Fiction: Ma nouvelle vie. (terminée)

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- Abandonne, ça ne sert à rien !
- "Abandonner" ne fait pas parti de mon vocabulaire ! Puis ils sortent un kunaï chacun. Shikamaru intervient :
- Hé ! Doucement là ! J'ai pas encore donné le départ !
Je vois Naruto brûler d'impatience ; il sautille nerveusement sur place. Shikamaru lève le bras et déclare le combat ouvert. Les deux garçons se foncent dessus. J'arrive à peine à distinguer les mouvements de Mikito, il est très rapide ! Peut-être même plus que moi ! Je ne sais pas comment, mais Naruto arrive tout de même à intercepter les coups de son adversaire et à contre-attaquer. Mikito esquive très facilement les coups de son adversaire et à attaquer sur un autre flanc. J'ai peur pour Naruto, il arrive à peine à le voir se déplacer et à bloquer ses attaques vives et sournoises. C'est bien ce que je craignais, Naruto faiblit dans sa défense, il vient de se faire balayer et durant sa chute, il s'est pris un coup de poing puissant dans le plexus-solaire et un brusque coup de genou sous le menton. De là où je suis, j'ai entendu claquer violemment ses dents. Il est au sol et s'essuie la lèvre qui s'est mise à saigner en dévisageant son adversaire. Il se relève en reprenant son souffle et lui fait face en se tenant la poitrine.
- Hé ! Tu t'es fais bobo ? Espèce de minable. Se moque l'autre.
- J'ai déjà entendu, ça ... Certes, tu es rapide, mais que feras-tu à quinze contre un ? Kage Bunshin no jutsu ! Effectivement, une quinzaine de Naruto apparaissent simultanément et se ruent sur leur adversaire.
- Oh ... Intéressant ... Très intéressant ... Tu n'es peut-être pas si mauvais en fin de compte ... Mais ça ne suffira pas pour me vaincre ! ( À lire avec : "Naruto Shippuduen OST Jinchuriki")
Mikito disparaît, quelques secondes après, je le vois donner un coup puissant à la mâchoire d'un clone, puis un upercut à un deuxième. Un autre clone lui donne un coup en traître à hauteur de la tête que le Auri esquive, il pivote jusqu'à derrière son attaquant, se saisit de son bras, l'emmène au sol avec des gestes précis et le lui fait craquer. En se retournant, il prend un kunaï, fauche un Naruto. Le clone, déséquilibré, tombe par-terre sur le dos, Mikito en profite pour se relever et abattre son arme dans le cœur du clone qui disparaît lui aussi en fumée blanche. D'autres Naruto lui foncent dessus, le Auri fait un saut-périlleux arrière, il passe au-dessus des têtes blondes, aterrit sur le mur et compose quelques mudras.
- Katon, il saute loin par-dessus les copies, Hosenka no jutsu ! Technique de la balsamine ! En volant au-dessus de ses adversaires, il lance son attaque et se rattrape au mur d'en face, puis se laisse retomber dans l'arène. Le terrain a des trous d'un mètre de diamètre qui fument. Puis le grand silence. Je vois l'adversaire de Naruto le chercher des yeux sous les applaudissements du grand public. Soudainement, le blond apparaît quelques mètres au-dessus de la tête de l'autre, puis, bêtement, il se met à hurler, révélant ainsi sa position. Mikito lève la tête et se décale de quelque peu pour le laisser s'écraser tout seul.
- Tu ne serais pas gaucher, par hasard ?
- Non. Fait-il calmement. Tu es pile là où je voulais que tu sois !
- Comment ! Un clone surgit de sous terre et lui frappe le menton, Mikito pousse un cri et s'élève en l'air, le blond disparaît et apparaît au-dessus du Auri en lui flanquant un violent coup de pied de haut en bas. L'autre s'écrase, Naruto produit un clone qui le projète haut dans les airs en faisant un autre clone qui l'aide à produire un rasengan. Une fois terminé, la copie disparaît et Naruto se laisse retomber le bras tendu contre son adversaire la face contre terre.
- Naruto Rendan : la furie de l'orbe tourbillonnant ! Il le touche et le frimeur s'enfonce un peu plus dans le sol en hurlant. Mais il disparaît très vite en fumée blanche. Une voix retentit un peu plus loin dans l'arène.
- Katon : Gokakyuu no jutsu ! Boule de feu suprême !!
Naruto se retourne vivement, la peur au ventre et esquive la boule de feu qui explose contre le mur derrière lui. Qu'est-ce que nous sommes gâtés !! Même le public ! C'est un beau combat, mais j'ai peur pour mon ami. Son adversaire bouge aussi vite que moi...
- Alors ? Tu es déjà fatigué ? Je ne faisais que m'échauffer, tu sais ? Se moque Auri.
- Parle pour toi. J'ai plus d'un tour dans mon sac !
- J'avoue que tu es un adversaire de taille, ça me plaît ... Hé ! Oh ! Doucement toi, avec mon Naruto !! J't'en fournirais moi, non mais !
- Tu as enfin compris que je ne suis pas comme les autres ? Je suis beaucoup plus fort qu'eux ! Cette remarque me fait froncer le sourcil, j'ai failli le reprendre. Et je ne suis pas le seul.
- Mmm ... Je n'ai pas dit ça. J'ai dis ... Oh, et puis tu n'en vaux pas la peine, laisse tomber ...
C'est alors que Naruto passe la main dans son dos et sort un immense shuriken, qui se déploie, de son sac à dos.
- Shuriken Fuma : Moulin de l'ombre !
L'autre se met en garde, Naruto fait tourner très vite le shuriken et le lui lance brusquement. Sous sa vitesse de rotation, l'arme laisse une traînée de sable derrière elle. L'adversaire du blond, pour je ne sais quelle raison, se baisse et saute en avant entre les deux moulins, il passe de justesse, mais le deuxième shuriken a réussi à planter une de ses lames dans la cuisse de Mikito qui perd le contrôle en poussant un cri de douleur. Le shuriken dans l'ombre du premier se transforme en Naruto armé d'un kunaï. Le blessé se relève avec peine en retirant la lame de sa cuisse gauche et aperçoit , trop tard, le bluff de mon amant. Le kunaï est lancé, et il se plante dans le tendon calcanéen droit du Auri qui tire une mine dépitée en le recevant. Il se penche automatiquement en avant en serrant les dents. Sans perdre une seconde de plus, la copie de Naruto se propulse sur son adversaire. Tu ne peux plus bouger ? Que c'est dommage ! Tu vas payer pour tes paroles déplacées à mon égard ! Je vais te montrer une technique gardée secrète jusque-là ! Je te promets : tu ne vas pas t'en sortir comme ça ! Ça va faire très mal ! Le clone arrive à toute vitesse derrière l'autre et s'écrie. 1 000 ANS DE SOUFFRANCES ! Et il plante violemment quelques doigts entre les fesses de son adversaire qui tire des gros yeux blancs.
- Ghh ! GWAAAAAAHH !!! Il s'envole à l'autre bout du terrain et s'encastre sur le mur en face d'eux deux. Naruto en rit et croise les bras. Shikamaru, aussi surpris que moi, se dirige vers le vaincu et l'observe un moment. Naruto nous fait "coucou" en nous faisant un grand sourire. Je pense que c'est fini ...
- Naruto est déclaré vainqueur par KO ! Il lui soulève le bras sous une pluie d'applaudissements. Narukami et Kushina applaudissent en même temps que moi. "Une technique gardée secrète jusque-là" hein ? Sacré Naruto. Je souris.
- BRAVO, NARUTO ! TU L'AS EU ! Crie la fille du groupe. Shikamaru prend la parole.
- Naruto, tu as fais un formidable combat, c'était un adversaire redoutable de part sa vitesse prodigieuse et la variété de ses techniques de Taijutsu. Tu as su t'adapter aux conditions en l'handicapant, tu as aussi fait preuve d'une grande volonté, tu as utilisé la ruse pour te permettre de le toucher et cela, c'est primordial au combat. Nous te décernons, donc, avec grand plaisir, le titre de Chûnin !
- BRAVO ! BRAVO ! FÉLICITATIONS ! C'EST GÉNIAL ! Cris-je heureux. Le public l'applaudit de nouveau et je sens qu'il est fou de joie. De partout, c'est la plus grande euphorie que le monde n'aie jamais connu.

Un moment après, Naruto saute sur le balcon où nous sommes.
- Je me rapproche un peu plus de mon but ultime !
- Lequel ? Demandé-je. Celui du titre de Hokage ? Il acquiesce.
Puis soudain, Kakashi-sensei apparaît devant nous. Il prend la parole :
- Salut, les jeunes ! Pas trop fatigués ?
- Nan ! Pas du tout ! On est en pleine forme ! S'écrie Naruto.
- J'ai assisté à ton combat, Naruto. Tu as fais, comme à chaque fois, des progrès formidables !
- Et le mien ? Intervient Narukami.
- Et le mien ?! Dis-je.
- Et le mien ?!! Demande Kushina avec un brin de doute. Kakashi a l'air embarrassé.
- Et bien ... C'est que j'ai vu un chat noir abandonné alors je ...
- Ouais, ouais ... bla bla bla et bla bla bla ! On connait la musique ! C'est bon, on a compris ! Vexés, nous lui tournons le dos et croisons les bras.
Il s'excuse de ne pas être arrivé à l'heure. Puis le Hokage annonce la fermeture des combats. Les gens se lèvent et sortent par les couloirs de derrière. L'arène se vide petit à petit.

A notre tour, maintenant, de nous en aller.

Un nouvel équipement est nécessaire !

- Bien ... Je crois qu'il est l'heure pour Naruto de réintégrer son équipe. Faites vos au revoir. Nous ordonne le Hokage. Nous regardons tous Naruto avec une certaine mélancolie, le voilà qui se détache de nos rangs.
- Bon ben ... Les amis ... Je n'aime pas les au revoir, bon sang ... Mais j'ai été fier de combattre à vos côtés, vous êtes super sympa et, avec vous, on ne s'ennuie jamais ! On aura fait un petit bout de route ensemble, hein ?... Il nous fait un petit sourire. Kushina a du mal à retenir ses émotions, le Hyûga aussi.
- J'espère que nous ferons de nouveau équipe un jour pendant une mission ! Lancé-je.
- Je l'espère aussi. Il est temps pour moi ... que je m'en aille. À plus tard !
- À plus, Naru ! Disons ensemble mes amis et moi. Il salue Tsunade-sama et passe la porte. Au moment où nous nous apprêtions à franchir le seuil de la porte, le Hokage nous interpelle :
- Équipe 11... Approchez.
Nous obéissons.
- Votre équipe aura une fonction, à l'avenir.
Interrogés, nous nous regardons sans mot dire et la femme blonde reprend :
- Vous serez appelés pour des missions d'infiltrations et de destructions. Nous nous sourions.
- Kakashi est retourné avec ses élèves, vous avez un nouveau chef, il s'appelle : Yamato. Il vous entraînera, plus tard, à acquérir des techniques discrètes. Si vous en avez déjà, tant mieux, il sera content. Vous le verrez en temps voulu. Pour l'instant, rendez-vous en ville pour vous acheter, si vous le souhaitez, d'autres armes. Narukami intervient :
- Pardonnez-moi, maître. Mais sommes-nous obligés d'avoir d'autres armes ?
- J'ai dit : "si vous le souhaitez", Narukami... Il s'excuse et regagne nos rangs. D'autres questions ? Aucune réponse. Très bien, vous pouvez alors disposer. Nous la saluons et nous retirons.

Dans la rue.

- Je ne prends pas d'autres trucs, mes techniques, pour certaines, sont silencieuses. Nous fait remarquer notre ami.
- D'accord. Dis-je. À plus tard !
Il acquiesce et disparaît dans la foule.

Nous avançons en nous faufilant entre les nombreuses personnes qui peuplent la ville de Konoha puis nous arrivons devant une armurerie au tournant d'un virage face à l'hôpital. Nous entrons, une clochette sonne et toute une panoplie d'arme s'offre à nous dans un espace de vingt mètres carré.
- Ouah ! Fais-je.
Quand je tourne la tête sur la gauche, il y a plusieurs boîtes de shurikens disposées sur un meuble de trois étages et qui s'étend sur environ cinq mètres. Nous poursuivons notre marche, le même meuble de verre fermé nous met à disposition plusieurs boîtes de kunaïs, sur, toujours, trois étages et cinq mètres de long. Il y a différents modèles. Le marchand vient enfin nous accueillir.
- Bonjour, chers clients, voulez-vous que je vous aide à choisir ? Kushina lui répond "non" poliment mais le bougre insiste en s'approchant davantage de nous. Sur votre gauche, chers clients, vous avez toutes les armes de base du ninja : kunaïs, shurikens, fils de fer, bombes aveuglantes et bombes explosives. Sur votre droite, chers clients, sont mis à votre disposition des rouleaux d'invocation, des parchemins explosifs et des kunaïs explosifs tout près ! Il nous pousse dans le dos pour nous faire approcher à dix centimètres de la vitrine. Bordel de merde !... Je résiste à la pression dans mon dos. Je fronce le sourcil, Kushina est énervée, quatre petites veines groupées sont apparues sur le côté droit de son front. Derrière mon guichet, bien au chaud dans une grande vitrine, vous trouverez, chers clients, les armes de dernier cri ! Ah ! Voilà qui attire mon attention ! Je focalise mon attention sur la vitrine. De gauche à droite, vous verrez différents types d'armes : une flûte envoutante, parfaite pour les adeptes du Genjustsu. Un bôken pour les artistes du maniement du bâton qui entre dans le Taijutsu. Je suis son doigt des yeux en m'appuyant sur son guichet. Ensuite, dans le même style de combat, chers clients, des nunchakus et des tonfas et par ailleurs, ces fabuleux gants à lame. Ça y est ! C'est le coup de foudre !
- Excusez-moi, monsieur. Puis-je essayer les gants s'il vous plaît ?
- Oui ! Bien sûr, cher client !
Il ouvre la vitrine et me passe un gant de cuir noir jusqu'à la moitié de mon avant bras.
- Il fait son poids, tout de même ! Où est la lame ?
- La lame, cher client, est dans cet espèce de boîtier. Vous donnez un léger coup de bras en avant, comme ceci. Il me montre le geste à accomplir.
- Merci. Attention, je vais essayer. Le vendeur pot-de-colle et mon amie s'éloignent un peu de moi. J'accomplis le même geste de manière très souple et c'est alors que la lame se déploie. Ah ! La lame est sortie comme une bête ! Sa pointe brille à la lumière. Pour déployer la lame scintillante, c'est un mouvement semi-circulaire accompagné d'un petit coup de bras en avant. Je rétracte la dangereuse lame avec le mouvement inverse. C'est super. En plus, c'est discret. C'est tout ce qu'il me fallait. Le commerçant sourit et me répond :
- Oui, c'est absolument fabuleux !!
- Je prends cette paire, monsieur.
- Et moi je prends la flûte envoutante ! Crie Haruno.
- À la bonne heure, chère clientèle ! Très bon choix ! Oui ... Surtout pour ton porte-monnaie ... Pff ! Profiteur !
Il dépose les articles sur le comptoir et nous annonce les prix.
- Monsieur cher client, votre paire de gants à lame vous coûte la modique somme de 2 300.37 ryos !! Eh eh ! C'est tout de même raisonnable, ca va ... Je sors mon porte-feuille.
- Mademoiselle chère cliente, vous en avez pour 1 980.72 ryos. J'espère, pour votre entourage que vous avez l'oreille musicale ! Ah ah ah !! Elle lui sourit, mais alors d'un sourire super forcé ! Quel humour ... C'est hilarant ... ah ... ah ... ah ... Nous déposons la monnaie sur le guichet, l'autre encaisse avec un grand sourire. Je vous remercie de votre visite, très aimable à vous ! Nous passons la porte et Kushina la claque. Revenez quand vous voulez !! Continue-t-il encore plus fort pour que nous l'entendions de dehors.
- Que c'est beau de rêver, vieux profiteur de merde ... Grommelle mon amie.
- Allons, Kushina ... Nous ne sommes pas seuls.
- J'en ai rien à foutre !! T'as vu comment il a annoncé la somme à payer et avec quel sourire il a encaissé ??! Ça me dépasse ça ! Et de très loin !

Nous nous faufilons dans la foule à la hâte. Les gants à lame, je les ai déjà armés à mon avant-bras. Je prends garde de ne pas faire le mouvement.

Chasse nocturne. (Chapitre Bonus ! *-*)

Alors que le soir tombe sur Konoha, que les grillons commencent à chanter au clair de lune, je ne dors toujours pas. C'est sûrement à cause de ce qui s'est passé il y a peu de temps dans l'arène avec Kushina. Il veut se libérer ... Je le sens ... Mais il ne prendra plus une fois le dessus de ma conscience ! Mais alors qu'en fixant inlassablement le plafond, regardant l'ombre des branches d'un arbre se balader sur les murs, que mes yeux commencent à se fermer tout seuls, je baisse ma vigilance et m'assoupit un court instant. Enfin ... J'ouvre les yeux, et vois enfin le monde extérieur. Je commençais à m'impatienter ! Sale gosse ! Tu mériterais que je te fasse tuer en sautant d'une falaise ! Mais si tu parvenais à mourir, je mourrais avec toi, car je suis toi ... Bref ! Allons déjeuner. Je me lève du lit, ouvre doucement la fenêtre pour n'alerter personne et saute dehors, mes pupilles éveillées. Gah ! gh ... Des griffes poussent à la place des ongles de mon hôte, je me mets à quatre pattes, en appui sur la tête des premiers métatarsiens de mes pieds. Les dents d'un féroce félin lui poussent à la place des siennes et des moustaches lui poussent à côté du nez. Allez ... C'est parti ! Je m'élance rapidement en direction de la forêt, hors du village, en sautant silencieusement et vivement de toit en toit. La chasse est ouverte !

En quelques secondes, je repère ma première cible, mes pupilles se sont dilatées pour s'adapter au mieux à l'environnement, j'y vois vert. Comme une vision nocturne. Un cerf ... Quelle pioche ! À pas de loup, dissimulée derrière les buissons, je me rapproche lentement de ma proie. Assez proche, je surgis hors du buisson. Le cerf est surpris et commence à s'enfuir. Je le poursuis agilement et lui saute au cou. C'est fini pour toi ! Le cerf essaie de me blesser avec ses cornes de bois, mais en vain. Je suis suspendue à son cou et le mord plus fort. Il brame. C'est son dernier cri avant de mourir. Il tombe sur le flanc gauche. Alors, je desserre mon étreinte et le regarde avidement. Une flaque de sang commence progressivement à recouvrir le sol feuillu. Mmmm ... Du sang bien chaud ! Quoi de mieux pour se nourrir ? Je plante mes canines sur le haut de son cou et commence à boire son sang. Je ne vais pas en laisser une seule goutte ... C'est tellement bon ... Même si après nous devons en tomber malade, je m'en fiche. Je vais déguster cela ...

Bien plus tard, après avoir vidé le cerf, je rétracte les griffes, fais disparaître les moustaches de son nez et me relève lentement en lui laissant retrouver ses dents normales pour paraître la plus humaine possible. Je prends ma véritable apparence : de longs cheveux blonds poussent à la place de ses cheveux brun et des yeux, couleur gris, remplacent le noir des siens. Mes épaules deviennent moins corpulentes, mes bras moins musclés. Aussi, mes mains deviennent plus délicates et les ongles, sans couleur, prennent celle vermillon. Ma bouche se fait un peu plus petite et plus volumineuse maquillée de rouge à lèvre rouge foncé. Ma poitrine se gonfle jusqu'à former du 95b et ma taille se fait plus fine. Ma silhouette en est grandement améliorée ! Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver son corps de femme ! Cette fois, mes fesses forment de belles courbes. Les cuisses et les jambes me conviennent parfaitement, Sunamaru n'est pas gros, ses cuisses sont fermes et ses mollets sont bien assez musclés. Pas étonnant que Naruto et un autre garçon, que mon hôte ignore, fantasment sur lui... Les fesses aussi étaient bien assez fermes mais il n'y avait pas assez de volume pour une Déesse comme moi... Reste maintenant l'habillage ... Sous une poudre bleutée qui a explosé dans un silence divin, un décolleté noir et des vêtements moulants prennent la place des véritables habits. Dans un claquement de doigt, une légère effluve de parfum à la vanille me recouvre. Et des hauts talons aiguilles remplacent les sandales noires. Voilà qui suffira à attirer le premier con venu ...

Entrée dans le village, transformée en Déesse, je me dirige dans un bar allumé.
- Salut mes poulets !... Dis-je avec la voix la plus attirante possible en me dirigeant sur le comptoir.
- Hé ! Que fait une si jolie demoiselle dans un bar comme celui-ci ? Le bar des putes c'est pas ici, ma jolie ! Tous les hommes du bar se mettent à rire. Riez bien ... Le plus naturellement possible je reprends :
- Je viens juste voir d'autre visages que mon bar à putes les gars ! C'est toujours les mêmes que je vois ... Je leur fait un clin d'œil sexy. Le jeune homme reprend sur un ton bas pour éviter d'attirer l'attention une fois de plus.
- Oh, oh ! Quelle agréable nouvelle ! Tu viens d'où ? Je passe souvent dans le bar, mais je ne t'ai jamais vue... T'es plutôt pas mal foutue ma jolie ... Tu es nouvelle ?
- À vrai dire, oui. Je viens d'arriver. Et je me plais bien. Tous les hommes sont à mes pieds... Et tu vas faire partie du groupe très bientôt ... Je me rapproche de lui doucement avec un sourire lumineux.
- Dis moi ... Tu veux un verre ? Dit-il en frissonnant.
- Si tu insistes. Je le dévore des yeux pour l'abuser.
- Serveur ! Deux sake, s'il vous plaît ! Il me prends alors doucement les hanches et m'entraîne à une table. Nous nous asseyons.
- Tu sais ... je n'ai jamais vu un garçon aussi mignon que toi. Tu me plaît beaucoup ! Lui dis-je en lui chatouillant le menton. Il rit doucement et se laisse docilement fasciner. C'est alors que je sens un homme imposant se diriger à notre table, sûrement par pure jalousie. Il en voulait aussi un morceau. De sa grosse voix il commence :
- Hé ! Ma petite blonde ! Ça te dit de venir me faire passer un bon moment ? Ma femme n'est pas à la maison en ce moment, et le lit est vide... Il pose ses grosses mains sur la table et me regarde en reniflant comme un gros porc. C'est alors qu'un autre gars arrive et le bourre. Qu'il est répugnant ...
- Dégage gros lard ! Même une pute elle voudrait pas de toi ! T'as vu comme t'es gras ? Le gros se retourne et lui fait face en le dévisageant.
- Tu viens de dire quoi là !? Il le prend par le col et le soulève de deux mètres à bout de bras en lui flanquant un crochet en pleine figure. Le petit homme se défait de ses gros bras et bouscule la table, nous nous levons à la hâte et nous éloignons d'eux discrètement jusqu'à dehors. Nous sommes cachés de tout regard. Les verres, dans le bar, se brisent et les chaises traversent les fenêtres. Je lui prends la main et l'emmène derrière le bar, dans l'ombre en le rapprochant au plus près du mur. Je lui caresse le torse en me collant à lui puis je l'embrasse langoureusement.
- Mmmm ... Je ne pensais pas que ça irait si vite ! Les femmes dans ton genre devrait être mieux respectées quand même ... Ça me chagrine de voir des putes se faire humilier.
- Tu trouves ? Moi, ça m'est égal. Ils n'ont qu'à dire ce qu'ils veulent, je m'en contre-fiche, tu sais ? Je commence à lui bisouiller la joue. Il me tripote les seins, mes lèvres rouges glissent doucement jusqu'à son cou en continuant de le bisouiller.
- Comme tu es bonne ... Je lui réponds avec la voix la plus sensuelle possible :
- Mmmm ... Et toi tu sens la nourriture à plein nez...
- Quoi ? Qu'est-ce que tu ... À ce moment là, je le plaque violemment contre le mur en déployant mes canines et en mettant brusquement ma main gauche sur sa bouche pour étouffer son cri et le mord. Mmmmhhh !!! Mmmmmmmhhh !!!! C'est bientôt fini, ne t'inquiète pas mon petit ... Il ne crie plus. Je retire mes canines de sa peau et le laisse tomber par-terre, sans vie.
Je crache.
- Pffeu ! Dégueulasse ! Je le regarde une dernière fois avant de m'éloigner le plus naturellement possible de cet endroit. Dommage ... Tu n'étais qu'un mortel ... Je me serai plu avec toi, vraiment ... Mais je n'ai presque plus de chakra, je dois partir.

Arrivée devant la fenêtre où j'ai sauté, je remonte dans la chambre et m'installe doucement dans les draps aux côtés de Sakura. Quand il se réveillera, son corps sera redevenu normal et l'enchantement aura disparu. Je me suis bien amusée ... ah ah ah ah ah ah ah !!

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