Fiction: Mission de tous les risques... (terminée)

Ici, nous retrouverons l'équipe neuf de Konoha embarquée dans une mission d'apparence en somme toute ordinaire mais qui va s'avérer être un véritable calvaire pour deux de nos protagonistes... Pour avoir davantage de détails, je vous invite à venir lire la suite. Couple habituel : Neji x Tenten.
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Shitema (Féminin), le 23/06/2010
Bonjour :)

Voici le 3ème Chapitre, j'espère qu'il vous plaira !
N'hésitez pas à me donner votre avis, j'aime bien avoir l'opinion des lecteurs ^^'

Comme toujours, POV de Tenten puis celui de Neji.

Sur ces bonnes paroles, Bonne Lecture !




Chapitre 3: Prise de conscience



Chapitre 3 : Prise de conscience



*** POV Tenten ***


Lorsque nous pénétrâmes tous deux dans notre chambre, je sentis que quelque chose n’allait pas. Neji agissait bizarrement, différent de d’habitude. Il me semblait qu’il prenait un grand soin à éviter mon regard, mais je n’en fus pas sûre. Après tout, pourquoi ferait-il une chose pareille ? Je ne pensais pas avoir fait quelque chose qui aurait pu le mettre dans cet état…

Il ne m’adressa pas même un mot, prit ces affaires, et s’enferma dans la salle de bain. Ca commençait à être répétitif.
Je soupirai, soucieuse.

Que lui prenait-il ? Pourquoi m’évitait-il aussi soigneusement depuis notre arrivée ? Je ne comprenais pas, et cela me frustrais. Ne pouvait-il pas juste me dire quelque chose, quoi que ce soit. Le silence pénible qui semblait s’être installé entre nous commençait à lourdement me peser. Il fallait que je mette tout cela au clair, que cette sorte d’embarras disparaisse. J’en avais assez.

Je m’assis donc sur mon lit, la tête tournée vers la porte de la salle de bain. J’attendais juste qu’il daigne sortir pour pouvoir lui demander des explications.
J’attendais depuis dix bonnes minutes déjà quand j’entendis la poignée tourner. Je me redressai donc, prête à l’intercepter sans lui laisser une chance de fuite. J’ouvris la bouche dans le but de laisser échapper ma frustration alors que la porte s’ouvrait, mais je fus totalement incapable de sortir le moindre son. Seul un violent rougissement me prit au moment où j’aperçus Neji. Ou plutôt, quand j’ai vu de quelle façon il était habillé.

On ne pouvait décidément pas dire "habillé". Une simple serviette de bain autour de la taille, non, ce n’est pas de l’habillement ! C’est de l’exhibitionnisme oui ! Surtout quand on pouvait se vanter d’afficher un corps si parfait et puissant… Je pouvais distinguer la moindre gouttelette d’eau glisser paresseusement le long de ses muscles, s’attardant plus que de raison sur son anatomie si fascinante. Ses cheveux mouillés qui lui collaient sensuellement à la peau… Son torse si rassurant et merveilleusement dessiné, et contre lequel je désirais tant me laisser aller… Ne pas baver Tenten, ressaisis toi bon sang !


J’ai oublié de prendre mes vêtements, me dit-il simplement, comme si de rien n’était.


Non mais ! C’est pas vrai ça ! Il se promène à moitié nu devant moi, et on dirait qu’il trouva ça tout à fait normal ! J’enrageais intérieurement. Mais était-ce vraiment de l’énervement ou bien étais-je troublée ? Je me le demandais.

Il prit ses affaires dans son sac, et lorsqu’il se pencha, mes yeux ne purent s’empêcher de rester fixés sur les muscles saillants de son dos. Oh Kami-sama ! Ça ne devrait pas être permis d’être aussi diablement bien foutu !

Un frisson incontrôlable me parcourut tout le corps. Je frémissais, les joues en feu. Je n’avais pas osé bouger un muscle, pétrifiée à sa vue. J’avais le regard fixé sur son corps exposé, il ne voulait pas s’en déloger. Qu’est-ce qu’il m’arrivait…

Je devais surement faire une tête très étrange puisque Neji me regarda bizarrement avant de retourner s’enfermer dans la salle de bain, muni cette fois-ci de ses affaires. Je restai figée, la bouche entrouverte, fixant avec insistance la porte qui nous séparait. Non mais, que me prenait-il ? Pourquoi avais-je agi aussi incorrectement en le fixant ainsi ?! J’avais laissé mes instincts les plus primaires parler et me contrôler, alors que cela ne me ressemblait pas. Pourquoi avais-je ainsi perdu tous mes moyens devant lui, en tenue si indécente… Il allait surement me prendre pour une perverse, ou une obsédée.

Je soupirai encore une fois.

J’avais envie de prendre l’air, de m’éloigner d’ici. M’éloigner de lui. Faire cesser les tremblements de mes mains et les battements effrénés de mon cœur. Mes sentiments reprenaient le contrôle, je le sentais bien. Il fallait que j’arrête ça. Me nourrir de faux espoirs n’allait pas me faire du bien. Il fallait juste que je garde une distance raisonnable entre nous deux, c’était le mieux pour moi.

Souffrir n’était pas la chose que je préférais…

J’ouvris donc l’unique porte-fenêtre de la chambre, menant au petit balcon, et m’accoudai à la rambarde. Le soleil se couchait, et ce spectacle me fit instantanément m’enfoncer dans une certaine mélancolie teintée de sérénité. Le coucher de soleil avait toujours eu cet effet apaisant sur moi, c’était le meilleur remède à tous mes moments de déprime. Toutes ces couleurs se mélangeant aussi harmonieusement me fascinaient. J’en oubliai totalement le monde qui m’entourait, et tous mes problèmes avec.

J’étais bien là.

J’aurais pu rester des heures à admirer ce spectacle enchanteur, laissant la légère brise me caresser doucement le visage. Mes soucis s’envolant.




*** POV Neji ***



Qu’est-ce qui m’avais pris de sortir ainsi vêtu ?!

C’est normal que tu aies réagi ainsi. Je sortais à moitié habillé, et je n’avais même pas cherché à me cacher. Quel idiot ! Tu allais probablement penser que j’étais une espèce de-sans-gêne qui n’hésitait pas à s’exhiber devant tout le monde !

J’avais honte, affreusement honte. Pour la première fois de ma vie d’ailleurs. Cette fille me faisait vraiment faire n’importe quoi, tu allais me rendre cinglé !

Mais peut-être avais-je agi en toute connaissance de causes. Peut-être avais-je inconsciemment voulu que tu me regardes avec un tel regard… brûlant ? Non… C’était ridicule… Quoique, j’eus un doute. Peut-être avais-je cherché à ce que tu expérimentes ce genre de sentiments. Peut-être voulais-je que tu ressentes la même chose, ces émotions qui m’assaillent rien qu’en te voyant, toi.

Secouant la tête, je me décidai à retrouver mes esprits.

Je ne devais pas te montrer que cette scène m’avait perturbé. Je me devais d’agir normalement.

Je sortis donc de la salle de bain, jetant un coup d’œil pour savoir où tu te trouvais. Et je te vis accoudée sur le balcon. Je voulus décrocher un mot, mais j’en fus incapable. Te voir ainsi paisible et pure était comme un couteau en plein cœur. J’avais une excessive envie de te prendre dans mes bras, te sentir tout contre moi, de partager cet instant unique avec toi.

Mais la réalité me rattrapa bien vite : je ne pouvais pas. Je n’étais rien pour toi, ou tout du moins seulement ton coéquipier. Je n’avais aucun droit d’espérer que tu puisses seulement penser à moi autrement que comme un ami fidèle.

Je n’avais en aucun cas gagné ce droit.

Je t’en ai fait baver depuis que nous nous connaissons, je n’avais pas le droit de chercher à ce que tu me pardonnes mon attitude d’autrefois. Ou peut-être d’aujourd’hui aussi, après tout. C’est vrai que je n’étais pas un garçon très expansif. Je ne parlais jamais de ce que je ressentais, de ce que j’aimais. Je savais que tout le monde me considérait comme un homme froid, un sans-cœur. Mais les apparences sont peu de choses.

La preuve, mes sentiments pour toi sont bien réels, eux. Je ne pouvais désormais plus les cacher derrière des faux semblants ou des mensonges. Ils étaient vivants, ils me rongeaient de l’intérieur, me privant de la moindre particule de raison lorsque je me retrouvais seul avec toi. Je n’avais plus la force de les combattre, de les effacer. Il allait falloir que je m’y fasse, je ne pouvais plus rien faire pour les contenir. J’étais ton prisonnier, tel un assassin enchainé à sa cellule. Ils prenaient trop d’ampleur pour que je puisse espérer pouvoir les taire plus longtemps.

Je ne savais plus quoi faire.

Tu étais là, dos à moi, illuminée par ce soleil couchant. Je crus à un mirage, une apparition divine. Mais peut-être étais-je aveuglé par mes sentiments pour toi. Peut-être n’étais-je pas vraiment objectif. Mes yeux me jouaient peut-être de vilains tours. Les possibilités étaient infinies, mais la seule chose dont je fus sûr c’est que jamais je ne serais ainsi ébloui par une autre femme, quoi que puisse être sa beauté. Elle aurait très bien pu être la femme la plus belle sur cette planète que mon opinion ne changerait pas. J’étais devenu complètement aveugle, un comble quand on sait que je suis porteur du Byakugan…

Mes yeux n’étaient pas non-voyants, non bien sûr, mais mon cœur était désormais fermé à tout le reste. Seule toi ne comptais plus qu’à mes yeux. Sans que je ne m’en rende compte, tu étais devenu mon tout, le centre de mon cœur, un pôle d’attraction auquel je ne pouvais tourner le dos. Tel le soleil tournant inlassablement autour de la Terre, tu étais devenu mon unique point d’ancrage. Seuls tes yeux sauraient me guider à présent. Rien d’autre. Plus rien ne m’importait tant que je pouvais demeurer à tes cotés.


Neji ?


Revenant soudainement sur Terre, je vis que tu t’étais tournée vers moi et me regardait, perplexe. Tu avais surement fini par sentir ma présence.


Pardon, j’étais… J’étais perdu dans mes pensées…

Oui j’ai vu ça, me répondis-tu avec ton sourire moqueur.


Puis tu passas près de moi pour rentrer dans la chambre. Une fois de plus, ton parfum m’hypnotisa, sans que je ne sache réellement pourquoi. La chimie était vraiment un domaine qui me laissait dubitatif. Comment une simple essence pouvait avoir de tels effets sur moi…

Peut-être vaudrait-il mieux parler d’alchimie dans mon cas. Comme le phénomène d’attraction qui pouvait naitre entre un homme et une femme sans que l’on puisse vraiment expliquer ce fait. Enfin, la chimie n’est pas un domaine dans lequel j’excelle, valait mieux ne pas trop chercher à comprendre. Seuls comptaient les faits après tout. Pourquoi s’encombrer d’explications scientifiques qui n’arrangeraient, de toute manière, en aucune façon mon problème.


Je vais descendre manger, tu as faim ?

Non, vas-y-toi.


A vrai dire, j’avais l’estomac noué. Je suis sûr que je n’aurais rien pu avaler de toute façon. Cette histoire commençait vraiment à m’occuper l’esprit, il valait mieux que je me concentre pleinement sur la mission qui nous attendait demain. J’étais un ninja ayant des devoirs avant tout. Mes préoccupations personnelles devaient passer après tout le reste.

C’est pour cela que je pris la décision d’aller faire un tour en ville, et surtout d’aller repérer cette fameuse taverne : le Dragon Rouge. Notre cible devait probablement y être à l’heure qu’il était. Je pourrais peut-être réussir à l’identifier, cela nous serait utile.

Je pris rapidement les affaires dont j’avais besoin, laissa un mot griffonné à la va-vite, et sortis de l’auberge.



***



Il était très tard. Je rentrai enfin à l’auberge.

Mes recherches avaient assez bien aboutis, j’avais réussi à trouver cette taverne. Mais je n’avais seulement que pu pénétrer dans le bar, pas dans les salons privés. En effet l’accès était très contrôlé par des vigiles, et je me doutais que notre homme devait se trouver dans l’un d’eux. J’avais donc été forcé de me contenter d’un rapide repérage des lieux, essayant de ne pas attirer l’attention sur moi. Je n’avais eu aucun problème de ce coté-là, habitué à me fondre dans la masse.

Mais je sentais la fatigue me gagner, et je dois aussi avouer que boire quelques verres ne m’avaient pas tellement réussi. Je sais que ce n’est pas très digne de mon rang et de ma fonction, mais ça m’avait fait du bien néanmoins. J’avais pu pleinement me concentrer sur la mission, et non pas sur ma coéquipière.

Je titubais légèrement mais je gardais encore une très bonne maitrise de moi-même et de mes mouvements. C’est pour cela qu’arrivé devant la porte de la chambre, je n’eus pas trop de difficultés à l’ouvrir.

La pièce était plongée dans la pénombre, seule éclairée par la lune. Le silence était omniprésent. En me rapprochant, je vis que tu t’étais endormie sur ton lit, sans même prendre la peine de te changer. Tu avais surement travaillé et n’avais pas vu le temps passer. Que devais-je faire : te laisser dormir ainsi, ou bien te réveiller ?

Je m’approchais encore de ton lit, et m’assis dessus. Tu dormais près de moi, inconsciente de l’émoi que tu me causais. Je te regardais. Ton visage était si posé et ton expression si douce que je sentis mon cœur se manifester. Je déglutis. J’étais obnubilé par toi, incapable de bouger. Je n’en avais pas l’envie. Je voulais simplement rester là, à te regarder simplement dormir.

J’approchai doucement, et avec hésitation, ma main de ton visage. Je voulais graver cette expression de tranquillité que tu arborais. Tu me semblais si fragile et innocente. Je caressai ta joue du bout des doigts, tendrement. J’étais attendri. Je ne pensais même pas pouvoir l’être.

Tu remuas légèrement dans ton sommeil, gémis, et te rendormis aussitôt. J’eus un micro sourire. Tu m’amusais parfois. Je laissai ma main retomber, et sans le voir je frôlai la tienne. Ce contact n’était pas prévu mais il me plut. Fixant mon regard sur ta main si fine, j’en effleurai le dos de mon pouce. Tranquillement. C’était un moment si unique, si tendre.

Même si tu n’en avais pas conscience.

J’avais envie de rester ainsi pour l’éternité, assis tout près de toi à veiller sur ton sommeil. Je voulais te protéger, toujours te préserver. Mon instinct protecteur se manifesta avec plus de force que jamais auparavant. Je jurais ici et maintenant que tant que je serais là, rien ne t’arriverais. Oui, je me le promettais solennellement. Je serais toujours là pour toi, quoique tu puisses en dire. Peu m’importe que tu trouves cela agaçant, je préférais te savoir en sécurité.

Je regardai une dernière fois ton visage et me relevai doucement pour te pas te réveiller. Je pris ensuite une couverture qui trainait dans le coin et te recouvris avec. Tu serais bien mieux comme cela.

Je partis ensuite prendre une douche, me changeai, et me couchia. Je cherchai le sommeil, le visage tourné vers le tien. L’éclairage de la lune te rendait autant justice que celui du soleil. Tu m’éblouissais.

Un petit sourire aux lèvres, je fermais les yeux pour m’endormir.



***



La journée du lendemain se passa sans événement particulier. Nous partîmes une fois encore en quête d’information, nous retrouvant ensuite dans l’après-midi à l’auberge afin de mettre en place notre plan d’action.

Un problème de taille se posa : nous n’avions aucune idée de la façon de procéder.

Le Dragon Rouge n’accueillait dans ses salons privés uniquement des personnes triées sur le volet. Trafiquants, riches personnages, filles dévergondées et j’en passe et des meilleurs. Nous ne savions pas comment faire pour infiltrer cette taverne pour ensuite pouvoir identifier notre cible. Car évidement, nous n’avions aucune description physique de cet Etsô Ukita. Cela nous facilitait grandement la tache…


Hum…, fit Lee, Nous pourrions nous faire passer pour de riches seigneurs par exemple, qu’en pensez-vous ?


Les deux autres pesèrent le pour et le contre de la suggestion du fauve de jade de Konoha. Moi, j’étais assez dubitatif.


C’est une idée, mon cher Lee. Mais reste le problème de pouvoir approcher d’assez près Ukita…


Le silence se fit pendant quelques instants, chacun réfléchissant à une solution. Jetant un discret coup d’œil en direction de Tenten, je vis qu’elle affichait un air bizarre. Comme si elle était tiraillée à parler ou pas. Je redoutais le pire. Elle avait dû trouver une solution que je n’aimais déjà pas même sans la connaitre. Cela ne me disait rien qui vaille.


Euh… Moi j’ai peut-être une idée, fit-elle timidement.


Tous les autres, moi y compris, nous tournâmes vers elle, attendant qu’elle nous explique son idée. Elle hésita une seconde puis se décida à parler devant l’air encourageant de notre sensei.


Et bien, je pourrais… Comment dire… Jouer de mes charmes pour l’approcher. Il a un penchant pour les femmes jeunes, non ?


J’en restais bouche bée, enfin façon de parler. Elle voulait en plus clair servir d’appât ! C’était du suicide ! La laisser avec un pervers pareil, ça jamais !


Je n’aime pas trop cette idée, mais avec nous trois en renfort, tout se passera bien !


Comment ça ? Alors vous aussi Gai-sensei vous allez la laisser se jeter ainsi dans la gueule du loup ?!

Je voulus intervenir, mais Lee m’en empêcha. Il était aussi réticent à cette idée, mais faute de possibilité, il céda à son tour. Ils avaient tous perdu la tête ou quoi ?!

J’allais leur expliquer ma façon de voir les choses, mais je m’en abstins en voyant les regards insistants de mes coéquipiers sur ma personne. Ils avaient l’air d’attendre mon accord. Je voulus tout d’abord refuser, mais ma raison me dicta d’acquiescer. Ce que je finis par faire. Je m’en voulais, je cautionnais ça. Ça me révoltait de seulement penser à Tenten coincer avec cet homme dégoutant, mais je ne pouvais rien faire. Elle avait pris sa décision et était déterminée à faire son devoir de kunoichi.

Je me promis de respecter la promesse que je m’étais faite, et de constamment garder un œil sur elle pendant cette mission. Rien ne lui arriverait, et gare à ce bandit s’il essayait de seulement poser un doigt sur elle.


Ce serait sa dernière action.




Voilà !

Un avis sur ce chapitre ?

Je l'aime assez parce qu'il annonce l'avancée de la fiction dans une nouvelle direction. Et oui, Tenten veut se rendre utile ! Quant à savoir la réaction de Neji... Ça, c'est réservé à la suite xD

Prochain Chapitre ! Chapitre 4: "Prise de risques".

A la Prochaine !

*Shitema*




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