Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Il suffit d'un homme...

C'est ma deuxième fic. A chaque fin de chapitre, je mettrais le titre du prochain. Je reprend l'histoire du manga après le retour de Naruto à Konoha suite au sommet des Kages et au combat Sasuke/Danzo.
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Kyuubi53 (Féminin), le 23/05/2011
Résumé du chapitre précédent : Konan et Seika arrivent au campement de l’Alliance et proposent du renfort. Puis, Seika repart à Yama pour découvrir l’espion qui s’y trouve. Pendant ce temps, Tenshi et trois des Hokages s’infiltrent à Konoha et Tenshi ressuscite Sakumo Hatake. Konohamaru, Moegi et Udon les aide en libérant Karin. Ils entrent dans une des maisons du quartier Uchiwa.



Chapitre 9: La décision de Karin



Dans le bâtiment du Hokage, les gardes patrouillaient lorsqu’ils virent la porte en métal menant à la cellule de la jeune femme. Ils remarquèrent deux aiguilles, toujours enfoncées dans la serrure, qui pendaient, prêtes à tomber.
- Préviens vite Eibsu-senpai ! Il faut à tout prix la retrouver et arrêter ceux qui l’ont libérée !!
- À vos ordres !
Pendant que ce dernier partit, le ninja toujours sur les lieux inspecta la cellule et la serrure : « Quelqu’un de très doué a utilisé des aiguilles ninjas pour ouvrir la grille, mais, son erreur a été de les avoir oubliées sur place. D’après les traces de pas (nda : le sol est très poussiéreux), ils étaient trois. Ils étaient sûrement pressés, et donc, ils n’ont pas fait attention aux détails. Mais qui est assez doué au village pour réussir à s’infiltrer ici, à libérer une ninja, une membre de l’Akatsuki qui plus est, et à repartir sans qu’on les repère ? »


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Karin resta paralysée en entrant dans la pièce.
- Salut, Karin, dit la personne assise en tailleur devant elle, en levant la main, un grand sourire aux lèvres.
Malgré une grande fatigue visible sur le visage de cette dernière, la jeune femme la reconnut tout de suite. Ce jeune homme. Jamais elle ne l’oubliera. Son chakra si incroyablement bon, chaleureux, rempli de joie et de gaieté qu’elle avait senti en lui, la première fois qu’ils s’étaient rencontrés.
- Bonjour, Naruto. Alors, tu es le grand frère à qui je dois ma libération, ou plutôt, mon évasion ?, demanda-t-elle de façon rhétorique, après avoir repris ses esprits.
- Eh bien, oui, répondit-il en plaçant sa main derrière la tête.
- Eh ! Tu pourrais te pousser, on aimerait bien passer, nous !, intervint Konohamaru avant que Naruto ne reprenne la parole.
Même si elle était vexée, Karin se déplaça pour faciliter le passage aux trois jeunes ninjas. Ceux-ci allèrent poser leurs fardeaux dans un coin de la salle et saluèrent leur ami, qu’ils n’avaient pas vu depuis deux ans.
- Hé, Naruto, tu n’as pas l’air dans ton assiette ?, remarqua Moegi, inquiète.
- Si, si, ça va. Je suis juste un peu fatigué mais ne vous en faites pas, les amis, je vais bien, dit-il pour les rassurer.
- Dis, Naruto, pourquoi tu nous as demandé de la libérer ?, questionna Konohamaru, en pointant du doigt la personne en question.
Le jeune homme avait anticipé la réaction du genin. Il le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne lâcherait jamais le morceau s’il n’avait pas reçu d’explications qui tiennent la route, après tout, ils avaient pris de très gros risques dans cette mission. De plus, Naruto n’était pas du genre à mentir.

Il prit quelques minutes de réflexion.
- Eh bien, pour faire court, je vais avoir besoin de ses services. Elle est ninja-médecin et donc, ses compétences vont m’être utiles pour la guerre.
- Attends, tu veux que j’aille sur le champ de bataille ? Mais t’es cinglé !! C’est absolument hors de question !!, hurla Karin.
- Baisse d’un ton ou tu vas nous faire repérer !, chuchota fortement le jeune homme avant de tousser.
Il rassura tout le monde en disant qu’il avait utilisé trop de chakra tout à l’heure. Puis, après avoir repris sa respiration, il se leva.
- Karin, je te donne le choix. Soit tu viens avec moi, soit tu retournes en prison. À toi de voir.
Il avait prononcé ces paroles en fixant l’évadée. Il était sérieux et son ton avait même surpris les genins. Ils n’avaient jamais vu leur grand frère parler comme ça avec un tel regard, un regard autoritaire qui voulait dire : c’est comme ça et pas autrement.

Alors que Naruto retourna au fond de la pièce pour prendre le coffre et le grand rouleau, Konohamaru vint l’aider, sous les yeux attentifs de Moegi et Udon, qui garda quand même un œil sur la prisonnière.
Le ninja à l’écharpe bleue en profita pour lui poser une question.
- Dis, Naruto, comment as-tu eu cette lettre de mon grand-père ?, murmura-t-il.
L’interpellé le regarda et baissa les yeux, cherchant une réponse. Au bout d’une minute, il releva la tête et lui répondit simplement que c’était le Sandaime qui la lui avait donné, sans autre précision. Konohamaru sentit qu’il lui cachait quelque chose, mais il connaissait Naruto assez bien pour savoir qu’il n’en dirait pas plus, par sécurité.
Le jeune homme savait, également, que son « petit frère » voulait connaître la vérité, mais il ne pouvait pas la lui révéler car le danger que lui et ses amis encourraient seraient trop grands pour leur niveau actuel.

Il mit le rouleau dans son dos et soupesa le coffre. Ensuite, avec l’aide de ses amis, il porta le tout à l’entrée de la maison. Karin les suivit.


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Un quart d’heure plus tard, le jounin arriva sur les lieux et le chuunin lui fit son rapport. Ils patrouillèrent en regardant chaque coin et recoin des cachots à la recherche d’indices.
Au bout de plusieurs minutes, ils réussirent à remonter jusqu’au couloir qu’avaient emprunté les genins plus tôt, mais, ils ne réussirent pas à trouver le moyen qu’ils avaient utilisé pour arriver jusqu’ici. Alors qu’Ebisu examinait le couloir, l’un des chuunins accourut.
- Ebisu-senpai !! Ebisu-senpai !!
- Qu’y a-t-il ? Tu as trouvé quelque chose ?
Le ninja s’arrêta, essoufflé, devant son supérieur et lui donna un détail qui l’étonna énormément. Ils coururent jusqu’à l’endroit où se trouvaient les empreintes de pas. Comme l’avaient dit le chuunin, les empreintes étaient petites, chacune de la taille d’un enfant, en plus de celles de la criminelle.
Sans rien comprendre, le chuunin reçut l’ordre d’aller chercher des renforts, son supérieur était déjà parti alors qu’il allait lui demander la raison de cet ordre.


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Dans le quartier Uchiwa, Karin était assise sur le ponton, près de la barque où se trouvaient le coffret et le rouleau. Naruto donna les dernières recommandations aux jeunes ninjas avant que ces derniers ne partent.
- « Enfin, ils s’en vont. Eh bien, pour quelqu’un qui était pressé, je trouve que Naruto prend bien son temps. », pensa-t-elle la tête dans la main, le coude posé sur un genou.
Puis, le jeune blond la rejoignit et lui demanda d’attendre encore un peu car il devait retourner à l’intérieur avant de partir pour détruire les traces de leur passage.


Pendant ce temps, Konohamaru et ses amis retournèrent vers le centre du village. Ils avaient prévu d’aller sur un terrain d’entrainement afin de s’améliorer et ainsi, être capable de protéger Konoha, comme leur avait demandé le « chef ».
Alors qu’ils passèrent devant la maison de Konohamaru (nda : depuis la mort de son grand-père, Konohamaru vit dans un appartement, comme Naruto), Ebisu apparut face à eux. Ils furent surpris puis apeurés : leur sensei n’avait pas l’air de bonne humeur.
- « Mince, pourvu qu’il ne se doute de rien, sinon, on est fichu », se dirent les genins.
- Qu’est-ce que vous faites ici ? Je croyais que tu étais au palais pour récupérer des affaires de ton grand-père, Konohamaru.
- Oui, c’est vrai, mais on avait faim et puis, Udon a besoin de s’entrainer alors, j’ai décidé de faire le tri plus tard.
- Euh, oui, oui, c’est ça. J’ai du mal à maitriser le Multiclonage, et comme Konohamaru est doué, je lui ai demandé de m’aider, ajouta le garçon à la crotte de nez après avoir reçu un coup de coude.
- Oui, tout à fait. Et moi, j’ai besoin d’améliorer mes techniques de ninjutsu, rajouta la fille de l’équipe, avant d’en recevoir un.
Soupçonneux, Ebisu les laissa tout de même partir, mais il demanda à un des chuunins qui venait de le rejoindre de les surveiller de très près, sans se faire repérer. Il se doutait que ses élèves ne lui disaient pas toute la vérité.
Puis, avec les huit ninjas qui restaient, il se dirigea vers le quartier Uchiwa, le ninja sensoriel, répondant au nom de Inoshishi (nda : inoshishi = sanglier), jouait le rôle du guide. En effet, près d’une heure auparavant, il avait ressenti un étrange chakra au cimetière. Il s’était rendu sur place et avait découvert une tombe ouverte, sans corps à l’intérieur du cercueil. Mais, il n’y avait plus personne. Ce même chakra se trouvait, à présent, dans la partie du village la plus abandonnée. Les ninjas arrivèrent à l’arche de pierre en ruine qui déterminait l’entrée du quartier. Ils traversèrent la rue principale en regardant de tout côté. Inoshishi ne ressentait plus le chakra en question. Pour faciliter les recherches, ils se mirent, donc, par groupe de trois. Ebisu ordonna à l’équipe 1 de se concentrer sur le côté est, l’équipe 2, où se trouvait le ninja sensoriel, sur le côté ouest et l’équipe 3, dont il faisait partie, s’occuperait du côté nord. Ensuite ils se rejoindraient tous au côté sud. Tous allumèrent leur radio et partirent dans la direction qui leur était assignée.


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La nuit commençait à tomber quand Naruto ressortit de la maison de Sasuke avec une sorte de tuyau bouché d’un côté sous le bras.
Alors qu’il le posa à terre, le bouchon vers le haut, il sentit plusieurs présences se rapprocher d’eux. Il allongea le tuyau et fit le signe du tigre, les yeux fermés. Ses cheveux blanchirent et une mèche devint rouge près de son oreille tandis que ses marques sur les joues disparurent. Karin le regardait, stupéfaite de ce changement d’apparence. Celui-ci se releva et marcha rapidement d’elle.
- Karin, tournes-toi. Je vais t’enlever le sceau. Ensuite, c’est à toi de jouer. Je veux que tu me dises ce que tu sens. On va bientôt avoir de la visite.
- Entendu, répondit-elle en lui montrant son dos.
Une fois le parchemin enlevé, elle ressentit le chakra de tous les ninjas du village, mais neuf venaient vers eux.
- J’en compte trois au nord, trois à l’est et trois à l’ouest. Ils se rapprochent. Ils arriveront à nous d’une minute à l’autre.
- Très bien. Monte dans la barque, j’ai un dernier détail à résoudre, dit-il avant de faire demi-tour.
La rouquine s’exécuta quand elle entendit du bruit.
- Les voilà ! Encerclez-les et ne les laissez pas s’échapper ! Tonna Ebisu à ses subordonnés.
Alors que certains se dirigeaient vers la jeune fille, les autres, dont Ebisu, se précipitèrent sur Tenshi.
Une jeune femme utilisa ses techniques de l’ombre pour immobiliser le prince. Celui-ci, le tuyau à la verticale, n’eut pas le temps d’utiliser ce dernier. Quand à Karin, elle ne savait pas assez bien se battre pour résister aux ninjas de Konoha. Ebisu donna l’ordre de ramener la prisonnière sur la berge. Elle fut attachée avec des cordes et assise par terre à côté de son sauveur, dans le même état. Ebisu tenait le tube en question dans ses mains.
- Ebisu-senpai, c’est lui. C’est son chakra que j’avais senti au cimetière. Je le reconnais, affirma fièrement Inoshishi.
- « D’abord une membre du clan Nara et maintenant un Yamanaka ! Mince, si j’avais su... », se reprocha le ninja de Yama.
- Prince Tenshi, c’est bizarre que je ne sois pas si surpris que ça de vous voir.
- Bonsoir, veuillez m’excuser pour cette nouvelle intrusion, mais, je ne pouvais pas vous demander la permission, sachant que vous refuseriez que je fasse ce que j’avais prévu de faire la dernière fois, répondit-il avec un grand sourire.
- Vous devriez savoir que nous sommes toujours sur nos gardes depuis votre dernière visite ici. Vous auriez dû vous douter que nous vous aurions trouvé tôt ou tard. Notre Hokage a laissé plusieurs bons ninjas pour vous accueillir.
- Je n’avais pas pris ce détail en compte. J’ai été bête de croire que la princesse Tsunade ne laisserait que quelques ninjas à Konoha.
- Qui avez-vous ressuscité cette fois-ci ?, demanda-t-il, l’air menaçant.
- Je n’ai ressuscité qu’une seule personne, ce qui est suffisant. Je pourrais vous dire qui si vous me laissiez faire, expliqua-t-il en faisant un mouvement de la tête pour montrer le cylindre.
- Je vais le faire pour vous, annonça le jounin aux lunettes noires, en posant l’objet au sol.
Il l’imprégna de son chakra et le bouchon sauta haut dans le ciel dans un bruit d’explosion.
Ebisu et les autres ninjas étaient en alerte, mais rien ne se produisait. Une minute, deux minutes, cinq minutes, un quart d’heure passait, toujours rien. Même Inoshishi ne ressentait rien aux alentours. La seule chose qui changeait, c’était le temps ; il s’assombrissait de plus en plus.

Soudain, alors qu’Ebisu ordonna qu’on emmène les prisonniers en cellule, un orage s’abattit d’un coup sur Konoha. Des éclairs firent leur apparition, le tonnerre commença à gronder fortement, comme si le ciel était entré dans une colère noire.
Les prisonniers et leur escorte marchaient dans les rues du quartier du clan Uchiwa pour aller vers le palais du Hokage.


Au moment où ils allaient franchir l’arche démolie, un éclair foudroya un poteau électrique situé près d’eux. Le poteau produisait des étincelles avant de s’enflammer. Les fils accrochés se détachèrent un à un et tombèrent au milieu de la rue. L’effet de cet éclair se répercuta sur tous les autres poteaux du village, ce qui le plongea dans le noir complet.
Karin ne sut pas comment il avait fait, mais Tenshi s’était détaché et l’avait prise sur son épaule avant de courir vers l’endroit qu’il venait de quitter.
- Ils s’échappent !! Hurla un des membres de l’escorte, en essayant de rivaliser avec le tonnerre.
Ceux qui l’avaient entendu se mirent à leur poursuite.


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La nuit tombait aussi sur le camp de l’Alliance. Les Kages étaient chacun dans leur tente, soit à remplir des papiers ou à les lire, soit à prendre un thé, soit dans leur lit.
Konan était allongée sous sa couverture mais ne trouvait pas le sommeil. Elle s’assit et prit une feuille de papier qu’elle chiffonna pour en faire un petit oiseau blanc qu’elle laissa s’envoler et tournoyer dans la pièce. Elle s’amusait à lui faire faire des pirouettes. Ensuite, elle le fit atterrir à côté de la couchette.

- Bonsoir, chère Konan, murmura une voix à deux mètres d’elle.
L’effet de surprise fit son effet. La chef d’Ame se leva d’un coup, face à l’intrus, et, malheureusement, c’était une personne qu’elle se serait bien passée de revoir.
- Madara. Qu’est-ce que tu fais ici ? On va te repérer très vite, chuchotta-t-elle, de mauvaise humeur.
- Non, ne t’inquiètes pas pour ça. On ne verra jamais que je suis là, sauf si c’est toi qui donne l’alerte. ... Mais,... , ajouta-t-il en fixant la ninja aux yeux bleus, tu ne le feras pas car tu sais ce dont je suis capable, n’est-ce pas ?
Konan fronça les sourcils. Elle n’avait jamais aimé cet homme. Depuis qu’elle avait croisé la route de Naruto, et surtout dès le moment où Nagato lui avait confié leur village et leur pays, elle ne supportait plus de le voir. De plus, il portait encore la cape noire et rouge, symbole de leur organisation.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Tu le sais. Je veux son pouvoir. Où l’as-tu caché ?
- Maître Konan, est-ce que tout va bien ?, interrompit une voix inquiète venant de dehors.
- Oui, Yaiba (nda : yaiba = lame). Je réfléchis à haute voix, rien de d’autre.
- Ah très bien. Excusez-moi de vous avoir déranger.
- Ce n’est rien.
Konan respira profondément. Elle n’était vraiment pas à l’aise avec un tel individu dans la même pièce qu’elle.
- Eh bien, il est très poli ton chien de garde, fit-il avec humour.
- Je ne te dirai rien, Madara. Tu ne l’auras jamais. Il était mon meilleur ami. Je ne trahirai jamais ces dernières paroles. Maintenant, pars, avant que je ne prévienne les Kages, ajouta-t-elle en pointant la sortie de la main.
Madara sentit une peur transparaitre dans sa voix. Il souriait derrière son masque orange.
Il voulait ce pouvoir et il comptait sur Konan pour lui révéler l’emplacement du corps de Nagato, qu’elle le veuille ou non. Mais, il ne pouvait pas utiliser le sharingan alors qu’une armée attendait à l’extérieur de la tente.
- Bon, comme tu voudras, Konan. À très bientôt, dit-il tout simplement, avant de disparaître dans le sol, l’œil mauvais.
Konan se rassit, tremblante. Auparavant, elle n’avait pas peur de lui. Elle lui faisait confiance, comme Nagato, mais, à présent, elle le redoutait. Il était capable de tout et surtout du pire. Aujourd’hui, elle savait que Nagato et elle avait été manipulés comme des marionnettes.
Elle se calma avant d’appeler son ninja.
- Yaiba, entre, s’il te plait. J’ai à te parler.
Celui-ci entra et salua sa supérieure, qui était retournée dans son lit.
- Maitre Konan.
- J’ai un mauvais pressentiment. Nous rentrons à Ame demain matin.
Le quarantenaire la regarda. Il n’aimait pas l’entendre parler de ce genre de choses car il savait qu’elle ne se trompait jamais.
- Quel genre de pressentiment ?, questionna-t-il, inquiet de son attitude.
Elle lui expliqua en bref ce qui venait de se passer. Puis, elle sortit de son sac un crayon et elle retransforma le petit oiseau en feuille de papier. Elle griffonna quelques mots sur la page avant de la métamorphoser en plusieurs papillons. Le garde releva un pan de la tente pour les laisser s’envoler vers leur destination.


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Lorsqu’ils arrivèrent au ponton, Tenshi et Karin sautèrent dans la barque, qui tanguait sous l’effet du vent orageux. La rouquine avait les mains déliées et tous deux ramaient comme ils le pouvaient pour s’éloigner de la berge au plus vite. Les ninjas se précipitèrent sur l’eau pour les rattraper mais, une énorme vague vint les percuter, les obligeant à revenir au plus vite sur la terre ferme. Ebisu et Inoshishi les rejoignit et celui-là sentit une énorme quantité de chakra dans l’eau, ainsi qu’une présence pas très loin de la barque des fugitifs. Le jounin donna l’ordre d’attaquer l’ennemi en lançant leurs kunais. Il voulait savoir qui se cachait dans la mer. Les concernés ne savaient pas pourquoi un tel ordre avait été donné, mais, ils obéirent.

Ce fut une volée d’une vingtaine de kunais qui se dirigea vers Tenshi et Karin. La jeune femme se couvrit la tête, mais sentit le chakra du ninja avec elle était ; il restait tout à fait normal. Elle le regarda : il ne semblait pas inquiet par l’attaque lancée contre eux. Il leva le bras et claqua des doigts. Une énorme vague se forma et un grand et long dragon bleu fit son apparition.
Ses pattes étaient palmées, ses yeux étaient bleus marine ; il possédait de petites cornes couleur or sur la tête et une longue et fine moustache dorée. Des écailles lui recouvraient tout le corps, dont son dos où elles semblaient plus dures et pointues. Son corps majestueux se finissait par une queue de poisson également bleue.
Il barra le passage aux kunais qui se cassèrent au contact de sa peau. Puis, Tenshi baissa le bras et le dragon chargea pour contre-attaquer. Les ninjas de Konoha furent engloutis pendant plusieurs secondes sous les flots. Le dragon les avait tous emportés dans les profondeurs et nageait en rond, ce qui forma un tourbillon. Enfin, le dragon remonta à la surface par le milieu du tourbillon et sauta hors de l’eau pour replonger ensuite. L’eau le suivant, les ninjas se sentirent remonter à toute allure jusqu’à revoir le ciel orageux. Ils retombèrent lourdement sur la berge, essoufflés et crachant l’eau qu’ils venaient d’avaler. Etendu au sol, Ebisu aperçu au loin la barque qui s’éloignait et le dragon qui reprit sa nage sous-marine. Le ciel s’éclaircit et la lune et les étoiles furent les dernières choses qu’il put voir avant de s’évanouir.




J'essaierai de poster le prochain pendant les vacances
(je travaillerais donc, si ce n'est pas pendant les vacances, ce sera à la rentrée)

Bonnes vacances ! (si on se revoit pas avant la rentrée)




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