sang. Seigneur ! C'est affreux ! J'avance lentement en direction de mon ami d'un pas hésitant. À cette allure ... Je n'irai pas bien loin ... Je risque de craquer avant même de l'avoir retrouvé... Allez, bouge toi, Sunamaru ! Courage, avance ... Rien ne change : mes jambes grelottent et j'ai des sueurs froides. J'ai l'impression d'être épié. Quelle pression ! BOUGE ! J'arrive enfin à courir. Au fur et à mesure que j'avance, l'odeur de la mort est de plus en plus intense. J'ai l'impression que j'ai un cadavre en décomposition depuis plus de cinq jours, juste sous mon nez. Putain ! Je m'arrête soudainement, pose une main contre un mur, me penche et ne peux m'empêcher de vomir des glaires.

C'est un endroit vraiment lugubre. Quelques gravillons tombent à côté de moi et me font sursauter. Plus tard, en m'enfonçant plus profondément dans les ténèbres, je sens Narukami plus proche. À quelques mètres peut-être. Ou pas ... Soudain, je découvre sur ma gauche, une immense porte faite de métal toute cadenassée avec de grosses chaînes et un énorme cadenas. Je préfère ne pas m'approcher de la porte, la pression est trop forte et je transpire déjà, malgré la fraîcheur inhabituelle des couloirs.

Mais ce n'est qu'après un quart d'heure de course que je perds la trace de Narukami et aperçois une grande pièce avec un immense serpent immobile, qui a des bougies dans les orbites. Je m'accroupis et me mets dans l'ombre en pénétrant la pièce discrètement. Je me cache derrière le premier poteau venu et regarde du coin de l'œil, cet hôtel mystérieux. Deux ombres se battent silencieusement, une personne a des yeux rouges, l'autre, est possédé par un chakra maléfique. Les éclats de fer retentissent et la personne possédée tombe à la renverse après s'être pris un coup de poignée d'épée sous le menton. Une voix calme intervient :
- Tes mouvements sont trop imprécis. Tu n'arriveras jamais à me vaincre ainsi. Pour un cobaye, qui possède la marque maudite de maître Orochimaru, tu me fais pitié... La voix se rapproche d'un air hautain du vaincu et lui pose violemment un pied sur le ventre en le menaçant de sa lame, pointée sous sa gorge.
- GWARG !
- Je vais te montrer, la vraie puissance de la marque maudite. Un deuxième chakra identique prend possession du corps de l'homme aux yeux rouges et je le distingue s'envoler. L'autre, par-terre, se relève et lui fait face mais tiens à peine sur ses jambes. Le jeune homme volant, tel un faucon, pique sur sa cible et l'envoie percuter le mur en face. Il le prend par les cheveux et lui fracasse le front par-terre.
- Aaaaah ! C'est bon, lâche moi ! Je recommencerai plus ! Toujours sur le même ton, l'autre reprend :
- Humph ! Supplie moi d'arrêter. C'est alors qu'il le soulève par les cheveux et charge avec lui contre l'autre mur d'en face pour lui fracasser le crâne. Le pauvre hurle de douleur. Le barbare le lâche et aussitôt, le jeune souffrant, perd l'équilibre et tombe en arrière, sur les coudes. Il se prosterne devant lui.
- Je t'en supplie, Sasuke, arrête ! J'implore ton pardon, arrête de me frapper ! Sasuke Uchiwa ?... Mon Dieu ! Il faut que je le ramène au village, pour Naruto ! Mais après un moment de réflexion. C'est du grand n'importe quoi ... Il est bien trop fort pour moi.
- Voilà qui est mieux ... Au passage, le déserteur lui flanque un coup de pied dans la tête et s'en va en passant à côté de moi, caché dans l'ombre. À la lueur d'une bougie, je reconnais le signe de ce clan maudit, dans son dos, sur un vêtement léger blanc. L'humilié se relève avec peine et le chakra maléfique s'atténue. Non ! C'est pas vrai ! Qu'est-ce que tu fais là ?!
- Je jure qu'un jour, je me vengerai, Sasuke Uchiwa ... Un jour viendra où je serai plus fort que toi et là ... La lueur de la bougie du serpent illumine faiblement son visage. Oui, c'est bien toi ! Néanmoins, je reste dissimulé. Narukami se dirige d'un pas lent, en se tenant la poitrine, dans le couloir d'où je viens.

Plus tard, je prends le chemin inverse et me dirige dans la cellule de mon ami. Je tourne son loquet et entrouvre la porte puis passe ma tête dans la petite ouverture. Il est là, assis, et fixe le plafond. Je le vois verser une larme. J'ouvre complétement la porte et entre dans la petite chambre qui a le strict minimum : un lit d'une place, une bougie, une chaise et un minable petit bureau.
- Narukami ! Il sursaute et baisse son regard vers le mien. Je marche en hâte vers lui et aperçois sous ses yeux, des marques bleuâtres et verdâtres, des cernes. Les cernes de quelqu'un qui n'a pas dormi depuis des lustres.
- Sunamaru, c'est toi ?! Je relève une nuance d'immense bonheur dans son timbre de voix.
- Oui, c'est bien moi ! Il me sourit et se dirige vers moi en titubant. Je lui sourit chaleureusement.
- Qu'est-ce que je suis content de te retrouver ! Je pensais que tu m'avais abandonné ! Je commençais à tomber dans le néant ! Je le rattrape.
- Jamais je ne t'abandonnerai.
- Il faut filer, le maître ne va pas tarder à arriver pour me faire subir une autre de ses expériences douteuses.
- Le maître ? Tu parles d'Orochimaru ? Comment tu peux l'appeler comme ça ?
- Ah, zut. J'ai pris l'habitude. Malgré sa faiblesse, il arrive quand même à rire. Ça me fait chaud au cœur. Je le prends sous mon bras. Et nous commençons à sortir de la chambre.
- Pourquoi Sasuke t'as passé à tabac ?
- En fait, j'ai voulu lui voler un peu de nourriture, car personne ne s'occupait de moi. Il m'a repéré et donc ... Mais tu as vu le combat ?
- J'ai assisté à tout, oui. Dis-je en refermant la porte.
- Je ne t'ai pas senti arriver. Tu sais, vers l'hôtel du serpent ? Ce mur donne sur l'extérieur, si tu pourrai nous fais sortir par là, se serait génial. Alors, nous marchons lentement vers l'hôtel.
- Pas de problème, je te laisserai sortir le premier, d'accord ? Comme ça, je suis sûr qu'il ne t'arrivera rien. Je lui fais un clin d'œil amical.
- Les murs sont faits de terre cuite. Me précise-t-il.

Après une longue discussion, arrivés devant l'hôtel, nous nous dirigeons vers un mur. Je pose une main contre ce-dernier :
- Raiton : La brèche passe-partout. Silencieusement, un grand cercle découpe la paroi sur deux mètres de diamètre. Puis l'espace découpé, je le retire et le pose doucement par-terre. Les rayons du soleil passent par le trou et aveuglent Narukami qui met son bras devant ses yeux en sortant.
- Qu'est-ce que ça fait du bien la liberté ! Je vais rejoindre les autres, comme tu me l'a demandé, devant l'entrée principale. Dépêche toi ! Puis il court en boitant et il disparaît. Je passe un pied dans le trou mais soudain, j'entends des pas s'arrêter juste derrière moi. Un choc brutal me serre la poitrine. J'ouvre de grands yeux.
- Eh eh eh eh eh eh eh ... Ce rire diabolique me tétanise. Je tourne lentement la tête en direction du rire et repose mon pied dans le repaire. Je recule brutalement contre le trou et m'y colle le plus possible. Mon rythme cardiaque s'accélère dangereusement, j'ai l'impression que mon cœur va surgir hors de moi.
- Qu-qui êtes v-vous ? Je ravale lentement ma salive, quelque chose bloque ma gorge et je sens un liquide glacial parcourir ma colonne vertébrale.
- Mon nom est Orochimaru ... Et il n'y a rien de plus pire pour me mettre en colère ... Qu'est-ce qu'un ninja de Konoha vient faire chez moi ? Au fin fond du pays du vent ?...
- Je suis venu ... Secourir mon coéquipier ... Et ... et mon meilleur ami...
- Aaaaah ah ah ah ah ah ah !! "Mon meilleur ami" ! Que c'est touchant. Il se rapproche lentement de moi avec un sourire satanique en passant une langue gigantesque sur ses lèvres. Sais-tu mon cher ... Que tu viens de libérer ma proie ... Ma victime ... Mon jouet ... et par ailleurs ... mon cobaye ?... Ses yeux jaunes me fixent froidement. Face à lui, j'ai l'impression de ne plus exister.
- Ce n'est pas ... votre jouet, ni votre victime ni ... Il se rapproche de plus en plus et ce que j'apprêtais à dire, je le garde finalement pour moi. Qu'est-ce que vous lui avez fait ?... Dis-je d'un ton hésitant en lacérant, dans mon dos, l'espace d'un mur encore solide.
- Ce que je lui ai fait ? Eh eh eh eh eh ... Tu le sauras très vite, mon petit... Le voilà à quelques centimètres de moi, il tire une seringue de sa poche arrière. Je fixe l'objet avec effroi et essaye de me reculer un peu plus, mais je suis déjà acculé.
- Qu-qu'est-ce qu-que vous allez me faire ? Je tremble de tous mes membres. Il ricane :
- Puisque tu l'a libéré ... Il me faut un dédommagement, non ?... Alors je vais te faire subir... Ce que j'allais faire à ton : "meilleur ami".
- Non ! Je me débats mais des serpents gluants m'enlacent les membres m'empêchant ainsi de faire le moindre mouvement et là, c'est la panique. Des serpents ! Aaaaaaahhh ! Pitié ne faites pas ça !! Arrêtez, arrêtez !!! Non, non !!! Il me pique et m'injecte la totale. Il enlève enfin la seringue mais soudain, un des ses serpents monte jusqu'à mon visage, et persiffle juste à quelques millimètre de mon nez. Mon cœur va lâcher !!! Si je crie, j'ai peur qu'ils me rentrent dans la bouche !! Et là, je ne pourrai pas tenir le choc !! C'est affreux !!
Je ne parle même plus tellement que j'ai la crainte qu'un de ses reptiles ne m'entrent dans la bouche. Je transpire à flots comme jamais, je suis aussi blême que Kushina quand elle a été victime du Genjutsu. C'est alors que je vois Orochimaru composer le signe du serpent. Quelques secondes après, toujours attaché par ses serpents, je sens quelques chose remonter jusqu'à ma gorge. Quelques chose sort de ma bouche, c'est un serpent. Je vais y rester !!!! C'est quoi ce cauchemar !! Mon cœur tambourine à l'intérieur de ma poitrine. Et soudain, plus rien. Le reptile a disparu de ma bouche.
- Alors ? Mon petit tour de magie t'as plu ?... J'aime les hurlements de terreurs ... Merci, tu m'as bien diverti. Ses serpents rentrent dans sa manche et il s'éloigne de moi, doucement, en me déchirant l'âme avant de disparaître en flammes bleues avec un sourire sarcastique. Sa voix résonne dans la pièce, je me remets très difficilement de toutes ses émotions. Dommage ... J'aurais bien aimé voir le résultat ... C'est mon jour de bonté, profites-en pour fuir, mon petit Sunamaru ... eh eh eh eh eh eh eh ...
Sans perdre une seconde de plus, je passe très vite dans le trou et m'enfuis en courant vers les autres, la peur au ventre.

Ma tête tourne, je vois trouble et je vacille. Je tombe plusieurs fois. J'arrive enfin vers l'entrée et aperçois faiblement le visage de Kiba, Kushina et Narukami se diriger à toute vitesse sur moi, pris de panique, en train de courir comme un dératé.
- Sunamaru, Sunamaru !! Qu'est-ce qui se passe ?! Réponds ! Qu'est-ce qu'il y a ? Réponds ! Dit Kushina en sortant soudainement du buisson.
- Oh, non ! Ce n'est pas vrai ! Le fourbe ! Il lui a fait subir ce que j'allais endurer ! C'est injuste !! J'y retourne ! Narukami saute de par le buisson et se dirige sur moi, bien décidé.
- Non ! Narukami ! Reste là ! Tu vas ... Je perçois de moins en moins le son. Reviens !!!
- C'est pas la peine !! Je vais ... Sunamaru !! Ne ... d'y aller, Kushina ! C'est une affaire perso ... ! Je sens que la voix qui est proche de moi me rattrape. J'entrevois un homme à lunettes apparaître devant mes amis, des senbons à la main droite et une lueur bleue sur l'autre en train de foncer sur eux.
- C'est ... ce mec ? Mon ami me lâche d'un coup, je tombe sur les coudes et lève faiblement ma tête. Ma vue se trouble, je plisse les yeux et entends très faiblement, résonner le bruit du fer et quelques paroles en l'air. J'ai l'impression que j'ai un pivert en train de cogner l'intérieur de ma tête, une grosse migraine fait très vite irruption et de multiples douleurs au cou ainsi qu'au ventre me tordent les entrailles dans tous les sens. Sous la douleur, j'arrache à grandes poignées de l'herbe et me tiens la tête de peur qu'elle n'explose. J'hurle en silence, je ne peux sortir un traître mot de la bouche. Je souffre, je souffre ... Je ne fais que souffrir. Je rampe avec une grande difficulté car je n'ai plus de force dans les bras pour me réfugier derrière le buisson. Et ma tête se relâche, mon front percute une grosse pierre et je tombe dans le comas. ( Si vous lisez à la même allure que moi, vous auriez dû arriver à "... ma tête se relâche" à partir de la 10ème minutes pile poil )



Bon, petit chapitre, rempli d'émotions. Ce qui serait bien, c'est que si vous lisez à la même allure que moi, vous remarquerez que le "caractère" de la musique se marie superbement bien avec certaines scènes. La chance est avec moi et je suis super content du résultat que sa donne. On a l'impression de vivre la scène en direct live, non ? ;)



Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 [ 18 ] 19 20 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: