Fiction: l'espoir d'un monde meilleur

cette guerre entre les villages n'a de cesse de me meurtrir, je vis, je pleure, je ris, mais mes sentiments sont tout autre. la cupidité, l'avidité de pouvoir de ce monde remplis par la guerre et la peur me revolte je vis un dernier instant puis je disparait....
Tragédie | Mots: 1109 | Comments: 1 | Favs: 1
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d@rkness (Féminin), le 17/04/2010
petite oneshot ecrit un soir melancolique
(non je n'ai pas de tendance suiscidaire xd)

un peu courte je le reconnais
mais j'ai eu du mal a approfondir
en esperant que sa vous plaira^^

soyez indulgent c'est ma premiere fic^^"




Chapitre 1: oneshot



Je contemplai le ciel, allongé là, au pied d'un chêne qui avait vu passer des dizaines de générations d'enfants et de vieillards. Cet arbre se tenait en haut d'une falaise, au milieu de l'herbe verte du mois de Mai qui me chatouillaient la plante des pieds. Derrière moi j'entendais un ruisseau couler, touche de fraicheur fort peu désagréable en une heure où le soleil était à son zénith. Le ciel était d'un bleu azur, quelques nuages y flottaient, et des oiseaux, aux louanges toutes plus apaisantes les unes que les autres, savouraient cet instant de liberté dont seuls eux pouvaient jouir. Sur mon bras grimpaient quelques fourmis qui, trop pressées par leur lourde besogne, bravaient leur peur et décidait de couper leur chemin initial en me marchant sur le corps.

J'écoutai le ruisseau couler, le bruit de cette source d'eau fraiche et claire résonnait en moi comme le rire cristallin d'un enfant. Un enfant qui joue, qui saute, qui trébuche. Un profond sentiment de nostalgie s'empara de moi, je ne voulais pas me replonger dans les souvenirs de mon enfance tant celle-ci me manquait et me paraissait loin, telle une époque révolue.

Je refixai mon attention vers le ciel. Les nuages filants au gré du vent me rappelaient mes rêves d'évasion, ma soif de liberté, exaltée par la lourdeur de ce monde. Une tourterelle passa au dessus de moi. J'aurais tellement aimé pouvoir déployer des ailes semblables aux siennes et fuir cette vie, cette société où la paix et l'amour n'existent pas. Bercé par ces méditations, je sombrai.

***

Je me revis enfant. Mon lit si douillet, mes jouets, mon petit carré d'herbe au fond de la cour de ma maison, uniques moyens où nous pouvions nous échapper de cette horreur mes frères et moi. Ce petit endroit vert où chaque fleur, chaque brin d'herbe renfermait un bout de nos rêves inavoués.

Puis je me revoyais dans cette maison, ce lieu de bonheur de chaque instant, cet endroit où l'amour de nos parents nous protégeait de l'extérieur et de cette guerre. Ce lieu où chaque âme y vivant dégageait une aura de joie, de bonheur, tellement différentes de celle des ninjas et des habitants qui vivaient la guerre de plein fouet. Celles-ci étaient sombres, comme peintes en noir par les terribles démons et horreurs qui hantaient ses hôtes.
Cette société où tout se résume à l'interdiction d'aimer, de rêver, de vivre...


***

Le soleil éclairait désormais mon visage, l'ombre du chêne était à l'opposé de moi, signe que mes douloureux songes avaient duré plusieurs heures.
J'émergeai difficilement de mon état comateux et plongea mon regard sous la voute céleste.
Le ciel était violacé et les premières étoiles y scintillaient, reflétant le destin de milliers de personnes ayant vécu avant moi.

Je me redressai quelque peu, de façon à être adossé au vieux chêne. Le paysage était magnifique.
Le tapis d'herbe verte s'étendait sur une quinzaine de mètres devant moi, jusqu'au bout de la falaise.
Celle-ci coupait en deux un énorme soleil ocre dont les nuances se dégradaient en jusqu'au bleu indigo d'une nuit sombre en passant par le rouge, le framboise et le violet.
Ma décision était prise, ce monde ne voulait pas de moi et je ne voulais plus de lui. Il avait réduit mes espoirs à néant.

Je me levai péniblement, l'engourdissement de mes membres se faisant encore sentir. Puis d'un pas ferme, je fis demi-tour et partis à l'opposé du bord de la falaise des Hokage.
Le chemin qui permettait de descendre du mont était étroit, sinueux, et parsemé de nids de poules qui rendaient sa descente difficile. Les herbes qui bordaient le chemin poussaient sans vergogne ni retenue autour du sentier. L'aspect tortueux des lieux me rappelait mon esprit d'où jaillissait des idées toutes plus sombres les unes que les autres.

Une fois arrivé en bas, je pris une route, en béton cette fois, c'était la rue qui avait accueilli tous mes amis, mes compagnons de bataille. Je continuai mon chemin entre les maisons désertes, un lancinant sentiment de vide et de nostalgie d'une époque désormais passée naissant en moi. Tandis que les larmes commençaient à me piquer les yeux, j'arrivais dans le petit lieu, un semblant sacré, dans lequel reposait toute ma famille, mes amis, mes proches.
Ce lieu réunissait toutes les victimes de la guerre, guerre qui au profit de motifs puériles, avait fait des millions de morts, détruits des milliers de familles et de vies, d'enfants, désormais orphelins, de personnes âgés désormais seules.

Je marchai parmi les méandres de tombes et de sanctuaires pour arriver devant celles de ma famille, je regardai les noms, ceux de mes parents, de mes frères et sœurs, de ma fiancée.........
Laissant à présent mes larmes s'écraser sur les dalles de pierres, je repensai aux moments passées, les moments joyeux, les moments de doutes, les moments d'espoirs.

Je revoyais mes parents, leurs regards emplis de fierté, leurs gros yeux quand mes frères et moi faisions des bêtises, les doux baisers de ma mère et les regards bienveillant de mon père. Je revoyais mes frères et sœurs, petits et grand, leurs vannes incessantes, nos chamailleries, nos moments de solidarités inébranlables.

Puis je la revoyais, elle, qui avait embelli ma vie, qui était toujours là dans les instants difficiles, qui voyait toujours tout de façon positive, une des dernières optimistes qui croyait encore aux alliances entres pays et aux moments de pacifismes éternels. Je revivais ses regards tendres, ses baisers langoureux.......

Une fine pluie mouillait mes épaules et mes cheveux long, même le temps n'était plus avec moi. Le ciel était noir à présent, je ne distinguais plus la couleursdes fleurs fanées qui ornaient les tombes de mes proches. Il était l'heure de remonter dans mon endroit favoris, mon coin de paradis sur cette terre de misère.

Je réempruntai le sentier tortueux qui menait aux sommet de la falaise et manquait de trébucher plusieurs fois, mes réflexes d'Anbu étouffés par le profond sentiment de mal-être qui n'habitait.
Je me tenais à présent au bord de la falaise. La pluie avait cessé. J'allai voler, déployer mes ailes, et me détacher de ce monde comme la tourterelle de ce début d'après midi.

Je pris un kunai et rayai mon bandeau frontal, signe d'appartenance au village de Konoha dans lequel j'avais grandis, puis je jetai les deux objets. J'avais désormais abandonné ma patrie, fuit ma nation, j'étais libre.
Je vis les deux nuages de poussière que la chute des deux objets avaient produits.

Je contemplai le ciel une dernière fois ainsi que les lumières qui éclairaient la ville de milles feux .
Puis, à mon tour, je me jetai dans le vide.




merci d'avoir lu^^

un petit com's?




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