Fiction: Mission de tous les risques... (terminée)

Ici, nous retrouverons l'équipe neuf de Konoha embarquée dans une mission d'apparence en somme toute ordinaire mais qui va s'avérer être un véritable calvaire pour deux de nos protagonistes... Pour avoir davantage de détails, je vous invite à venir lire la suite. Couple habituel : Neji x Tenten.
Version imprimable
Aller au
Shitema (Féminin), le 31/08/2010
Bonjour à vous, lecteurs, en cette fin d'été !
J'espère que les vacances se sont bien passées pour vous, parce que pour moi elles ont été inexistantes ^^'
Enfin bref, vous voila avec le 4ème chapitre de cette fiction ! J'espère qu'il vous plaira !

Résumé:

Nous avions laisser l'équipe 9 en pleine élaboration d'un plan suffisamment futé pour coincer le criminel Etsô Ukita. Tenten avait alors eu une idée : le séduire...




Chapitre 4: Prise de risques



Chapitre 4 : Prise de risques


*** POV Neji ***


Après une longue discussion durant laquelle nous avions établi notre plan d’action pour arrêter Etsô Ukita, nous montions enfin nous coucher. Cette journée avait été rude, surtout pour moi d’ailleurs. La virée au Dragon Rouge avait été éreintante. Je n’avais plus qu’une hâte : me glisser sous mes couvertures et fermer les yeux.

Avec cette fatigue, j’en oubliais presque la décision qu’avait prise Tenten… Elle avait spontanément décidé de servir d’appât pour coincer notre cible. Je jugeais cela révoltant ! Mais, en même temps, j’avais parfaitement conscience que nos possibilités d’action étaient extrêmement réduites, et que seule une ruse nous permettrait de mener à bien cette mission. J’avais dû donner mon approbation à mes coéquipiers. J’avais un mauvais pressentiment qui me tiraillait depuis, comme si mon inconscient essayait de me faire comprendre quelque chose. Surement voulait-il me dire que ce plan était une mauvaise idée… Mais ça, je le savais déjà. Je ne la sentais pas cette mission, quelque chose allait clocher, je le ressentais au fond de mes entrailles. Il fallait que je garde mes sens en alerte, que je ne quitte pas Tenten des yeux une seconde.

Nous montions tous les quatre par le grand escalier de l’entrée. Aucun de nous quatre ne disaient un mot, même Gai-sensei ou Lee. C’était plutôt inhabituel, ils devaient y avoir quelque chose qui les préoccupait.

Tenten, elle, avait comme d’habitude un petit sourire joyeux aux lèvres. Elle ne ressentait aucune peur, ou bien essayait-elle de nous le cacher justement ? Ca, je ne pouvais le dire.

Quand il s’agissait d’elle, je restais parfois plusieurs heures à essayer de savoir ce qu’elle pouvait bien penser ou ressentir. Avec n’importe qui d’autre, quelques minutes suffisaient tout au plus. Mais avec elle, la tâche était nettement plus ardue. Elle était un mystère pour moi quelques fois, elle cachait si bien ses émotions que je ne savais quoi penser. J’étais certain qu’elle était même meilleure que Shino Aburame dans ce domaine. Les gens la voient comme une jeune femme pleine de vie et souriante, mais je soupçonnais la vérité d’être toute autre.

J’avais appris il y a longtemps qu’elle était orpheline depuis toute petite. Elle avait appris à se débrouiller par ses propres moyens, à survivre dans ce monde impitoyable. Elle avait enduré la solitude, l’indifférence, sans même ne montrer qu’elle y attachait une quelconque importance. Toutes ces épreuves l’avaient rendue plus forte, indépendante, et c’était une des facettes de sa personnalité que je respectais le plus. Elle était plus forte et combattive que n’importe qui, je la savais capable de tout.

C’est bien cela que je craignais.

Elle n’hésitait pas à se mettre en danger lorsqu’il s’agissait d’accomplir son devoir. J’appréhendais qu’elle ne fasse la même chose lorsque nous tenterions de capturer Etsô Ukita, le lendemain soir. Elle pouvait se montrer aussi imprévisible que Naruto, et téméraire que Lee. Ce mélange était explosif, et ne me disait rien de bon.

Arrivés devant la porte de notre chambre, nous laissâmes Lee et Gai-sensei, et pénétrâmes dans notre demeure provisoire.

J’allumais la lumière, tandis que Tenten se dirigeait d’un pas calme vers son lit. Elle prit quelques affaires dans son sac, et se dirigea vers la salle de bain. Je la regardais faire sans bouger, planté au milieu de la chambre. Une fois que la porte de la salle de bain fut refermée, je me décidais à bouger. J’étais ridicule à rester planté là.

Je ne savais même pas pourquoi j’agissais ainsi.

J’ouvris la porte-fenêtre et m'accoudai tranquillement à la rambarde. Le silence de la nuit m’apaisait toujours, c’était un spectacle dont je ne me lassais jamais. Mes yeux étaient perdus dans le vide. Je repensais sans comprendre pourquoi à toutes ces années passées auprès de l’équipe 9. J’avais beau faire comme si je m’en fichais, au fond c’était le contraire. Cette équipe représentait beaucoup pour moi, elle était chère à mon cœur.

Je ne pourrais jamais la délaisser, sauf si bien sur j’y étais forcé. Nous avions connus tellement de choses tous les quatre depuis notre première rencontre… Maintenant que j’y repense, nous avons vraiment eu des moments géniaux.

Chacun d’eux étaient gravés dans ma mémoire… Depuis la formation de l’équipe à nos douze ans, la rivalité qui m’opposait à Lee, notre premier examen chûnin pas forcement couronné de succès, le second où nous avions été tous les trois promus, toutes les missions enchainées, ces moments d’exaspération que Tenten et moi partagions quant à l’attitude parfois excentrique de nos deux camarades, tous ces regards complices échangés, ces soirées passées à maitriser Lee lorsque celui-ci ingérait par inadvertance de l’alcool, tous les conseils de vie prodigués par Gai-sensei, la première fois où j’ai ressenti de la peur lorsque la vie de Tenten avait été menacée…

Mon esprit s’égarait.

La première fois où nos regards se sont vraiment croisés… La première fois où j’ai vu Tenten verser une larme lorsque nous avions cru la dernière heure de Lee arriver… Son angoisse lorsque nous avions appris que Lee devait subir une grave opération après son accident au premier examen chûnin… La frustration que nous ressentions quand nous étions mis de côté d’une mission importante pour le village… L’émotion que nous avions ressentie lorsque le Kazekage avait été ramené à la vie par la vieille Chiyo de Suna, la dévotion que son pays lui apportait… La rancœur que toute l’équipe avait ressentie lorsque l’on était venu nous annoncer la mort d’Asuma Sarutobi face à Hidan de l’Akatsuki… La douleur de voir Gai-sensei perdre ainsi une personne qu’il estimait tant…


Neji ?


Je me retournai vivement, et vis que Tenten me regardait, l’air interrogatif.


Oui, qu’est-ce qu’il y a ?


Elle s’avança vers moi.


Oh, rien de spécial. Je te trouvais juste bizarre, c’est tout.


Je me contentai de ne pas lui répondre. Je ne voulais pas avouer que toutes ces années passées aux côtés de cette équipe me rendait nostalgique… Ce serait un comble qu’un Hyûga ne dévoile ainsi ses sentiments !

Quoique, je n’aimais pas trop cette retenue qui demeurait dans notre famille. Nous étions humains malgré tout, pourquoi nous évertuer alors à cacher nos émotions, à paraitre si distants ? Cela ne faisait qu’accentuer ce sentiment de supériorité qui avait tendance à se développer sur les membres du clan. Malheureusement pour moi, je n’y avais pas échappé. Mais c’était contre mon gré…

Je voulais lutter contre ça, montrer aux autres que j’étais intérieurement un homme comme les autres, destructible… Je voulais prouver que j’étais capable de sentiments. Qu’après tout, je n’étais pas différent des autres. Que ce n’était qu’une façade, une carapace qui me retenait prisonnier, dont j’avais du mal à m’en débarrasser. Que mon cœur battait comme tous les autres cœurs, que j’étais sujet à la peur, à la joie, la colère. Que j’étais un homme comme les autres, tout simplement.


Tu sais Tenten, j’ai peut-être donné mon accord pour ton idée, mais je ne la cautionne pas.


Elle se rapprocha encore de moi, et s’accouda elle-aussi à la rambarde. Nous avions tous deux les yeux rivés à l’horizon. Je voulais qu’elle comprenne que je n’aimais pas son idée de servir de jouet à Ukita, mais je n’avais pas le pouvoir de la faire renoncer. Il fallait juste qu’elle prenne conscience que cette mission pouvait s’avérer dangereuse, et qu’elle pouvait mal finir.


Je sais, je me doutais que tu dirais ça. Mais j’ai pris ma décision, et je sais ce que je fais, ne t’en fais pas pour moi !


Elle se tourna vers moi, et m’adressa un sourire comme pour me remercier. Ce sourire me transperça le cœur, mais rien n’y paru. Comme toujours. J’étais parfaitement maître de mes expressions, nul ne pouvait deviner ce que je dissimulais derrière cet air froid et dédaigneux. Je fixai ses prunelles chocolat. J’aimais tellement leur couleur si particulière, nul regard n’avait une telle lueur de malice et de bienveillance. Je choisis de détourner rapidement les yeux, de peur de finir par faire n’importe quoi qui serait déplacé.

Je reposai mon regard sur l’horizon d’encre, et me surpris par mes paroles.


Tu sais, je… Je ne la sens pas cette mission, c’est tout.


C’était maladroit de m’exprimer ainsi, mais je pense qu’elle avait tout de même saisi le message caché derrière ces paroles si anodines. Je craignais vraiment qu’elle puisse mal tourner. J’appréhendais extrêmement le lendemain soir.


Tout ira bien, fais-moi un peu confiance. Me dit-elle en souriant béatement.


J’exprimai un petit « hn » d’approbation, mais au fond je n’étais pas du tout rassuré. Je n’étais pourtant pas un garçon anxieux de nature, mais là un sentiment bizarre me prenait aux tripes. Un sentiment de malaise. Je choisis de continuer à l’ignorer. Après tout, tout se jouerait demain, j’avais encore une journée de répit.

Elle tourna les talons, prête à rentrer dans la chambre. Mais avant, elle se tourna une dernière fois vers moi et posa une de ses mains sur mon avant-bras. Le contact de sa main si douce et fragile d’avec mon bras si fort me fit un contraste imposant. Je la voyais comme forte, mais elle me paraissait si fragile, si délicate. Penser qu’on puisse lui faire du mal me fut insupportable.


Tout va bien se passer, tu verras. Je vais lui faire regretter toutes ces arnaques ! Je vais le trainer jusqu’à Konoha, et par les cheveux s’il le faut ! Me dit-elle avec amusement.


Son humour était sans conteste douteux, mais cela me fit légèrement sourire. J’imaginais bien la scène dans ma tête. Tenten tirant à bout de bras Ukita par ses cheveux.

Elle me sourit une énième fois avant d’enlever sa main et de rentrer à l’intérieur. Sans en avoir conscience, je posais ma main à l’endroit où la sienne avait touché mon bras. Je regrettais ce contact. Le toucher de ses doigts allait me manquer maintenant que je savais à quoi cela ressemblait. Elle ne savait pas ce qu’un simple contact comme celui-ci me faisait. C’était intenable de la savoir si proche de moi, mais pourtant si éloignée. Si je le voulais, je pourrais très bien rentrer dans cette chambre et la prendre dans mes bras. Bien sûr, cela ne serait pas bien. Et cela serait aussi très étrange venant de moi. Des années qu’on fait équipe, et des années que je me montre distant avec elle, et même avec Lee. Alors, si tout d’un coup je me mettais à rechercher ce contact physique envers elle, c’est vrai que cela serait bizarre. Et puis c’était un peu irréfléchi. Comment justifierais-je cet acte ?

Je soupirai, chassant cette idée idiote de mon cerveau.

Comment pourrais-je un jour espérer être proche d’elle ? Comment arriver à lui faire comprendre qu’en fait je ne suis pas si insensible et inaccessible qu’elle semble le croire ?
Ne voulant pas me creuser la tête inutilement, je me décidai à rentrer et à aller me coucher à mon tour.

Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?



*** POV Tenten ***


Le soleil se levait à peine que j’étais déjà réveillée et prête à attaquer cette journée.

Aujourd’hui allait être une journée chargée, il fallait que je sois au meilleur de ma forme. Surtout que le soir même, le dénouement de notre mission allait se jouer. J’avais certes proposé cette idée que je m’occupe d’amadouer Ukita, mais encore fallait-il que j’en sois capable ! De tout Konoha, je n’étais pas la fille la plus féminine qui soit. Je ne savais pas comment me montrer intéressante pour un homme comme lui qui appréciait tant les beautés fatales. J’avais suggéré ce plan à mon équipe, mais n’étais pas sûre d’être à la hauteur.

Pourquoi m’étais-je ainsi embarqué dans un tel pétrin…

Neji s’était réveillé avant moi d’après ce que je pouvais voir. Son lit était fait, ses vêtements n’étaient plus là. Je me demandais où il pouvait bien se trouver de si bon matin… Je jetai un coup d’œil par la fenêtre, et je vis qu’il était dans la cour de l’auberge en train de s’entrainer. Non mais, qui est assez cinglé pour s’entrainer à une heure pareille… Il n’y avait que lui pour avoir des idées aussi tordues. Ah non, réflexion faite, Lee et Gai-sensei en étaient également capable. J’étais vraiment tombée dans une équipe très… particulière. J’aimais assez ça. Ils arrivaient toujours à me surprendre, malgré les années passées ensemble. Pour moi, c’était un plus. Je ne m’ennuyais jamais avec eux.

Je pris mes affaires, et descendis prendre mon petit-déjeuner.
Alors que j’entrai dans la salle de restaurant, je vis que Lee avait eu la même idée que moi. Il était installé seul à une table et mangeait avec entrain toute la nourriture qu’il avait amassée. Je me servis moi-même, et partis le rejoindre à sa table. Je m’assis, et ce n’est qu’à cet instant qu’il me remarqua.


Ah, bonjour Tenten !


Il me fit rire, la bouche pleine et un sourire jusqu’aux oreilles. C’était vraiment un spécimen ce Lee. Mais c’était cela que j’appréciais le plus chez lui : sa spontanéité et sa gentillesse. C’était vraiment un garçon adorable.


Ne te goinfre pas trop, sinon tu vas le regretter ! Le réprimandai-je gentiment.


Ne t’en fais pas pour mon estomac, je suis costaud ! La jeunesse a besoin de force !


Je répondis par une simple, mais efficace, moue sceptique. Je commençai également à manger. Le silence s’installa entre nous. Il n’était pas pesant mais plutôt reposant. Lee et moi partagions un lien étrange ressemblant à celui d’un frère et d’une sœur. Je l’aimais comme tel, et je savais que lui aussi. Ces petits moments de tranquillité nous faisait du bien, à l’un comme à l’autre.

Cela fait près de cinq minutes que nous mangions en silence, quand je vis que Lee s’arrêta soudain de manger, l’air soucieux.


Je voudrais te demander quelque chose, Tenten.


Vas-y je t’écoute.


Il me regarda sérieusement, ce qui me surprit. Lee n’avait que rarement ce genre de regard.


Si jamais tu vois que ça tourne mal ou bien qu’il a le moindre soupçon, ne te pose pas de question et laisse tomber le plan.


Je le regardai à mon tour dans les yeux.


Ce que tu me demandes, c’est de m’enfuir ?


Un échange de regard plus tard, je compris qu’il était exactement comme Neji.


Pourquoi est-ce que vous êtes comme ça tous les deux… Soupirai-je, agacée.


Comment ça ? Neji t’aurait-il déjà mis en garde ?


Je soupirais bruyamment, mi agacée mi amusée. Ils ne changeraient jamais ces deux là… Pourquoi s’inquiétaient-ils toujours pour moi ? J’étais tout à fait capable de remplir cette mission ! J’en étais tout aussi capable qu’eux, bien sûr !


Oui, Neji s’est déjà chargé de me mettre en garde. Et j’aimerais que vous ayez plus confiance en moi !


Mais on a confiance en toi, Tenten !


Ce n’est pas ce dont j’ai l’impression. J’ai plutôt l’impression que vous me pensez incapable de mener à bien mon idée…


Lee parut scandalisé. Peut-être y étais-je allée trop fort ? Peut-être que mes mots avaient dépassé ma pensée… Je savais qu’ils avaient juste peur pour moi, mais quand même il y avait une limite.


Tenten, tu sais bien qu’on a tendance, que ce soit Neji, Gai-sensei ou bien moi, à vouloir te protéger. Ce n’est pas qu’on n’a pas confiance en tes capacités, mais plutôt qu’on n’a pas confiance en ton adversaire. On veut juste qu’il ne t’arrive rien…


Je le fixai, pantoise. J’avais été un peu trop loin. Je connaissais parfaitement leurs motivations, mais je ne m’y faisais toujours pas, même après toutes ces années. J’avais envie de faire mes preuves, d’être à la hauteur, de prouver ma valeur en tant que kunoichi. J’en avais simplement assez d’être toujours à l’arrière, derrière mes coéquipiers. Je voulais être à l’avant, au premier plan, montrer de quoi je suis réellement capable. Mais même cela, ils m’en empêchaient. Je n’allais pas laisser tomber, même s’ils n’approuvaient pas ma décision, peu importe.

Malgré tout, j’appréciais le fait qu’ils s’inquiétaient tous autant pour moi. Cela me touchait, moi qui n’avais jamais vraiment connu l’attachement envers quelqu’un.


Lee… J’apprécie que tu t’inquiètes autant pour moi, vraiment, mais j’irais jusqu’au bout de cette mission. Que tu sois d’accord ou non.


Lee me sourit alors gentiment, comme pour m’encourager. Puis il prit la pose du ‘nice guy’, le pouce levé.


Je sais que tu en es capable, je crois en toi et en la force de la jeunesse !


Ce genre de discours était devenu habituel, je n’y prêtais plus trop d’attention. Avant je trouvais cela stupide, maintenant beaucoup moins à force.


Merci Lee.


Je lui fis un petit sourire en guise de remerciement, et me levai de table. J’avais encore des choses à préparer avant notre passage à l’attaque ce soir. Il fallait que je me mette au boulot !

Lee, resté seul à table, se mit à marmonner pour lui-même.


Neji… J’aurais au moins essayé de l’en dissuader…




Chapitres: 1 2 3 [ 4 ] 5 6 7 8 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: