Fiction: Mission de tous les risques... (terminée)

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Chapitre 2 : Neji Hyûga


Tout cela était vraiment ridicule.

Comme avais-je pu me laisser aussi facilement embarquer dans une situation pareille ?! Je suis tout de même considéré comme le génie du clan Hyûga, un grand shinobi de Konoha, la fine crème des ninjas… Alors pourquoi me retrouvais-je à partager la chambre de ma coéquipière ?

Quelqu’un là-haut m’en voulait surement…

Tout cela était vraiment insensé…

Pas tant que l’idée de partager ma chambre avec Tenten ne me déplaisait, et c’était plutôt ça le problème. J’en étais plutôt satisfait. Et c’est justement cela qui m’inquiétait. Elle devait surement se dire que de toute manière nous étions deux adultes qui pouvaient parfaitement se maitriser… Mais le souci, c’est qu’en ce qui me concerne, elle se trompait.

Bon, d’accord, je l’admets. Partager ma chambre avec n’importe quelle autre femme ne m’aurait posé aucun problème, mais la partager avec elle… Là, j’étais vraiment mal barré. Non pas que ma coéquipière de toujours ne me dégoute, non, loin de moi cette idée. C’est justement tout le contraire qui se produit.

Elle m’attirait.

Inexorablement, inévitablement, elle m’attirait. Et cela faisait déjà quelques temps qu’elle avait un tel effet sur moi. Elle n’en avait d’ailleurs surement aucune idée, et tant mieux. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine que j’étais une espèce de sale pervers avide de conquête nouvelle. Et pourquoi penserait-elle cela d’ailleurs ? Il n’y a aucune raison. Je perds vraiment la boule… Je savais que cette mission ne serait source que de problèmes pour moi, j’aurais dû décider de rester à Konoha…

Quoi ? Attendez, retour en arrière.

Ais-je bien dis, moi Neji Hyûga, que je préférerais rester sagement au village plutôt que d’accomplir cette mission ? Tout ça simplement à cause du fait que je suis contraint de partager ma chambre avec Tenten ? Quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans ma tête, et ça devait cesser rapidement. Je suis quelqu’un de très calme et rationnel pourtant, alors pourquoi me laissais-je ainsi aller à une envie subite de décamper le plus vite possible ?

Allez Neji, ressaisis-toi bon sang ! Ce n’est pas parce qu’une superbe femme partage ta chambre que tu dois laisser ton sang-froid au placard !


… Temps de compréhension …


Quoi ? Avais-je bien pensé « superbe femme » ? Je ne me comprenais plus.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi me laissais-je ainsi envahir par cette espèce de sensation étrange… Je n’étais pas homme à me laisser aller ainsi. Il fallait que je reprenne rapidement mes esprits, et que je retrouve mon attitude habituelle. Elle n’était que Tenten, ma coéquipière, ma camarade de combat, alors pourquoi ressentais-je cet espèce de pincement au cœur ?

D’ailleurs, où était-elle ?

J’avais été perdu dans mes pensées depuis qu’elle était entrée dans la chambre. Je m’étais allongé sur le premier lit, celui de gauche, avais fermé les yeux, mais je n’avais même pas songé à me demander où elle pouvait bien se trouver.

J’ouvris prudemment un œil, et vis que la porte de la salle de bain était fermée. Elle ne pouvait être que là-dedans. Je soupirais discrètement et refermais les yeux une nouvelle fois.

Après tout, tout allait bien se passer. Tant que je restais à une distance raisonnable d’elle, qu’il n’y avait aucune intervention extérieure, et que je gardais mon sang-froid, tout se passerait bien. Je n’étais pas le glaçon de Konoha pour rien, j’avais une réputation. Je me savais capable de résister à l’attraction charnelle qu’elle exerçait sur mon esprit de mâle. Je n’allais pas me laisser faire, ne pas céder à cette femme.

Fort de cette pensée, et conscient que cela était parfaitement faisable pour moi, je m’assoupis un moment. Le voyage avait été exténuant…




***



Je me réveillai soudainement en entendant du bruit. Et lorsque j’ouvris les yeux, je sus d’où il venait. Tenten venait de sortir de la salle de bain. Précisons qu’elle l’avait fait avec sa grâce et sa douceur naturelle… En plus clair, elle avait fait un véritable barouf.

Une ride se dessina sur un coin de ma bouche tandis qu’elle passait près de moi pour déposer ses affaires près de son lit, à ma gauche. Cette fille m’exaspérait parfois.

Mais je me sentis tout d’un coup très bizarre. Une flagrance titillait agréablement mes narines. Une odeur de vanille, et d’un petit quelque chose que je n’identifiais pas. Cette odeur me pétrifia. Tous mes sens se mirent en éveil, je me sentais tout chose. C’était vraiment étrange ce frisson qui m’avait parcouru tout entier. Je me surpris à humer discrètement cette essence, et la savourant en fermant les yeux. Comment une odeur si commune arrivait-elle à me faire ainsi divaguer… ?


• Neji, tout va bien ?


Sortant brutalement de ma transe olfactive, je me tournais vers ma partenaire de chambre. Et je restais pétrifié. Elle ne portait qu’un tee-shirt trop grand pour elle ainsi qu’un short.

Pourquoi ne dormait-elle pas avec un pyjama moche, démodé. Mais non, il fallait qu’elle dorme avec une tenue aussi sexy ! Cette mission allait vraiment me sembler longue…


• Hn…, me forçai-je à lui répondre, ne me sentant pas l’aplomb de formuler une phrase complète.


Elle sembla se satisfaire de ma réponse puisqu’elle haussa les épaules, s’allongea sous ses couvertures, et me tourna le dos.


• Bonne nuit Neji.


Je ne lui répondis pas.

Comment pouvait-elle rester ainsi indifférente à la situation ? Bon d’accord, peut-être n’avait-elle pas les mêmes raisonnements absurdes que moi, ou les mêmes pulsions incontrôlées, mais tout de même. A croire qu’elle ne pensait n’avoir rien à craindre de moi…

L’insouciante, si elle savait.


Je me décidai à moi-même dormir, pointant mon regard fixement sur le plafond blanc. Seul l’éclat de la lune éclairait la pièce.

La situation était assez particulière : moi, partageant cette chambre avec Tenten… Tenten endormie juste à quelques centimètres de moi, Tenten ne portant qu’un pyjama affreusement attirant, Tenten dormant sans se douter des pensées qui m’assaillaient…

J’étais vraiment un pervers, je m’en rendais compte. Je ne me croyais pas comme ça pourtant. Il faut croire que les apparences sont souvent trompeuses. Imaginer Neji Hyûga en tant qu’un pervers revient à imaginer Sasuke Uchiwa en un joyeux luron… Ridicule par-ailleurs.

Mais bon, après tout je n’étais pas homme à me laisser déstabiliser pour si peu. Reprendre le contrôle de ma raison et de mes pensées serait surement un jeu d’enfant. Oui, un jeu d’enfant…

C’est sur cette pensée que je m’endormis rapidement, oubliant totalement la femme dormant tout près.




Je me fis soudain réveiller en sursaut. Je me redressai subitement, attrapant le kunai que j’avais dissimulé sur mon oreiller, le braquant devant moi. En ne voyant aucun danger me menaçant, je fronçais les sourcils avant de m’apercevoir que le lit de ma coéquipière était vide. Je ne mis pas longtemps à me rendre compte, au son du bruit, que quelqu’un tentait d’ouvrir la porte.

Je me levai donc rapidement de mon lit, et marcha vers la porte. Je me retrouvai alors devant une Tenten se débattant avec la poignée de l’entrée. Re-froncement de sourcils de ma part.


• Tenten, l’appelai-je doucement.


Elle se retourna au son de ma voix, et ce que je vis me laissa perplexe.

Tenten était debout face à moi, une main sur la poignée, mais… les yeux fermés. Alors comme ça, Tenten était sujette aux crises de somnambulisme…

Je tentai de m’approcher d’elle doucement, mais elle en décida autrement. Elle se jeta carrément sur moi, m’étouffant au passage. Avec une force insoupçonnable, elle me fit reculer jusqu’à ce que je tombe à la renverse sur mon lit, Tenten avec moi. J’essayai de me débattre, de la faire se relever, mais c’est qu’elle en avait de la force ! Et puis il faut dire, je ne voulais ni la brusquer ni la blesser. Alors je n’utilisai pas toute ma force.

Tenten n’arrêtait pas de remuer, et c’est alors qu’elle touchait un point sensible de mon anatomie que je me pétrifiai en me rendant soudainement compte de la position dans laquelle nous étions. Elle, complètement allongée sur moi, les jambes bien évidemment mal placées. Son corps monopolisait bien entendu chaque parcelle du mien.

Je me surpris à m’affoler.

La situation n’était évidemment pas pour me déplaire, mais il fallait qu’elle s’écarte de moi avant que je ne sois plus maitre de mon corps. Il ne fallait pas oublier que j’étais un homme avant tout…

Ma coéquipière, non contente de m’écraser, prit la décision de monopoliser également mon torse pour s’en servir comme d’un oreiller. Cette fille était vraiment sans gêne, même en étant somnambule. Je soupirai. Elle était une véritable source de problèmes pour moi…


• Ne… Neji…


Ce délicat chuchotis fit se stopper toutes mes pensées plus ou moins déplacées. En la regardant de plus près, elle était vraiment très mignonne endormie… Stop !

Il fallait vraiment que j’arrête tout ça. Elle était jolie ainsi, c’était indéniable, mais il fallait tout de même que je me sorte au plus vite de cette situation plus qu’équivoque.

Alors que je levais une main pour faire doucement basculer Tenten à mes cotés, je ne pus que me stopper. Inconsciemment, probablement, je surpris ma main à désirer caresser sa peau. Un instant d’hésitation me prit, et m’empêchant de faire cette bêtise je repris mes esprits et ma lucidité. C’était Tenten. Tenten, ma partenaire, mon amie. J’étais assez inconscient au fond de moi-même. Comment avais-pu seulement envisager de lui faire quoi que ce soit… Elle n’était pas une simple femme, elle m’était importante. Alors, sacrifier notre relation simplement pour que je puisse assouvir mes pulsions, très peu pour moi. J’avais un respect sans égal pour elle.

Fort de ma nouvelle résolution, qui m’avait totalement refroidi, je pus alors me charger de la faire retrouver le chemin de son lit. Ça n’avait pas été si compliqué finalement, une bonne technique pour me glisser de sous son corps, la porter sans la réveiller jusque dans son lit, et le tour était joué.

Je me remis ensuite moi-même sous mes couvertures, désormais libéré de l’étreinte étouffante de Tenten. Cependant, une part de moi-même se mit à regretter cette étreinte.

Je secouai la tête pour me remettre les idées en place, et je pris la résolution de dormir. Ce que je fis peu après. Enfin.




***



C’est lorsque je sentis la douce caresse du soleil sur ma peau que je me décidai à ouvrir les yeux. Je mis quelques secondes à m’habituer à la lumière, mais je ne fus pas déçu de la vue. Une Tenten se coiffant devant la fenêtre m’attendait à mon réveil. Les rayons du soleil complétaient parfaitement sa beauté naturelle. Elle me semblait comme baignée de lumière, j’en fus un peu ébahi mais me reprit vite. J’avais pris une résolution vis-à-vis d’elle, il fallait maintenant que je m’y tienne.

Écartant les couvertures, je m’assis sur mon lit, encore un peu embrumé par le sommeil. En entendant du bruit, elle s’était retournée dans ma direction.


• Bonjour Neji. Bien dormi ?


« Bien dormi » ce n’est pas le mot que j’aurais employé, surtout après les événements de cette nuit. Événements dont tu ne semblais pas te souvenir d’ailleurs, ce n’était pas plus mal. Pourquoi fallait-il que tu me souries ainsi… Ne pouvais-tu pas simplement me saluer sans afficher ce petit sourire teinté de malice. Pourquoi te faisais-tu un devoir de mettre mon cœur et ma résistance à l’épreuve…


• Hn, te répondis-je sans grande conviction.


Je ressentais juste le besoin oppressant de m’éloigner de toi, de m’éloigner de toutes ces sensations encore inconnues pour moi. Tu réveillais inconsciemment en moi l’homme doux et protecteur, qui voulait plus que tout prendre soin de toi. Il fallait juste que je me concentre sur autre chose, faire comme si de rien n’était. Ces sentiments finiraient par disparaitre si je les ignorais, non ?

Je devais tout d’abord prendre garde à ne pas croiser ton regard.


• Je vais prendre une douche, annonçai-je en allant pour m’enfermer dans la salle de bain.


Une fois que j’eus fermé la porte, je m’y adossai.

J’agissais vraiment comme un idiot. Si tu ne trouvais pas mon comportement étrange, alors il fallait vraiment être aveugle. Il fallait que je me reprenne, que je m’éclaircisse les idées. Je n’étais pas aussi faible ! Je n’allais pas permettre que mes sentiments prendre le dessus sur ma raison inattaquable. J’étais capable de te résister, je le savais. Alors il me fallait juste à partir de maintenant contrôler mes émotions. J’étais la personne la plus douée dans son domaine, même Uchiwa ne m’arrivait pas à la cheville. Alors, j’allais me prouver que j’étais capable de le faire. Oui, prenons tout cela comme un défi. Si je n’étais pas capable de combattre mes émotions, c’est que j’étais vraiment faible et navrant. L’amour ou bien même la luxure n’étaient pas pour moi, j’étais un Hyûga, la fierté et la dureté incarné. Je n’allais pas te laisser me déstabiliser sans réagir.

Je retirais rapidement mes vêtements, et laissa l’eau chaude couler le long de mon corps. Cela me fit le plus grand bien et acheva de me mettre les idées au clair. Je n’étais pas homme à se laisser submerger par ses émotions, je n’allais pas m’abaisser à cela.

J’avais une volonté de fer et des barrières solides. Pas question pour moi de te laisser les briser…




***



Une heure plus tard, nous étions tous les quatre déjà prêts à partir.

Notre objectif d’aujourd’hui était de trouver un moyen d’approcher ce trafiquant que nous devions arrêter. Récolte d’informations au programme. Ce trafiquant répondait au merveilleux nom d’Etsô Ukita. Il n’avait que des petits délits à son actif, mais à mon avis beaucoup étaient restés inconnus. Quoiqu’il en soit, notre mission consistait à le capturer, nul besoin de tergiverser.

Gai-sensei décida qu’il serait plus judicieux que nous nous séparions en deux groupes, afin d’accélérer les recherches. Il trancha, comme par hasard, que toi et moi ferions équipe. Comme si le fait que nous partagions la même chambre n’était pas déjà assez, il fallait qu’il en rajoute une couche.

Mais je ne pouvais décemment pas m’opposer à un ordre donné par le chef d’équipe, question d’honneur et de principe. Toi, tu avais l’air totalement indifférente. Comment pouvais-tu ainsi faire face à tout ça sans ne même montrer qu’un tout petit signe de faiblesse ? Tu m’impressionnais parfois. Ou peut-être avais-tu une confiance trop aveugle en moi ? Si tel était bien le cas, tu n’avais pas eu un jugement très fiable sur ce coup-là.

Mais enfin, je n’allais quand même pas te sauter dessus. Ce n’était pas du tout mon genre, je trouvais les hommes agissants ainsi révoltants. Le respect des femmes était un de mes principes. Alors on peut dire que tu n’avais pas tellement eu tort, finalement.


Peut-être me connais-tu mieux que je ne me connais…




***



Des heures que nous cherchions des bribes d’informations sur ce délinquant dans ce village mal famé.

La seule chose qui avait retenu mon attention pendant que nous interrogions tous les villageois, était que nous étions probablement tombés dans le village où les hommes les plus pervers se donnaient rendez-vous. J’avais surpris nombres de regards équivoques se poser sur toi, et je n’avais vraiment, mais alors vraiment, pas apprécié. Je m’étais chargé de refroidir les ardeurs de ces hommes d’un seul regard glaçant et menaçant. Et ils avaient plutôt bien compris le message. Tant mieux.

Bien entendu, toi tu n’avais rien remarqué. Tu étais vraiment trop insouciante et innocente… Il faudrait vraiment qu’un jour je t’apprenne la façon de penser de ce genre d’hommes, qu’on pourrait plus qualifier de débris que d’êtres humains. Mais ce n’est que mon avis.

Cependant, je me devais d’admettre que ces hommes avaient plutôt gentiment coopérer dans l’ensemble. Peut-être que l’effet que tu leur faisais les avaient incités à parler. Mais je n’aimais décidément pas cette méthode.

En regroupant nos informations, le soir venu, avec Gai-sensei et Lee, nous avions donc appris trois choses sur cet Etsô Ukita.

De un, il avait un gout très prononcé pour les jolies femmes. Pourquoi cela ne m’avait guère étonné d’entendre ça…

De deux, il avait aussi un faible pour les jeux d’argent et les endroits peu fréquentables.

Et enfin de trois, on pouvait aisément le trouver tous les soirs s’amusant dans une célèbre taverne de la ville : Le Dragon Rouge. Pas très original le nom, je vous l’accorde.

Malgré cette journée exécrable, nous avions obtenu quasiment toutes les informations dont nous avions besoin pour boucler cette mission. D’abord, l’endroit où l’on pourrait le capturer : la taverne.

Avec quelques verres dans le nez, il ne serait plus aussi difficile à capturer le bougre. Restait à trouver un plan.

Mais pour cela, nous décidions d’attendre le lendemain matin, la fatigue se faisait cruellement ressentir sur nous tous. Toi en particulier. Tu avais vraiment fait du bon boulot aujourd’hui, même si je ne te féliciterais jamais pour cela. Je le pensais, mais ne te le dirais jamais.

Nous dinâmes donc, puis remontèrent dans nos chambres respectives. Et là, dans cette chambre, je savais que je serais probablement encore mis à l’épreuve. Mais je saurais résister. Je le faisais aussi bien pour toi que pour moi. Nous n’étions tout de même pas des débauchés. J’étais un homme d’honneur, je savais résister à toutes sortes de supplices.


Celui-ci en serait juste un d’une forme que je n’avais encore jamais expérimenté.




Comment l'avez-vous trouvé ?

Oui, je sais ce que vous pensez... "Neji s'est ramolli !"
Et bien oui, peut-être, mais je l'assume complétement xD

Je ne vais pas vous bassiner avec des discours longs et inutiles ^^

Je vous retrouverai donc pour le 3ème Chapitre : "Prise de conscience".
A partir du chapitre suivant, les PoV de Tenten et de Neji s'enchaineront.

A Bientôt !

*Shitema*

P.S.: Et Merci à starmornielna et Naruhinapower pour leurs commentaires ^o^

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