Fiction: Ma nouvelle vie. (terminée)

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Ça fait plus de trois jours, maintenant, que l'équipe 11 n'a pas été assignée à accomplir une mission. Malgré nous, nous nous entraînons beaucoup avec le capitaine Yamato. Voici depuis que j'ai eu mes gants à lame, que je m'exerce au Taijutsu. J'ai beaucoup de mal, je ne suis pas aussi costaud que Naruto ... Mais je suis rapide, précis et discret ; donc, mon entraînement se base sur ces facultés. Kushina, avec sa flûte, affine ses techniques et Narukami ... Narukami ... Nous ne l'avons plus revu depuis le jour où nous nous sommes séparés dans le village.

(À lire avec : Naruto Shippuden OST II - Senya) Le temps paraît long ... Très long ... Heureusement, nous recevons de temps à autre, la visite d'autres Chûnins comme Tenten, Lee, Hinata et même Kiba. Ils bavardent beaucoup, et j'ai remarqué que le rejeton des Inuzuka n'est pas si pénible et horripilant qu'il me l'avait fait voir jusqu'à ce jour. Il suffisait juste de faire preuve d'habileté pour lui faire sortir les mots de la bouche pour ainsi, un peu mieux le connaître. C'est un garçon plutôt "fonce-dedans" et aussi véloce que moi dans ses mouvements. Il est aussi intelligent que Naruto... Peut-être quand même un peu plus... Il s'occupe aussi étonnement bien de son chien comme il le ferait avec son propre enfant et ils ne se séparent jamais.

Voilà une semaine que nous n'avons pas vu Narukami, qui est devenu, sans que je m'en aperçoive jusque-là : mon meilleur ami, l'ami que j'ai toujours voulu avoir. Et dire que le premier jour où je l'ai vu... je le rejetais. Tout a changé. Ma vie entière a changé ! Je suis arrivé ici en tant que vagabond, j'étais faible, seul. Sakura a été la première personne qui m'a fait découvrir ce beau village, elle m'a même offert des vêtements super classes et elle m'a même offert un katana pour remplacer le mien, celui qui, dans ma famille, était légué à la mort du chef de famille. Ensuite, il y a eu Kakashi, qui m'a fait découvrir ma puissance cachée. Je croyais jusqu'à ce jour, que je n'étais qu'un être humain comme les autres. Mais non ... il fallut que j'aie un potentiel de ninja que moi même ignorais. Peut-être qu'on ne devient pas un ninja ... on naît ninja ! Ou peut-être est-ce le contraire ... Le jour est arrivé où Naruto, s'est montré "louche", j'avais l'impression qu'il avait le béguin pour moi, et je ne m'étais pas trompé. Plusieurs fois il m'a demandé ce que je pensais de lui. Plusieurs fois, il me parlait de nous dans un coin tranquille où personne ne pourrait venir nous déranger. Plusieurs fois ... il s'approchait de moi en douce. Et le fameux soir est venu, le soir où j'ai découvert que j'avais des sentiments pour lui. Je me souviens de notre première fois comme de notre premier baiser avec Sakura. Je n'oublierai jamais cette aventure. Maintenant, ma vie est ici, dans ce petit village et au moment où je m'aperçois que Narukami est devenu mon meilleur ami, il disparait. Quelle ironie ...

Nous nous inquiétons beaucoup pour lui, nous avons peur qu'il se soit fait kidnapper malgré lui ... Pourvu qu'il aille bien et que je me fasse de fausses idées... Mon Dieu que le temps est long ! Je passe mes journées à regarder passer les nuages dans le ciel qui s'amusent à cacher ce soleil si sublime en période d'été. Je suis si désœuvré que, allongé dans la pelouse, les bras croisés derrière ma tête, je m'imagine des formes géométriques dans le ciel ou même des animaux. Des animaux ? En parlant d'animal, il y a quelques jours, j'ai eu l'étrange sensation d'avoir bu du sang, un matin où je me suis réveillé... J'ai vomi plusieurs fois, tout me remontait à la gorge c'était répugnant. Je me dirige sur les toits, il y a trop d'agitation et ça me fatigue. Aaaah... Ça va mieux ... Je m'allonge sur une chaise pliante en bois et me remets à regarder les cumulus.
- 1 ... 2 ... 3 ... 4 ... Bordel ! Qu'est-ce que je fais ? De là où je suis, j'entends les cris des enfants dans la rue d'en bas. Jusqu'au moment où ... le nuage que je contemplais ne se fasse obstruer par une grande silhouette. Elle me regarde de haut, passe une jambe à côté de mon bassin et me bloque les deux bras et les jambes. Elle me serre tellement que je ne peux plus bouger. Je me débat en vain. Au moment où je m'apprête à crier, l'intru m'embrasse sur la bouche. Très vite, je lui mords la lèvre inférieure.
- Aïe ! L'étreinte se resserre et je reconnais Kiba.
- Dégage !
- Non ! Non ! Tiens toi tranquille !
Il me plaque violemment la tête contre le haut de la dure chaise pliante. Je pousse un cri de douleur et le choc a été si violent que j'y vois trouble.
- Qu'est-ce qui te prends ? Enlève toi de dessus moi !
- Chut !! Reste tranquille, bon sang !
- Qu'est-ce que tu fiches ici, hein !? Tu viens chercher la bagarre ?! C'est ça, hein ?!
- Non, pas du tout ! Je donne un coup de bras pour essayer de me libérer mais il me bloque. Je suis las de te voir traîner avec Sakura ou encore même Naruto ! Ils me rendent jaloux ! Parce que c'est moi, au début, qui devait venir à ta rencontre quand tu étais à l'hôpital ! C'est moi, qui aurait dû t'emmener faire les boutiques ! C'est moi, qui aurait dû coucher avec toi pour la première fois !! Je t'aime, Sunamaru ! Même si ma famille a honte de moi, je m'en fiche !! Laisse tomber ces deux imbéciles, je te rendrai heureux !! Allez !! Il se repenche sur moi et m'embrasse de nouveau, je gigote ma tête dans tout les sens et arrive à me défaire de ses lèvres pourtant plaisantes. Depuis que tu es arrivé au village, je n'aie eu d'yeux que pour toi. Je peux même te dire que je faisais partie des ninjas qui t'ont secouru le jour où tu es tombé inconscient devant nos portes. Tss ...!
- Balivernes ! On n'a jamais réussi à se piffer, tout les deux ! Je me débats de plus en plus pour me libérer de son emprise mais rien n'y fait.
- Arrête de te débattre ! Ça ne sert à rien !
- Non, toi ! Tu vas t'enlever de dessus moi, tu commences à me faire mal là où il faut pas ! Je continue de bouger dans tout les sens.
- Si je te dis que je sais où se trouve Narukami ... Tu arrêtes ? Cette nouvelle me perturbe, mon corps s'est arrêté de bouger et j'ouvre de grand yeux surpris.
- Comment ?! Tu sais où il se trouve ?
- Oui ...
- Dis le moi !
- Je ne marche pas comme ça ... Je veux quelque chose en échange. Depuis tout à l'heure il me regarde dans les yeux. Je fronce le sourcils.
- Que veux-tu ? Dis-je d'une voix sévère.
- ... Il y a une chose qui me tiens à cœur depuis longtemps. Elle m'empêche de dormir parce que j'en ai besoin. Son regard est devenu étrange.
- Dis moi ce que tu veux au lieu de tourner autour du pot ! Ses mains se resserrent doucement sur les miennes.
- Embrasse moi.
- Pardon ?
- Je veux que tu m'embrasses, comme tu embrasserais Sakura.
Mon rythme cardiaque ralentit, mon souffle se fait court. Je pense à plein de chose en même temps, je me pose plein de questions. Est-ce que si je fais ce qu'il me demande, il me dira vraiment où se trouve Narukami ? Si je le fais, me dira-t-il que, en réalité, il ne savait pas où se trouvait mon ami ? Fait-il tout cela pour assouvir son fantasme ?

Plusieurs secondes s'égrainent, de longues secondes ... Il attend ma réponse avec impatience. De toute façon, il m'a coincé. Je dois tenter le tout pour le tout, c'est peut-être ma seule chance de revoir Narukami ! Je n'ai pas le choix ... C'est alors que je commence à monter ma tête doucement vers la sienne. Nos lèvres se rapprochent. Il sourit et elles se touchent enfin. Quelques toutes petites secondes après, je mets fin au baiser voyageur et repose doucement ma tête en le regardant dans les yeux posément. Il prend un ton grave.
- Mieux que ça ! Je sursaute.
- Non. Je tourne ma tête ailleurs.
- Ne veux-tu donc pas revoir ton ami pour un simple baiser ?
- Je te l'ai fait. Je regarde toujours ailleurs.
- Allons ... Sunamaru ... Je veux juste que tu m'embrasses comme tu embrasserais réellement Sakura... Ensuite, je te dirai où est ton ami. Promis. Je le regarde méchamment. Oh ... Pourquoi ce regard ? Tans pis ! Il se lève de dessus moi et me tourne le dos en commençant à partir. Dire que si tu aurais fait ce que je t'ai demandé si gentiment, tu aurais pu revoir Narukami ... Tu ne mérites pas d'être un ninja ! Tu n'es qu'un lâche !
- Attends !! Kiba !! Ne pars pas ! S'il te plaît ... Je baisse les yeux, honteux.
- Ah ! Tu as changé d'avis ? Tu es prêt à faire ce que je t'ai demandé ? Il se retourne et me regarde.
- J'y suis résolu. Dis-je en serrant les poings et en levant le regard.
- Bien ! Il s'approche de moi calmement. Mon Dieu ... C'est bien pour toi que je fais cela, mon ami ...
Sans plus y réfléchir, je m'approche et me colle doucement contre lui. Je passe mes bras derrière sa tête et enveloppe mes lèvres sur les siennes en fermant les yeux. Nous poursuivons langoureusement le baiser. Kiba pose délicatement ses mains contre mes joues et faufile agilement sa langue dans ma bouche. Je me mets à jouer avec sa langue sensuellement. Tout en continuant le baiser, je l'emmène lentement contre un poteau et le plaque contre ce-dernier, gentiment. C'est alors qu'il fait glisser ses bras, le long de mon dos, jusqu'à l'arrière de ma nuque, comme pour s'accrocher. Tout en poursuivant délicatement, je sens qu'il lève ses jambes et qu'il m'enlace le bassin avec elles. Craignant qu'il ne tombe, comme un bébé que l'on porte, je le soutiens avec mes bras en les mettant sous ses fesses fermes pour qu'il soit plus à l'aise dans sa position. Quelques minutes sont passées. Le baiser prend bel et bien fin, cette fois. J'espère que je l'aurai satisfait ... Ce que je trouve étrange, c'est que ce que nous avons fait, je l'ai fait sans réfléchir... Je dois quand même dire qu'il est plaisant tout de même. Debout en face de moi, ses mains plaquées sur mon torse, il passe sa langue sur ses lèvres et ferme les yeux comme pour savourer quelques chose.
- Mmmmh ... Vraiment merveilleux ! Il ouvre ses yeux doucement et me regarde. Quelque chose de bizarre est en train de se passer entre nous ... Pourquoi je ...? Pourquoi j'ai envie de recommencer ?... Comme promis, je vais maintenant te dire où se trouve Narukami.

La traque !

Dès que Kiba m'a dit ce qu'il m'a promis, il m'a invité à aller chercher Narukami ensemble. Je lui ai dit que j'étais d'accord mais que Kushina devait venir aussi. Il a acquiescé et il a rajouté que c'était une mission secrète, entre nous, que même le Hokage ignorait. C'est alors qu'Akamaru a jappé pour avertir son maître que quelqu'un arrivait. Nous nous sommes éclipsés comme le vent.

J'ai pris un sac à dos avec un arsenal complet.
- Sunamaru, c'est de la folie ! Et si les Anbu te voyaient ? Tu ferais quoi ?
- Ils nous ramènerons sûrement au village par la force. Mais Kiba connaît toutes les planques et on arrivera facilement à contourner les forces spéciales si personne ne fait de connerie. Tu verras, tout ira bien. Lui dis-je en la prenant par les épaules avec un sourire réconfortant.
- Vous agissez comme des ninjas déserteurs ! Tu veux donc que ta réputation tombe en miettes ?
- Tu peux me faire confiance, non ? Alors ne dis rien à personne et laisse nous y aller ! Un silence.
- ... Très bien. Sois prudent. Nous nous embrassons et je passe la porte.

Il fait nuit, et un vent froid me fait frissonner. Je cours en silence sur les toits et m'arrête à l'entrée du village pour attendre Kushina et Kiba.

Une minute plus tard, je vois, dans l'obscurité de la nuit, des ombres se déplacer rapidement sur les toits. Elles atterrissent près de moi. La lueur de la lune éclaire leur visage.
- Je passe devant. Narukami est à trois jours de là. Dit Kiba en chevauchant son chien et en me dérobant un regard.
- Nous te suivons. Lance Kushina.
C'est parti, nous partons à vive allure en faisant aveuglément confiance au Inuzuka. Plus tard, il s'arrête brusquement en dérapant sur le sol poussiéreux.
- Il y a trois membres des unités spéciales, droit devant nous ! Contournons les discrètement. Ordonne-t-il. Nous obéissons.

Le soleil commence à se lever sur l'horizon et le ciel devient orange çà et là. Nous sommes encore loin d'être arrivés.
- C'est encore loin, Suna ? Demandé-je.
- Oui, très loin. Dépêchons-nous, avec un peu de chance, nous pourrions y être demain après-midi si nous faisons une croix sur les pauses, les repas et les nuit de sommeil.
- Mais t'es dingue ! Comment ferons-nous si nous ne mangeons pas et si nous ne dormons pas ! C'est intenable ! On va manquer d'énergie ! Et ce sera encore plus long pour arriver à destination ! Lance mon amie en colère.

Nous continuons notre course par les forêts et les marécages. Nous escaladons de hautes falaises, traversons des grottes sombres, annihilons les bandits qui s'en prennent à nous et contournons sans cesse les services spéciaux ; comme si nous étions des hors-la-loi, des pourchassés. En fait ... Puisque nous avons quitté le village sans autorisation, c'est ce que nous sommes ... Nous avons couru toute la journée mais on s'est arrêté seulement à midi pour déjeuner, et aussitôt que nous avions fini notre repas, nous quittions les lieux sur le champs et effacions nos traces. Sans aucun doute, le Hokage a dû envoyer des hommes sur notre dos. Nous devons être plus rapides que ça !

Le soir tombe, nous sommes à l'entrée d'un immense désert. Le sable que nous foulons est encore chaud. Bientôt il fera nuit ; et les prédateurs nocturne sortirons de leur tanière pour aller chasser. Pour éviter toute rencontre imprévue, nous montons sur un gigantesque rocher. Nous dormirons à la belle étoile, ce soir. Il faut reprendre des forces. Demain, nous partirons à la première heure. Et si nous nous dépêchons, nous serons au village de Suna en fin d'après-midi.

Le lendemain, je sens une langue baveuse me lécher le visage.
- Ah ! Akamaru ! Ça va ? Il aboie et remue sa queue. Kushina a sursauté quand le chien à aboyé.
- Salut, Sunamaru. Il ne fait pas encore jour, tu sais ? Dit-elle en se frottant les yeux.
- Je sais. Mais si on veut retrouver notre coéquipier, il nous faut partir tôt. Akamaru a bien fait de me réveiller. Je lui caresse son pelage blanc et cherche le Inuzuka des yeux. Où est Kiba ? Il nous a lâché ?
C'est alors qu'il apparaît devant nous, souriant :
- Salut ! Dépêchons ; le village n'est plus très loin. Nous y serons cet après-midi si nous ne nous arrêtons pas toutes les cinq minutes. Pas le temps de se réveiller en douceur ! Debout la compagnie, on a du pain sur la planche ! Hein, Akamaru ? Il me fait un sourire charmeur en caressant son chien. Durant la caresse, je ne sais pas s'il l'a fait exprès, mais sa main a effleuré la mienne. Je l'ai rapidement enlevée en la serrant contre mon torse, en rougissant, et en baissant les yeux. Non ... Ce n'est pas possible ... Ça ne peut pas se passer comme ça ... Non ... Allons-y ! Kushina s'étire vite fait et nous rejoint en courant.
Ce n'est que le matin et plus nous nous enfonçons dans le désert, plus il fait chaud et plus la chaleur est omniprésente.

Plus tard dans la journée, une tempête de sable nous surprend en dévastant tout sur son passage. Kushina, grâce à sa maîtrise parfaite du vent, à réussi, fort heureusement, à en stopper l'avancée. C'était un jeu d'enfant, selon elle. Aussi, nous buvons nos gourdes avec parcimonie.

Après une périlleuse course contre la montre en plein soleil ardent, nous voyons, au loin, de grandes murailles.
- C'est là-bas ! S'écrie Kiba.
- Ce n'est pas un mirage, cette fois ? Dis-je en m'essuyant le front et en plissant les yeux.
- Non. Vite ! On est arrivé ! On est arrivé, Akamaru !! Le chien, la langue pendante, aboie joyeusement. YAAAAOUH !
Malédiction ! Les murailles sont plus loin que se que nous pensions ! Quelques heures plus tard, nous arrivons devant elles. On dirait un canyon, c'est très étroit. Soudain, un ninja du sable atterrit devant nous en tendant la main :
- Halte là ! Qui êtes-vous !? Il n'a pas vu nos bandeaux fronteaux, apparemment ... Je soulève, d'une main, les mèches tombantes sur mon front, qui recouvrent le signe de la feuille.
- Nous sommes des Chûnins de Konoha. Pouvez-vous nous laisser entrer s'il vous plaît, monsieur ? Demandé-je calmement.
- Oh ... Pardonnez-moi du désagrément ! Il sourit. Je vous en prie, bienvenue au village caché du sable, amis du village de Konoha ! Dit-il en s'écartant pour nous laisser passer.
- Ce n'est rien. Lui fait remarquer mon amie.

Nous entrons enfin dans leur ville, le commerce est très varié. Certains marchands vendent des céréales. D'autres, vendent des boulettes de riz, de l'alcool, du pain et certains vendent même des jouets ; comme des ballons de baudruche ou des ninjas de plombs, pour enfants de bas âge. J'ai même vu un magasin de sous-vêtement pour femme et un immeuble de strip-tease. Quelques femmes mûres font le trottoir. Voilà un homme qui l'entraîne avec lui, justement. Dans un autre coin de rue, je vois deux bars et un restaurant d'une grande superficie qui a l'air très bien fréquenté.
- C'est joli dans le coin !! Hein, les gars ? Oh, Regardez !! Un théâtre de marionnettes ! Que c'est magnifique !! Dit Kushina en pointant le stand du doigt. Nous passons devant le petit théâtre. Mais quelques chose trouble le meneur.
- ... L'odeur de Narukami n'est plus ici. Nous fait remarquer le jeune-homme.
- Comment ça ? Lance mon amie en s'arrêtant brusquement.
- Moi non plus, je ne le sens plus ... Son chakra n'est plus dans le coin ... Dis-je en serrant les poings.
- Ah, merde ! J'en ai ma claque de bouger ! Reposons-nous et reprenons les recherches demain ! Crie Kushina en croisant les bras. J'interviens :
- Hé !
- Merde ! Me fait-elle. Kiba prend la parole :
- Comment tu peux dire ça ! Il est peut-être en danger de mort ! Et toi tu penses à ta petite personne ? Tu ...
- AH, TOI LA FERME ! Elle se rapproche rapidement, les manches retroussées, vers Kiba. Elle le regarde avec méchanceté et continue de lui parler en lui tapotant violemment le torse avec quelques doigts. D'où tu me juges comme ça ?! Tu nous a déjà foutus dans un beau pétrin ! De quoi on aura l'air quand nous rentrerons au village, hein ? Tu peux m'le dire "môsieur je sais tout" ? Hein ? Tu peux m'le dire ? On aura l'air de Nukenins ! Et tout ça par ta faute !! Et c-c-comment peux-tu dire ça de Narukami ? L'émotion la fait balbutier. Tu le connais même pas !! Tu ne NOUS connais même pas !!! Elle commence à le bourrer, Kiba résiste malgré lui en essayant de la calmer. Moi je regarde ailleurs, les mains dans les poches.
- Hé ! Oh ! Du calme ! Du calme ! Je ne veux que vous aider à retrouver votre ami, c'est tout ! Et arrête de me bourrer comme ça ! Elle continue quand même.
- T'es pas mon père ! T'es pas mon supérieur ! T'es pas mon pote, mec ! T'as pas d'ordre à me donner ! Je fais ce que je veux et j'arrêterai quand je le voudrais ! C'est clair ??! Elle le pousse plus fort et tout les gens à côté nous regardent.
- Kushina ... C'est bon, arrête... Il croyait se rendre utile. Dis-je.
- Ouais, bah "utile", il ne l'est pas du tout ! Il sert à rien, l'autre ! Qu'est-ce qu'on fout avec lui ?! On n'aurait pas mieux fait d'y aller tout les deux ?
- Kushina ! Elle se calme.
- Je sais que je vous ai mis dans de beaux draps. Mais croyez moi : quand nous serons rentrés au village, j'assumerai, et j'irai tout expliquer au Hokage. Ça te va, comme ça ? Mon Dieu ...
- Mouais ... Elle ne le bourre plus. Je décide de changer de sujet.
- Hem hem ! Il y a un hôtel, là-bas. Nous y passerons la nuit si ça vous dit. Ok ? Kushina dévisage Kiba et se met à côté de moi.
- Je marche pour une nuit à l'hôtel ! Et toi, Akamaru ? Son chien jappe. Je te changerai en kunaï pour pouvoir rentrer. Kushina et moi sommes déjà partis. Hé ! Attendez-moi ! Bizarre ... Kiba ne se serait pas laissé faire en temps normal ...

Arrivés dans notre chambre, le jeune se jette sur son lit et retransforme son chien. Kushina s'installe le plus loin possible de Kiba.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous partons du village avec quelques provisions. Notre guide nous ouvre le chemin en nous indiquant la route à suivre avec encore plus d'entrain que Naruto.

Longtemps après, Kiba et Akamaru sentent l'odeur de notre ami, dans une forêt humide et peu accueillante d'où ressort une odeur d'arbres mouillés et couverts de mousse. J'ai un mauvais pressentiment ... J'espère qu'il ne lui est rien arrivé ...
- Nous sommes tout proche ... Dit-il doucement. Attends nous, Narukami ! On vient te sauver ! Nous courons à vive allure. C'est alors que, entre les vieux arbres, nous distinguons un espèce de bâtiment enfoui sous-terre sur lequel il est marqué "serpent". Ne me dites pas que ... Kiba devient pâle et Akamaru geint. Un frisson d'angoisse traverse mon corps. Kushina a les yeux rivés sur cette étrange structure. Nous nous arrêtons. Mon amie frémit et ravale difficilement sa salive. Nous avons le souffle court. Craintif, Akamaru baisse la tête et ses oreilles.
- Il est là-bas dedans... Fais-je. Je le sens ...
- Effectivement ...
- Cet endroit me met mal à l'aise, j'ai peur ... Se plaint Kushina en me tenant le bras.
- Allez, allons-y ! Enfouissez votre chakra au plus profond de vous même... Leur dis-je sur un ton bas. Il y a un autre chakra, avec lui.
Le silence règne ... Un souffle de vent siffle entre les feuillages dans un bruit sinistre. Nous nous décidons enfin de sortir de notre cachette et marchons prudemment vers l'entrée. Personne n'a l'air d'avoir remarqué notre présence jusque-là. Tout va bien ... Tout va bien ... En face de la porte :
- Nous devons frapper ? Demande Kiba. Nous ne réagissons pas. C'était censé être drôle ... C'est alors qu'en caressant la porte quelque chose me bouleverse :
- Écoutez. Je me tourne vers eux. Si je ne reviens pas dans trente minutes, avec ou sans Narukami, partez sans moi, et allez avertir le village voisin que nous avons découvert un repaire soupçonneux.
- Eh ! Je viens avec toi, Sunamaru. Me dit Kushina.
- Non. C'est bien trop dangereux ... Je perçois une aura meurtrière. Ne me suis pas, tu n'as pas le niveau. Je te connais. J'ai déjà perdu Narukami ; je ne veux pas te perdre, toi aussi. Reste avec Kiba, je reviens dans pas longtemps. Promis. Tu feras ce que je t'ai demandé si je ne reviens pas ? Faiblement, elle acquiesce et pose ses mains sur mes épaules en me regardant dans les yeux.
- Je t'en prie ... Ramène Narukami et fais attention. Je tiens beaucoup à toi. Puis elle s'éloigne avec Kiba, derrière les buissons d'où nous sommes venus.

Kushina, merci ... Mais nous ne nous reverrons sûrement pas ...



Bon, j'espère que cette nouvelle tournure de l'histoire vous comblera !
Ca fait longtemps que je n'ai pas remercié mes lecteurs ... MERCI A TOUS !
Moi, je vous laisse sur cette dernière pensée.

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